La Fille au Roi Louis - Canção Tradicional Francesa [Legendado PT/BR]

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  • Опубліковано 7 жов 2024
  • Na idade média a música tornava-se cada vez mais popular porque incluía temas de um estilo poético e que retratavam de alguma forma a realidade. Em contraste com outros tipos de canção da época, que contavam feitos heroicos e lendários, a música tradicional francesa focava sua atenção principalmente em temas sóbrios e até mesmo trágicos.
    Uma coisa interessante que percebi em minha pesquisa sobre “La Fille au Roi Louis” é que na maioria das vezes ela é vinculada à canções do século XV, em contra partida, há uma outra música com a mesma melodia chamada “Le Roi Louis”, que aparentemente era um canto dos cavaleiros da 8° Cruzada homenageando este mítico monarca, assim sendo, é possível que o vídeo reproduz uma paródia romanceada de renascentistas que utilizaram da melodia de guerra para fazer uma canção de amor.
    Letra original de "La Fille au Roi Louis"
    Le Roi Louis est sur son pont
    Tenant sa fille en son giron
    Elle se voudrait bien marier
    Au beau Déon, franc chevalier
    Ma fille, n’aimez jamais Déon
    Car c’est un chevalier félon;
    C’est le plus pauvre chevalier,
    Qui n’a pas vaillant six deniers.
    -J’aime Déon, je l’aimerai,
    J’aime Déon pour sa beauté,
    Plus que ma mère et mes parents,
    Et vous mon père, qui m’aimez tant.
    -Ma fille, il faut changer d’amour,
    Ou vous entrerez dans la tour.
    -J’aime mieux rester dans la tour,
    Mon père que de changer d’amour.
    -Avant que changer mes amours,
    J’aime mieux mourir dans la tour.
    -Eh bien ma fille, vous y mourrez,
    De guérison point vous n’aurez.
    Le beau Déon, passant par-là,
    Un mot de lettre lui jeta;
    Il y avait dessus écrit:
    « Belle, ne le mettez en oubli »;
    Faites-vous morte ensevelir,
    Que l’on vous porte à Saint-Denis;
    En terre laissez-vous porter,
    Point enterrer ne vous lairrai
    La belle n’y a pas manqué,
    Dans le moment a trépassé;
    Elle s’est laissé ensevelir,
    On l’a portée à Saint-Denis.
    Le roi va derrière en pleurant,
    Les prêtres vont devant chantant:
    Quatre-vingts prêtres, trente abbés,
    Autant d’évêques couronnés.
    Le beau Déon passant par-là:
    -Arrêtez, prêtres, halte-là!
    C’est m’amie que vous emportez,
    Ah! Laissez-moi la regarder!
    Il tira son couteau d’or fin
    Et décousit le drap de lin:
    En l’embrassant, fit un soupir,
    La belle lui fit un sourire
    -Ah! Voyez quelle trahison
    De ma fille et du beau Déon!
    Il les faut pourtant marier,
    Et qu’il n’en soit jamais parlé.
    Sonnez trompettes et violons,
    Ma fille aura le beau Déon.
    Fillette qu’a envie d’aimer,
    Père ne peut l’en empêcher!

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