Voilà un personnage que j'ai découvert il y a peu de temps et que j'apprécie beaucoup par sa clarté d'explication et la vision réaliste du monde d'aujourd'hui. Je vais le faire connaître autour de moi.
Le professeur JP, a une expérience # indoutable# à cause de son intelligence et de connaissance acquise dans l'enseignement. il maîtrise bien, très bien sa matière et personne ne le contesté. s'il donne cours à l'Issep, il mérite ce qu'il est, avec son bagage les étudiants sortiront tde l'Issep tête haute.
pour la petite histoire : je voudrais vous parler de MON Kévin, élevé par une mère sans grands moyens mais intelligente quand même (!) Il a été scolarisé dans une école dite privée dès 2 ans 1/2 jusqu'à ce que je réalise, quand il avait 7 ans, qu'il ne savait pas lire et à peine écrire. Je l'ai changé d'école et inscrit dans une école hors contrat (qui coutait chère et qui était loin du domicile ! imaginez les sacrifices ! Souvenir d'années pas très faciles !) Aujourd'hui mon fils à 35 ans, habite un très bel appartement dans le 16ème à Paris et travaille chez LVMH. Il touche un confortable salaire, lit beaucoup, a une très bonne notion de ce qui l'entoure et sait rester un adorable fils pour sa mère. Le milieu d'origine est en effet une chose importante mais l'abnégation et l'amour des parents peuvent faire des miracles ...
Oui, mais vous l'avouez à demi mot: "Qui coûtait chère", c'est donc que vous aviez/avez une position confortable vous même. Tout parent aime ses enfants, quand ces derniers ne sont pas des névrosés ou des fous. Mais tous les parents ne peuvent pas aider leurs enfants culturellement ou financièrement. C'est une réalité, et l'amour n'a rien à voir là dedans. Je pourrai prendre mon grd père qui est devenu astro physicien comme exemple, enfant d'un père alcolo travaillant à l'usine et d'une mère au foyer qui lui disait volontiers que c'était un accident et qu'il avait de la chance d'être en vie. Ce qui a changé la donne dans cette histoire d'un fils de prolo qui devient cadre sup pour la NASA, c'est que l'ascenseur social qu'était l'école faisait véritablement son travail. Il était méritant, meilleurs notes partout et de toute sa commune/Département, des parents qui voulaient le foutre à l'usine là où des professeurs se battaient pour qu'il réalise ses rêves et fasse de grandes études. La réalité, la vrai, c'est que l'école n'est plus qu'un passage obligé, qui donne au bout un diplôme qui ne vaut rien. Pas pour rien qu'on fait des prépas comme gage de qualité de ses études pour rentrer dans de grandes écoles. La sélection se fait, mais au détriment d'un grand nombre d'étudiants, qui n'ont parfois pas leur place dans le supérieur. Vous pouvez aimer votre enfant de toute vos forces, si vous êtes tout juste au SMIC, et issu de quartiers défavorisés, sans culture littéraire et scientifique, il faudra qu'il soit armé de suffisamment de neurones pour qu'il puisse réussir, et de courage, ainsi que d'abnégation pour obtenir un diplôme.
Travailler chez LVMH C' est tout sauf une réussite. Hormis financière. Ce n'est toujours pas Blaise Pascal mais toujours plutôt Kevin. Avec un capital économique.
Je suis tombé sur cette vidéo et elle résonne avec mon vécu. JP Brighelli l'évoque parfaitement dans ses apparitions, aujourd'hui il est éminemment difficile pour un élève du secondaire défavorisé de réussir dans ses études supérieures. Je vais brièvement évoqué mon histoire: -Quand on né dans une famille défavorisé qui ne peut pas vous aider à vous développer pleinement. -quand on passe la maternelle dans une cité jusqu'au CP, quand on passe sa primaire dans une école primaire en village avec un niveau faible, quand on passe le collège dans une ZEP et finis dans un lycée moyen. Malgré les efforts individuels, il est très difficile de réussir Médecine car non seulement vous avez un retard scolaire de plusieurs années à rattraper. Mais en plus certaines des personnes qui s'y inscrivent ont déjà les codes nécessaires à la réussite. Ils ont des membres de leur famille qui ont réussi et ont pu réviser les cours en avance. Moi je n'avais que ma tête et mon courage. J'ai pu y arriver mais c'était extrêmement difficile. Une fois la première année passée, il restait les questions financières notamment, mais j'avais déjà bien avancé. Si l'école avait pu me donner un coup de pouce, si l'enseignement avait été de meilleurs qualité, si on m'avait seulement encouragé, peut être que cela aurait été moins difficile. Dans ma ZEP on encourageait les bons élèves, on essayait de motiver/réprimander les mauvais élèves pour qu'ils ne perturbent pas le cours et ceux qui comme moi n'excellaient pas (aussi du à un contexte difficile) et se tenaient tranquilles étaient laissés de côté.
Un conférencier très courageux devant une salle qu'il sait lui être hostile. Celle-ci préfère entendre que l'élève est "au centre" (sinon qui?) et que l'EN est "bienveillante". Personnellement, je l'ai trouvé plutôt gentil (effet de salle?). J'aurai été plus méchant. Je dois corriger le bac blanc de SES et je suis face à des copies qui ont un niveau de langage épouvantable ("du coup..." "dû à...") sans parler de l'orthographe. Ce qu'ils veulent? Pas de culture, mais du par coeur pour avoir le bac. Qu'ils auront. Avec mention.
Ca doit pas etre facile de tenir un tel discours devant une assemblee de rouges. On les entend houhouter. Faut pas trop s'attendre a ce que ces enseignants rouges se remettent en question, meme quand les stats sont la, exposees devant leur blair. Je suis d'avis que c'est JP Brighelli qui dit la verite, et la nier ne va pas ameliorer la realite pour autant.
Les grognements de l’assistance révèlent une vérité très simple : la gauche enseignante (je n’oserai dire professorale) ne veut pas voir que l’école n’a pas échoué dans son projet d’émancipation, elle a au contraire réussi son programme de formatage social.
Brighelli à cette vertu essentielle d'aller droit au but sans pouvoir être sérieusement contesté. Pourquoi ? Parce qu'on comprend instantanément en l’écoutant que ses explications limpides décrivent une réalité. Lorsqu'on l’écoute on reçoit une baffe à chaque phrase. Les réactions de la salle ne sont là que pour illustrer l’épaisseur de la couche de caca ambiante et soulignent ce qu'on constate partout. D'abord qu'on préfère défendre l’indéfendable plutôt que d'avouer que l’édifice dont on fait partie est pourris. Enfin que la contestation de la vérité crue n'a qu'un seul but , focaliser sur les méthodes et leurs enseignants plutôt que leur conséquences catastrophiques sur les élèves. L’école n'est elle pas devenu , au fil du temps , un immense aménagement en continu des conditions de travail pour enseignant ?
Malheureusement nous sommes a une époque ou les menteurs son mit en lumière et les veridiques se font passer pour des fous ou alors très très très peu médiatisé
Voir la tête de l'animatrice du débat à 4mn27... Cette personne anime/produit une émission sur France culture le dimanche relative à l'école : émission qui sert la soupe à la médiocrité de l'enseignement ... Bravo Monsieur, il faut des électrochoc comme les vôtres.
Je suis Camerounais, j'ai appris les opérations de base en classe de CP. Et j'ai un gros con à cette classe. Mais je sait qu'en redoublant le CE1, je savais très bien faire ces opérations de base avec des nombres à trois chiffres.
Excellent !!! Ah si seulement J.P. Brighelli était ministre de l’éducation nationale ! Quel beau rêve ! Par contre j’ai des doutes pour la division en CP … même moi qui ai fait cette classe au cours Hattmer (et qui me suis emm…au CE1 de la communale), je n’ai pas souvenir d’y avoir appris la division…. Par contre toutes les conjugaisons de l’indicatif et même le début du subjonctif présent, oui. C’est une catastrophe ces élèves qui ne savent plus l’orthographe et qui en Histoire ont des lacunes…. Que dis-je! des cratères… Sans compter le reste des matières…
Quand j'étais en CM2 (on travaillait dur, devoirs, maths, grammaire) la maitresse nous a montré un devoir de primaire de son grand-père, un problème de math beaucoup plus compliqué que ce qu'on nous demandait à nous !!! Le niveau baissait déjà...
Prof ou ‘enseignant’ en France en 2019 c’est : *un bac + 5 et un concours difficile *des conditions de travail très souvent pénibles voire insupportables avec beaucoup d'élèves de niveaux, de personnalités, de milieux , de religions et d'attitudes comportementales très différentes , avec souvent au quotidien des insolences, provocations, insultes, vulgarités, hostilités , bavardages , bruits, manque d'attention, addictions, violences verbales ou physiques récurrentes et sans respect ni aucune retenue intérieure vis à vis des adultes , vis à vis des enseignants, vis à vis de l'autorité intellectuelle en générale souvent méprisée, vis à vis des chefs d'établissement, vis à vis des CPE, des surveillants, qui font ce qu'ils peuvent face à cela en "devant accepter et accueillir tout le monde mais vraiment tout le monde (dans le public) ". *un risque d'épuisement professionnel, dépressions, burnout, démissions, arrêts, significativement plus élevé que dans d'autres professions où l'on ne gère pas au quotidien le face à face avec un public général, hétérogène et nombreux, risque aggravé par des horaires à rallonges avec en plus de la présence ou de la 'garderie' face aux 'jeunes', la nécessité de préparer et mettre à jour ses cours, de concevoir les sujets de devoirs, corriger et commenter les nombreuses copies (parfois pour pas grand-chose et indépendamment de ses contenus) , faire des réunions récurrentes avec la direction, les parents d'élèves, accepter de gré ou de force des heures supplémentaires pour le soutien supplémentaire des cas les plus problématiques ( que ces derniers acceptent ou pas) ou pour atténuer le manque d'enseignants titulaires disponibles, travailler pour 'transmettre et aider des jeunes' qui parfois ou souvent n'en n'ont explicitement pas envie et qui viennent souvent en cours à l'école pour consommer librement du temps de vie en emmenant avec eux dans l'enceinte scolaire leurs problèmes sociaux, religieux familiaux dont les enseignants ne sont pas responsables. * un problème d'image et de reconnaissance du métier dans la société (ces fonctionnaires avec toutes leurs vacances et leur sécurité d'emploi, c'est des feignasses qui se plaignent tout le temps et qui servent pas à grand-chose !) méconnaissance ou dévalorisation consciente de l'aspect "Education" ou activité "Intellectuelle", non intégration du temps long du processus. * un manque de soutien de la hiérarchie avec parfois , l'actualité nous le rappelle hélas avec notamment le #pasdevague, un déni de réalité et une mauvaise foi de confort face à des situations absurdes ou intenables ( si cet élève vous a agressé, menacé, humilié et frappé , c'est qu'il est en souffrance le pauvre, peut être devriez-vous revoir votre pédagogie et accepter de vous adapter à lui , après tout il est mineur et pas responsable , il faut savoir composer avec les ados !) *un risque potentiel ou réel d'être violenté, voir tué (il y a eu des cas) avec des agressions physiques ou des menaces avec des armes diverses par les élèves même les plus jeunes ou par leurs parents eux-mêmes parfois hostiles. *des parents qui cautionnent et valident le comportement hostile insolent ou indifférent de leurs enfants face à des enseignants perçus par eux comme des incapables ou des ‘ennemis’, parents bien souvent eux-mêmes éloignés du système éducatif ou du système républicain tout court. * des activités et des compétences attendues multitâches, connaitre à fond son savoir , le 'transmettre à tous' et le faire de façon pédagogique et individualisé même si on est à 30 élevés ou plus par classe parfois , transmettre tant qu'on y est le savoir être, le vivre ensemble, l'écologie, la gestion des comportements , la citoyenneté, les sensibiliser à la sexualité, à la laïcité, se substituer à l'éducation des parents quand ceux-ci sont absents ou démissionnaires, jouer les psy, les flics, les assistants sociologues , les grands frères sans vexer les plus mauvais quitte à exclure les meilleurs , histoire d'assurer coûte que coûte le principe d'égalité y compris avec des mineurs délinquants ou trafiquants identifiés....et j'en passe * et le tout pour gagner entre 1400 et 2800 euros nets mensuels sur 30 ans (CAPES , prof des écoles) ou entre 1700 et 3300 euros nets mensuels pour les très rares qui ont acceptés avec une agrégation de 'servir et d'instruire' des jeunes qui n'en demandent pas tant, et le plus souvent au début en REP ou en REP + avec ce que cela suppose, là ou bien sûr personne ou presque ne veut aller * En plus la notation est biaisée, systématiquement sur évaluée par rapport au niveau ou au comportement réel de l'élève enfant roi , pour acheter la paix sociale éducative : le niveau des sujets d'épreuves s'effondre depuis 30 ans et en particulier au BAC avec une double notation sur 24 ou 26 voire 30 points au lieu de 20 , des QCM triviaux, des indications ou des aides à la pelle pour soit disant aider les élèves, ou toute légère complexité ou originalité ,bien qu’au programme officiel dans les questions, est perçue comme pouvant être insurmontable ou inadaptée ou ‘hors programme’, absence quasi systématique de demande de démonstration ou de raisonnement construit sur plus de 4 lignes , une introduction ou un contenu ou une synthèse basés sur des exemples "terrains" uniquement sur les centres d'intérêt ou avec le vocabulaire des ados, histoire de tout faire pour susciter l’attention et pour assurer ce '80% de reçus tout profil social confondu' et en plus avec une absence de sanctions face aux nombreuses incivilités, bruits, insolences, provocations, face au refus de l'autorité ou du travail , du moment que les élèves consomment en libre-service à leur guise du temps scolaire ou du temps de vie dans l’établissement scolaire en évitant toute forme de complexité intellectuelle, pour râler si le 'produit fourni ou l'ambiance scolaire ' ne les séduisent pas ou s'écarte trop de leur mode de vie et de leur vocabulaire, tant sur la forme que sur le fond, sans parler du niveau des sujets des concours au CAPES voire à l'AGREGATION qui eux aussi sont en chute libre en terme de contenu et d'exigence : l'heure est grave ! *la compétition, le travail l'effort, l'écoute et le respect de l’entraîneur c'est vrai et valorisé en sport , mais c'est faux et absent à l'école, à l'université, dans les activités intellectuelles liées au savoir et à la connaissance . Le QI, les écarts réels non masqués de niveaux intellectuels est encore un sujet tabou en France en 2019 : dans une course à pied tous les coureurs partent en même temps du même endroit mais arrivent en des temps dispersés différents avec tous l’envie de gagner mais avec un 1er et un dernier à l’arrivée et cela ne choque personne, au bac ou à l’école, on crie à l’injustice et à la discrimination si on regarde le vrai niveau et les vrais résultats différents des élèves ou tout écart factuel de niveau entre élèves est perçue comme une injustice ou un biais d’évaluation. *Quant aux élèves, effectivement le niveau s'effondre surtout en Maths et en Français depuis les années 80 où il n'est pas rare de faire systématiquement passer les élèves dans la classe supérieure en trichant à la hausse sur la façon de noter les copies qui sont sur notées notamment au BAC pour assurer quoi qu'il arrive 88% de soi-disant reçus avec si nécessaire une double correction de confort à la hausse : plus la corde est basse plus il y a aura de monde qui la franchira : il n'est pas rare et même assez fréquent de voir arriver en Terminale des élèves de 17,18 , 19 ans qui ne savent toujours pas additionner deux fractions, résoudre une équation du 1er degré ou appliquer le théorème de Thalès ou de Pythagore ou qui sont incapables du moindre raisonnement construit et de la moindre démonstration ou qui sont incapables de comprendre et résumer un texte de français de plus de 10 lignes sans une pagaille de fautes d'orthographe, de déficit de vocabulaire et de contre sens. C'est grave et ce n'est pas cela non plus qui va motiver les enseignants ou favoriser l'attractivité de ces métiers ! Le % de reçus au BAC augmente mais le niveau de difficultés des sujets s'effondre ! Trouver l'erreur ! Bon courage aux futurs candidats enseignants qui pourtant sont par ailleurs indispensables et parfois utiles quand leurs élèves souhaitent apprendre et ont un niveau minimum, surtout dans l'économie nouvelle de la connaissance, de l'intelligence artificielle, du numérique, du digital, des sciences sociales, omniprésentes de plus en plus avec une demande exponentielle d'ingénieurs, de statisticiens, d’informaticiens, de scientifiques de tout bord, d'économistes, de sociologues, de philosophes, élèves ou adultes qui par ailleurs sont de moins en moins nombreux à être au niveau ou à désirer ces carrières-là, surtout dans la fonction publique, avec des jeunes qui en grande majorité se désintéressent ou qui fuient de plus en plus ces métiers scientifiques , métiers qui sont par ailleurs indispensables et décisifs dans cette nouvelle économie de la connaissance du numérique et dans cette compétition internationale incontournable, (bien que parfois non désirée), que nous impose la mondialisation. On ne demande pas à un médecin cancérologue d'empêcher son patient de fumer ou de boire, mais on lui demande de guérir un cancer dont il n'est pas le responsable
Depuis que je me penche sur ce sujet qui est l'école en France, je ne cesse de m'enfoncer de plus en plus dans la négativité que les professeurs amènent via leurs expériences ce qui conforte mon intuition originelle qui est "quelque chose ne va pas avec l'école dans ce pays". Bien entendu si on entendait des témoignages complets de personnes exerçants divers métiers on se sentirait probablement facilement submergé par la folle dose de points négatifs qu'ils auraient à nous rapporter, mais là je lis toujours les mêmes choses ce qui me confirme que ce n'est pas anecdotique mais qu'il s'agit bel et bien de la réalité et que ce qui est décrié est généralisé... Je ne peux m'empêcher de me demander, mis à part "quand est-ce que nous allons collectivement s'attaquer à ce problème"..., depuis quand et POURQUOI il y a ce déclin ? J'ai lu votre commentaire en entier et vous citez les années 80 comme le début d'une période où les élèves seraient propulsés dans la classe supérieure sans pour autant avoir le niveau. Avez-vous une idée de l'origine du mal ? Sincèrement merci pour votre témoignage, il n'a pas été écrit en vain.
@@SilverSF2 reforme des universités en novembre 1968 et les reformes de roger haby ministre de l,education national de 1974-78 reforme du college unique et introduction de l,ecole pedagogique venant des USA en 1978! c,est la le debut de la fin!
19:40 "L'école fabrique ce dont elle a besoin". C'est un peu comme le chômage qui ne semble pas être un problème. Si ce n'est un problème, de quoi est-il la solution ?
Moi je l'ai eu. En classe de 1ère, en 1993-94 au lycée de Corbeil, en face des Tarterêts. J'ai toujours l'impression que c'était il y a cinq ans (lui aussi probablement, à la façon dont il en parle). C'était il y a 26 ans, en réalité :-)
J'ai eu également la chance de l'avoir pour préparer mon bac de français, et ses cours étaient un vrai spectacle que personne ne voulait rater pour rien au monde, pourtant dans une classe de scientifiques ... c tout à fait le dernier témoin du cercle des poètes disparus : qd on a eu UN prof comme lui, on s'en souvient toute sa vie ...
Comme diraient les "progressistes", globalement, on progresse (Ils ne parlent plus en que du PIB). Peu importent l'éducation, la culture, la beauté des paysages etc. Depuis 50 ans, la France est devenue un pays de sous culture. Mais quand la croissance économique va, tout va! En théorie.
ma question : de Franck Lepage et Jean-Paul Brighelli, qui a inventé la blague sur la méthode de lecture avec le Golden Retriever de Charles Edouard et Jean Kevin qui fait wouaf wouaf ?
Propos en corrélation avec ceux de Franck Lepage à propos de l’ascenseur social et du sujet scolaire. Les "Conférences Gesticulées", Inculture 1 & 2 de Lepage, présentées sur scène de façon "théâtrale" ont le mérite d'etre plus facilement réceptive, et dont le fond est digne d'une conférence.
Les enseignants sont des incompétents, leur niveau perso. a fortement baissé, comme celui par ailleurs des journalistes, ils sont seulement intéressés par le nombre important de leurs mois de vacances et les augmentations de leur salaire. Un exemple, car je n'ai pas de temps à perdre, moi le petit employé, un collégien qui sort de 3eme, ne sait pas s'exprimer pendant 1 minute sur des choses toutes simples de la vie, et ceci après plusieurs Années !!! d'anglais ( langue qui plus est, très facile à apprendre, je ne parle pas bien entendu de l'apprentissage du chinois...). Quand on voit que les footballeurs avec leur "QI" de poule (je sais ce n'est pas sympa pour les poules) s'expriment assez bien dans une langue étrangère avec seulement quelques mois de pratique... A bon entendeur salut
Depuis quand le salaire d'un enseignant, qu'il eût fallu par ailleurs définir (1er degré, 2ème degré ?), a-t-il augmenté ? On sent une frustration chez vous, qui fait miroir avec évènements de votre vécu... Les parents sont aussi très incompétents dans leur rôle, qu'ils ont oublié car ils l'ont troqué pour devenir de (petits ?) salariés croyant que l'enseignant va faire l'éducation et toute la culture du rejeton ! Mais c'est mieux maintenant de foutre un gamin de 3 ans devant une tablette pour qu'il/elle ferme sa gueule et ne fasse pas chier la mère/le père en train de s'astiquer devant le smartphone !? A bon lecteur, bye !
JP. Brighelli est bien mais il nous emmerde un peu avec ses ZEP, c’est-à-dire les Arabes. Ca ne sert à rien de vouloir les intégrer, en virer les 3/4 est un préalable nécessaire. De plus, il est tout à fait normal que notre société n’ait besoin que de 10% d’élite, ce qui est anormal, c’est de faire croire à la masse qu’elle peut suivre les voies de l’élite. Il devrait y avoir à nouveau une école pour le peuple et une école bourgeoise, sans hypocrisie et discours bidon.
Moi, je pense, tu me dis si tu n'es pas d'accord, que le préalable nécessaire à l'amélioration de la situation nationale, c'est que tu sois vite rappelé par le Bon Dieu et que la France compte de moins en moins de racistes comme toi! D'accord? Bon, t'en fais pas: vu ton nom il est clair que tu es d'une ancienne génération, presque révolue, et qui nous agace de ses incessants et nauséabonds râles agoniques. De plus, pour que tout ne t'inquiètes vraiment pas, les nouvelles générations ont perdu, Dieu merci, ce sale vice qu'avaient leurs parents. Conséquence: les Arabes seront de plus en plus nombreux en France et tout le monde vivra bien avec cette idée!
@@clementmenuisier6781 Ah oui ? Ils ont perdu "ce sale vice" ? Non, la "société" est juste plus hypocrite et pragmatique actuellement, avec une renonciation de son passé : seuls les "Arabes", qui se hissent vers le haut, sont bien acceptés dans la bourgeoisie ; il faut savoir trier le bon grain de l'ivraie. Quant à la situation nationale qui s'améliorerait selon vous par mort du commentateur est péremptoire : il n'y a(ura) plus de nation, mais un melting pot en tout genre dont les écoles seront chargées de canaliser avant d'en faire ce que ces petits cons auront décidé de devenir... Par ailleurs, ces "Arabes" sont multiples, et vous vous enfoncez inconsciemment dans un racisme que vous faites semblant de nier. Ces Arabes, si je comprends par là les moins éduqués, ne seront ni français, ni marocains, ni algériens car justement, les pays de leurs ancêtres n'en veulent pas, et il n'est pas rare qu'ils se fassent matraquer la gueule quand ils vont foutre le bordel sur les plages, dans les hôtels (= j'en ai vus pas mal à Marrakkech se fait péter le cul par des flics, et ils n'ont pas moufté). Jean-Paul BRIGHELLI ne nous emmerde pas avec les ZEP ; si vous avez suivi d'autres interviews et que vous l'écoutez "entre les lignes" (= il dit par ailleurs explicitement que les collèges et lycées ruraux rencontrent davantage une misère intellectuelle que ces ZEP), il pointe justement la dérive hypocrite consistant à vouloir foutre de l'argent dans des trucs qui ne marchent pas car on les laisse se "ghétoïser" et qu'il ne peut y avoir de nivellement vers le haut car "l'intello" qui s'y trouve se fera dézinguer par les autres ! Actuellement, ce que Brighelli oublie de préciser, c'est que ce nivellement est voulu par une nouvelle caste qui tente de parasiter l'élite qui a pu exister durant les 30 glorieuses et qui souhaite faire rentrer leurs rejetons en baissant le niveau car ceux-là ne valent pas mieux que leurs aïeux (eh oui, le niveau à Henry IV n'est plus le même qu'il y déjà 15-20 ans...). Et justement, cette nouvelle classe parasite aimerait des smileys, des couleurs, et autres lubies débiles plutôt que des notations car les élèves formés à la vieille école s'en sortent beaucoup mieux, et c'est l"évaluation chiffrée qui les classe meilleurs au concours plutôt que des pastilles de couleurs débiles, relevant d'un égalitarisme primitif, que par ailleurs personne ne réclame dans le milieu sportif !
La dernière fois que je l'ai vue Elle allait faire des cures à NOTRE DAME DE LA ROUVIERE Â VALLERAUGUES avec SES BOUTEILLES D'OXYGENE ? Pour La Série avec Jarod et le caméléon ? A la recherche du PÊRE ?
Mr Brighelli se trompe, au début des 80's ,j'ai appris la division qu'à partir du CM1/CM2...je pense qu'au CP les enfants n'ont pas assez de maturité ...
Institutrice de 81 ans j’ai en effet enseigné en Cp pendant des années , 1962 et plus , et bien oui nous apprenions les 4 opérations , aussi bien les idées d’addition , soustraction multiplication et additions mais également les mécanismes opératoires sur des quantités inférieures à 100 mais l’apprentissage de ces notions commençait bien au CP puis était plus élaboré au CE1 , CE2 etc ...et oui Quel plaisir d’éveiller ces jeunes intelligences avides d’apprendre pas encore prises dans des jeux vidéos .....
@@paulelegoff7838 Je souhaiterais trouver la méthode d'enseignement des mathématiques et du français de vos premières années ? En clair, c'est pour aider une élève en classe de CP.
Voilà un monsieur qui serait un excellent ministre de l'éducation Nationale super qui remettrait l'école à un haut niveau
l'oligarchie vas pas être d'accord
Entièrement de votre avis, mais malheureusement je devine que les critères de sélection des politiques ne sont pas de cet ordre là.!
bah non justement parce qu'il faut faire des élèves des consommateurs
Voilà un personnage que j'ai découvert il y a peu de temps et que j'apprécie beaucoup par sa clarté d'explication et la vision réaliste du monde d'aujourd'hui.
Je vais le faire connaître autour de moi.
Pareil
Merci, Monsieur, il y a si longtemps qu'on voit arriver ce drame.
A l'époque, il s'est fait hué pour avoir dit une vérité, qui dix ans plus tard , est une triste réalité, impossible à ne pas voir !
Le professeur JP, a une expérience # indoutable# à cause de son intelligence et de connaissance acquise dans l'enseignement. il maîtrise bien, très bien sa matière et personne ne le contesté. s'il donne cours à l'Issep, il mérite ce qu'il est, avec son bagage les étudiants sortiront tde l'Issep tête haute.
pour la petite histoire : je voudrais vous parler de MON Kévin, élevé par une mère sans grands moyens mais intelligente quand même (!) Il a été scolarisé dans une école dite privée dès 2 ans 1/2 jusqu'à ce que je réalise, quand il avait 7 ans, qu'il ne savait pas lire et à peine écrire. Je l'ai changé d'école et inscrit dans une école hors contrat (qui coutait chère et qui était loin du domicile ! imaginez les sacrifices ! Souvenir d'années pas très faciles !) Aujourd'hui mon fils à 35 ans, habite un très bel appartement dans le 16ème à Paris et travaille chez LVMH. Il touche un confortable salaire, lit beaucoup, a une très bonne notion de ce qui l'entoure et sait rester un adorable fils pour sa mère. Le milieu d'origine est en effet une chose importante mais l'abnégation et l'amour des parents peuvent faire des miracles ...
Oui, mais vous l'avouez à demi mot: "Qui coûtait chère", c'est donc que vous aviez/avez une position confortable vous même.
Tout parent aime ses enfants, quand ces derniers ne sont pas des névrosés ou des fous. Mais tous les parents ne peuvent pas aider leurs enfants culturellement ou financièrement.
C'est une réalité, et l'amour n'a rien à voir là dedans. Je pourrai prendre mon grd père qui est devenu astro physicien comme exemple, enfant d'un père alcolo travaillant à l'usine et d'une mère au foyer qui lui disait volontiers que c'était un accident et qu'il avait de la chance d'être en vie.
Ce qui a changé la donne dans cette histoire d'un fils de prolo qui devient cadre sup pour la NASA, c'est que l'ascenseur social qu'était l'école faisait véritablement son travail. Il était méritant, meilleurs notes partout et de toute sa commune/Département, des parents qui voulaient le foutre à l'usine là où des professeurs se battaient pour qu'il réalise ses rêves et fasse de grandes études.
La réalité, la vrai, c'est que l'école n'est plus qu'un passage obligé, qui donne au bout un diplôme qui ne vaut rien.
Pas pour rien qu'on fait des prépas comme gage de qualité de ses études pour rentrer dans de grandes écoles. La sélection se fait, mais au détriment d'un grand nombre d'étudiants, qui n'ont parfois pas leur place dans le supérieur.
Vous pouvez aimer votre enfant de toute vos forces, si vous êtes tout juste au SMIC, et issu de quartiers défavorisés, sans culture littéraire et scientifique, il faudra qu'il soit armé de suffisamment de neurones pour qu'il puisse réussir, et de courage, ainsi que d'abnégation pour obtenir un diplôme.
@@demond7159 Bien Réfléchi, Bien dit. On fait pas du striptease avec des cuisses de grenouilles.
Travailler chez LVMH C' est tout sauf une réussite. Hormis financière. Ce n'est toujours pas Blaise Pascal mais toujours plutôt Kevin. Avec un capital économique.
@@heimdellaway5860 j'espère que votre mère est aussi fière de vous que moi de mon fils !
Je suis tombé sur cette vidéo et elle résonne avec mon vécu. JP Brighelli l'évoque parfaitement dans ses apparitions, aujourd'hui il est éminemment difficile pour un élève du secondaire défavorisé de réussir dans ses études supérieures. Je vais brièvement évoqué mon histoire:
-Quand on né dans une famille défavorisé qui ne peut pas vous aider à vous développer pleinement.
-quand on passe la maternelle dans une cité jusqu'au CP, quand on passe sa primaire dans une école primaire en village avec un niveau faible, quand on passe le collège dans une ZEP et finis dans un lycée moyen.
Malgré les efforts individuels, il est très difficile de réussir Médecine car non seulement vous avez un retard scolaire de plusieurs années à rattraper.
Mais en plus certaines des personnes qui s'y inscrivent ont déjà les codes nécessaires à la réussite. Ils ont des membres de leur famille qui ont réussi et ont pu réviser les cours en avance.
Moi je n'avais que ma tête et mon courage. J'ai pu y arriver mais c'était extrêmement difficile.
Une fois la première année passée, il restait les questions financières notamment, mais j'avais déjà bien avancé.
Si l'école avait pu me donner un coup de pouce, si l'enseignement avait été de meilleurs qualité, si on m'avait seulement encouragé, peut être que cela aurait été moins difficile.
Dans ma ZEP on encourageait les bons élèves, on essayait de motiver/réprimander les mauvais élèves pour qu'ils ne perturbent pas le cours et ceux qui comme moi n'excellaient pas (aussi du à un contexte difficile) et se tenaient tranquilles étaient laissés de côté.
Un conférencier très courageux devant une salle qu'il sait lui être hostile. Celle-ci préfère entendre que l'élève est "au centre" (sinon qui?) et que l'EN est "bienveillante". Personnellement, je l'ai trouvé plutôt gentil (effet de salle?). J'aurai été plus méchant. Je dois corriger le bac blanc de SES et je suis face à des copies qui ont un niveau de langage épouvantable ("du coup..." "dû à...") sans parler de l'orthographe. Ce qu'ils veulent? Pas de culture, mais du par coeur pour avoir le bac. Qu'ils auront. Avec mention.
J'aurais été: c'est le passé première forme du conditionnel. Votre niveau en orthographe est loin d'être excellent
Faut voir le niveau demandé au capes de math: 0.
@@jeunetcash7164 Les "capes de math" : C'est quoi ce "truc" ?
Qu'est-ce qu'ils veulent ?
Chapeau bas monsieur le professeur !!votre analyse est vrai à cent p cent .
Ca doit pas etre facile de tenir un tel discours devant une assemblee de rouges. On les entend houhouter. Faut pas trop s'attendre a ce que ces enseignants rouges se remettent en question, meme quand les stats sont la, exposees devant leur blair. Je suis d'avis que c'est JP Brighelli qui dit la verite, et la nier ne va pas ameliorer la realite pour autant.
Magistral ..... Il devrait être ministre ...
On met des milliards dans les zep et nos enfants de souche sont oubliés. C'est une honte.
Excellent!
Les grognements de l’assistance révèlent une vérité très simple : la gauche enseignante (je n’oserai dire professorale) ne veut pas voir que l’école n’a pas échoué dans son projet d’émancipation, elle a au contraire réussi son programme de formatage social.
Trop d'hostilité dans la salle pour des vérités que tout le monde connaît
Brighelli à cette vertu essentielle d'aller droit au but sans pouvoir être sérieusement contesté. Pourquoi ? Parce qu'on comprend instantanément en l’écoutant que ses explications limpides décrivent une réalité. Lorsqu'on l’écoute on reçoit une baffe à chaque phrase. Les réactions de la salle ne sont là que pour illustrer l’épaisseur de la couche de caca ambiante et soulignent ce qu'on constate partout. D'abord qu'on préfère défendre l’indéfendable plutôt que d'avouer que l’édifice dont on fait partie est pourris. Enfin que la contestation de la vérité crue n'a qu'un seul but , focaliser sur les méthodes et leurs enseignants plutôt que leur conséquences catastrophiques sur les élèves. L’école n'est elle pas devenu , au fil du temps , un immense aménagement en continu des conditions de travail pour enseignant ?
Jean-Paul Brighelli cite un extrait de la conférence de Franck Lepage sur l'école ;) J'approuve. A voir ! Lepage est brillantissime.
sauf que du point de vue des méthodes, Lepage et Brighelli sont aux antipodes.
Malheureusement nous sommes a une époque ou les menteurs son mit en lumière et les veridiques se font passer pour des fous ou alors très très très peu médiatisé
Le niveau des élèves s'effondre mais aussi celui des enseignants, le système s'entretient tout seul dans la médiocrité.
Le niveau des enseignants... à quel niveau ?
La détresse des collèges ruraux... JE CONFIRME ! Un désastre, les ruines, des élèves en perdition absolue !
Voir la tête de l'animatrice du débat à 4mn27... Cette personne anime/produit une émission sur France culture le dimanche relative à l'école : émission qui sert la soupe à la médiocrité de l'enseignement ... Bravo Monsieur, il faut des électrochoc comme les vôtres.
Je suis Camerounais, j'ai appris les opérations de base en classe de CP. Et j'ai un gros con à cette classe. Mais je sait qu'en redoublant le CE1, je savais très bien faire ces opérations de base avec des nombres à trois chiffres.
.......enfin un individu qui a les yeux en face des trous !!!!! mais avec l'état il va falloir 50 ans pour amorcer un léger virage
Excellent !!! Ah si seulement J.P. Brighelli était ministre de l’éducation nationale ! Quel beau rêve !
Par contre j’ai des doutes pour la division en CP … même moi qui ai fait cette classe au cours Hattmer (et qui me suis emm…au CE1 de la communale), je n’ai pas souvenir d’y avoir appris la division…. Par contre toutes les conjugaisons de l’indicatif et même le début du subjonctif présent, oui.
C’est une catastrophe ces élèves qui ne savent plus l’orthographe et qui en Histoire ont des lacunes…. Que dis-je! des cratères…
Sans compter le reste des matières…
Quand j'étais en CM2 (on travaillait dur, devoirs, maths, grammaire) la maitresse nous a montré un devoir de primaire de son grand-père, un problème de math beaucoup plus compliqué que ce qu'on nous demandait à nous !!! Le niveau baissait déjà...
Prof ou ‘enseignant’ en France en 2019 c’est :
*un bac + 5 et un concours difficile
*des conditions de travail très souvent pénibles voire insupportables avec beaucoup d'élèves de niveaux, de personnalités, de milieux , de religions et d'attitudes comportementales très différentes , avec souvent au quotidien des insolences, provocations, insultes, vulgarités, hostilités , bavardages , bruits, manque d'attention, addictions, violences verbales ou physiques récurrentes et sans respect ni aucune retenue intérieure vis à vis des adultes , vis à vis des enseignants, vis à vis de l'autorité intellectuelle en générale souvent méprisée, vis à vis des chefs d'établissement, vis à vis des CPE, des surveillants, qui font ce qu'ils peuvent face à cela en "devant accepter et accueillir tout le monde mais vraiment tout le monde (dans le public) ".
*un risque d'épuisement professionnel, dépressions, burnout, démissions, arrêts, significativement plus élevé que dans d'autres professions où l'on ne gère pas au quotidien le face à face avec un public général, hétérogène et nombreux, risque aggravé par des horaires à rallonges avec en plus de la présence ou de la 'garderie' face aux 'jeunes', la nécessité de préparer et mettre à jour ses cours, de concevoir les sujets de devoirs, corriger et commenter les nombreuses copies (parfois pour pas grand-chose et indépendamment de ses contenus) , faire des réunions récurrentes avec la direction, les parents d'élèves, accepter de gré ou de force des heures supplémentaires pour le soutien supplémentaire des cas les plus problématiques ( que ces derniers acceptent ou pas) ou pour atténuer le manque d'enseignants titulaires disponibles, travailler pour 'transmettre et aider des jeunes' qui parfois ou souvent n'en n'ont explicitement pas envie et qui viennent souvent en cours à l'école pour consommer librement du temps de vie en emmenant avec eux dans l'enceinte scolaire leurs problèmes sociaux, religieux familiaux dont les enseignants ne sont pas responsables.
* un problème d'image et de reconnaissance du métier dans la société (ces fonctionnaires avec toutes leurs vacances et leur sécurité d'emploi, c'est des feignasses qui se plaignent tout le temps et qui servent pas à grand-chose !) méconnaissance ou dévalorisation consciente de l'aspect "Education" ou activité "Intellectuelle", non intégration du temps long du processus.
* un manque de soutien de la hiérarchie avec parfois , l'actualité nous le rappelle hélas avec notamment le #pasdevague, un déni de réalité et une mauvaise foi de confort face à des situations absurdes ou intenables ( si cet élève vous a agressé, menacé, humilié et frappé , c'est qu'il est en souffrance le pauvre, peut être devriez-vous revoir votre pédagogie et accepter de vous adapter à lui , après tout il est mineur et pas responsable , il faut savoir composer avec les ados !)
*un risque potentiel ou réel d'être violenté, voir tué (il y a eu des cas) avec des agressions physiques ou des menaces avec des armes diverses par les élèves même les plus jeunes ou par leurs parents eux-mêmes parfois hostiles.
*des parents qui cautionnent et valident le comportement hostile insolent ou indifférent de leurs enfants face à des enseignants perçus par eux comme des incapables ou des ‘ennemis’, parents bien souvent eux-mêmes éloignés du système éducatif ou du système républicain tout court.
* des activités et des compétences attendues multitâches, connaitre à fond son savoir , le 'transmettre à tous' et le faire de façon pédagogique et individualisé même si on est à 30 élevés ou plus par classe parfois , transmettre tant qu'on y est le savoir être, le vivre ensemble, l'écologie, la gestion des comportements , la citoyenneté, les sensibiliser à la sexualité, à la laïcité, se substituer à l'éducation des parents quand ceux-ci sont absents ou démissionnaires, jouer les psy, les flics, les assistants sociologues , les grands frères sans vexer les plus mauvais quitte à exclure les meilleurs , histoire d'assurer coûte que coûte le principe d'égalité y compris avec des mineurs délinquants ou trafiquants identifiés....et j'en passe
* et le tout pour gagner entre 1400 et 2800 euros nets mensuels sur 30 ans (CAPES , prof des écoles) ou entre 1700 et 3300 euros nets mensuels pour les très rares qui ont acceptés avec une agrégation de 'servir et d'instruire' des jeunes qui n'en demandent pas tant, et le plus souvent au début en REP ou en REP + avec ce que cela suppose, là ou bien sûr personne ou presque ne veut aller
* En plus la notation est biaisée, systématiquement sur évaluée par rapport au niveau ou au comportement réel de l'élève enfant roi , pour acheter la paix sociale éducative : le niveau des sujets d'épreuves s'effondre depuis 30 ans et en particulier au BAC avec une double notation sur 24 ou 26 voire 30 points au lieu de 20 , des QCM triviaux, des indications ou des aides à la pelle pour soit disant aider les élèves, ou toute légère complexité ou originalité ,bien qu’au programme officiel dans les questions, est perçue comme pouvant être insurmontable ou inadaptée ou ‘hors programme’, absence quasi systématique de demande de démonstration ou de raisonnement construit sur plus de 4 lignes , une introduction ou un contenu ou une synthèse basés sur des exemples "terrains" uniquement sur les centres d'intérêt ou avec le vocabulaire des ados, histoire de tout faire pour susciter l’attention et pour assurer ce '80% de reçus tout profil social confondu' et en plus avec une absence de sanctions face aux nombreuses incivilités, bruits, insolences, provocations, face au refus de l'autorité ou du travail , du moment que les élèves consomment en libre-service à leur guise du temps scolaire ou du temps de vie dans l’établissement scolaire en évitant toute forme de complexité intellectuelle, pour râler si le 'produit fourni ou l'ambiance scolaire ' ne les séduisent pas ou s'écarte trop de leur mode de vie et de leur vocabulaire, tant sur la forme que sur le fond, sans parler du niveau des sujets des concours au CAPES voire à l'AGREGATION qui eux aussi sont en chute libre en terme de contenu et d'exigence : l'heure est grave !
*la compétition, le travail l'effort, l'écoute et le respect de l’entraîneur c'est vrai et valorisé en sport , mais c'est faux et absent à l'école, à l'université, dans les activités intellectuelles liées au savoir et à la connaissance . Le QI, les écarts réels non masqués de niveaux intellectuels est encore un sujet tabou en France en 2019 : dans une course à pied tous les coureurs partent en même temps du même endroit mais arrivent en des temps dispersés différents avec tous l’envie de gagner mais avec un 1er et un dernier à l’arrivée et cela ne choque personne, au bac ou à l’école, on crie à l’injustice et à la discrimination si on regarde le vrai niveau et les vrais résultats différents des élèves ou tout écart factuel de niveau entre élèves est perçue comme une injustice ou un biais d’évaluation.
*Quant aux élèves, effectivement le niveau s'effondre surtout en Maths et en Français depuis les années 80 où il n'est pas rare de faire systématiquement passer les élèves dans la classe supérieure en trichant à la hausse sur la façon de noter les copies qui sont sur notées notamment au BAC pour assurer quoi qu'il arrive 88% de soi-disant reçus avec si nécessaire une double correction de confort à la hausse : plus la corde est basse plus il y a aura de monde qui la franchira : il n'est pas rare et même assez fréquent de voir arriver en Terminale des élèves de 17,18 , 19 ans qui ne savent toujours pas additionner deux fractions, résoudre une équation du 1er degré ou appliquer le théorème de Thalès ou de Pythagore ou qui sont incapables du moindre raisonnement construit et de la moindre démonstration ou qui sont incapables de comprendre et résumer un texte de français de plus de 10 lignes sans une pagaille de fautes d'orthographe, de déficit de vocabulaire et de contre sens. C'est grave et ce n'est pas cela non plus qui va motiver les enseignants ou favoriser l'attractivité de ces métiers ! Le % de reçus au BAC augmente mais le niveau de difficultés des sujets s'effondre ! Trouver l'erreur ! Bon courage aux futurs candidats enseignants qui pourtant sont par ailleurs indispensables et parfois utiles quand leurs élèves souhaitent apprendre et ont un niveau minimum, surtout dans l'économie nouvelle de la connaissance, de l'intelligence artificielle, du numérique, du digital, des sciences sociales, omniprésentes de plus en plus avec une demande exponentielle d'ingénieurs, de statisticiens, d’informaticiens, de scientifiques de tout bord, d'économistes, de sociologues, de philosophes, élèves ou adultes qui par ailleurs sont de moins en moins nombreux à être au niveau ou à désirer ces carrières-là, surtout dans la fonction publique, avec des jeunes qui en grande majorité se désintéressent ou qui fuient de plus en plus ces métiers scientifiques , métiers qui sont par ailleurs indispensables et décisifs dans cette nouvelle économie de la connaissance du numérique et dans cette compétition internationale incontournable, (bien que parfois non désirée), que nous impose la mondialisation. On ne demande pas à un médecin cancérologue d'empêcher son patient de fumer ou de boire, mais on lui demande de guérir un cancer dont il n'est pas le responsable
Depuis que je me penche sur ce sujet qui est l'école en France, je ne cesse de m'enfoncer de plus en plus dans la négativité que les professeurs amènent via leurs expériences ce qui conforte mon intuition originelle qui est "quelque chose ne va pas avec l'école dans ce pays". Bien entendu si on entendait des témoignages complets de personnes exerçants divers métiers on se sentirait probablement facilement submergé par la folle dose de points négatifs qu'ils auraient à nous rapporter, mais là je lis toujours les mêmes choses ce qui me confirme que ce n'est pas anecdotique mais qu'il s'agit bel et bien de la réalité et que ce qui est décrié est généralisé... Je ne peux m'empêcher de me demander, mis à part "quand est-ce que nous allons collectivement s'attaquer à ce problème"..., depuis quand et POURQUOI il y a ce déclin ? J'ai lu votre commentaire en entier et vous citez les années 80 comme le début d'une période où les élèves seraient propulsés dans la classe supérieure sans pour autant avoir le niveau. Avez-vous une idée de l'origine du mal ?
Sincèrement merci pour votre témoignage, il n'a pas été écrit en vain.
Les profs ont un niveau culturel et de maîtrise de leur domaine qui est nul de manière général, des mals rasés, des babas cools ect.
TL;DR
bravo une analyse lucide et glaçante de la decadence de l,education nationale commencé pour moi en1968!
@@SilverSF2 reforme des universités en novembre 1968 et les reformes de roger haby ministre de l,education national de 1974-78 reforme du college unique et introduction de l,ecole pedagogique venant des USA en 1978! c,est la le debut de la fin!
22:17 quand Brighelli rappelle aux prof ce que c'etait quand ils faisaient leur boulot mdr
L'institut Montaigne en sueur
19:40 "L'école fabrique ce dont elle a besoin". C'est un peu comme le chômage qui ne semble pas être un problème. Si ce n'est un problème, de quoi est-il la solution ?
C'est le John keating français "cercle des poètes disparus" J'aurai aimé avoir des profs comme lui!!!
Moi je l'ai eu. En classe de 1ère, en 1993-94 au lycée de Corbeil, en face des Tarterêts. J'ai toujours l'impression que c'était il y a cinq ans (lui aussi probablement, à la façon dont il en parle). C'était il y a 26 ans, en réalité :-)
J'ai eu également la chance de l'avoir pour préparer mon bac de français, et ses cours étaient un vrai spectacle que personne ne voulait rater pour rien au monde, pourtant dans une classe de scientifiques ... c tout à fait le dernier témoin du cercle des poètes disparus : qd on a eu UN prof comme lui, on s'en souvient toute sa vie ...
@@patrouilleaudidier3045 vous avez eu une belle chance de l avoir eu comme professeur. Sa façon de faire passer un message est un cadeau 😍
Très pertinent et en plus la présentatrice est divine.
Comme diraient les "progressistes", globalement, on progresse (Ils ne parlent plus en que du PIB). Peu importent l'éducation, la culture, la beauté des paysages etc. Depuis 50 ans, la France est devenue un pays de sous culture. Mais quand la croissance économique va, tout va! En théorie.
Ouais, et même, là, l'économie ne va pas non plus...
Merci pour cette superbe émission.
Glaçant quand même sur le fond
Enlever les mots, c'est enlever la possibilité de réflexion, d'expression...c'est dramatique.
ma question : de Franck Lepage et Jean-Paul Brighelli, qui a inventé la blague sur la méthode de lecture avec le Golden Retriever de Charles Edouard et Jean Kevin qui fait wouaf wouaf ?
Moi j'ai quitté l'enseignement car je ne pouvais plus supporter les programmes bidon qu'on nous oblige à faire.
Le chahut de la salle à la fin de la conférence ...le même que dans les classes !!! sont-ce les mêmes ???
A 23 mn, la charmante personne a eu des vapeurs ...
Merci Messieurs et bravo ! mais attention, toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire... vous allez attirer la foudre.
Oui,c'etait Evariste Galois...
MOI AUSSI J 'aïm4 LES INSTÎTS ?
Et
je
connais LA PAILLADE ?
à deux pas de JUVIGNAC prês de CELLENEUVE ?
Pour TANT
je suis prôf des ECOLES ?
Bien vu le passage de l intello 😂
J 'AI le livre LA FABRIQUE DU CRETIN ?
En même temps les ânes ne font pas des chevaux de courses et faut bien alimenter la télé🤣reality😂
Propos en corrélation avec ceux de Franck Lepage à propos de l’ascenseur social et du sujet scolaire.
Les "Conférences Gesticulées", Inculture 1 & 2 de Lepage, présentées sur scène de façon "théâtrale" ont le mérite d'etre plus facilement réceptive, et dont le fond est digne d'une conférence.
Les enseignants sont des incompétents, leur niveau perso. a fortement baissé, comme celui par ailleurs des journalistes, ils sont seulement intéressés par le nombre important de leurs mois de vacances et les augmentations de leur salaire. Un exemple, car je n'ai pas de temps à perdre, moi le petit employé, un collégien qui sort de 3eme, ne sait pas s'exprimer pendant 1 minute sur des choses toutes simples de la vie, et ceci après plusieurs Années !!! d'anglais ( langue qui plus est, très facile à apprendre, je ne parle pas bien entendu de l'apprentissage du chinois...). Quand on voit que les footballeurs avec leur "QI" de poule (je sais ce n'est pas sympa pour les poules) s'expriment assez bien dans une langue étrangère avec seulement quelques mois de pratique... A bon entendeur salut
Depuis quand le salaire d'un enseignant, qu'il eût fallu par ailleurs définir (1er degré, 2ème degré ?), a-t-il augmenté ? On sent une frustration chez vous, qui fait miroir avec évènements de votre vécu... Les parents sont aussi très incompétents dans leur rôle, qu'ils ont oublié car ils l'ont troqué pour devenir de (petits ?) salariés croyant que l'enseignant va faire l'éducation et toute la culture du rejeton ! Mais c'est mieux maintenant de foutre un gamin de 3 ans devant une tablette pour qu'il/elle ferme sa gueule et ne fasse pas chier la mère/le père en train de s'astiquer devant le smartphone !?
A bon lecteur, bye !
Je peux encore vous faire la lîste
Inculte
JP. Brighelli est bien mais il nous emmerde un peu avec ses ZEP, c’est-à-dire les Arabes. Ca ne sert à rien de vouloir les intégrer, en virer les 3/4 est un préalable nécessaire. De plus, il est tout à fait normal que notre société n’ait besoin que de 10% d’élite, ce qui est anormal, c’est de faire croire à la masse qu’elle peut suivre les voies de l’élite. Il devrait y avoir à nouveau une école pour le peuple et une école bourgeoise, sans hypocrisie et discours bidon.
Comme en Suisse ... qui a le meilleur niveau en mathématiques dans les études PISA
Moi, je pense, tu me dis si tu n'es pas d'accord, que le préalable nécessaire à l'amélioration de la situation nationale, c'est que tu sois vite rappelé par le Bon Dieu et que la France compte de moins en moins de racistes comme toi! D'accord? Bon, t'en fais pas: vu ton nom il est clair que tu es d'une ancienne génération, presque révolue, et qui nous agace de ses incessants et nauséabonds râles agoniques. De plus, pour que tout ne t'inquiètes vraiment pas, les nouvelles générations ont perdu, Dieu merci, ce sale vice qu'avaient leurs parents. Conséquence: les Arabes seront de plus en plus nombreux en France et tout le monde vivra bien avec cette idée!
@@clementmenuisier6781 Ah oui ? Ils ont perdu "ce sale vice" ? Non, la "société" est juste plus hypocrite et pragmatique actuellement, avec une renonciation de son passé : seuls les "Arabes", qui se hissent vers le haut, sont bien acceptés dans la bourgeoisie ; il faut savoir trier le bon grain de l'ivraie. Quant à la situation nationale qui s'améliorerait selon vous par mort du commentateur est péremptoire : il n'y a(ura) plus de nation, mais un melting pot en tout genre dont les écoles seront chargées de canaliser avant d'en faire ce que ces petits cons auront décidé de devenir... Par ailleurs, ces "Arabes" sont multiples, et vous vous enfoncez inconsciemment dans un racisme que vous faites semblant de nier. Ces Arabes, si je comprends par là les moins éduqués, ne seront ni français, ni marocains, ni algériens car justement, les pays de leurs ancêtres n'en veulent pas, et il n'est pas rare qu'ils se fassent matraquer la gueule quand ils vont foutre le bordel sur les plages, dans les hôtels (= j'en ai vus pas mal à Marrakkech se fait péter le cul par des flics, et ils n'ont pas moufté).
Jean-Paul BRIGHELLI ne nous emmerde pas avec les ZEP ; si vous avez suivi d'autres interviews et que vous l'écoutez "entre les lignes" (= il dit par ailleurs explicitement que les collèges et lycées ruraux rencontrent davantage une misère intellectuelle que ces ZEP), il pointe justement la dérive hypocrite consistant à vouloir foutre de l'argent dans des trucs qui ne marchent pas car on les laisse se "ghétoïser" et qu'il ne peut y avoir de nivellement vers le haut car "l'intello" qui s'y trouve se fera dézinguer par les autres !
Actuellement, ce que Brighelli oublie de préciser, c'est que ce nivellement est voulu par une nouvelle caste qui tente de parasiter l'élite qui a pu exister durant les 30 glorieuses et qui souhaite faire rentrer leurs rejetons en baissant le niveau car ceux-là ne valent pas mieux que leurs aïeux (eh oui, le niveau à Henry IV n'est plus le même qu'il y déjà 15-20 ans...). Et justement, cette nouvelle classe parasite aimerait des smileys, des couleurs, et autres lubies débiles plutôt que des notations car les élèves formés à la vieille école s'en sortent beaucoup mieux, et c'est l"évaluation chiffrée qui les classe meilleurs au concours plutôt que des pastilles de couleurs débiles, relevant d'un égalitarisme primitif, que par ailleurs personne ne réclame dans le milieu sportif !
La dernière fois que je l'ai vue
Elle allait faire des cures à NOTRE DAME DE LA ROUVIERE Â VALLERAUGUES
avec SES BOUTEILLES D'OXYGENE ?
Pour La Série avec Jarod et le caméléon ? A la recherche du PÊRE ?
Mr Brighelli se trompe, au début des 80's ,j'ai appris la division qu'à partir du CM1/CM2...je pense qu'au CP les enfants n'ont pas assez de maturité ...
Vous êtes née trop tard pour avoir appris à réfléchir. Il parlait des années 60.
Institutrice de 81 ans j’ai en effet enseigné en Cp pendant des années , 1962 et plus , et bien oui nous apprenions les 4 opérations , aussi bien les idées d’addition , soustraction multiplication et additions mais également les mécanismes opératoires sur des quantités inférieures à 100 mais l’apprentissage de ces notions commençait bien au CP puis était plus élaboré au CE1 , CE2 etc ...et oui
Quel plaisir d’éveiller ces jeunes intelligences avides d’apprendre pas encore prises dans des jeux vidéos .....
@@paulelegoff7838 Excellent !!! Continuez de témoigner dans ce sens. Je suis à la recherche de ces méthodes. Pouvez-vous développer ?
@@JohnDoe-xg3rt que souhaiteriez vous savoir ?
@@paulelegoff7838 Je souhaiterais trouver la méthode d'enseignement des mathématiques et du français de vos premières années ? En clair, c'est pour aider une élève en classe de CP.
.......enfin un individu qui a les yeux en face des trous !!!!! mais avec l'état il va falloir 50 ans pour amorcer un léger virage