Magnifique poème d'Aragon, découvert à l'école primaire de mon village natal et toujours écouté avec beaucoup d'émotion. A mon premier saut en parachute le 9 novembre 1963 à la Betap lors de mon service militaire chez les paras du 6° RPIMa, quand la coupole s'est ouverte, la couleur de celle-ci était réséda !!! Lors de ma descente vers la terre, j'ai récité quelques vers de ce poème !!!
Ça me serre le tellement le coeur ce poème. A chaque fois que je relis ou écoute ce texte je me pose la question lancinante: suis-je digne de ce qu'ont souffert ceux qui y sont décrits? Ce texte me transperce à chaque fois.
Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous deux adoraient la belle Prisonnière des soldats Lequel montait à l'échelle Et lequel guettait en bas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Qu'importe comment s'appelle Cette clarté sur leur pas Que l'un fût de la chapelle Et l'autre s'y dérobât Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Tous les deux étaient fidèles Des lèvres du coeur des bras Et tous les deux disaient qu'elle Vive et qui vivra verra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Quand les blés sont sous la grêle Fou qui fait le délicat Fou qui songe à ses querelles Au coeur du commun combat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Du haut de la citadelle La sentinelle tira Par deux fois et l'un chancelle L'autre tombe qui mourra Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Ils sont en prison Lequel A le plus triste grabat Lequel plus que l'autre gèle Lequel préfère les rats Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Un rebelle est un rebelle Nos sanglots font un seul glas Et quand vient l'aube cruelle Passent de vie à trépas Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Répétant le nom de celle Qu'aucun des deux ne trompa Et leur sang rouge ruisselle Même couleur même éclat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas Il coule il coule il se mêle A la terre qu'il aima Pour qu'à la saison nouvelle Mûrisse un raisin muscat Celui qui croyait au ciel Celui qui n'y croyait pas L'un court et l'autre a des ailes De Bretagne ou du Jura Et framboise ou mirabelle Le grillon rechantera Dites flûte ou violoncelle Le double amour qui brûla L'alouette et l'hirondelle La rose et le réséda Louis Aragon, « La Rose et le Réséda », mars 1943.
Magnifique poème d'Aragon, découvert à l'école primaire de mon village natal et toujours écouté avec beaucoup d'émotion. A mon premier saut en parachute le 9 novembre 1963 à la Betap lors de mon service militaire chez les paras du 6° RPIMa, quand la coupole s'est ouverte, la couleur de celle-ci était réséda !!! Lors de ma descente vers la terre, j'ai récité quelques vers de ce poème !!!
Ça me serre le tellement le coeur ce poème. A chaque fois que je relis ou écoute ce texte je me pose la question lancinante: suis-je digne de ce qu'ont souffert ceux qui y sont décrits? Ce texte me transperce à chaque fois.
Heureusement, il y a les poètes.
..et heureusement, il y a les comédiens pour dire les poèmes. 😊
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fût de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au coeur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle
L'autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
A le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Nos sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
A la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle
La rose et le réséda
Louis Aragon, « La Rose et le Réséda », mars 1943.
La reprise du rappeur l'erreur est juste au top !
Miam
" s'il y a ciel / c'est pour les larmes " L.A.
et la joie de retrouver vos proches ! m^éme ceux qui ne croyaient pas au ciel !
A propos du royaume des ombres et de L'été ...
GRAND SOURIRE
LIBÉRÉ LACRIM
Honte à toi !
Ta tout compris frerot😂
1112 2019👻
De L a saison ETE
Coucou Madame Meunier👐
Répond à ce commentaire arragon stp je serais le plus heureux
Hockeyeur Boys Bryan c toi
Non moi c'est timothé dsl
Y'a du monde là dedans
Salut moi c'est Jean Philpe
Bonjour mme Meunier
00:8
Début du poème
*00:08
First
second
Lehyan Beddiar ok
Lehyan Beddiar Nadia enleve
Don Pablo Qlf FERME TA GEULE
Don Pablo Qlf FERME TA GUEULE