Oran : Fatiha et le wali d’Oran La résidence du wali d’Oran est somptueuse. D’ailleurs, elle pourrait accueillir Fatiha le temps que sa demande de logement soit tamponnée. Car, le premier responsable de cette wilaya ne sait rien de cette femme : presque rien du monde qu’elle habite et de l’univers qui l’entoure ; moins que rien de sa provenance et de sa destination. Ça se comprend, Fatiha est pauvre et n’a pas une belle poitrine pour accéder à la propriété d’un logement social. Elle est à la rue depuis 30 ans. Une génération. Ce qui vieillit en Algérie, c’est la demande de logement. Et Fatiha aussi ! À juste demande, point de réponse. En conclusion : chaque fois que l’administration refuse un logement, c’est des centaines de milliers de personnes que l’on prépare pour la rue, les tribunaux, les prisons, les cimetières. Dans la vidéo, on découvre deux périodes de notre rencontre : 2012 et 2023. Et à chaque virée sur Oran, je prends le temps de passer voir Fatiha, la gracieuse, dans sa grotte…autour d’un bon café. Rezala Mohamed Partager svp !
Oran : Fatiha et le wali d’Oran
La résidence du wali d’Oran est somptueuse. D’ailleurs, elle pourrait accueillir Fatiha le temps que sa demande de logement soit tamponnée. Car, le premier responsable de cette wilaya ne sait rien de cette femme : presque rien du monde qu’elle habite et de l’univers qui l’entoure ; moins que rien de sa provenance et de sa destination. Ça se comprend, Fatiha est pauvre et n’a pas une belle poitrine pour accéder à la propriété d’un logement social. Elle est à la rue depuis 30 ans. Une génération. Ce qui vieillit en Algérie, c’est la demande de logement. Et Fatiha aussi ! À juste demande, point de réponse.
En conclusion : chaque fois que l’administration refuse un logement, c’est des centaines de milliers de personnes que l’on prépare pour la rue, les tribunaux, les prisons, les cimetières.
Dans la vidéo, on découvre deux périodes de notre rencontre : 2012 et 2023. Et à chaque virée sur Oran, je prends le temps de passer voir Fatiha, la gracieuse, dans sa grotte…autour d’un bon café.
Rezala Mohamed
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