LE FEU FOLLET 1963 (Maurice RONET, Jeanne MOREAU, Lena SKERLA, Bernard NOËL) *

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  • Опубліковано 29 вер 2024
  • Alain Leroy (Maurice RONET), bourgeois trentenaire et alcoolique, est revenu à Paris afin de suivre une cure de désintoxication. Sa femme Dorothy est restée à New York. Autrefois mondain abonné aux soirées de débauche, Alain est aujourd'hui las de la vie...
    Réalisation : Louis MALLE
    Scénario : Louis MALLE d'après le roman homonyme de Pierre DRIEU LA ROCHELLE
    Musique : Erik SATIE (Gymnopédie N°2, Gnossienne N°1)
    * Territoires bloqués : Allemagne, Autriche, Italie, Liechtenstein, Luxembourg, Suisse

КОМЕНТАРІ • 34

  • @bernardguy1130
    @bernardguy1130 9 місяців тому +6

    Lorsque je ne vais pas bien je regarde le " Feu Follet " et curieusement au fond de moi ............je vais mieux . Ce film est un pur chef d'œuvre , décortiquant un mal être absolu qui peut guetter chacun d'entre nous en ce qui concerne notre propre vie, puisque cela reste valable aujourd'hui . L'intelligence de la mise en scène, de l'acteur , et.........de la bande sonore (musique) sont tels , que l'assemblage de ces trois paradigmes, vous propose une forme de posologie positive de l'existence qui vous permet d'éviter de sombrer dans les travers que nous conte le jeu d'acteur incarné par Maurice Ronet . Sans le savoir , en observant la déchéance de son personnage ,celui ci agit tel un buvard sur le spectateur, cependant il faut bien l'avouer cela agissant souvent uniquement sur certaines personnes munies d'une sensibilité extrême .

  • @sticelound9199
    @sticelound9199 Рік тому +14

    Toujours fascinant Maurice Ronet, je pense qu'il est unique pour ce rôle, trouble ,énigmatique et secret. Tellement impressionnant et ça tout au long de sa carrière. Tellement brillant dans plein soleil ou dans la piscine . Il s'en fallait de peu pour qu'il rafle tout et peut-être éclipse Alain Delon qui lui savait la supériorité du jeu subtile de Ronet.

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому

      Oui, une complémentarité mêlée de concurrence.
      Comme vous l'écrivez, on les retrouve dans :
      PLEIN SOLEIL ua-cam.com/video/PLI1XmntPR4/v-deo.html
      LA PISCINE ua-cam.com/video/8LDeMCQiDXk/v-deo.html
      MORT D’UN POURRI ua-cam.com/video/gy591f-rBGg/v-deo.html
      En extraits sur la Chaîne :)

    • @midnitedynamite1972
      @midnitedynamite1972 Рік тому +3

      Je recommande vivement Bartleby, l'adaptation que Ronet a faite de la nouvelle de Melville.
      Maxence Mailfort y incarne un personnage (Bartleby) aussi bouleversant qu'Alain Leroy, ici d'une solitude et d'une détresse extrême.

    • @PanPann-cp9il
      @PanPann-cp9il 4 місяці тому +1

      DLA MNIE ,RONET DUŻO WIĘKSZY NIŻ DELON ,,RONET STYL CHARYZMA GENIUSZ WŚRÓD GENIUSZY PONAD HISTORIĄ FILMU ❤❤❤❤❤❤❤

  • @nataliedelagrandiere4022
    @nataliedelagrandiere4022 Рік тому +7

    Maurice Ronet est mon acteur préféré dans mon film préféré.
    Il est étonnant de profondeur et de charme ici. On a envie de le sauver. Bravo à Louis Malle pour son talent de metteur en scène.

  • @Olivier-cr8ri
    @Olivier-cr8ri Рік тому +4

    La musique de Satie sur ces images. C'est parfait.

  • @romantylczynski3074
    @romantylczynski3074 Рік тому +3

    MAURICE RONET GENIUSZ WŚRÓD GENIUSZY ARCYDZIEŁO SZTUKI REWELACJA KREATYWNE GENIUSZ GENIUSZ. ,DLA MNIE NAJWIEKSZY NA ŚWIECIE ,NIEDOCENIONY

  • @midnitedynamite1972
    @midnitedynamite1972 Рік тому +6

    Tiré de la vie du dandy et vague écrivain Jacques Rigaut, qui était lui accroc à la drogue et qui s'est suicidé en 1929.
    Ce film est sans doute le plus mémorable du cinéaste, plus ardu que Jules Et Jim ou Ascenceur Pour l'Echafaud, définitivement plus austère, d'une noirceur totale et d'un désespoir absolu.
    La qualité rare de ce film tient surtout à l'interprétation du très mésestimé Maurice Ronet (qui n'a eu pour moi d'équivalent dans la décennie suivante que Patrick Dewaere), faisant corps et âme avec son personnage et incarnant à la perfection le désespoir sans fard.
    On est témoin au fur et à mesure du déroulement du métrage de la décomposition des traits du personnage, on peut y voir littéralement la souffrance suer des pores du visage de Ronet, l'affliction, la détresse au travail.
    Pour finir, la musique d'Erik Satie (les fameuses Gymnopédies notamment) souligne insidieusement le mal être du personnage et par projection du spectateur.

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому +3

      Merci pour cette profonde analyse quasi introspective sur l'âme de Maurice RONET et l'origine du scénario ;)
      Cet acteur toujours en conflit, en concurrence avec lui-même et avec ses pairs (Alain DELON pour ne citer que lui) plus charismatiques aux yeux du grand public.
      Un film effectivement "prenant" au sens littéral, minimaliste dans la mise en scène, enrobé de façon rémanente et obsessionnelle par quelques Gymnopédies si belles, si simples et elles aussi, sans issue musicale ni chute.

    • @midnitedynamite1972
      @midnitedynamite1972 Рік тому +4

      @@repliques-cultes Le Feu Follet provoque chez certains le même sentiment de communion spirituelle que lors de la lecture des Fleurs Du Mal ou certains livres de Houellebecq ou de Céline. Beaucoup de cinéphiles, cinéastes ou comédiens considèrent ce film comme un moment clé dans leur vie (je pense à Mathieu Amalric).
      Le fait que l'œuvre est l'adaptation du roman de Drieu La Rochelle dont on connait le passé et les convictions pendant la deuxième guerre et quand on connait également les convictions politiques de Ronet (ignoré en grande partie à cause de cela dans l'histoire du cinéma français et aussi à cause de ses choix de carrières exigeants).
      Le personnage d'Alain Leroy m'est très proche et les dialogues résonnent comme une évidence en moi à chaque visionnage.
      J'avais un ami qui avait la même sensation de communion avec le personnage de Bogart dans Casablanca.
      Encore merci et bon week-end

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому +2

      Merci encore pour ces enrichissements et bon week-end à vous. ;)

    • @nataliedelagrandiere4022
      @nataliedelagrandiere4022 Рік тому

      De toutes façons les Gymnopédies d'Erik Satie étaient d'emblée un must pour Louis Malle. Tant de mélancolie et de sensualité..

    • @davidnottet726
      @davidnottet726 8 місяців тому

      @@repliques-cultesLes Gymnopédies et les Gnossiennes d' Erik Satie incitent à la mélancolie qui imprègne et envahit les corps meurtris, les coeurs affligés et les âmes en peine et c'est en même temps cette même mélancolie toute en déréliction qui apporte une certaine douceur, une forme d'apaisement et de réconfort à toutes les turpitudes et les vicissitudes de la réelle difficulté d'être pour beaucoup d'êtres humain dans ce passage terrestre.

  • @jangeitz6590
    @jangeitz6590 Рік тому +5

    All my life I have loved French cinema......

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому

      Thank's ;)

    • @PanPann-cp9il
      @PanPann-cp9il 4 місяці тому +1

      RONET STYL CHARYZMA GENIUSZ GENIUSZ WŚRÓD GENIUSZY PONAD HISTORIĄ FILMU ❤❤❤❤❤❤❤❤❤

  • @midnitedynamite1972
    @midnitedynamite1972 Рік тому +5

    Et merci infiniment à Répliques Cultes pour avoir publié mon film préféré !

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому +5

      Avec plaisir, j'avais pensé à votre remarque il y a quelques mois.
      J'espère que le montage reflète l'atmosphère, l'idée, sans révéler la fin pour laisser à chacun le "plaisir" de découvrir ce film incontournable ;)

  • @irisetpoppy9956
    @irisetpoppy9956 Рік тому +3

    Merci pour ces extraits.
    On revoit brièvement Bernard Noël, disparu trop tôt une fin d'un été, d'une maladie fulgurante. Son fils a été accueilli dans la famille d'un autre acteur qui l'a élevé comme son fils.
    Bonne Année 2023

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому +1

      Merci pour cette précision.
      Je viens de découvrir un site internet qui lui est dédié www.bernard-noel.fr/
      Il y est question d'une interview avec Suzan HAMPSHIRE à propos du film PARIS AU MOIS D'AÔUT en extrait sur la Chaîne ua-cam.com/video/P7JWpwqRnz4/v-deo.html
      Bonne Année à vous également. :)

    • @sylvainrichard6679
      @sylvainrichard6679 Рік тому

      Comment dire… Ce film… Je suis né un 23 Juillet… Et heureusement, je n’ai jamais eu de pistolet.

  • @poilochien
    @poilochien Рік тому +2

    romain bouteille 😄

  • @partis2288
    @partis2288 Рік тому +3

    Belle photographie, et Bonne Année 2023 ! 😊

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому

      C'est vrai, la photo N&B est belle et ne vieillit pas. Sans oublier la Bentley années 50 "sortie de grange" sous la bâche, comme on les aime...
      Merci à vous et Bonne Année également :)

  • @GevEdgar
    @GevEdgar Рік тому +1

    ❤💯🏆🎷🏺🏺🎥

  • @raymondlibert2967
    @raymondlibert2967 Рік тому +2

    Ce film et cette merveilleuse musique d Éric Satie qui accompagne merveilleusement bien tant de film comme celui ci . Une ambiance morose mais images et contenu lucide .

    • @romantylczynski3074
      @romantylczynski3074 Рік тому +1

      MAURICE RONET GENIALNY STYLOWY REWELACYJNY MAESTRO INTERPRETACJI GENIUSZ WŚRÓD GENIUSZY

  • @mariamhermouet9189
    @mariamhermouet9189 Рік тому +2

    Merci beaucoup, je ne connaissais pas ce film

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому +1

      Avec plaisir.
      C'est un film majeur de Louis MALLE.
      Pas une comédie pour jours pluvieux, certes, mais il faut varier ses sources pour entretenir la souplesse des neurones (constatation personnelle) ;))

  • @Jc-pg4or
    @Jc-pg4or Рік тому

    ´si tu es mon ami , tu m’aimes comme je suis, et pas autrement’
    Cette réplique, je l’entends mot pour mot dans un autre film, mais celui-ci ne me revient pas.
    Si cela dit quelque chose à quelqu’un…
    Merci de nous faire découvrir ces classiques.
    Je ne connaissais celui-ci que de nom et de réputation mais je n’en avais jamais vu aucune image 👍

    • @repliques-cultes
      @repliques-cultes  Рік тому +1

      C'est avec plaisir.
      Concernant la citation dans un autre film, je ne vois pas pour l'instant, mais nos amis de parcours auront peut-être la réponse. ;)