Ce que les gens ne comprennent pas c'est qu'à partir du moment où ils acceptent le Gwenn ha du, le 44 est forcément breton puisque les 9 bandes représentent les neuf pays historiques de la Bretagne. C'est comme si on parlait des USA à 50 états mais qu'on exclue ceux qui sont trop loin (genre Hawai ou l'Alaska) par soucis administratif. Et la dame à 3:19 La réponse est simple : son âme. Les régions actuelles ont été façonnées par éviter tout régionalisme important, ne l'oubliez pas! De la même façon qu'on a séparé l'oise de l'ile de France, les hautes alpes du Dauphiné, la Vendée du Poitou... Qu'est ce que le 44 a à gagner? Il faut voir la question dans l'autre sens plutôt. C'est ce que le 44 a à apporter à la Bretagne qui est interessant. une région qui dépasserais les 5 millions d'habitants, cohérente géographiquement et économiquement. Le but c'est de reformer une région forte dans l'ouest. Il faut moins axer Nantes et Angers. Reformer la triade Angers-Le Mans-Tours pour redynamiser le centre ouest (pourquoi pas avec tout le reste du val de Loire). et la vendée retourne avec le Poitou. les pays de la Loire à la poubelle =)
Nos deux régions se portent très bien ainsi. Il est certain qu'en additionnant des PIB, on tombe sur du mieux. Mais pour le quotidien des gens : cela ne sert à rien. Nos régions trustent les tops de bien des agrégats économiques et sociaux : il faudrait créer un déséquilibre et enfoncer les autres régions ? Ce n'est pas ma vision de la solidarité nationale. Le GHD est par ailleurs la création d'un triste sir qui a occulté le drapeau historique breton et les drapeaux des pays.
@@Maagus Si vous vous complaisez dans cette région "Frankenstein" à l'inculture assumée grand bien vous fasse. Ce n'est pas le cas des gens qui ont un attachement réel à la terre. De quel déséquilibre est-ce que vous parlez? Il y a des régions moins riche que d'autres. Cela à toujours été et cela sera toujours. Ça ne dépend nullement des limites administratives, mais de la productivité des entreprises locales. La solidarité "nationale" comme vous dîtes, ne peut pas exister si il n'y a plus de nation à diriger. La Bretagne fut longtemps une nation. À une nation il faut un coeur. Si aujourd'hui Rennes est à la Bretagne ce que Paris est à la France, alors Nantes est à la Bretagne ce que Tournai ou Soissons furent pour la France. Donc si le rattachement ne vous sied pas, il faudrait songer à changer le nom de la région une fois pour toute. Pourquoi pas : le bout d'armorique dans le coin en haut à gauche où ya la mer? Après tout, restons cohérant avec Hauts de France et Grand Est = ) Pour finir je n'affectionne pas plus que ça le Gwenn ha du. Le kroaz ou les hermines à champ plein me conviennent beaucoup mieux.
@@ternamgallia6549 La création de nos collectivités territoriales avait précisément pour but de s'émanciper des carcans d'ancien régime liés à la tradition. La ou les cultures n'en furent jamais la matrice. Aujourd'hui tout cela n'est guère que sentimentalisme pour un passé édulcoré aux images d'Épinal construites pendant la Celtomanie, qui fleurit sur un État en crise. Preuve en est que vous considérez la région PDL comme artificielle, ce qui est exact comme toute délimitation humaine, mais qu'en revanche les départements passent crème. Seule l'efficience dans la gestion des territoires peut prétendre au sérieux. Forcé de constater que nos régions remplissent les missions pour truste les tops 3 de bien des agrégats sociaux et économiques. Le projet de démanteler les PDL ou autre ne me dérangerait pas si démonstration était faite ou même suspectée d'un intérêt pour les citoyens : au-delà l'entresoi qu'on déguise pudiquement derrière "culture". Au singulier, évidemment. Il y eût appel d'offre en 2022 pour connaître l'impact du projet de réunion. Une occasion historique à laquelle aucun parti réunioniste n'a cru bon répondre directement ou par intermédiaire. Ce projet reste donc au territoire ce que l'homéopathie est à la médecine.
Hors , la Loire-Atlantique n'a pas fait partie de l'Anjou que je sache ni de la Vendée. Mais de la BRETAGNE, c'est sûr. Ils veulent nous avoir à l'usure depuis 4 generations . Mme Seyse devrait également se questionner sur l'influence de la Normandie en Ille et Vilaine en ce cas ( 'm'énerve elle ).
Les liens entre Nantes et l'Anjou étaient bien plus forts que ceux de Nantes avec la Cornouaille ou le Trégor. Et ce, à l'époque même de la conquête bretonne puisque Foulque II fut un bien plus grand protecteur de la ville que Barbetorte : il sauva même du désastre les fils de ce dernier. En histoire, il ne faut pas se fier aux apparences et creuser. Ainsi, si Nantes a pu accueillir la Chambre des Comptes de Bretagne, ce fut une institution emplie d'officiers nantais et français aux mains des angevins, et seulement 18% de personnel venant des autres pays bretons. Elle servit aux rois de France de tirelire : ils y vendaient offices (titres de dignité). La bourgeoisie nantaise était toute acquise au royaume et dès le XIVe siècle cherchera à s'émanciper du pouvoir ducal. Le fin duc Jean V avait bien saisi ce désir d'émancipation, et accorde en 1420 la création du Conseil des Bourgeois : la municipalité nantaise était née. De fait, la ville a toujours cultivé son originalité au sein du duché, et au sein même de sa propre campagne : Nantes "la bleue" dans une campagne "blanche"... La dame dit vrai : il n'y pas "une" mais "des" cultures de et en Bretagne. Nantes a même cultivé une franche différence avec sa propre campagne : elle fut plus volontiers tournée vers l'estuaire et l'océan, avec une influence qui a largement dépassé le duché.
Ben si, Nantes fut brièvement en Anjou en passant sous les Plantagenets. Du reste, depuis Foulque II beau-père de Barbetorte puis régent de ses fils, Nantes entretient bien plus de lien avec l'Anjou qu'avec les pays bretons. Des gueguerres entre les ducs et les rois de France, Nantes tirera son statut de "bonne ville" : des privilèges et une relative autonomie contre coup de main aux ducs le moment venu.
@@Maagus On s'en contrefous des bourgeois nantais ou même de nantes, on parle ici d'un territoire bien plus grand, la loire atlantique. A ce jeu la, même Rennes et les autres villes bretonnes n'avait rien de breton dans l'ame. Ce qui s'est passé est important mais ce qui se passe maintenant l'est encore plus. La culture bretonne à tout a gagner dans le rattachement du département, surtout quand cette division administrative arrange bien l'état central qui voir l'attachement a la culture bretonne aussi bas par rapport aux autres départements bretons
@@altra1266 "on" dites plutôt vous. Les gens s'intéressent à l'histoire locale d'ordinaire. Le complot de l'Etat alors qu'il finance les profs Diwan, bien des assos, jusqu'à des vacances immersives, déroge à ses propres lois (subventions lycées Diwan, brevet en breton...) Cela ne prendra pas chez moi ;-) Peu sont les gens qui interrogent les discours politiques. D'ailleurs le PNB est de retour dans les manifestations et c'est passé crème. Rennes a une histoire totalement différente de Nantes, sans parler de sa géographie. Si François II voulut en faire sa capitale, c'est précisément pour se rapprocher du Val de Loire en tant que Montfort... C'est vous qui faites de la langue un critère de bretonnité, et la culture une ségrégation territoriale peu importe la tonalité localee. Effectivement ce séparatisme a tout à gagner dans l'imposition d'une langue reconstruite pour éliminer les patois dixit Roparz Hemon lui-même, d'un drapeau programme, et d'une histoire sélective, simplifiée sinon réecrite dans un Roman Régional : autant d'outils de propagande et assimilateurs. En revanche pour le citoyen, c'est plus que discutable. L'Occitanie est un bel exemple où rien n'a changé sinon la perte de 5 millions d'euros. Du reste, une décentralisation n'a pas empêché le Romanche de quasi disparaître de Suisse... La Catalogne vient de se réveiller de 10 ans de mirages autonomistes qui n'a pas mieux protégé les citoyens. Que voulez-vous ma malédiction est d'avoir lu et d'aimer débunker. Votre "culture" n'est pas celle que je retrouve dans ce passé que j'épluche : c'est du carton-pate forgé depuis le XVIIIe par des folkloristes, d'ailleurs souvent parisiens, puis des nationalistes. Juste ou reconstruit, je ne vois pas en quoi ce serait un critère de gestion du territoire efficient sinon pour favoriser un entresoi. D'ailleurs les régionalistes n'ont pas l'air de le savoir non plus car quand on leur donne occasion de répondre à étude d'impact sur la réunification : ils se dérobent.
Elle est d'où cette Claude Seyse? A-t-elle compris quelque chose au sentiment d'appartenance? "Qu'est ce que la Loire Atlantique aurait à gagner économiquement dans la région Bretagne? " déclare-t-elle... Je lui répondrai "Mais tout et rien que cela Madame, et surtout de n'avoir plus des gens comme vous qui profitez de ce département, sans défendre son appartenance culturelle. Comprenez-vous cela? Moi, je suis né dans le pays nantais où j'ai passé toute mon enfance et ma jeunesse. Vous étiez où chère madame, dans ce temps-là?"
Défendre son appartenance culturelle, c'est peut-être ne pas tordre le bras à l'histoire de Nantes qui fut une ville majoritairement de langue romane, du français, avec du gallo alentours, un peu de guérandais au Moyen-Âge : certainement pas du breton unifié de 41 par un club de nationalistes collabos u_u Défendre le département, c'est peut-être se rappeler que c'est une création de la Révolution qui a supplanté la Province bretonne et ses 9 pays historiques : donc qui a contribué à sa séparation...
@@Maagus "Tordre le bras à l'histoire"? Il faut être un adepte de la sacro-sainte centralisation pour penser comme ça. Ça fait mille ans que Nantes est en Bretagne! La langue n'est pas le seul facteur identitaire. Elle y contribue fortement mais il faut y ajouter la génétique, l'histoire, la topographie des lieux, la religion, les coutumes, les juridictions spécifiques... La preuve en est pour la Bretagne (Gallèse et bretonne), mais aussi pour la Franche-Comté (comtoise et jurassienne), la Lorraine (lorraine et francique), la Flandre (picarde et flamande), l'Aquitaine (gasconne et languedocienne)....
@@theflagmapper3994 Le travail du CELIB avec l'Etat central a fait ses preuves et a sorti de l'ornière la Bretagne. En revanche, on attend toujours que les réunionistes participent aux études d'impact de leur projet... S'il n'y a pas falsification de l'histoire, expliquez-moi pourquoi on affuble le centre-ville de noms de rue en peurunvan ??? 1000 ans de duché n'enlève en rien les originalités nantaises, territoire foulé par l'humain depuis 300 000 ans. Y'a-t-il émoie dans la ville quand la Province a disparu le 4 août 1789 ? Non. Jaugez l'accueil fait par les nantais aux bretons bretonnants au XIXe. Ainsi l'histoire est bien moins linéaire que dans les discours politiques. Qu'il y ait une fibre bretonne : c'est acquis. Que cela soit la seule et la même qu'en pays léonard : cela demeure une ineptie. Quand à l'ADN c'est quand même la roulette de casino. Une ville comme Saint Nazaire c'est 2000 pégus au XVIIIe dans trois hameaux. La ville compte plus de 70 000 habitants de nos jours... Voir des permanences pluriséculaires dans des populations portuaires c'est chercher la quadrature du cercle. Surtout quand des migrations sont attestées, comme les castillans venus au XVe, connus pour trousser les nantaises sous les mansuétudes ducales craintifs de mettre en péril de juteux accords commerciaux... Allez voir aussi du côté des malouins si le joug ducal a été un long fleuve tranquille... Quand à la toponymie elle ne dit pas grand chose sans la croiser avec d'autres données. Quand on ne connaît pas les intentions derrière une dénomination, on est dans la suputation. Je peux vous faire la démonstration avec le Loquidy cher à Bertrand Luçon qui a versé dans ces extrapolations.
@@theflagmapper3994Par ailleurs, nos collectivités locales ont justement eut pour principe de s'émanciper des mécanismes d'ancien régime sis sur la tradition Ex : le rapport Thouret. Or il ne se trouve personne pour remettre en cause les départements. Curieux de vouloir casser des régions alors que toutes deux fonctionnent très bien ainsi, pour des représentations édulcorées d'un passé révolu.
Comment le découpage administratif des régions entache votre sentiment d'appartenance ? Si Nantes vit tous les jours la culture bretonne, alors elle est bretonne !
Beaucoup de Nantais sont arrivés ces 15 dernières années des quatre coins de la France sans aucun attachement à la culture bretonne, interroger les habitants des alentours serait plus pertinent je crois.
@@Maagus ok je reformule. Il est préférable pour répondre à la question du rattachement de la Loire Atlantique de questionner également les habitants du département en plus des Nantais.
Aller je viens mettre ma M. Dans un concert de Try Yann, sacré groupe breton s'il en est, le chanteur dit " mon chouette pays nantais breton". Voili voilou et je prends la poudre d'escampette
Un des problèmes posé par la Loire-Atlantique bretonne c'est qu'on aurait alors une Nouvelle Aquitaine qui irait des portes du vignoble Nantais à la frontière espagnole - disproportionné et bancal.
@@Maagus Alors non. Parce que le grand oppidum de Rezé qui était juste en face sur la rive sud de la Loire les intéressait beaucoup. La région qui était déjà un haut lieu stratégique et démographique GAULOIS n'a pas été développée grâce aux romains!
@@theflagmapper3994 Un oppidum est une fortification d'époque de la Tène II à la conquête romaine, volontiers sur un promontoire, et défendant une quinzaine d’hectares. Ratiatum n'a jamais été un oppidum, ni même avec une définition plus large. C'est une création ex-nihilo suite au don de la zone en port franc aux pictons en récompense de leur aide à César, et concomitante à la réforme provinciale augustéenne : dans les années -20 à -10. Ce qui est tout à fait contemporain de la fondation en dur de Condevicnum et probablement en rapport. Antérieurement, l'archéologie n'a livré que des hameaux palissadés fossoyés (Bois Hué, Gohards, Saint-Herblain) et des fermes. Même la période augustéenne peine à être renseignée archéologiquement. Les plus anciens restes du centre ville ont été découvert rue Fénélon : des boutiques en torchis du Ier siècle. Rien de surprenant, car le confluent est peu salubre et la rive nord meuble : pendant tout le Ier siècle la zone du port Maillard n'est dotée que de de petits pontons sur pilotis, alors que Ratiatum est vite dotée d'un quai en dur à degrés. Nantes n'a livré aucune trace de monumentalité antérieure au Ier siècle de notre ère à ce jour. En revanche, trois inscriptions (CIL, XIII, 3105-7) font état des "vicani portenses", signe supplémentaire que le port n'était qu'un modeste quartier détaché du centre urbain au Ier siècle. "Le réseau urbain établi au Haut-Empire paraît donc n’entretenir aucun lien avec celui de la fin de l’époque gauloise, bien qu’il convienne de rester prudent dans la mesure où les fouilles le concernant restent rares, particulièrement et malheureusement à Nantes. En revanche, les nœuds de ce réseau occupent tous des espaces fortement occupés avant leur création ; créations qu’il convient sans doute d’imputer principalement aux initiatives locales, avec l’assentiment du pouvoir impérial, et qui s’inscrivent dans un mouvement d’urbanisation sans précédent des Gaules à l’époque augustéenne.", Martial MONTEIL, « La cité antique des Namnètes (Loire-Atlantique et ses marges) au Haut-Empire (27 avant notre ère - 235 de n. è.) », dans Cahiers Nantais, n°1 - 2011.
Nantes est la capitale politique de longue date de la Bretagne. Rennes est devenue "soi disant " capitale bretonne par la volonté du pouvoir parisien pour affaiblir la Bretagne dans ses limites qui datent de plus de mille ans.
- XIIe siècle : « Rex vero accepit hominium fere ab omnibus baronibus Brittaniae apud Toas. Inde venit Redonis, et civitatem illam, quae caput est Brittaniae, totum illum ducatum saisivit ». // « Mais le roi reçut un tribut de presque tous les barons de Bretagne à Thouars. De là il vint à Rennes et s'empara de cette ville, qui est la capitale de la Bretagne, avec tout son duché ». Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, Éd. Léopold Delisle, Rouen, Le Brument, 1872-3, T.1, p. 361. Le duc François lui-même indique - le 18 juin 1485, dans une lettre à Maximilien réglant son héritage : « la ville capitale du duché en laquelle nos prédécesseurs et nous avons prins et prenons des insignes de nostre principauté » Dom Guy-Alexis Lobineau. Histoire de Bretagne composée sur les titres (...), 1707, volume III, p. 466-469. - Août 1532, édit d'union : " il nous a été très humblement supplié et requis de vouloir permettre à notre très cher et très aimé fils aîné le Dauphin, ici présent, d’être reçu par eux à faire son entrée à Rennes, ville capitale de ce Duché, comme leur Duc et Seigneur propriétaire" Dom Guy-Alexis Lobineau. Histoire de Bretagne composée sur les titres (...), 1707, volume II
Un peu normal quand la 3eme republique (puis Vichy et nos 4eme et 5eme) veulent detruire les Identités regionales, il y a moins de Bretons, et davantage moins dans une region séparé unilatéralement de la Bretagne par un gouvernement faciste pour crée une region administrative qui unit culturellement plusieurs regions bien differantes pour saboter tout regionalisme dedans. Ça ne signifie pas que la Loire Atlantique ne devrait pas revenir comme elle a été pendant mil ans auparavant a la Bretagne juste parce que les centralisateurs Parisiens veulent pas de tentative de contrepouvoir fort
@@patrianostra946 Paris n'est donc pas en France , c'est peut-être pourtant une des villes les plus cosmopolites de l'hexagone, non ? Mais la BRETAGNE n'a pas de papier officiels . Même ses langues ne sont pas reconnus ( comme ailleurs d'ailleurs ) . Un Parisien vivant à Rennes ne serait donc pas en Bretagne ?
Oui, mais bien sûr, Nantes capitale de la Bretagne...non non, je rappelle juste une chose, Nantes restera chef lieu du pays de la Loire...de plus la Vendée a refuse Nantes, L Anjou je ne sais pas, mais moi pour ma part Nantes qui rejoint la Bretagne c est juste pas possible, désolé
@@simonparis9688 Ce n'est que le 3e château de Nantes et il ne date que de quelques décennies avant la fin de l'indépendance juridique bretonne. Nantes a eut une histoire avant le duché et a aussi ses originalités pendant. Le château s'appelait "château de François" ou "de Nantes. Il était aussi demeure royale. Il n'a été rebaptisé qu'en 1915 quand la municipalité en fit l'acquisition pour installer un centre culturel sur la vie bretonne. Il fallait faire plus breton pour attirer un tourisme alors à ses débuts. Ne vous fiez pas aux apparences.
Taxer de génocide la répression d'insurgés qui ont perpétré des exécutions sommaires comme le massacre de Machecoul, 200 civils exécutés dans les douves sur ordre du Comité Royaliste et après une foule qui s'est livrée à plusieurs boucheries : c'est rouvrir le débat Sécher-Martin qui a largement été emporté par le second.
@@zelectron1 Vous me reprochez vos propres turpitudes. Quand un territoire est visé et non un groupe : cela ne s'appelle pas génocide. Gracchus Baboeuf, farouche critique du CSP, et contemporain des faits employa une terminologie reprise par la plupart des historiens, à part ceux d'obédience de droite catholique dure. Encore une fois c'est une querelle qui a été tranchée il y a plus de 10 ans.
@@ayangdidi5524 Carrier n'a-t-il pas été condamné et exécuté pour cela ? Avez-vous exemple de meneur vendéen dénoncé par les comités monarchistes pour ses massacres ? Il n'y en a pas. Les colonnes infernales ont concerné un territoire et furent annoncées. Elles ne visaient ni une ethnie, ni une culture. Ainsi un vendéen royaliste ne craignait rien à Bordeaux. De fait, les massacres républicains, féroces, interviennent en réponse aux massacres monarchistes dans un contexte de guerre civile et suspicion de collusion des insurgés avec la coalition extérieure menaçant rien moins la République d'ahinilation. Mais aussi effroyable fut cette répression, la qualifier de génocide est ne pas la comprendre. L'identité vendéenne n'existait pas avant ces guerres et la Vendée militaire touchait l'Anjou et la Bretagne. C'est en outre une création parisienne.
Incroyable ce tract de gare. Mention spéciale pour le prof Diwan : "voyez ici comme à Quimper ils se comprennent, c'est la même culture". Mais quelle escroquerie ! Le breton enseigné à Diwan, le peurunvan créé en 1941, n'a jamais été parlé à Nantes. C'est précisement une importantion et un fer de lance assimilateur des nationalistes. Le peu de breton qui fut parlé à Nantes est le guérandais, malheureusement éteint. Le débat peut largement avoir lieu sans ce militantisme de Franprix qui instrumentalise une histoire complexe sous les simplismes et faux semblants façon Disney.
@@Maagus le peurunvan ,non .Mais le breton , dit de guerande , oui . Allez vous renseigner sur "Arnold bon Harff ", un allemand qui de passage à NANTES en 1499 , avait pris le soin de rédiger un petit lexique pour mieux échanger avec une partie des habitants de la ville . Allez aussi , tant qu'à faire , chercher un équivalent à Rennes . Kaleon vad , Trougéré doh ha kenavo d'er Broiey el Liger .
@@poluxazalee361 J'ai déjà étudié le manuscrit. Le guérandais est une forme de breton 'francisé'... Qui tranche avec le Moyen Breton ecclésiastique. Dans son carnet de voyage, Von Harff ne relève que 46 mots et 6 phrases qu'il traduisit dans sa langue, le francique moyen : certainement parce que leur consonance l'avait frappé, lui qui étudia le breton et qui entreprit ce voyage pour relever coutumes et dialectes des contrées traversées. Il ne précise pas dans son manuscrit la raison de ce glossaire sinon l'évidence pratique pour le reste de son voyage : donc concernant Nantes, il serait hasardeux d'extrapoler à un bilinguisme. En effet, son livre détient des dizaines de glossaires, tout comme il contient des emprunts à d’autres voyageurs à propos de contrées où il n’a sans doute jamais mis les pieds (comme des passages de Ptolémée). Il convient donc de rester prudent, même si son passage à Nantes ne souffre pas de doute. Manifestement il n’eût pas accès à l’orthographe exacte de ces mots qu’on a rapproché du dialecte vannetais : il s’est fait certainement traduire les mots depuis le français puisqu’il les a recopiés phonétiquement en francique. Il ne s'agissait donc pas de pouvoir dialoguer avec toute la population nantaise, puisque traducteur il croisa. Qui plus est, un individu lambda use de milliers de mots… Ses glossaires sont plus des témoignages pittoresques de diversité, qu’il recherche, qu’étude anthropologique sur l’étendue des usages. Ils servent aussi ses voyages. Dans l’une de ses phrases, il note comment demander la route de Rennes : il avait certainement l’information sur la situation linguistique sur la côte plus au nord. De fait, il ira à Rennes en passant par Héric. On a rapproché ce dialecte vannetais du guérandais, dont on sait qu'il a été nécessairement mais sporadiquement parlé à Nantes du fait de la présence de marchands et agriculteurs guérandais venus vendre ou s’acquitter de la dîme. Guérande dépendait du diocèse de Nantes : rien d'anormal, dès lors. Cependant, dans la ville la langue vernaculaire était le français et dans les faubourgs le gallo. Aucune archive de la ville, que ce soit du conseil des bourgeois puis des échevins, n'est traduite en breton. En particulier Le Livre des Privilèges qui recense tous les titres de propriétés de la ville et concessions qui lui ont été faites : le document est réalisé pointilleusement par crainte des retombées des guerres franco-bretonnes et des pressions politiques d'un camp comme de l'autre. Le document est intéressant car il a vocation à être public... Curieux, si bilinguisme il y eût à Nantes, que l'on n'en retrouve trace dans aucune archive, en particuliers à usage public... Lors, il y a tout lieu de penser que le vannetais/guérandais était minoritaire et importé. Quand on voyage, on relève l'altérité, ce qui nous frappe, est curieux : Von Harff a dû nécessairement trouver l'accent pittoresque de quelques individus croisés en taverne. Le relevé de ce voyageur est donc à replacer dans le contexte et les intentions de ses pérégrinations. Tout cela serait anecdotique si cela ne servait pas à mettre panneaux bilingues de nos jours... en peurunvan : un comble ^^' Pauvres guérandais qui ont perdu leur dialecte et qui se retrouvent bien mal servis par les gardiens de la mémoire bretonne...
Ce que les gens ne comprennent pas c'est qu'à partir du moment où ils acceptent le Gwenn ha du, le 44 est forcément breton puisque les 9 bandes représentent les neuf pays historiques de la Bretagne. C'est comme si on parlait des USA à 50 états mais qu'on exclue ceux qui sont trop loin (genre Hawai ou l'Alaska) par soucis administratif.
Et la dame à 3:19 La réponse est simple : son âme.
Les régions actuelles ont été façonnées par éviter tout régionalisme important, ne l'oubliez pas! De la même façon qu'on a séparé l'oise de l'ile de France, les hautes alpes du Dauphiné, la Vendée du Poitou...
Qu'est ce que le 44 a à gagner? Il faut voir la question dans l'autre sens plutôt. C'est ce que le 44 a à apporter à la Bretagne qui est interessant. une région qui dépasserais les 5 millions d'habitants, cohérente géographiquement et économiquement. Le but c'est de reformer une région forte dans l'ouest. Il faut moins axer Nantes et Angers. Reformer la triade Angers-Le Mans-Tours pour redynamiser le centre ouest (pourquoi pas avec tout le reste du val de Loire). et la vendée retourne avec le Poitou.
les pays de la Loire à la poubelle =)
Ouiiii, 85 en Poetou
Nos deux régions se portent très bien ainsi. Il est certain qu'en additionnant des PIB, on tombe sur du mieux. Mais pour le quotidien des gens : cela ne sert à rien. Nos régions trustent les tops de bien des agrégats économiques et sociaux : il faudrait créer un déséquilibre et enfoncer les autres régions ? Ce n'est pas ma vision de la solidarité nationale. Le GHD est par ailleurs la création d'un triste sir qui a occulté le drapeau historique breton et les drapeaux des pays.
@@Maagus Si vous vous complaisez dans cette région "Frankenstein" à l'inculture assumée grand bien vous fasse. Ce n'est pas le cas des gens qui ont un attachement réel à la terre.
De quel déséquilibre est-ce que vous parlez? Il y a des régions moins riche que d'autres. Cela à toujours été et cela sera toujours. Ça ne dépend nullement des limites administratives, mais de la productivité des entreprises locales.
La solidarité "nationale" comme vous dîtes, ne peut pas exister si il n'y a plus de nation à diriger. La Bretagne fut longtemps une nation. À une nation il faut un coeur. Si aujourd'hui Rennes est à la Bretagne ce que Paris est à la France, alors Nantes est à la Bretagne ce que Tournai ou Soissons furent pour la France. Donc si le rattachement ne vous sied pas, il faudrait songer à changer le nom de la région une fois pour toute. Pourquoi pas : le bout d'armorique dans le coin en haut à gauche où ya la mer? Après tout, restons cohérant avec Hauts de France et Grand Est = )
Pour finir je n'affectionne pas plus que ça le Gwenn ha du. Le kroaz ou les hermines à champ plein me conviennent beaucoup mieux.
@@ternamgallia6549 La création de nos collectivités territoriales avait précisément pour but de s'émanciper des carcans d'ancien régime liés à la tradition. La ou les cultures n'en furent jamais la matrice. Aujourd'hui tout cela n'est guère que sentimentalisme pour un passé édulcoré aux images d'Épinal construites pendant la Celtomanie, qui fleurit sur un État en crise. Preuve en est que vous considérez la région PDL comme artificielle, ce qui est exact comme toute délimitation humaine, mais qu'en revanche les départements passent crème. Seule l'efficience dans la gestion des territoires peut prétendre au sérieux. Forcé de constater que nos régions remplissent les missions pour truste les tops 3 de bien des agrégats sociaux et économiques. Le projet de démanteler les PDL ou autre ne me dérangerait pas si démonstration était faite ou même suspectée d'un intérêt pour les citoyens : au-delà l'entresoi qu'on déguise pudiquement derrière "culture". Au singulier, évidemment. Il y eût appel d'offre en 2022 pour connaître l'impact du projet de réunion. Une occasion historique à laquelle aucun parti réunioniste n'a cru bon répondre directement ou par intermédiaire. Ce projet reste donc au territoire ce que l'homéopathie est à la médecine.
Exactement, Madame Machin ( j'oublie son nom tout comme elle oublie tout ) voit les choses à l'envers .
Hors , la Loire-Atlantique n'a pas fait partie de l'Anjou que je sache ni de la Vendée. Mais de la BRETAGNE, c'est sûr. Ils veulent nous avoir à l'usure depuis 4 generations . Mme Seyse devrait également se questionner sur l'influence de la Normandie en Ille et Vilaine en ce cas ( 'm'énerve elle ).
Les liens entre Nantes et l'Anjou étaient bien plus forts que ceux de Nantes avec la Cornouaille ou le Trégor. Et ce, à l'époque même de la conquête bretonne puisque Foulque II fut un bien plus grand protecteur de la ville que Barbetorte : il sauva même du désastre les fils de ce dernier. En histoire, il ne faut pas se fier aux apparences et creuser. Ainsi, si Nantes a pu accueillir la Chambre des Comptes de Bretagne, ce fut une institution emplie d'officiers nantais et français aux mains des angevins, et seulement 18% de personnel venant des autres pays bretons. Elle servit aux rois de France de tirelire : ils y vendaient offices (titres de dignité). La bourgeoisie nantaise était toute acquise au royaume et dès le XIVe siècle cherchera à s'émanciper du pouvoir ducal. Le fin duc Jean V avait bien saisi ce désir d'émancipation, et accorde en 1420 la création du Conseil des Bourgeois : la municipalité nantaise était née. De fait, la ville a toujours cultivé son originalité au sein du duché, et au sein même de sa propre campagne : Nantes "la bleue" dans une campagne "blanche"...
La dame dit vrai : il n'y pas "une" mais "des" cultures de et en Bretagne. Nantes a même cultivé une franche différence avec sa propre campagne : elle fut plus volontiers tournée vers l'estuaire et l'océan, avec une influence qui a largement dépassé le duché.
Ben si, Nantes fut brièvement en Anjou en passant sous les Plantagenets. Du reste, depuis Foulque II beau-père de Barbetorte puis régent de ses fils, Nantes entretient bien plus de lien avec l'Anjou qu'avec les pays bretons. Des gueguerres entre les ducs et les rois de France, Nantes tirera son statut de "bonne ville" : des privilèges et une relative autonomie contre coup de main aux ducs le moment venu.
Eh bien ... merci pour ces précisions.
@@Maagus On s'en contrefous des bourgeois nantais ou même de nantes, on parle ici d'un territoire bien plus grand, la loire atlantique. A ce jeu la, même Rennes et les autres villes bretonnes n'avait rien de breton dans l'ame. Ce qui s'est passé est important mais ce qui se passe maintenant l'est encore plus. La culture bretonne à tout a gagner dans le rattachement du département, surtout quand cette division administrative arrange bien l'état central qui voir l'attachement a la culture bretonne aussi bas par rapport aux autres départements bretons
@@altra1266 "on" dites plutôt vous. Les gens s'intéressent à l'histoire locale d'ordinaire. Le complot de l'Etat alors qu'il finance les profs Diwan, bien des assos, jusqu'à des vacances immersives, déroge à ses propres lois (subventions lycées Diwan, brevet en breton...) Cela ne prendra pas chez moi ;-) Peu sont les gens qui interrogent les discours politiques. D'ailleurs le PNB est de retour dans les manifestations et c'est passé crème. Rennes a une histoire totalement différente de Nantes, sans parler de sa géographie. Si François II voulut en faire sa capitale, c'est précisément pour se rapprocher du Val de Loire en tant que Montfort... C'est vous qui faites de la langue un critère de bretonnité, et la culture une ségrégation territoriale peu importe la tonalité localee. Effectivement ce séparatisme a tout à gagner dans l'imposition d'une langue reconstruite pour éliminer les patois dixit Roparz Hemon lui-même, d'un drapeau programme, et d'une histoire sélective, simplifiée sinon réecrite dans un Roman Régional : autant d'outils de propagande et assimilateurs. En revanche pour le citoyen, c'est plus que discutable. L'Occitanie est un bel exemple où rien n'a changé sinon la perte de 5 millions d'euros. Du reste, une décentralisation n'a pas empêché le Romanche de quasi disparaître de Suisse... La Catalogne vient de se réveiller de 10 ans de mirages autonomistes qui n'a pas mieux protégé les citoyens. Que voulez-vous ma malédiction est d'avoir lu et d'aimer débunker. Votre "culture" n'est pas celle que je retrouve dans ce passé que j'épluche : c'est du carton-pate forgé depuis le XVIIIe par des folkloristes, d'ailleurs souvent parisiens, puis des nationalistes. Juste ou reconstruit, je ne vois pas en quoi ce serait un critère de gestion du territoire efficient sinon pour favoriser un entresoi. D'ailleurs les régionalistes n'ont pas l'air de le savoir non plus car quand on leur donne occasion de répondre à étude d'impact sur la réunification : ils se dérobent.
Elle est d'où cette Claude Seyse? A-t-elle compris quelque chose au sentiment d'appartenance? "Qu'est ce que la Loire Atlantique aurait à gagner économiquement dans la région Bretagne? " déclare-t-elle... Je lui répondrai "Mais tout et rien que cela Madame, et surtout de n'avoir plus des gens comme vous qui profitez de ce département, sans défendre son appartenance culturelle. Comprenez-vous cela? Moi, je suis né dans le pays nantais où j'ai passé toute mon enfance et ma jeunesse. Vous étiez où chère madame, dans ce temps-là?"
Défendre son appartenance culturelle, c'est peut-être ne pas tordre le bras à l'histoire de Nantes qui fut une ville majoritairement de langue romane, du français, avec du gallo alentours, un peu de guérandais au Moyen-Âge : certainement pas du breton unifié de 41 par un club de nationalistes collabos u_u Défendre le département, c'est peut-être se rappeler que c'est une création de la Révolution qui a supplanté la Province bretonne et ses 9 pays historiques : donc qui a contribué à sa séparation...
@@Maagus "Tordre le bras à l'histoire"? Il faut être un adepte de la sacro-sainte centralisation pour penser comme ça. Ça fait mille ans que Nantes est en Bretagne! La langue n'est pas le seul facteur identitaire. Elle y contribue fortement mais il faut y ajouter la génétique, l'histoire, la topographie des lieux, la religion, les coutumes, les juridictions spécifiques... La preuve en est pour la Bretagne (Gallèse et bretonne), mais aussi pour la Franche-Comté (comtoise et jurassienne), la Lorraine (lorraine et francique), la Flandre (picarde et flamande), l'Aquitaine (gasconne et languedocienne)....
@@theflagmapper3994 Le travail du CELIB avec l'Etat central a fait ses preuves et a sorti de l'ornière la Bretagne. En revanche, on attend toujours que les réunionistes participent aux études d'impact de leur projet...
S'il n'y a pas falsification de l'histoire, expliquez-moi pourquoi on affuble le centre-ville de noms de rue en peurunvan ??? 1000 ans de duché n'enlève en rien les originalités nantaises, territoire foulé par l'humain depuis 300 000 ans. Y'a-t-il émoie dans la ville quand la Province a disparu le 4 août 1789 ? Non. Jaugez l'accueil fait par les nantais aux bretons bretonnants au XIXe. Ainsi l'histoire est bien moins linéaire que dans les discours politiques. Qu'il y ait une fibre bretonne : c'est acquis. Que cela soit la seule et la même qu'en pays léonard : cela demeure une ineptie. Quand à l'ADN c'est quand même la roulette de casino. Une ville comme Saint Nazaire c'est 2000 pégus au XVIIIe dans trois hameaux. La ville compte plus de 70 000 habitants de nos jours... Voir des permanences pluriséculaires dans des populations portuaires c'est chercher la quadrature du cercle. Surtout quand des migrations sont attestées, comme les castillans venus au XVe, connus pour trousser les nantaises sous les mansuétudes ducales craintifs de mettre en péril de juteux accords commerciaux... Allez voir aussi du côté des malouins si le joug ducal a été un long fleuve tranquille... Quand à la toponymie elle ne dit pas grand chose sans la croiser avec d'autres données. Quand on ne connaît pas les intentions derrière une dénomination, on est dans la suputation. Je peux vous faire la démonstration avec le Loquidy cher à Bertrand Luçon qui a versé dans ces extrapolations.
@@theflagmapper3994Par ailleurs, nos collectivités locales ont justement eut pour principe de s'émanciper des mécanismes d'ancien régime sis sur la tradition
Ex : le rapport Thouret. Or il ne se trouve personne pour remettre en cause les départements. Curieux de vouloir casser des régions alors que toutes deux fonctionnent très bien ainsi, pour des représentations édulcorées d'un passé révolu.
Comment le découpage administratif des régions entache votre sentiment d'appartenance ? Si Nantes vit tous les jours la culture bretonne, alors elle est bretonne !
Beaucoup de Nantais sont arrivés ces 15 dernières années des quatre coins de la France sans aucun attachement à la culture bretonne, interroger les habitants des alentours serait plus pertinent je crois.
Ne pas interroger les nantais pour connaître leur for intérieur : j'en ai lu des trucs farfelus sur le sujet, mais là...
@@Maagus sur la question du rattachement de la Loire Atlantique je précise. Pas sur le fait de faire de Nantes la capitale de la Bretagne...
@@firestorm56270 Cela reste baroque, comme conception de la démocratie...
@@firestorm56270 Quand il s'agit du devenir d'un territoire : n'est-il pas opportun de consulter tous les citoyens impactés ? Donc nos deux régions...
@@Maagus ok je reformule. Il est préférable pour répondre à la question du rattachement de la Loire Atlantique de questionner également les habitants du département en plus des Nantais.
Naoned e Breizh evel just ! Naunt en Bertègn !
Un gallo qui cause , ça rassure . 'Cause pas berton et pourtant .🤗
Faudrait déjà que nos édiles arrêtent de signer la charte bretonne sans signer la charte du Gallo.
y a-ti dez siens qi sont core a sonjer qe Biarritz c'ét pouint en Euskal Herria maenz en Nouvelle Aquitaine?
Puis-je savoir dans quelle langue vous ecrivez ?
@@altra1266Gallo
Aller je viens mettre ma M. Dans un concert de Try Yann, sacré groupe breton s'il en est, le chanteur dit " mon chouette pays nantais breton". Voili voilou et je prends la poudre d'escampette
Bravo !❤
Un des problèmes posé par la Loire-Atlantique bretonne c'est qu'on aurait alors une Nouvelle Aquitaine qui irait des portes du vignoble Nantais à la frontière espagnole - disproportionné et bancal.
Capitale non ! .. Mais partie intégrante de la Bretagne et ce ne serait qu'une restitution. On peut dépêcher à Nantes certaines administrations
Nantes est une fondation romaine, par synœcisme d'établissements gaulois. On restitue le coeur de ville à Rome ? Dites-moi...
@@Maagus Alors non. Parce que le grand oppidum de Rezé qui était juste en face sur la rive sud de la Loire les intéressait beaucoup. La région qui était déjà un haut lieu stratégique et démographique GAULOIS n'a pas été développée grâce aux romains!
@@theflagmapper3994 Un oppidum est une fortification d'époque de la Tène II à la conquête romaine, volontiers sur un promontoire, et défendant une quinzaine d’hectares. Ratiatum n'a jamais été un oppidum, ni même avec une définition plus large. C'est une création ex-nihilo suite au don de la zone en port franc aux pictons en récompense de leur aide à César, et concomitante à la réforme provinciale augustéenne : dans les années -20 à -10. Ce qui est tout à fait contemporain de la fondation en dur de Condevicnum et probablement en rapport. Antérieurement, l'archéologie n'a livré que des hameaux palissadés fossoyés (Bois Hué, Gohards, Saint-Herblain) et des fermes. Même la période augustéenne peine à être renseignée archéologiquement. Les plus anciens restes du centre ville ont été découvert rue Fénélon : des boutiques en torchis du Ier siècle. Rien de surprenant, car le confluent est peu salubre et la rive nord meuble : pendant tout le Ier siècle la zone du port Maillard n'est dotée que de de petits pontons sur pilotis, alors que Ratiatum est vite dotée d'un quai en dur à degrés. Nantes n'a livré aucune trace de monumentalité antérieure au Ier siècle de notre ère à ce jour. En revanche, trois inscriptions (CIL, XIII, 3105-7) font état des "vicani portenses", signe supplémentaire que le port n'était qu'un modeste quartier détaché du centre urbain au Ier siècle. "Le réseau urbain établi au Haut-Empire paraît donc n’entretenir aucun lien avec celui de la fin de l’époque gauloise, bien qu’il convienne de rester prudent dans la mesure où les fouilles le concernant restent rares, particulièrement et malheureusement à Nantes. En revanche, les nœuds de ce réseau occupent tous des espaces fortement occupés avant leur création ; créations qu’il convient sans doute d’imputer principalement aux initiatives locales, avec l’assentiment du pouvoir impérial, et qui s’inscrivent dans un mouvement d’urbanisation sans précédent des Gaules à l’époque augustéenne.", Martial MONTEIL, « La cité antique des Namnètes (Loire-Atlantique et ses marges) au Haut-Empire (27 avant notre ère - 235 de n. è.) », dans Cahiers Nantais, n°1 - 2011.
@@theflagmapper3994 Rezé n'a jamais été un oppidum. Je renvoie à Martial Monteil pour Nantes.
@@Maagusnon c'est faux ce sont les namnètes un peuple celte, qui a fondé Nantes.
Une ville poubelle où l'insécurité progresse à grand pas mais attention, chut..
Comme dans toutes les métropoles de France effectivement.
L'austérité financière engendre toujours une plus grande délinquance.
Deux ans que la criminalité et la délinquance baissent : vous savez ce que dit le président de la CCI à propos du Nantes bashing... °sourire°
@@Maagus Qu'ils restent dans le déni.
@@reprendriezvousunpeudelaxi9375 Vous savez mieux que les policiers eux-mêmes : la relève de Madame Soleil est assurée.
C'est un autre débat.
NAONED E BREIZH
Ou pas.
Après avoir quitté Nantes il y a quelques années , c'est sans regret étant donné ce qu'est devenue cette Ville..
Grave.
Nantes est la capitale politique de longue date de la Bretagne. Rennes est devenue "soi disant " capitale bretonne par la volonté du pouvoir parisien pour affaiblir la Bretagne dans ses limites qui datent de plus de mille ans.
Et bien entendu, vous avez des sources pour justifier cette fadaise...
- XIIe siècle : « Rex vero accepit hominium fere ab omnibus baronibus Brittaniae apud Toas. Inde venit Redonis, et civitatem illam, quae caput est Brittaniae, totum illum ducatum saisivit ». // « Mais le roi reçut un tribut de presque tous les barons de Bretagne à Thouars. De là il vint à Rennes et s'empara de cette ville, qui est la capitale de la Bretagne, avec tout son duché ».
Chronique de Robert de Torigni, abbé du Mont-Saint-Michel, Éd. Léopold Delisle, Rouen, Le Brument, 1872-3, T.1, p. 361.
Le duc François lui-même indique
- le 18 juin 1485, dans une lettre à Maximilien réglant son héritage : « la ville capitale du duché en laquelle nos prédécesseurs et nous avons prins et prenons des insignes de nostre principauté »
Dom Guy-Alexis Lobineau. Histoire de Bretagne composée sur les titres (...), 1707, volume III, p. 466-469.
- Août 1532, édit d'union : " il nous a été très humblement supplié et requis de vouloir permettre à notre très cher et très aimé fils aîné le Dauphin, ici présent, d’être reçu par eux à faire son entrée à Rennes, ville capitale de ce Duché, comme leur Duc et Seigneur propriétaire"
Dom Guy-Alexis Lobineau. Histoire de Bretagne composée sur les titres (...), 1707, volume II
Pourtant je vois pas beaucoup de bretons à Nantes
Et des français à Paris ?
Un peu normal quand la 3eme republique (puis Vichy et nos 4eme et 5eme) veulent detruire les Identités regionales, il y a moins de Bretons, et davantage moins dans une region séparé unilatéralement de la Bretagne par un gouvernement faciste pour crée une region administrative qui unit culturellement plusieurs regions bien differantes pour saboter tout regionalisme dedans.
Ça ne signifie pas que la Loire Atlantique ne devrait pas revenir comme elle a été pendant mil ans auparavant a la Bretagne juste parce que les centralisateurs Parisiens veulent pas de tentative de contrepouvoir fort
@@patrianostra946 Paris n'est donc pas en France , c'est peut-être pourtant une des villes les plus cosmopolites de l'hexagone, non ? Mais la BRETAGNE n'a pas de papier officiels . Même ses langues ne sont pas reconnus ( comme ailleurs d'ailleurs ) . Un Parisien vivant à Rennes ne serait donc pas en Bretagne ?
900 élèves, 9000 serait le minimum
Ceux qui considèrent Nantes comme bretonne n'ont jamais visité la Bretagne.
Si ont par de ce principe aucune ville de Bretagne est Bretonne 😅.
Ceux qui disent ne connaisse pas la Bretagne et sont incapable de comprendre quoique ce soit qui touche à la culture et l'identité en générale...
Certainement pas, et encore moins actuellement avec l'immigration et l'insécurité qui y règnent.
Ben voyons. Encore vendredi soir pour la fête de la musique et le match de l'Euro, c'était noir de monde et tout s'est bien passé.
@@Maagus Comme tu l'as dit " Ben voyons ". Ne sois pas dans le déni.
Les opposants ne sont pas des vrais Bretons, ceux qui pensent ça, retour de l'autre côté de Fougères et Clisson !
Oui, mais bien sûr, Nantes capitale de la Bretagne...non non, je rappelle juste une chose, Nantes restera chef lieu du pays de la Loire...de plus la Vendée a refuse Nantes, L Anjou je ne sais pas, mais moi pour ma part Nantes qui rejoint la Bretagne c est juste pas possible, désolé
C'est vrais que c'est un résonnement historique que tu fais.
Pas plus mal, en Bretagne, on ne veut pas d'un bled comparable aux bleds de la Seine-Saint-Denis.
Nantes, capitale de la Bretagne ? 🤔
Êtes-vous sûr de la question ? 😆
Et le chateau des duc de Bretagne, vous en faites quoi ?
@@simonparis9688
Je taquine les bretons 😬
@@stephlenny33 je ne trouve pas ça drôle
@@simonparis9688 Ce n'est que le 3e château de Nantes et il ne date que de quelques décennies avant la fin de l'indépendance juridique bretonne. Nantes a eut une histoire avant le duché et a aussi ses originalités pendant. Le château s'appelait "château de François" ou "de Nantes. Il était aussi demeure royale. Il n'a été rebaptisé qu'en 1915 quand la municipalité en fit l'acquisition pour installer un centre culturel sur la vie bretonne. Il fallait faire plus breton pour attirer un tourisme alors à ses débuts. Ne vous fiez pas aux apparences.
@@MaagusAnnes de Bretagne est née là et a vécu là vous le savez très bien. Donc l'appellation n'est pas sortie de nulle part comme vous dîtes
C'est interdire le français qu'il faut faire !!!
Après avoir génocidé les vendéens et les bretons les assassins ont décidé de mettre Nantes dans la Vendée . . . .
Taxer de génocide la répression d'insurgés qui ont perpétré des exécutions sommaires comme le massacre de Machecoul, 200 civils exécutés dans les douves sur ordre du Comité Royaliste et après une foule qui s'est livrée à plusieurs boucheries : c'est rouvrir le débat Sécher-Martin qui a largement été emporté par le second.
@@Maagus vous réécrivez l'histoire ?
@@zelectron1 Vous me reprochez vos propres turpitudes. Quand un territoire est visé et non un groupe : cela ne s'appelle pas génocide. Gracchus Baboeuf, farouche critique du CSP, et contemporain des faits employa une terminologie reprise par la plupart des historiens, à part ceux d'obédience de droite catholique dure. Encore une fois c'est une querelle qui a été tranchée il y a plus de 10 ans.
@@Maagus Et que faites vous des colonnes infernales, des noyades commendées par l'envoyé en mission Carrier ?
@@ayangdidi5524 Carrier n'a-t-il pas été condamné et exécuté pour cela ? Avez-vous exemple de meneur vendéen dénoncé par les comités monarchistes pour ses massacres ? Il n'y en a pas. Les colonnes infernales ont concerné un territoire et furent annoncées. Elles ne visaient ni une ethnie, ni une culture. Ainsi un vendéen royaliste ne craignait rien à Bordeaux. De fait, les massacres républicains, féroces, interviennent en réponse aux massacres monarchistes dans un contexte de guerre civile et suspicion de collusion des insurgés avec la coalition extérieure menaçant rien moins la République d'ahinilation. Mais aussi effroyable fut cette répression, la qualifier de génocide est ne pas la comprendre. L'identité vendéenne n'existait pas avant ces guerres et la Vendée militaire touchait l'Anjou et la Bretagne. C'est en outre une création parisienne.
Incroyable ce tract de gare. Mention spéciale pour le prof Diwan : "voyez ici comme à Quimper ils se comprennent, c'est la même culture". Mais quelle escroquerie ! Le breton enseigné à Diwan, le peurunvan créé en 1941, n'a jamais été parlé à Nantes. C'est précisement une importantion et un fer de lance assimilateur des nationalistes. Le peu de breton qui fut parlé à Nantes est le guérandais, malheureusement éteint.
Le débat peut largement avoir lieu sans ce militantisme de Franprix qui instrumentalise une histoire complexe sous les simplismes et faux semblants façon Disney.
@@Maagus le peurunvan ,non .Mais le breton , dit de guerande , oui . Allez vous renseigner sur "Arnold bon Harff ", un allemand qui de passage à NANTES en 1499 , avait pris le soin de rédiger un petit lexique pour mieux échanger avec une partie des habitants de la ville . Allez aussi , tant qu'à faire , chercher un équivalent à Rennes . Kaleon vad , Trougéré doh ha kenavo d'er Broiey el Liger .
@@poluxazalee361 J'ai déjà étudié le manuscrit. Le guérandais est une forme de breton 'francisé'... Qui tranche avec le Moyen Breton ecclésiastique. Dans son carnet de voyage, Von Harff ne relève que 46 mots et 6 phrases qu'il traduisit dans sa langue, le francique moyen : certainement parce que leur consonance l'avait frappé, lui qui étudia le breton et qui entreprit ce voyage pour relever coutumes et dialectes des contrées traversées. Il ne précise pas dans son manuscrit la raison de ce glossaire sinon l'évidence pratique pour le reste de son voyage : donc concernant Nantes, il serait hasardeux d'extrapoler à un bilinguisme. En effet, son livre détient des dizaines de glossaires, tout comme il contient des emprunts à d’autres voyageurs à propos de contrées où il n’a sans doute jamais mis les pieds (comme des passages de Ptolémée). Il convient donc de rester prudent, même si son passage à Nantes ne souffre pas de doute. Manifestement il n’eût pas accès à l’orthographe exacte de ces mots qu’on a rapproché du dialecte vannetais : il s’est fait certainement traduire les mots depuis le français puisqu’il les a recopiés phonétiquement en francique. Il ne s'agissait donc pas de pouvoir dialoguer avec toute la population nantaise, puisque traducteur il croisa. Qui plus est, un individu lambda use de milliers de mots… Ses glossaires sont plus des témoignages pittoresques de diversité, qu’il recherche, qu’étude anthropologique sur l’étendue des usages. Ils servent aussi ses voyages. Dans l’une de ses phrases, il note comment demander la route de Rennes : il avait certainement l’information sur la situation linguistique sur la côte plus au nord. De fait, il ira à Rennes en passant par Héric. On a rapproché ce dialecte vannetais du guérandais, dont on sait qu'il a été nécessairement mais sporadiquement parlé à Nantes du fait de la présence de marchands et agriculteurs guérandais venus vendre ou s’acquitter de la dîme. Guérande dépendait du diocèse de Nantes : rien d'anormal, dès lors. Cependant, dans la ville la langue vernaculaire était le français et dans les faubourgs le gallo. Aucune archive de la ville, que ce soit du conseil des bourgeois puis des échevins, n'est traduite en breton. En particulier Le Livre des Privilèges qui recense tous les titres de propriétés de la ville et concessions qui lui ont été faites : le document est réalisé pointilleusement par crainte des retombées des guerres franco-bretonnes et des pressions politiques d'un camp comme de l'autre. Le document est intéressant car il a vocation à être public... Curieux, si bilinguisme il y eût à Nantes, que l'on n'en retrouve trace dans aucune archive, en particuliers à usage public... Lors, il y a tout lieu de penser que le vannetais/guérandais était minoritaire et importé. Quand on voyage, on relève l'altérité, ce qui nous frappe, est curieux : Von Harff a dû nécessairement trouver l'accent pittoresque de quelques individus croisés en taverne. Le relevé de ce voyageur est donc à replacer dans le contexte et les intentions de ses pérégrinations.
Tout cela serait anecdotique si cela ne servait pas à mettre panneaux bilingues de nos jours... en peurunvan : un comble ^^' Pauvres guérandais qui ont perdu leur dialecte et qui se retrouvent bien mal servis par les gardiens de la mémoire bretonne...
vous demandez à des enfants leur avis sur une decision de Guy Mollet en 1955 mdr rendez la redevance