Hors-piste : Un commandant du PGHM de Chamonix réagit à quelques idées reçues
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- Опубліковано 10 лют 2025
- « Du hors piste à côté des pistes c’est pas dangereux », « Si on suit des traces, c’est sans danger », « On peut skier plus vite qu'une avalanche »... On a demandé au commandant Ferré, du Peloton de Gendarmerie de Haute Montagne de Chamonix, de réagir à quelques idées reçues sur les avalanches.
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Merci aux personnes du PGHM pour le travail incroyable qu’ils font.
Merci pour tous ces conseils !
C’est très bien de faire de la prévention, on n’en fait jamais assez.
Mais il faudrait parfois relativiser pour s’apercevoir que le nombre de morts est plutôt faible finalement. Il n’y a qu’à comparer avec les morts par noyade en mer ou même en piscine.
Bonjour,
En 20 ans le nombre de victimes est resté stable mais le nombre de pratiquants a augmenté. Globalement les pratiquants sont mieux formés (clubs, ANENA, etc.) , mieux équipés (DVA, pelle, sonde, etc.), mieux informés (BERA, carte des pentes, etc.) et ça explique la baisse du nombre d'accidents proportionnellement à l'augmentation de la pratique.
Exact mais le climat a véritablement changé et il n'y a plus d'effet d'expérience. Sur des pentes qui ne coulaient jamais, on voit des avalanches . Dans certains territoires, il vente systématiquement quand il neige ce qui provoque des plaques à vent. Comme il fait chaud les cailloux sont de plus en plus dangereux, on ne les voit pas mais ils sont bien présents. Les blocs de rocher se détachent de plus en plus souvent.
Comme il ya plus de pratiquants, il y a un risque accru; beaucoup de personnes sont décédées parce que, des skieurs ont fait partir l'avalanche au-dessus d'eux.
Conclusion : le risque est désormais plus important.
@@TheOldarra Tout ça est tout simplement globalement faux et tout d'abord parce que c'est une domaine où l'expérience et les méthodes empiriques anciennes n'ont jamais rien donné. L'important reste d'évaluer le risque sur des critères objectifs et de se garder une marge par rapport à cette évaluation.
SI des personnes se font emporter parce que d'autres personnes ont fait partir une avalanche c'est que ces personnes (je parle des victimes) étaient dans un endroit qui était de toute façon menacé et qui pouvait l'être tout autant il y a 50 ans.
@@darth_patzer quand les buffes ont coulé sur Sarenne ce n'était jamais arrivé. L'avalanche est partie seule.
Le hp de la pyramide a coulé avec 10 moniteurs de la station de l'Alpe d'Huez et leurs épouses. Le risque était de 1. C'est parti à 10h le matin.
Cette année plusieurs avalanches sont arrivées sur des pistes à cause de skieurs en hors piste.
@@TheOldarra Comme le pénitent sur son chemin, humble et misérable devant la Nature ....
@@TheOldarra L'histoire est pleine d'avalanches qui sont survenues là où on avait oublié qu'elles pouvaient survenir. Et je ne parle pas de l'histoire récente.
Quand une avalanche arrive sur une piste ouverte c'est que la station n'a pas fait son travail en ouvrant une piste menacée. Qu'importe la raison du déclenchement, skieurs hors-piste ou non, la piste était menacée puisque 90% des avalanches partent naturellement.
Les pentes au dessus des pistes sont validées et sécurisées par les professionnels de la station. Si une avalanche se produit c'est avant tout une erreur des professionnels !
Pas de BRA pour le massif central... Pourquoi ?
Autre idée reçue: le hors-piste est dangereux. Si on compare le nombre de morts par année par rapport au nombre de skieurs qui sortent, au nombre qui font de la rando, au niveau moyen du skieur hors-piste et au niveau moyen des connaissances des skieurs hors-piste, alors le nombre est ridiculement faible et prendre sa voiture est 100 fois plus dangereux,...
Rechercher les pentes faibles , avec des arbres ou des rochers qui stoppent la neige ! Dans les pentes plus fortes , sac airbag et dva pelle sonde
En tant qu'instructeur je dirais qu'il faut simplement adapter sa sortie aux conditions tout en conservant une marge de sécurité. L'équipement n'est pas là pour aller se frotter aux avalanches, il est juste là pour donner une petite chance supplémentaire au cas où ce qui ne devait pas arriver est tout de même arrivé.
Petit sujet de réflexion : au départ de votre itinéraire vous constatez que votre DVA ne fonctionne pas, est-ce que vous y allez quand même ?
Mon avis est que si vous renoncez parce que votre DVA ne fonctionne pas alors vous devriez également renoncer avec un DVA en état de marche.
L'AirBag ? ca dépend des pratiques parce que faire de la randonnée avec un tel sac c'est quand même se lester fortement.
@@darth_patzerbof ton raisonnement est un peu foireux. Un pilote de planeur qui s’aperçoit juste avant le décollage que son parachute est défectueux ne décollera pas avec ce parachute et pourtant il est censé ne jamais servir. Je vois le DVA de la même manière, il ne devrait jamais servir mais il sauve des vies
@@vivi74ify Je connais également un peu le milieu du vol à voile et c'est effectivement comparable, le parachute donne une petite chance supplémentaire mais si tu montes dans le planeur en te disant que compte tenu des conditions de vol du jour tu n'irais pas sans parachute c'est que tu donnes trop d'importance à ce dernier.
Un DVA ça ne protège pas, ça n'augmente pas la marge de sécurité.