Telio #1 - Annde Guigné : Plus je parle à Jésus, plus Il me répond

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  • Опубліковано 17 вер 2024
  • Anne de Guigné, une sainte qui ressemble à beaucoup de petites filles, et qui a aussi des qualités merveilleuses parce qu’elle a rencontré Jésus.
    Le 14 janvier 1922 est la date d’une naissance. C’est celle d’une toute jeune fille qui est partie ce matin d’hiver, et qui est née au Ciel où elle a rejoint son père qui lui manquait tellement, et aussi Jésus, celui qu’elle a rencontré dans son enfance et qu’elle a si profondément aimé.
    Quelques instants avant de mourir d’une grave maladie, sentant ses forces faiblir encore plus, Anne a dit ces derniers mots à la religieuse qui la veillait auprès de son lit :
    - Ma sœur, puis-je aller avec les anges ?
    - Oui ma belle petite fille, lui a répondu la femme
    - Merci, ma sœur, oh merci ! a dit Anne avant de fermer les yeux pour toujours.
    C’est l’histoire de cette très jeune fille que je vais te raconter aujourd’hui, celle d’Anne de Guigné. Sa mort dans la paix et l’amour du Seigneur, et malgré les souffrances de la maladie qui l’a emportée alors qu’elle n’avait que dix ans et demi, a fortement impressionné tous ceux qui la connaissaient. Sa mère, Madeleine, sa gouvernante, son petit frère, ses deux petites sœurs, mais aussi tous ceux qui ont été nombreux à venir la visiter et à prier pour sa guérison.
    Anne est morte comme une sainte, c’est pourquoi l’Église catholique n’a pas hésité à la reconnaître vénérable. C’est ce qu’a proclamé le pape Jean Paul II, qui a dit d’elle qu’elle a pratiqué la vertu de manière héroïque…
    Anne de Guigné était pourtant une enfant comme beaucoup d’autres. Elle avait ses qualités, mais elle avait aussi beaucoup de défauts. Elle était née à Annecy en 1911, le premier enfant d’une famille qui allait compter trois filles et un garçon, le petit Jacques qu’Anne appelait Jojo. C’est à la naissance de celui-ci, un an et demi seulement après celle d’Anne, que les choses se sont compliquées.
    Anne n’a pas accepté l’arrivée d’un petit frère dont elle est vite devenue jalouse, parce qu’elle pensait que ses parents ne l’aimaient plus. Un jour, elle n’a pas hésité à donner un coup de pied à Jojo… Un autre, elle lui a jeté de la poussière dans les yeux qui ont fait pleurer très fort le bébé.
    Anne avait un caractère difficile. Elle était gourmande et souvent désobéissante. Une fois, elle a faillit provoquer une grave catastrophe en voulant récupérer un sac de chocolats que sa mère avait dissimulé en haut d’une armoire. Sa maman s’en est rendue compte juste à temps, elle a rattrapé Anne par la taille alors qu’elle commençait à perdre l’équilibre, en risquant d’emporter l’armoire dans sa chute. Cela lui avait valu une correction bien méritée !
    Anne était une petite fille coquette qui aimait se regarder dans la glace et qui se trouvait belle ! Elle avait les yeux couleur de noisette, un regard très lumineux et des cheveux blonds très fins qui couraient sur ses épaules.
    Elle n’avait que trois ans lorsque la première guerre mondiale à éclaté. Son papa, qui était officier aux chasseurs alpins, ces soldats qui luttent dans les montagnes avec souvent les skis au pied pour se déplacer plus vite que l’ennemi, a été appelé pour aller se battre.
    Cette guerre était terrible et faisait beaucoup de victimes. Le père d’Anne fut blessé gravement à trois reprises. À chaque fois, rapatrié dans son foyer, il passa des semaines de convalescence à être soigné.
    Anne l’aimait tendrement et voulait absolument entrer dans la chambre de son père blessé par la guerre. Orgueilleuse, elle n’acceptait pas qu’on lui refuse parfois l’accès de sa chambre, parce qu’il fallait que celui-ci se repose.
    C’était avant qu’éclate le drame qui allait transformer la vie d’Anne et de toute sa famille.
    Reparti à la guerre, son père est mort en héros au combat. Juste avant d’aller à l’assaut, ses hommes l’ont vu faire un grand signe de croix.
    C’est souvent dans les grandes épreuves que les grands caractères se révèlent. Dès la mort de son père qu’elle aimait tant, et jusqu’à la fin de sa propre vie, Anne va révéler des qualités d’amour exceptionnelles.
    Elle qui ne cessait de pleurer son père a vite compris la souffrance de sa mère. Un jour, elle vient la voir et lui demande si elle, une petite fille de quatre ans, peut la consoler. C’est la réponse de sa maman qui va la faire profondément changer :
    - Si tu veux me consoler, il faudra être bonne !
    À partir de ce jour, Anne va devenir une petite fille sage, attentionnée et aimante. Comme l’a très bien dit le pape Jean Paul II, elle va pratiquer toutes les vertus que peut vivre un enfant...
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