Face Ouest des Drus sauvetage des allemands août 1966 Gary Hemming René Desmaison Lothar Mauch
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- Опубліковано 9 лют 2025
- Août 1966 - 2018 , alpinisme, montagne... Chamonix Mont-Blanc massif... Août 1966, sauvetage des Allemands Heinz RAMISH et Hermann SCHRIDDE dans la Face Ouest des Drus... Ils sont bloqués après le dièdre de 90 mètres au niveau du pendule pendulaire dans la Face Ouest... Gary Hemming, François Guillot, Gilles Bodin, Mike Burke, Lothar Mauch, Gerhrad Bauer, René Desmaison et Vincent Mercié montent les chercher par la Face Ouest dans le mauvais temps et les redescendent par la Directe Américaine... Opération réussie... Souvenirs de Lothar Mauch...
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René Desmaison, dimanche 21 : 7 heures du matin.
Nous commençons l’escalade du dièdre de quatre-vingt-dix mètres.
11h30 : nous sommes à la hauteur des naufragés mais nous ne pouvons encore les apercevoir. La dalle du rappel pendulaire, qui est légèrement bombée, nous cache encore l’îlot du vertige. Hermann, Heinz doivent entendre les coups de marteaux sur les pitons, les mots simples que nous échangeons. « Bloque la rouge, bloque la bleue, laisse venir les deux. « C’est ainsi que les manœuvres de cordes doivent s’exécuter, précises, rapides, comme sur un voilier.
La cordée c’est un peu un navire. La mer, la montagne, la tempête, c’est le même combat. Revenir au port.
Cette expédition, c’est la tour de Babel, allemands, anglais, américains, français.
Hemming crie aux allemands : « comment ça va ? » Heinz réponds: « Gut » « Hemming : « We are coming » (on arrive.)
Tout va bien, pas de dégâts. J’ai hâte de les voir, voir leur sourire. Leur joie, c’est aussi la mienne - la nôtre.
Hemming pose une corde de rappel et, par l’ancienne corde pourrie par les années et les tempêtes, rejoint les deux allemands. La liaison est faite, tout est bien.
Venant de la face nord, une autre cordée apparaît en bordure de la face ouest, un peu au-dessus de nous. Vingt mètres nous séparent, c’est peu, mais entre ces vingt mètres sept cents mètres d’abîme.
Yves Pollet-Villard, qui dirige cette équipe de l’Ecole nationale d’alpinisme, me demande : « René que comptes-tu faire ? Descendre par la face ouest. « Yves : « Franco (directeur de l’ENSA) demande que vous vous mettiez sous ma direction et veut faire évacuer les allemands par la face nord. Pas d’accord. Il faut pour cela installer un système de va-et-vient entre la face nord et la face ouest, ce qui demandera, pour évacuer les alpinistes une demi-journée d’efforts. Il est déjà midi, donc ce serait un bivouac en face nord. Si le mauvais temps revient, les deux allemands déjà très fatigués ne résisteront peut-être pas à une nouvelle nuit. Les conditions, tu le sais, sont plus rudes en face nord qu’en face ouest. La traversée sous la niche serait très pénible pour eux et dangereuse. Il y a d’autre part, des risques de chute de pierres. Notre matériel se trouve au pied du dièdre de quatre-vingt-dix mètres et quatre de nos compagnons doivent nous rejoindre ce soir avec le matériel de descente. La directe américaine est certes plus difficile, mais dénuée de tout danger objectif, c’est seulement une question de capacité. »
Face Ouest des Drus
En 1952 la première ascension de la face ouest est réussie en deux fois par Guido Magnone, Lucien Bérardini, Adrien Dagory, et Marcel Lainé. Du 1er au 5 juillet, Bérardini, Magnone et Dagory montent jusqu'au-dessus du dièdre de 90 mètres. Le 17 juillet, avec Lainé, ils prennent la voie Allain en face Nord jusqu'à la troisième terrasse. Le 18, Lainé rejoint le point qu'ils avaient auparavant atteint, par une traversée descendante en artificiel sur une dalle lisse et surplombante, dans laquelle ils plante des pitons à expansion de sa fabrication. Bérardini rejoint une vire à droite (vire des Allemands) par un pendule. Le 18 toute l'équipe reprend l'ascension, en laissant des cordes fixes dans ces deux passages, ils franchissent la barrière de toits, et finissent la voie.
Belle mémoire des événements !
Raconté simplement, avec énormément de modestie.
Bravo ! 👍
Merci à vous
Merci,pour ce récit du sauvetage ,en toute simplicité .
Merci à vous
Excellente relation de l'événement. Ce monsieur impressionne par son naturel, sa noble simplicité.
merci pour lui
Et je voudrais dire Respect à ces alpinistes sauveteurs mais aussi à leurs épouses les attendant.... l'angoisse en tête.
Incroyable histoire. Toutes mes respects!!!
Chouette merci
merci !
Charmant cet homme !!
Tout à fait
Extrêmement bien raconté.
merci pour lui
J'ai connu Adrien Dagory, à la fin de sa carrière de caméraman, il était caméraman sur moto , et un jour il a chuté avec sa moto perso, il en a perdu l'usage du bras droit, nous étions près de al place où il avait chuté, ensuite il venait souvent dans un café restaurant et nous racontait les exploits de ses camarades de cordée et lui-même.
IL y avait aussi dan sce café un qui avait fait l'expédition P E Victor au pole, incroyable ces récits.
Pour Adrien c'était le pic des drus 1952 comme écrit plus haut , la face considérée comme impossible par les savoyards ( guide Chamonix) .
C'était aussi l'Acacongua au Chili ( 7000 en 1954) Adrien avec sa caméra, il y a un film mais où est-il passé??
Adrien racontait qu'en tant que Parisiens ils étaient moqués, pour n'avoir que les rochers de Fontainebleau pour s'entrainer, ils allaient aussi aux calanques de Marseille.
Evidemment les remerciements de son employeur n'avaient pas tardé à arriver, caméraman à Antenne 2 ( tour de France etc..) avec le bras droit inutilisable il a été viré, dans al mouise un de ses amis Leo Lacroix lui avait commandé un film pub pour son usine de ski en prévision du salon Montagne, et aussi pour l'aider financièrement.
comme il n'avait pas trouvé d'aide issue du métier, je l'ai accompagné pour tenir projecteur etc..
1 semaine magnifique en 1983 je crois, c'était fin juillet ou début aout.
Un Monsieur très bien et un caméraman incroyable, je lui réglais les ombres et lumière assez bien , un jour je en m'en sortais pas, il passe devant moi et ouvre une porte au 3/4 et plus de lumière parasite !
super merci pour votre témoignage
@@tvmountain Oups ( comme disent les jeunes) j'en ai oublié de vous dire merci de ce récit par M Mauch, incroyable d'humilité, il arriverait même du fond de sa pièce à nous faire croire que tout était facile, alors que ....
Pour Dago ( il était surnommé ainsi) un ami a encore sa caméra et son piolet, quand on voit , même sans connaître, les équipements d'aujourd'hui on ne peut qu'admirer ce que tous ont réalisé.
J e pense toujours à ces gens lorsque j'écoute cette chanson :ua-cam.com/video/jctEZXT_1l4/v-deo.html&ab_channel=mrdouzeonze
sans savoir vraiment pourquoi ces paroles .
Récit intéressant, mais cela l'aurait été beaucoup plus avec des cartes et photos indiquant, pointant chaque passages et lieux mentionnés par Lothar !! Dommage !!!!
Qui est ce monsieur? Je pensais que c'est René Desmaison, mais il parle de lui à la 3ème personne. Merci pour l'info
Mr Lothar Mauch
René Desmaisin avec l'accent allemand ? 🤔😉
On s'est retrouvés un jour avec Gil Bodin pendus chacun sur une corde pour habiller les piliers de l'opéra de Lyon. On a passé une semaine à parler, rigoler sans pratiquement se voir car de chaque côté du pilier jusqu'à ce qu'il prenne, non pas une pierre mais une planche sur la main, balancée dans le vide 15 mètres au-dessus. Malgré cet incident, c'est un bon souvenir.
c'était franchement un chouette personnage
Big up,ah c est pas du Mazeau et tant autres
merci de votre message