Avec la médiatisation vient la banalisation de l'ultra trail. Cela devient "normal" de courir 170 km et 10 000 d+ en montagne en moins de 20, 21, 22h. (!!!) On attend du spectacle d'un sport à l'opposé de ce terme. Alors que la difficulté est extrême, tant en terme d'implication au quotidien qu'en terme purement sportif le jour j. Certains élites semblent presque détruits psychologiquement. Entre la pression de ne gagner sa vie que par le sponsoring, de devenir des ambassadeurs de tout et n'importe quoi pour gagner quelques euros. Entre la pression de la performance qui nécessite de pousser le plus loin possible son organisme quite à se mettre en danger (combien de femmes n'ont plus leurs règles ? Combien de TCA ?) La pression négative aussi des réseaux sociaux, la sensation de jugement, le fait de devoir rendre des comptes à des gens qui ne cessent de critiquer et que ces athlètes ne connaisent même pas ! On nous vend des vies heureuses et du "plaisir" à tour de bras. Avoir un métier et élever un enfant est déjà un ultra trail en soi, et il faut en plus courir 20 ou 25h par semaine ? On nous parle d'équilibre mais en réalité ce dernier se résume à un fil du rasoir pour celles et ceux qui souhaitent pousser l'ensemble des curseurs vers le haut. Encore plus qu'un préparateur physique et coach, c'est surtout un psychologue qu'il conviendrait d'associer aux "teams" et aux athlètes "professionnels". Tout ces paramètres laissent la porte grande ouverte au dopage...
Bonjour et merci pour cette série intéressante. Une question bête : vous n'invitez jamais de coureurs/entraineurs étrangers ? par exemple je trouverais super d'avoir le point de vue de Katie, Ruth, Jim, ....
Passionnant , j’ai bien peur que l’utmb tendent petit à petit à devenir une course uniquement professionnelle où les amateurs n’auront plus leurs places
Au contraire : avec les abandons dus aux prises de risques des professionnels pour réaliser la course parfaite, les amateurs qui partent plus tranquillement vont voir leur classement augmenter, avec la possibilité de très belles places pour les plus forts (les exemples sont assez nombreux cette année). Au passage, merci pour cette interview passionnante.
Le problème et la raison pourquoi c’est compliqué de devenir pro en athlètes d’endurances : il n’y a pas d’équipe, pour les autres sports les athlètes font parties de près ou de loins à une équipe, ce qui permet d’être entourés par des pro de la santé, coach… et d’avoir un salaire FIXE - le seul moyen pour gagner sa vie c’est les sponsors, d’un sport qui est encore peu connu du grand publique - il est impossible de gagner sa vie, uniquement grâce avec les prix ( imposable ) des courses qu’on gagne, pour certaines courses ça ne rembourse même pas le déplacement
Il fait des ultra trails le journaliste qui pose des questions ? lol mec un ultra c'est hyper dur tu penses vraiment que c'est anormal d'avoir autant d'abandons ? va voir l'échapée belle c'est pareil
Avec la médiatisation vient la banalisation de l'ultra trail. Cela devient "normal" de courir 170 km et 10 000 d+ en montagne en moins de 20, 21, 22h. (!!!)
On attend du spectacle d'un sport à l'opposé de ce terme.
Alors que la difficulté est extrême, tant en terme d'implication au quotidien qu'en terme purement sportif le jour j.
Certains élites semblent presque détruits psychologiquement. Entre la pression de ne gagner sa vie que par le sponsoring, de devenir des ambassadeurs de tout et n'importe quoi pour gagner quelques euros. Entre la pression de la performance qui nécessite de pousser le plus loin possible son organisme quite à se mettre en danger (combien de femmes n'ont plus leurs règles ? Combien de TCA ?)
La pression négative aussi des réseaux sociaux, la sensation de jugement, le fait de devoir rendre des comptes à des gens qui ne cessent de critiquer et que ces athlètes ne connaisent même pas !
On nous vend des vies heureuses et du "plaisir" à tour de bras. Avoir un métier et élever un enfant est déjà un ultra trail en soi, et il faut en plus courir 20 ou 25h par semaine ? On nous parle d'équilibre mais en réalité ce dernier se résume à un fil du rasoir pour celles et ceux qui souhaitent pousser l'ensemble des curseurs vers le haut.
Encore plus qu'un préparateur physique et coach, c'est surtout un psychologue qu'il conviendrait d'associer aux "teams" et aux athlètes "professionnels".
Tout ces paramètres laissent la porte grande ouverte au dopage...
Que signifie TCA ?
@@mathieuberquet3988Troubles du Comportement Alimentaire
@@mathieuberquet3988 troubles du comportement alimentaire
@@mathieuberquet3988trouble du comportement alimentaire
Merci pour cette interview très intéressante 😉
Avec plaisir 🙂
Interview (encore) top !
Dommage que ce soit trop court
Merci
Bonjour et merci pour cette série intéressante.
Une question bête : vous n'invitez jamais de coureurs/entraineurs étrangers ? par exemple je trouverais super d'avoir le point de vue de Katie, Ruth, Jim, ....
Passionnant , j’ai bien peur que l’utmb tendent petit à petit à devenir une course uniquement professionnelle où les amateurs n’auront plus leurs places
Sauf si la banque accepte un crédit 😁
Le gagnant est un amateur il travaille à temps plein !
@@julien7705un amateur qui a plusieurs grosses courses gagnés / bon classement a sont actifs
Au contraire : avec les abandons dus aux prises de risques des professionnels pour réaliser la course parfaite, les amateurs qui partent plus tranquillement vont voir leur classement augmenter, avec la possibilité de très belles places pour les plus forts (les exemples sont assez nombreux cette année).
Au passage, merci pour cette interview passionnante.
Quand il parle d'amateurs il parle sûrement des randonneurs...qui mettent un temps fou pour rallier l'arrivée !
Le problème et la raison pourquoi c’est compliqué de devenir pro en athlètes d’endurances
: il n’y a pas d’équipe, pour les autres sports les athlètes font parties de près ou de loins à une équipe, ce qui permet d’être entourés par des pro de la santé, coach… et d’avoir un salaire FIXE
- le seul moyen pour gagner sa vie c’est les sponsors, d’un sport qui est encore peu connu du grand publique
- il est impossible de gagner sa vie, uniquement grâce avec les prix ( imposable ) des courses qu’on gagne, pour certaines courses ça ne rembourse même pas le déplacement
Gonzalez Sarah Hall Daniel Harris Cynthia
Il fait des ultra trails le journaliste qui pose des questions ? lol mec un ultra c'est hyper dur tu penses vraiment que c'est anormal d'avoir autant d'abandons ? va voir l'échapée belle c'est pareil