Un échange très intéressant. On en revient toujours à la terre messieurs.Je me suis rendue compte de ce problème concernant le foncier lorsque je suis rentrée au pays.C’est compliqué de se mettre d'accord sur la question étant donné que comme le soulignait monsieur Kawa toutes les terres kanakes n’ont pas étaient cédées aux clans propriétaires ce qui explique que ces revendications soient toujours d’actualités même si on peut aussi constater que des actions ont été mené dans ce sens par des organismes placés par l’état tel l’ADRAF ou le sénat coutumier .Je me répète mais on est face à deux conceptions qui s’affrontent sur le plan idéologique, celui de la tradition et du développement ou de l’économie. Tout d'abord la vision kanake de la terre a un intérêt culturel ou philosophique plus que économique alors que la vision européenne a dabord un intérêt économique car une terre il faut l’exploiter et la mettre en valeur.Le rapport à l’espace et à l’occupation des terres aussi différent, monsieur kawa a parlé du fait que des hectares de terres étaient revendiqués car dans la structure sociale kanake l’individualité n’existe pas,on parle de clan ou de communauté de chefferie dans un espace donné. Dans la vision européenne les terres sont des domaines qu'il faut mettre en valeur par une agriculture et un élevage de production,alors que dans le monde kanak notre conception est une agriculture de subsistance.Nous sommes face à un problème qui se pose de facto puisque notre échelle de valeur que nous accordons à cette même terre ne s’accodent pas complètement. Vous avez soulignés qu’il est possible d’ouvrir des possibilités d’entreprendre ensemble des réformes sur le plan rural pour aller dans le sens du développement et monsieur Metzdorf a parlé de locations des terres couturières.Je trouve que c'est une bonne chose mais ce projet ambitieux va forcément se heurter à la réalité du terrain.Est ce que les gens sont réellement prêts à s’engager ?Comme Monsieur Kawa l’a clairement exprimé ,dailleurs je ne pense pas que les gens qui refuseraient soient forcément contre,je pense qu’ils se sentent tiraillés entre ces deux mondes qui demandent plus d’aptation au système libérale et capitaliste.En même temps pour ce qui est des revendications sur des terres privées,je comprends que ça soit problématique mais il faut mettre en place une politique de médiation pour rassurer les uns et les autres.Ceci dit je ne dit pas que c'est impossible mais peut être qu'il faudrait davantage se pencher vers une agriculture,bio,plus respectueuse de l’environnement, plus en phase avec le milieu naturel?
Un échange très intéressant. On en revient toujours à la terre messieurs.Je me suis rendue compte de ce problème concernant le foncier lorsque je suis rentrée au pays.C’est compliqué de se mettre d'accord sur la question étant donné que comme le soulignait monsieur Kawa toutes les terres kanakes n’ont pas étaient cédées aux clans propriétaires ce qui explique que ces revendications soient toujours d’actualités même si on peut aussi constater que des actions ont été mené dans ce sens par des organismes placés par l’état tel l’ADRAF ou le sénat coutumier .Je me répète mais on est face à deux conceptions qui s’affrontent sur le plan idéologique, celui de la tradition et du développement ou de l’économie. Tout d'abord la vision kanake de la terre a un intérêt culturel ou philosophique plus que économique alors que la vision européenne a dabord un intérêt économique car une terre il faut l’exploiter et la mettre en valeur.Le rapport à l’espace et à l’occupation des terres aussi différent, monsieur kawa a parlé du fait que des hectares de terres étaient revendiqués car dans la structure sociale kanake l’individualité n’existe pas,on parle de clan ou de communauté de chefferie dans un espace donné. Dans la vision européenne les terres sont des domaines qu'il faut mettre en valeur par une agriculture et un élevage de production,alors que dans le monde kanak notre conception est une agriculture de subsistance.Nous sommes face à un problème qui se pose de facto puisque notre échelle de valeur que nous accordons à cette même terre ne s’accodent pas complètement. Vous avez soulignés qu’il est possible d’ouvrir des possibilités d’entreprendre ensemble des réformes sur le plan rural pour aller dans le sens du développement et monsieur Metzdorf a parlé de locations des terres couturières.Je trouve que c'est une bonne chose mais ce projet ambitieux va forcément se heurter à la réalité du terrain.Est ce que les gens sont réellement prêts à s’engager ?Comme Monsieur Kawa l’a clairement exprimé ,dailleurs je ne pense pas que les gens qui refuseraient soient forcément contre,je pense qu’ils se sentent tiraillés entre ces deux mondes qui demandent plus d’aptation au système libérale et capitaliste.En même temps pour ce qui est des revendications sur des terres privées,je comprends que ça soit problématique mais il faut mettre en place une politique de médiation pour rassurer les uns et les autres.Ceci dit je ne dit pas que c'est impossible mais peut être qu'il faudrait davantage se pencher vers une agriculture,bio,plus respectueuse de l’environnement, plus en phase avec le milieu naturel?
Il disait 500 000 hectares coutumière mais oubli de dire que c'est plus des montagnes et pas trop de plaine