Maurice Godelier, A l'origine des sociétés 2/2

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  • Опубліковано 9 лип 2024
  • Comment société se fait ? Maurice Godelier, médaille d'or du CNRS, le premier et dernier vrai anthropologue ;-); maître assistant de Claude Levis Strrauss.
    Maurice Godelier travaille en immersion avec les Baruya, apprend leur langue, se fait initier... Il en rapporte un enseignement inédit : A l'origine des sociétés, des religions, du politique et des inégalités sociales

КОМЕНТАРІ • 14

  • @melodiabolo
    @melodiabolo Рік тому +1

    "Il faut probablement inventer d'autres imaginaires pour le futur"
    C'est ce que je venais chercher merci 💜

  • @GeorgeBander
    @GeorgeBander 6 років тому +2

    Quand on parle d'une certaine "vérité" (entre guillemet, parce que la vérité n'existe pas...) on dérange. Pourtant Monsieur Godelier j'adore quand vous annoncer cette "vérité" !! Je vous remercie de parler au grand public, qui un jour, je l'espère, vous en remerciera ...! Moi je le fais...Merci Mr Godelier.

  • @mhammedaneb4635
    @mhammedaneb4635 3 роки тому +1

    Extraordinaire, un grand esprit scientifique.
    Bien que je sois un biochimiste, je trouve que l' intervention est un bon exemple de la critique du comportement et de l'ignorance de l' intelligentsia vis à vis des sciences humaines

  • @isabellebechade6988
    @isabellebechade6988 2 роки тому

    très interessant et accessible, merci pour cette video

  • @veromescla4445
    @veromescla4445 2 роки тому +1

    Sur l'origine des sociétés vous prenez l'exemple des baruyas qui est particulièrement violente (enfin pas plus que la notre entre esclavage, colonisation, françafrique, guerres et exclusions économique, racisme etc...). Mais au niveau des sociétés d'origines, il n'y a pas en fait toute une diversité de type de rapports possibles dont des sociétés qui étaient beaucoup plus dans la solidarité et même une quasi égalité hommes femmes, ou des rapports en tout cas moins violents (avec plein de nuances possibles autour du globe évidemment)?

  • @louqui06
    @louqui06 5 років тому

    Un point de vue intéressant mais il reste fortement orienté et politisé dans sa présentation.
    Les Baruya peuvent aussi être considéré comme un peuple guerrier qui oriente sa politique selon cette norme. Après ça vend moin de présenter cette vérité là.
    Cela reste cependant fortement intéressant d'interpréter une société par ce point de vue.

    • @rguichardan
      @rguichardan  5 років тому +3

      En fait, il n’y a pas de peuple par essence guerrier. Les peuples deviennent ce qu’ils sont en raison d’un environnement et d’une longue histoire. La question serait par quel contexte historique et environnement se fabrique un peuple, une culture et une civilisation ?
      Par ailleurs, on ne peut rien dire sans que cela soit marqué par une histoire… si bien que dire qu’un peuple est guerrier, c’est déjà dire, voire fabriquer, une « histoire ».
      La question serait, à nouveau, de quelle histoire est l’idée que je me fais des hommes ?

    • @louqui06
      @louqui06 5 років тому

      @@rguichardan En effet je suis adepte de l'altérité. Tout dépend de l'angle sous lequel on choisit de percevoir le problème.
      L'Humain essaye de s'en détacher mais on reste malgré tout victime de notre environnement. Même si le terme victime pourrait être mal perçu, je l'emploi dans l'intention d'appuyer le fait que l'Humain peut importe l'environnement sera toujours dans une réaction. Le fameux Cause à Effet, même si c'est tellement simple de rendre une chose aussi complexe basique.
      Car malgré tout un environnement n'existe que par la présence d'une multitude de "tributaire". C'est un peu comme le pouvoir et l'Etat en particulier, l'un contribue à celui qui fait qu'il contribue.
      La vie semble une accumulation de casse tête.
      Aussi ce sont des questions pertinentes, qui a vrai dire sont plus armonieuse dans la forme que celle que je me pose et qu'on me demande de me poser pour mes études.
      Pourrait-on en profiter pour se questionner sur l'identité ? Enfin, je veux dire (et je me pose souvent cette question), par le contenu de ton/votre commentaire il y a cette allusion à l'Histoire, cette superbe enquête pleine de mystère. Enfin oui on nous fait croire qu'on sait des choses .... Mais c'est relativement fiable. Le savoir de l'histoire de l'humanité contient plus d'inconnu que de fait recensé. Par ailleurs j'ai tendance à penser que la passion pour l'Égypte est d'ailleurs du au fait que c'est une histoire relativement visible. Mais quand on s'approche de l'Acadie, de Sumère ou même du Néolithique en général .... Ça devient plus complexe.
      Pourtant comme Godelier l'a si bien dit on constate un changement au Néolithique, pourquoi une arrive soudaine de Dieu (mais aussi pourquoi le désir soudain de grand monuments, cette forme de folie des grandeurs soudaine semble être un questionnement intéressant de mon point de vue mais aussi un résonnement ne pouvant aboutir à une réponse concrète) ....
      En clair comment pouvoir bien interpréter notre espèce alors qu'un passage (qui de mon point de vue est essentiel à l'être de culture) est rempli de mystère et d'inconnu ?
      L'Humain semble contraint de subir un fardeau dont l'origine lui est inconnu, le résultat de cette ignorance pourrait-elle être considérée comme une source de nombreux troubles ou bien ce manque historique ne représente qu'un fait comme un autre. Je suis d'accord avec le fait que l'humain subit les conséquences de son histoire, mais on peut aussi supposé qu'il aurait un instinct. Qui par le cause à effet s'intensifie jusqu'à mené à certaines dérives.

    • @rguichardan
      @rguichardan  5 років тому +4

      Les dimensions de votre questionnement sont intéressantes, elles montrent que ce dernier tend à être absolu.
      Comment ne pas se perdre lorsque l'on finit par tout questionner ? Ou plutôt, sur quoi se fier, quels repères prendre pour ne pas sans cesse tourner en rond ?
      Personnellement, j'ai organisé mon question sur trois repères, lesquels se déterminent entre plusieurs savoirs également.
      Repère 1 : la psychologie humaine, et tout ce qui détermine l'individu, sa construction identitaire.
      (psychologie, neuroscience, science affective, ethologie, ...
      Repère 2 : Sciences humaines, et tout ce qui détermine les sociétés, les cultures, les civilisations.
      (sociologie, anthropologie, histoire, économie, ...
      Repère 3 : Philosophie
      Apprendre à penser, formuler de bonnes argumentations, connaître l'histoire des concepts, des idées,
      Au bout du compte, j'apprends davantage à comprendre comme les problèmes se posent, plus que je n'ai de solution. Mais il me semble intéressant d'apprendre à poser des problèmes, à faire des diagnostics avant de proposer des solutions (comme le font les politiciens).
      Merci de votre réflexion. Bien à vous.

    • @louqui06
      @louqui06 5 років тому

      @@rguichardan C'est une réponse très pertinente et je prends cette dernière comme un conseil très pertinent.
      Après je pense que ce phénomène est du à mon jeune âge, enfin j'ai conscience d'être pour l'instant qu'un apprenti en matière de réfléxion, à 21ans on ne peut tout savoir ni tout comprendre, tourner en rond est n'est qu'une étape de mon apprentissage. Les repères proposés sont intéressants, cela pourrait contribuer à la structuration de la pensée, ce qui est une bonne chose.
      Pour ma part je vois l'anthropologie comme la philosophie antique c'est à dire un moyen de recueillir ces repères,
      Cependant je me pose régulièrement la question de l'utilité ou plutôt de la fin de ces derniers, "à quoi cela doit contribuer"
      Avec le temps je pense que ces domaines seront plus structuré dans mon esprit, fin bref
      Merci d'avoir pris le temps de me répondre et de partager de précieux conseils, ce qui est malheureusement rare que ce soit sur cette plateforme ou bien dans notre monde.

  • @etiennemarcel4397
    @etiennemarcel4397 3 роки тому

    23:15 Conclusion: "Ce qui fabrique des sociétés ce sont des rapports politico-religieux"