Rencontrer le soleil, puis ce soleil nous est retiré, mais le souvenir de la lumière vive, chaude, continue de nous éclairer, de nous réchauffer. Le manque, la douleur de l'absence, ouvrent des espaces vertigineux qui donnent du sens à notre vie. Merci du partage par l'écriture si poétique ..🙏
Quel amour, quelle poésie ! Quelle lucidité aussi. Entre la furieuse envie de vivre et le désespoir total .... le manque qui fait écrire ... la beauté dans la simplicité. Il dit tout ce Bobin.
Christian Bobin est vraiment un homme fascinant il sait mettre des mots sur ce que l'on ne perçois pas , tant dis que ces choses là dont il parle nous accompagne tout les jours de notre vie .. Tout ça pour dire que tu es merveilleux
La connaissance de la vie subtile est le plus grand cadeau que l'on puisse se faire. Christian BOBIN fait l'éloge du manque, qui est la lumière donnée à tous. "Cela procède-t-il d'une curieuse envie de vivre ou d'un désespoir total ?" lui demande l'animateur. Sa réponse mérite d'être entendue.
Je garde toujours précieusement votre lettre manuscrite réponse très rapide à la mienne, je vous remercie infiniment, j'aime votre papier avec pour entête une petite Fille qui ouvre une porte vers la lumière...vous êtes mon " Petit Brin de Bobin " comme j'aime à vous appeler - Merci pour tous vos trésors d'écriture.
"Quand cessez vous de croire? Par foi." Parfois on cesse de voir, par foi on cesse de croire. Les nuages nous cachent et nous révèlent le soleil, ils voilent le ciel et l'oeil y décèle les étoiles. Que serait le ciel sans nuages ? Un océan sans vagues, un grand néant sans âme. Le brouillard du doute anime et nourrit la foi, le désespoir n'est pas le contraire de la joie. C'est une rencontre, c'est un sourire, c'est un combat. Comme ceux qui déchirent l'horizon les soirs d'orages et révèle un matin plus grand que de raison.
Il n y a pas de définition à l amour parce que chacun crée le sien. Simple, sincère, authentique et pur, il rejoint le souffle du vent dans les arbres et le chant du moineau.
je m arrête toujours pour lire Christian Bobin...comme un cerf aperçu dans la trouée des feuillages un matin très tôt. ...ah! il y a quelque chose , chut ... il est différent et si proche de nos silences . " j ai le même groupe sanguin que les abeilles, les renards et la lune.." " C est si beau ta façon de revenir du passé, d enlever une brique au mur du temps et de montrer par l ouverture un sourire léger " Bien sûr c est de la poésie. ..bien sûr. .. ceci dit c était une émission remarquable car les ecrivains présents étaient de grands talents. Bobin Marie Hélène Lafon...etc... Merci.
"Dans cette vie qui est la seule que nous ayons"...Il vient de payer son ticket d'entrée. L'âme est morte, Dieu, un peu plus loin, sera mis entre pauvres et nuageuses parenthèses. L'animateur,l'oeil gourmand, proposera de jeter le "Très-Bas" à la poubelle. Allons, ne tuons pas le petit commerce! J'ai adoré le Bobin de ses débuts, j'ai tout "Fata Morgana", je l'ai oublié depuis ses premières apparitions à la télé. Poses et vente de mots. Poète. Pouët-Pouët! J'ai adoré celui qui posait ce diagnostic sur la télévision: « Elle est dans les prisons comme un calmant. Elle est en permanence dans certains pavillons d’hôpitaux psychiatriques. C'est dans ces endroits qu'elle est le mieux à sa place : on ne la regarde pas, on ne l'écoute pas, on la laisse radoter dans son coin, on met devant elle ceux dont on ne sait plus quoi faire. (...) Son travail c'est salir la douleur qui lui est confiée et tout agglomérer - l'enfance et le malheur, la beauté et le rire, l'intelligence et l'argent - dans un seul bloc vitré gluant. On appelle ça une fenêtre sur le monde. Mais c'est, plus qu'une fenêtre, le monde en son bloc, le monde dans sa lumière pouilleuse de monde, les détritus du monde versés à chaque seconde sur la moquette du salon. Bien sûr on peut fouiller. On trouve parfois, surtout dans les petites heures de la nuit, des paroles neuves, des visages frais. Dans les décharges on met la main sur des trésors. Mais cela ne sert à rien de trier, les poubelles arrivent trop vite, ceux qui les manient sont trop rapides. Ils font pitié, ces gens. Les journalistes de télévision font pitié avec leur manque parfait d'intelligence et de cœur-cette maladie du temps qu'ils ont héritée du monde des affaires : parlez-moi de Dieu et de votre mère, vous avez une minute et vingt-sept secondes pour répondre à ma question ».
Un poème est fait pour être lu ou écouté, mais certainement pas pour être commenté, même par l'auteur du poème. J'aurais mieux fait de lire du Rimbaud ou du Bobin, ou d'écouter du Bach ou le fracas de la vague quand l'océan se dechaine.
Rencontrer le soleil, puis ce soleil nous est retiré, mais le souvenir de la lumière vive, chaude, continue de nous éclairer, de nous réchauffer.
Le manque, la douleur de l'absence, ouvrent des espaces vertigineux qui donnent du sens à notre vie.
Merci du partage par l'écriture si poétique ..🙏
"Plus haut que Bach est ... le chant du moineau". C'est magnifiquement dit !
Je vous adore Monsieur Bobin.
Quel amour, quelle poésie ! Quelle lucidité aussi. Entre la furieuse envie de vivre et le désespoir total .... le manque qui fait écrire ... la beauté dans la simplicité. Il dit tout ce Bobin.
Mon Dieu, comme vous nous manquez !
Une telle finesse...une telle capacité d avoir un coeur si tendre..
Merci de nous avoir nourris de joie.
Comment peut-il nous manquer puisqu'il ne parle que de la présence des disparus autour de nous !❤❤❤
@@marie-helenelemonnier3365l’illuminé parfait
Christian Bobin, l'intelligence modeste, cette modestie qui nous apprend plus que tout le reste. Merci Monsieur.
je ne me lasse pas de lire bobin; il m apaise, me nourrit, me fait sourire, parfois...
J'aime cet homme. J'aime son univers.. Merci beaucoup.
Christian Bobin est vraiment un homme fascinant il sait mettre des mots sur ce que l'on ne perçois pas , tant dis que ces choses là dont il parle nous accompagne tout les jours de notre vie ..
Tout ça pour dire que tu es merveilleux
J adore son rire
@@francoisemutte2078l’illuminé parfait
La connaissance de la vie subtile est le plus grand cadeau que l'on puisse se faire. Christian BOBIN fait l'éloge du manque, qui est la lumière donnée à tous.
"Cela procède-t-il d'une curieuse envie de vivre ou d'un désespoir total ?" lui demande l'animateur. Sa réponse mérite d'être entendue.
Toujours l'essence de la merveille !
Juste pleurer et se réjouir de ses paroles de Bobin
Je garde toujours précieusement votre lettre manuscrite réponse très rapide à la mienne, je vous remercie infiniment, j'aime votre papier avec pour entête une petite Fille qui ouvre une porte vers la lumière...vous êtes mon " Petit Brin de Bobin " comme j'aime à vous appeler - Merci pour tous vos trésors d'écriture.
"Quand cessez vous de croire? Par foi."
Parfois on cesse de voir, par foi on cesse de croire. Les nuages nous cachent et nous révèlent le soleil, ils voilent le ciel et l'oeil y décèle les étoiles. Que serait le ciel sans nuages ? Un océan sans vagues, un grand néant sans âme. Le brouillard du doute anime et nourrit la foi, le désespoir n'est pas le contraire de la joie. C'est une rencontre, c'est un sourire, c'est un combat. Comme ceux qui déchirent l'horizon les soirs d'orages et révèle un matin plus grand que de raison.
Il n y a pas de définition à l amour parce que chacun crée le sien. Simple, sincère, authentique et pur, il rejoint le souffle du vent dans les arbres et le chant du moineau.
Merci 🔥☀🔥
Excellent
je m arrête toujours pour lire Christian Bobin...comme un cerf aperçu dans la trouée des feuillages un matin très tôt. ...ah! il y a quelque chose , chut ...
il est différent et si proche de nos silences .
" j ai le même groupe sanguin que les abeilles, les renards et la lune.."
" C est si beau ta façon de revenir du passé, d enlever une brique au mur du temps et de montrer par l ouverture un sourire léger "
Bien sûr c est de la poésie. ..bien sûr. ..
ceci dit c était une émission remarquable car les ecrivains présents étaient de grands talents.
Bobin Marie Hélène Lafon...etc...
Merci.
"Dans cette vie qui est la seule que nous ayons"...Il vient de payer son ticket d'entrée. L'âme est morte, Dieu, un peu plus loin, sera mis entre pauvres et nuageuses parenthèses. L'animateur,l'oeil gourmand, proposera de jeter le "Très-Bas" à la poubelle. Allons, ne tuons pas le petit commerce!
J'ai adoré le Bobin de ses débuts, j'ai tout "Fata Morgana", je l'ai oublié depuis ses premières apparitions à la télé. Poses et vente de mots. Poète. Pouët-Pouët!
J'ai adoré celui qui posait ce diagnostic sur la télévision:
« Elle est dans les prisons comme un calmant. Elle est en permanence dans certains pavillons d’hôpitaux psychiatriques. C'est dans ces endroits qu'elle est le mieux à sa place : on ne la regarde pas, on ne l'écoute pas, on la laisse radoter dans son coin, on met devant elle ceux dont on ne sait plus quoi faire. (...)
Son travail c'est salir la douleur qui lui est confiée et tout agglomérer - l'enfance et le malheur, la beauté et le rire, l'intelligence et l'argent - dans un seul bloc vitré gluant. On appelle ça une fenêtre sur le monde. Mais c'est, plus qu'une fenêtre, le monde en son bloc, le monde dans sa lumière pouilleuse de monde, les détritus du monde versés à chaque seconde sur la moquette du salon. Bien sûr on peut fouiller. On trouve parfois, surtout dans les petites heures de la nuit, des paroles neuves, des visages frais. Dans les décharges on met la main sur des trésors. Mais cela ne sert à rien de trier, les poubelles arrivent trop vite, ceux qui les manient sont trop rapides. Ils font pitié, ces gens. Les journalistes de télévision font pitié avec leur manque parfait d'intelligence et de cœur-cette maladie du temps qu'ils ont héritée du monde des affaires : parlez-moi de Dieu et de votre mère, vous avez une minute et vingt-sept secondes pour répondre à ma question ».
Le manque qui fait ecrire
Un poème est fait pour être lu ou écouté, mais certainement pas pour être commenté, même par l'auteur du poème.
J'aurais mieux fait de lire du Rimbaud ou du Bobin, ou d'écouter du Bach ou le fracas de la vague quand l'océan se dechaine.
ils vendent leurs livres, ils n'ont aucun génie........................petits marchands de papier un peu malins.............................
Étrange comme réflexion. .... que lisez vous? ça m’intéresse vraiment .....
Un peu de frustration ,d’impuissance ,de tristesses...hum,cherchez en vous.