Mireille, de Gounod, dans la cour du Museon Arlaten - musée de Provence (2021)

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  • Опубліковано 15 вер 2024
  • A l'initiative du Museon Arlaten - musée de Provence et du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône. En partenariat avec Festiv'Arles et l’association F.A.C (Fontvieille Avenir Culture).
    Distribution :
    -Thibaud Epp, direction artistique, piano et chef de chant ;
    -Anne Calloni, soprano lyrique, Mireille
    -Emmanuelle Zoldan, mezzo-soprano, Taven
    -Antonel Boldan, ténor, Vincent
    -Jiwon Song, baryton, Ourrias.
    Mise en espace : Hervé Casini
    Captation video : Concept groupe.
    Le samedi 3 juillet dernier, dans le cadre de la Nuit des musées, le Museon Arlaten rénové -il a a réouvert ses portes le 19 mai après 11 ans de fermeture - accueillait son premier concert d'envergure.
    Il s'agissait d'une représentation de Mireille, de Charles Gounod, en version concert. Un choix presque évident, puisque Frédéric Mistral, auteur de l’œuvre qui inspira le compositeur, Prix Nobel de littérature, est le fondateur du musée.
    Le clin d'oeil est d'ailleurs appuyé, musée et opéra ayant définitivement partie liée : en mai 1909, l'’inauguration du Museon Arlaten dans son site actuel fut accompagnée, entre autres festivités, par une magnifique représentation de l'Opéra de Gounod dans les arènes d'Arles.
    Charles Gounod (1818-1893), après avoir correspondu avec Frédéric Mistral et obtenu du poète son accord pour l’écriture musicale de son œuvre Mireille, descend à Saint-Rémy-de-Provence. Là, il s’imprègne des paysages et des couleurs provençales pour composer cet
    opéra d’exception créé en 1864.
    La production originale de Mireille, donnée le samedi 3 juillet a été conçue par ses organisateurs pour répondre à deux objectifs :
    - La mise en valeur de l’ensemble architectural exceptionnel qui constitue la cour du Museon Arlaten, parvenu jusqu’à nous en franchissant allègrement les époques et les modes
    - La mise en musique de ce lieu par une partition également d’exception, souvent peu ou mal connue, symbolisant la rencontre entre le génie de deux hommes : Frédéric Mistral et Charles Gounod.
    Cette adaptation en 1h 15 d’un opéra qui en fait normalement plus du double n’a pas, dans sa transcription piano-chant, la prétention d’égaler d’illustres représentations de l’ouvrage : ici, la mise en espace se met au service de la partition, contextualise sans verser dans un quelconque régionalisme et vise avant tout à conserver l’essentiel des thématiques de l’œuvre, voulant répondre ainsi à l’ambition de dévoiler au plus grand nombre cette énergie simple, dans sa fragilité, son sens du tragique et du sacré, qui constitue toute la richesse de « la Pèlerine de l’Amour », de Mireille.

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