" P'tit galibot " De Henri Franceschi et son texte .
Вставка
- Опубліковано 20 сер 2024
- Merci à Véronique pour la qualité de ses recherches .
P'tit galibot De Henri Franceschi
P'tit galibot de tes quatorze ans,
Comme un fantôme de l'humain,
Dans ces tunnels tellement d'enfants,
Tenaient grâce à leurs rêves de gamin . ( bis )
Au petit matin frileux,
Le vent soufflait sa rage .
Il se dirigeait au plus périlleux ,
Vers le bruit sourd de ces cages . ( bis )
Une descente vertigineuse
Dans le ventre de la mine
Quand celle-ci se veut capricieuse,
Elle frappe plus qu'une pire famine .
" P'tit galibot ne soit pas pressé
De devenir de ces herscheurs ,
Crois-moi ce n'est point la panacée
Pour une vie que l'on croit meilleure . " ( bis )
Et d'ajouter dans ses conseils :
Que ce haveur , déjà ancien,
Savait que le petit faisait merveille
A l'école d'après le doyen . ( bis )
Prends-y garde à ce temps,
Qui défile tranquillement ;
Dans ton combat de chaque instant,
Pour que celui-ci demeure du plus dignement .
P'tit galibot tu t'évadais
Pour rejoindre tes beaux pigeons ,
A leur manière , ils s'attardaient
A te regarder depuis ce vieux donjon. ( bis )
Comprenaient-ils alors ta joie,
Durant tes dimanches de repos ,
Que , même , souvent des villageois
lui tiraient leur chapeau . ( bis )
Alors soudain dans un plongeon ,
Sur les épaules de l'enfant,
Atterrissaient deux braves pigeons
Qui roucoulaient triomphant .
P'tit galibot comme une récompense
Le dix et le vingt cinq du mois
La paye semblait une évidence
A la limite d'un certain émoi . ( bis ) ( inquiétude )
Richesse et malheur pensaient certains,
La silicose régnait en sournoise
Quand des messieurs dans leur festins
Alimentaient une vie bourgeoise . ( bis )
Bien des révoltes s'enchaînèrent ,
Au grand dam de tous ces puissants
Qui , mordicus , condamnèrent
Ces ouvriers si saisissants .
P'tit galibot toute ton Histoire,
Elle me touche dans mon âme,
En creusant toujours un espoir
Qui refoulera un temps l'infâme. ( bis )
Ton père , ta mère combien de fois
T'on fait ressentir à leur manière ,
Si tu nourris simplement ta foi , ( conviction )
D'un autre métier que cette vie minière. ( bis )
Aujourd'hui les musées sont là ,
Comme un panthéon de tant de souffrances,
Et il sera toujours temps de sonner le glas,
Pour ces financiers et leurs outrances .
Tous droits réservés .
Adorable! Merci, Henri et Véro !
c'est un bien joli texte bravo je like avec plaisir
Merci pour l'écoute , c'est gentil .
Henri
Un bien bel hommage à ces galibots colombophiles.
Bien amicalement
G
Merci pour l'écoute , Gérard .
Amitiés,
Henri