Encore un super reportage ! Toujours autant intéréssant, c'est un vrai plaisir de regarder ces vidéos ! Une qualité vraiment incroyable et une variété dans les sujets qui me font suivre chacune des vidéos sans rien perdre !
Super interressant et impressionnant ! Merci . Ces chercheurs ont ils trouvé une corrélation entre productivité et résistance ? Plus de productivité entraîne t elle moins de résilience aux maladies ou ravageurs ? Ces recherches sont elles couplées avec une évaluation des richesses en oligoéléments, vitamines selon la variété ou plus globalement la richesse nutritionnelle et la capacité à être assimilée, digérée par l homme. Questions sous-jacentes : ok les variétés modernes sont plus productives et résistantes mais sont elles aussi plus qualitatives nutritionnellement ? Bon ok c est un autre débat ....
Super questions que je note pour les prochaines vidéos ! Merci beaucoup !! Pour le lien entre productivité et résistance : les scientifiques dans la vidéo analysent les mécanismes biologiques, mais je ne crois pas que ça fasse partie des questions qu'ils se sont posées jusqu'ici. Je leur demanderai :)
Bonjour, je trouve regrettable que l'on se focalise sur le blé alors qu'il a d'autres céréales à étudier et qui sont plus résistantes à la sécheresse, comme celles utilisées en Afrique de l'ouest dans un soucis d'autonomie alimentaire. C'est le cas du sorgho, du teff,... Plutôt que d'essayer de trouver une variété de blé passe partout on ferait mieux d'avoir plusieurs cordes à notre arc, avoir un choix varié, histoire de pouvoir s'adapter aux terroirs et conditions meteo. Mais j'imagine que ce n'est pas du goût de l'industrie agro-alimentaire du blé...La remarque vaut aussi pour le maïs très gourmand en eau ! Cdlt
Les scientifiques s'intéressent à d'autres céréales. Dans cette vidéo, c'est moi qui ai choisi de prendre l'exemple du blé. Je serai vigilant à varier dans les prochaines, c'est noté !
Monsieur Lionel installé vous en agriculture cultivé du sorgho faites en la promotion prouvé qu'il est possible de nourrir le monde avec et on en reparl...
merci beaucoup pour ces reportages, je ne suis pas agri mais passionné et grâce à vous, j'apprend beaucoup de chose qui me permettent d'échanger avec mon entourage
Salut Pierre, merci pour toute cette série de vidéo, j'espère qu'il y en aura d'autre ! Pour ma part je suis pas agri mais vient d'une famille de vigneron dans le beaujolais. Par rapport à quand mon père était jeune la date de début des vendange a dû s'avancer d'au moins 2-3 semaines pour venir mi aout. Il n'y a plus besoin de corriger le taux de sucre du raisin, qui est même souvent presque trop haut. On a moins de mildiou, mais aussi moins de jus de raisin à cause des sécheresses, on doit parfois ajouter l'eau qu'il n'y a pas dans le raisin après le pressage, voir plutôt reporter les vendange en espérant une pluie pour remplir les grappes. Une des lubies des néoruraux c'est de mettre des oliviers dans leur jardin, souvent importés d’Espagne. Et bien de plus en plus ils tiennent plusieurs années, plutôt que de mourir habituellement dès le premier hiver. On arrive aussi à ramasser des tomates et autres légumes d'été jusqu'en novembre certaines années. Malgré ça mon entourage pense encore souvent que ce n'est qu'une histoire d'inclinaison de la terre ou autre théories sans fondement. Ils continuent donc leur désherbage systémique destructeur de sol, le labour profond ... mais il y a quand même de très bon progrès dans le dosage des produits phytosanitaires
Bjr ,Tout à fait pour la vigne, Ca fait 50 ans que je n'entends plus parler de ''chaptalisation" , ce serait même l'inverse : maintenant la vendange débute quand elle n'a pas trop perdu en acides. Déjà il y a moins de dormance hivernale et le constat est de voir des débourrages trop précoces alors qu'il demeure des gels printanniers à -5°presque plus tardifs ( 1°mai !) En 1970 nous avions déjà des maïs hybrides européanisés comme LG 11 avec une meilleur vigueur au départ disait-on (disparus les vieux U 22 importés des USA en 1958) mais le semis ne devait pas débuter avant le 15 avril (pour le centre-ouest de la France :45,28,41,18,36,37) pour avoir 10° dans le lit de semence, et pour finir le maïs n'était récolté qu'au 1- novembre à 36% humidité. Aujourd'hui on peut avancer de 15 jours la date de semis, et de plus les variétés de même indice FAO sont récoltée à 21%, parfois 18 ! Je n'ai jamais comparé le fameux GDD Growing Degree Day de 1970 / celui de 2020 chez nous mais je serait interressé si Pierre Girard a des références. Concernant les oliviers, mais pourquoi pas aussi les mimosas, effectivement nous en Touraine nous en voyons d'avantage parce qu'il n'y a plus de température très négative -15° en février , le dernièr pic en 2012 , mais pour trouver 12 jours continus il faut remonter un peu vers 1980 avec de la neige et surtout avant 1968 ! La variation des pôles j'y ai pensé (en aviation on apprend que le nord magnétique change tous les ans) dans l'historique de notre planète-terre on sait qu'il y a eu des invertions de pôle. Cependant actuellement le phénomène de réchauffement se fait aussi sentir certes en moins grande proportion au pôle sud. Ensuite pour les sécheresses, tout est question de courants marins qui eux aussi varient, le gulf stream pénétre encore d'avantage vers la baltique pour l'adoucir. En amérique du nord vous avez toujours le fameux blizzard continental qui souffle depuis le centre nord du canada et modifie moins les hivers US, pourtant maintenant entre le détroit de Davis et la mer de Baffin la navigation prend le chenal une bonne partie de l'année, la banquise ayant reculé de 35% entre 1979 et 2007 et pourrait disparaitre en 2050. Dans l'hémisphère sud il y a le fameux El Niño, les australiens de la côte Est depuis 3 ans sont mieux arrosés...
Salut Pour ta question sur le changement climatique, les symptômes sont nombreux : prairies qui meurent grillées par le soleil, baisse de rendement des céréales à cause des mois de mai-juin trop chaud, plus de besoin d'eau sur maïs ( on est passé de 1200m3 à plus de 2000m3 à l'hectare en moyenne en un peu plus de 10ans), la période de pâture commence de plus en plus tôt et est interrompue en été. Je fais évoluer mes bâtiments d'élevage plus pour s'adapter à l'été, l'hiver n'étant plus vraiment un problème. Et la liste n'est pas exhaustive. Pour preuve, je suis dans un secteur où le manque de précipitation est énorme (presque 1100mm de cumul en 2021 et moins de 600 en 2022) et dure encore Pour les vidéos sur la réduction des Phyto, je les trouve toutes très intéressant es et, je pense qu'il y a du bon dans chacune. Donc, je choisis de ne pas choisir. Merci
Tu as bien raison de ne pas choisir. Je remarque qu'on a vraiment besoin de toutes ces solutions, pour s'adapter à toutes les contraintes liées à la réduction des pesticides. Sur le changement climatique, c'est dramatique de voir toutes les formes que ça prend dans tes pratiques. Force à toi pour cette évolution !
@@pierre_girard par rapport au changement climatique, les organismes nationaux ont fait des études des conséquences en agriculture à 2050. On a eut une intervention à ce sujet. Je te dirai que, après, j'ai eu du mal à dormir pendant quelques temps. Je te dirai de faire une vidéo sur le sujet mais, en principe, tes vidéos sont optimiste et montre des initiatives et ne se contentent pas d'un constat... Et donc change rien. Merci
J'aime l'approche des chercheurs hongrois qui misent sur la diversité même au sein d'une seule variété de blé. Intéressant pour une meilleure résistance et la biodiversité.
1:35 - Les variétés modernes ont un meilleur rendement! Oui parce ce qu'on retient principalement le poids, le nombre de quintaux à l'hectare. Et quant est-il en qualité de nutriments et/ou de valeurs gustatives ? On ne sélectionne pas assez sur ces critères, c'est mon humble avis. Ciao le papé Yvan
Bjr, J'ai travaillé chez un selectionneur, alors si toutes les variétés sont testées, comparées pour les critères boulangers ou biscuitiers : W,PL etc .etc... mais aussi parce que les aptitudes France ne sont pas les mêmes que pour un export Egypte ou magreb. Ensuite le gros point est affaire de mélanges des minotiers selon leur client boulanger, et là penchez-vous sur le nombre d'additifs qu'ils y introduisent......là ce n'est ni le producteur ni le selectionneur qui transforme qui cherche une modification: c'est le client qui achète sont pain qui parfois est plus satisfait du boulanger qui travaille de telle manière, avec une catégorie de farine, plutôt qu'un autre , pour une histoire de prix de revient , mais qui peut vous faire un pain médiocre avec une farine de haut de gamme, tout comme de bons artisans se contentent d'une qualité de farine moindre et font de l'acceptable. C'est au service de répression des fraudes de restreindre ces fantaisies artificielles, le client a perdu entre temps son répère du bon. Ne voit que la couleur, le craquant ,le fondant.....
Bjr, C'est toujours intéressant de parcourir un labo de selection génétique. L'exclusion des OGM et son obstination ne risque-t-elle pas de nous freiner dans la recherche vers des variétés de blé plus résistantes à la sécheresse ?? Il y a deux ans les argentins ont réussi à en produire en OGM, mais ont hésité à l'homologuer et pour cause : voir leur propre marché exportateur le bouder. Car en blé même les USA ne le font pas... Résister avec le moins de fongicides possible c'est déjà le cas puisque les essais en France sont menés partie intensive, partie extensive pour les mêmes prototypes. Maintenant la nature réserve toujours des surprises: on voit de plus en plus d'apparition de rouille noire (Puccinia graminis ) en plus de la rouille brune Puccinia recondita! Les maïs US ont un nouveau fléau : la tache goudronneuse (Phyllachora maydis) bientôt notre tour d'y succomber. En matière d'insectes on a des trop grandes surprises car on définit mal leur biotope, faudra un jour mieux percevoir en particulier les mutations des insectes piqueurs-suceurs (près de 5000 dans le monde je crois) et leur adaptation à modifier le phytoplasme et sa taxonomie. Eh oui on a l'impression que ces insectes que l'on veut éradiquer luttent encore d'avantage à leur manière (par représailles) en induisant avec leur suc digestif une nouvelle plante hôte, un venin sans cesse modifié...comment y parviennent-ils ? J'ai mis un commentaire à @palmito, je fais un copier coller d'une de mes intéros : Je n'ai jamais comparé le fameux GDD Growing Degree Day de 1970 / celui de 2020 chez nous mais je serait interressé si Pierre Girard a des références.(en Maïs grain) Merci.
Cette recherche in vitro doit coûter très cher pour des résultats tronqués... Car basé sur un système de monoculture sur sol mort. On n'aura jamais de plantes saines de cette manière. Il faut considérer la plante dans un écosystème avec de la biodiversité. La rechercher in vivo est Beaucoub plus pointue, complexe et porteuse de vraies solutions. La recherche en médecin conventionnel rencontre les mêmes limites. Il faut absolument considérer les êtres vivants dans leurs milieux car tout est connecté ! Certains chercheurs de terrain l'ont bien compris et les choses changent doucement...
Le bio contrôle et la sélection variétale je trouve ça vraiment incroyable C'est vraiment génial de voir que les choses et la recherche changent pour une agriculture plus durables et respectueuse Mercii
De toutes les approches pour trouver des alternatives aux pesticides, quelle est celle qui vous a le plus surpris jusqu'ici ? La sélection variétale, l'agriculture de précision, les innovations agronomiques, le biocontrôle... ?
@@pierre_girard j'ai utilisé "rétablir" car on entend très souvent que les variétés anciennes sont plus résistantes aux maladies. C'est la première fois que j'entends dire que pour utiliser moins de Phyto, il est préférable d'utiliser des nouvelles variétés plutôt que les anciennes....
Est-ce que sélectionner les variétés au niveau génétique ne risque pas d'amoindrir sévèrement la diversité génétique des espèces cultivées, comme c'est le cas avec les OGM?
Il faut bien faire la différence entre ce type de sélection variétale (où les scientifiques observent les mutations qui se font "toutes seules" dans la nature) et la sélection OGM (où les mutations sont provoquées par les humains en laboratoire). Dans le cas de ces nouvelles connaissances sur les mutations qui se font "toutes seules", tout dépend de ce qu'on fait de ces connaissances. Scientifiques et agris n'ont pas d'intérêt à ce que la diversité variétale ou génétique s'amoindrisse.
@@pierre_girard Comme toujours, la science n'est pas censée être prescriptive. Pour autant, j'ai bien peur que ces découvertes puissent être utilisées abusivement et conduisent aux même effets que la découverte des techniques de fabrication d'OGM: des champs de clones. Peut-être issus de la sélection de mutations accidentelles mais des clones quand même. Malheureusement, l'histoire nous montre que si des techniques *peuvent* être utilisées abusivement, alors elles le sont... Je suis un peu négatif car, dernièrement, les nouvelles techniques issues de la science moderne me semblent avoir *plutôt* contribué à la dégradation du vivant qu'à son enrichissement. Votre vidéo était très intéressante et les expériences, notamment celle du "puceron-interrupteur" sont incroyables :) merci de nous avoir raconté !
Merci pour la vidéo, la pédagogie est toujours au top! Une question : la phase de test est faite avec quelles pratiques agricoles? Cela aura un effet très important sur l'applicabilité selon les modes d'agriculture.
Merci ! Bonne question. l'Institut Julius-Kühn mène des tests avec tous les types de pratiques (conventionnel, bio, conservation). Dans le cas de celui-ci, il s'agit de conventionnel, mais je vais leur poser la question pour vous en dire plus.
super vidéo! La sélection variétale est très importante, mais j'aimerai qu'on puisse utiliser les nouvelles techniques de sélection avec CRISPR qui permettent des avancé beaucoup plus rapide. L'utilisation d'OGM serait aussi super pratique pour réduire la consommation de pesticides et d'engais!
Je crois beaucoup au bio controle ci- toutefois on laisse a la nature flore et faune de se réinstaller. les Cultures des céréales doivent être moins intensives afin que le sol se régénère plus facilement. Les semencers vendent des semence de céréales avec un rendement donné mais plus un agriculteur n'yarrive malgré les engrais et autre. Le rendement annoncé par Mossanto a été réalisé qu'une fois en Austalie dans une régio d'exception et la chance d'un climat optimal. Merci pour vos émissions Henri(Yonne)
Ce sera l'ensemble de toutes ces recherches qui permettront d'entrevoir des solutions. Un bémol tout de même avec l'agriculture de précision, qui pour moi est mineur pour l'amélioration de nos pratiques.
@@pierre_girard j'ai tant à dire, en résumé, je pense que nous maîtrisons 30 % avec notre technique,et 70% dépend du climat. L' agriculture de précision est économiquement prohibitif et très compliqué à amortir sur une exploitation comme la mienne. Partir sur ces idées c'est à terme favoriser l'agrandissement des exploitations. Au plaisir de vous lire.
Encore un super reportage ! Toujours autant intéréssant, c'est un vrai plaisir de regarder ces vidéos ! Une qualité vraiment incroyable et une variété dans les sujets qui me font suivre chacune des vidéos sans rien perdre !
Un grand merci ! C'est top de lire que c'est à la fois divertissant et informatif ! Et ça m'encourage à continuer 🙏
Super interressant et impressionnant ! Merci .
Ces chercheurs ont ils trouvé une corrélation entre productivité et résistance ? Plus de productivité entraîne t elle moins de résilience aux maladies ou ravageurs ?
Ces recherches sont elles couplées avec une évaluation des richesses en oligoéléments, vitamines selon la variété ou plus globalement la richesse nutritionnelle et la capacité à être assimilée, digérée par l homme. Questions sous-jacentes : ok les variétés modernes sont plus productives et résistantes mais sont elles aussi plus qualitatives nutritionnellement ? Bon ok c est un autre débat ....
Super questions que je note pour les prochaines vidéos ! Merci beaucoup !! Pour le lien entre productivité et résistance : les scientifiques dans la vidéo analysent les mécanismes biologiques, mais je ne crois pas que ça fasse partie des questions qu'ils se sont posées jusqu'ici. Je leur demanderai :)
@@pierre_girard
Merci
@@pierre_girard Eh oui, va retomber la sempiternelle question sur la richesse en gluten et du pourquoi des méfaits stomatiques humains !
Bonjour, je trouve regrettable que l'on se focalise sur le blé alors qu'il a d'autres céréales à étudier et qui sont plus résistantes à la sécheresse, comme celles utilisées en Afrique de l'ouest dans un soucis d'autonomie alimentaire. C'est le cas du sorgho, du teff,... Plutôt que d'essayer de trouver une variété de blé passe partout on ferait mieux d'avoir plusieurs cordes à notre arc, avoir un choix varié, histoire de pouvoir s'adapter aux terroirs et conditions meteo. Mais j'imagine que ce n'est pas du goût de l'industrie agro-alimentaire du blé...La remarque vaut aussi pour le maïs très gourmand en eau ! Cdlt
Les scientifiques s'intéressent à d'autres céréales. Dans cette vidéo, c'est moi qui ai choisi de prendre l'exemple du blé. Je serai vigilant à varier dans les prochaines, c'est noté !
Monsieur Lionel installé vous en agriculture cultivé du sorgho faites en la promotion prouvé qu'il est possible de nourrir le monde avec et on en reparl...
Le blé est également une culture très intéressante au niveau de la résistance à la sécheresse et également au niveau de sa rusticité globale
merci beaucoup pour ces reportages, je ne suis pas agri mais passionné et grâce à vous, j'apprend beaucoup de chose qui me permettent
d'échanger avec mon entourage
Oh, c'est tellement chouette ! Et encore plus si c'est pour partager ces nouvelles connaissances :) Merci et bravo pour cette passion !
Très intéressant
Impressionné par ce labo 🤩 quel travail de fourmi ! En espérant que cela porte ces grains
J'espère aussi ! Je vous prépare d'autres Field Trip avec des labos impressionnants, ça va vous plaire 😊
Merci Pierre, c'est passionnant, on se doute pas de toutes les recherches.
PS: Il ne faut pas toucher l'écran avec son doigt 😉😉
Haha, c'est vrai !! 😅 Merci ! Les prochains Field Trip que je prépare vont te plaire aussi 😊
Très intéressant, ton approche ouverte et sans dogmatisme fait plaisir à voir !
Et ça fait très plaisir quand la démarche est remarquée et saluée :) Merci à toi !
Très beau reportage Y.BERNARD
Merci beaucoup !
Très intéressant. Merci
Encore une très belle vidéo et une capacité folle à vulgariser toute une méthode qui n'est pas si simple à comprendre ! Bravo et merci !
Oh ! Merci pour ce très beau compliment ! Ça me touche beaucoup.
Salut Pierre, merci pour toute cette série de vidéo, j'espère qu'il y en aura d'autre !
Pour ma part je suis pas agri mais vient d'une famille de vigneron dans le beaujolais. Par rapport à quand mon père était jeune la date de début des vendange a dû s'avancer d'au moins 2-3 semaines pour venir mi aout. Il n'y a plus besoin de corriger le taux de sucre du raisin, qui est même souvent presque trop haut. On a moins de mildiou, mais aussi moins de jus de raisin à cause des sécheresses, on doit parfois ajouter l'eau qu'il n'y a pas dans le raisin après le pressage, voir plutôt reporter les vendange en espérant une pluie pour remplir les grappes.
Une des lubies des néoruraux c'est de mettre des oliviers dans leur jardin, souvent importés d’Espagne. Et bien de plus en plus ils tiennent plusieurs années, plutôt que de mourir habituellement dès le premier hiver. On arrive aussi à ramasser des tomates et autres légumes d'été jusqu'en novembre certaines années. Malgré ça mon entourage pense encore souvent que ce n'est qu'une histoire d'inclinaison de la terre ou autre théories sans fondement. Ils continuent donc leur désherbage systémique destructeur de sol, le labour profond ... mais il y a quand même de très bon progrès dans le dosage des produits phytosanitaires
Bjr ,Tout à fait pour la vigne, Ca fait 50 ans que je n'entends plus parler de ''chaptalisation" , ce serait même l'inverse : maintenant la vendange débute quand elle n'a pas trop perdu en acides. Déjà il y a moins de dormance hivernale et le constat est de voir des débourrages trop précoces alors qu'il demeure des gels printanniers à -5°presque plus tardifs ( 1°mai !)
En 1970 nous avions déjà des maïs hybrides européanisés comme LG 11 avec une meilleur vigueur au départ disait-on (disparus les vieux U 22 importés des USA en 1958) mais le semis ne devait pas débuter avant le 15 avril (pour le centre-ouest de la France :45,28,41,18,36,37) pour avoir 10° dans le lit de semence, et pour finir le maïs n'était récolté qu'au 1- novembre à 36% humidité. Aujourd'hui on peut avancer de 15 jours la date de semis, et de plus les variétés de même indice FAO sont récoltée à 21%, parfois 18 !
Je n'ai jamais comparé le fameux GDD Growing Degree Day de 1970 / celui de 2020 chez nous mais je serait interressé si Pierre Girard a des références.
Concernant les oliviers, mais pourquoi pas aussi les mimosas, effectivement nous en Touraine nous en voyons d'avantage parce qu'il n'y a plus de température très négative -15° en février , le dernièr pic en 2012 , mais pour trouver 12 jours continus il faut remonter un peu vers 1980 avec de la neige et surtout avant 1968 !
La variation des pôles j'y ai pensé (en aviation on apprend que le nord magnétique change tous les ans) dans l'historique de notre planète-terre on sait qu'il y a eu des invertions de pôle. Cependant actuellement le phénomène de réchauffement se fait aussi sentir certes en moins grande proportion au pôle sud.
Ensuite pour les sécheresses, tout est question de courants marins qui eux aussi varient, le gulf stream pénétre encore d'avantage vers la baltique pour l'adoucir. En amérique du nord vous avez toujours le fameux blizzard continental qui souffle depuis le centre nord du canada et modifie moins les hivers US, pourtant maintenant entre le détroit de Davis et la mer de Baffin la navigation prend le chenal une bonne partie de l'année, la banquise ayant reculé de 35% entre 1979 et 2007 et pourrait disparaitre en 2050.
Dans l'hémisphère sud il y a le fameux El Niño, les australiens de la côte Est depuis 3 ans sont mieux arrosés...
Merci beaucoup ! Oui, tout ça m'encourage vraiment à continuer mon exploration et je partagerai d'autres Field Trip très bientôt, c'est promis 🌱🎒🤳
Salut
Pour ta question sur le changement climatique, les symptômes sont nombreux : prairies qui meurent grillées par le soleil, baisse de rendement des céréales à cause des mois de mai-juin trop chaud, plus de besoin d'eau sur maïs ( on est passé de 1200m3 à plus de 2000m3 à l'hectare en moyenne en un peu plus de 10ans), la période de pâture commence de plus en plus tôt et est interrompue en été. Je fais évoluer mes bâtiments d'élevage plus pour s'adapter à l'été, l'hiver n'étant plus vraiment un problème. Et la liste n'est pas exhaustive. Pour preuve, je suis dans un secteur où le manque de précipitation est énorme (presque 1100mm de cumul en 2021 et moins de 600 en 2022) et dure encore
Pour les vidéos sur la réduction des Phyto, je les trouve toutes très intéressant es et, je pense qu'il y a du bon dans chacune. Donc, je choisis de ne pas choisir. Merci
Tu as bien raison de ne pas choisir. Je remarque qu'on a vraiment besoin de toutes ces solutions, pour s'adapter à toutes les contraintes liées à la réduction des pesticides. Sur le changement climatique, c'est dramatique de voir toutes les formes que ça prend dans tes pratiques. Force à toi pour cette évolution !
@@pierre_girard par rapport au changement climatique, les organismes nationaux ont fait des études des conséquences en agriculture à 2050. On a eut une intervention à ce sujet. Je te dirai que, après, j'ai eu du mal à dormir pendant quelques temps.
Je te dirai de faire une vidéo sur le sujet mais, en principe, tes vidéos sont optimiste et montre des initiatives et ne se contentent pas d'un constat... Et donc change rien.
Merci
J'aime l'approche des chercheurs hongrois qui misent sur la diversité même au sein d'une seule variété de blé. Intéressant pour une meilleure résistance et la biodiversité.
1:35 - Les variétés modernes ont un meilleur rendement! Oui parce ce qu'on retient principalement le poids, le nombre de quintaux à l'hectare. Et quant est-il en qualité de nutriments et/ou de valeurs gustatives ? On ne sélectionne pas assez sur ces critères, c'est mon humble avis.
Ciao le papé Yvan
Bjr, J'ai travaillé chez un selectionneur, alors si toutes les variétés sont testées, comparées pour les critères boulangers ou biscuitiers : W,PL etc .etc... mais aussi parce que les aptitudes France ne sont pas les mêmes que pour un export Egypte ou magreb. Ensuite le gros point est affaire de mélanges des minotiers selon leur client boulanger, et là penchez-vous sur le nombre d'additifs qu'ils y introduisent......là ce n'est ni le producteur ni le selectionneur qui transforme qui cherche une modification: c'est le client qui achète sont pain qui parfois est plus satisfait du boulanger qui travaille de telle manière, avec une catégorie de farine, plutôt qu'un autre , pour une histoire de prix de revient , mais qui peut vous faire un pain médiocre avec une farine de haut de gamme, tout comme de bons artisans se contentent d'une qualité de farine moindre et font de l'acceptable. C'est au service de répression des fraudes de restreindre ces fantaisies artificielles, le client a perdu entre temps son répère du bon. Ne voit que la couleur, le craquant ,le fondant.....
@@DG-ne8iq Merci pour cette brillante réponse. Le papé Yvan
Bjr, C'est toujours intéressant de parcourir un labo de selection génétique. L'exclusion des OGM et son obstination ne risque-t-elle pas de nous freiner dans la recherche vers des variétés de blé plus résistantes à la sécheresse ?? Il y a deux ans les argentins ont réussi à en produire en OGM, mais ont hésité à l'homologuer et pour cause : voir leur propre marché exportateur le bouder. Car en blé même les USA ne le font pas...
Résister avec le moins de fongicides possible c'est déjà le cas puisque les essais en France sont menés partie intensive, partie extensive pour les mêmes prototypes.
Maintenant la nature réserve toujours des surprises: on voit de plus en plus d'apparition de rouille noire (Puccinia graminis ) en plus de la rouille brune Puccinia recondita!
Les maïs US ont un nouveau fléau : la tache goudronneuse (Phyllachora maydis) bientôt notre tour d'y succomber.
En matière d'insectes on a des trop grandes surprises car on définit mal leur biotope, faudra un jour mieux percevoir en particulier les mutations des insectes piqueurs-suceurs (près de 5000 dans le monde je crois) et leur adaptation à modifier le phytoplasme et sa taxonomie. Eh oui on a l'impression que ces insectes que l'on veut éradiquer luttent encore d'avantage à leur manière (par représailles) en induisant avec leur suc digestif une nouvelle plante hôte, un venin sans cesse modifié...comment y parviennent-ils ?
J'ai mis un commentaire à @palmito, je fais un copier coller d'une de mes intéros : Je n'ai jamais comparé le fameux GDD Growing Degree Day de 1970 / celui de 2020 chez nous mais je serait interressé si Pierre Girard a des références.(en Maïs grain) Merci.
Merci pour la question ! Je vais la transmettre aux scientifiques et je posterai ce qu'ils me répondent.
Cette recherche in vitro doit coûter très cher pour des résultats tronqués... Car basé sur un système de monoculture sur sol mort. On n'aura jamais de plantes saines de cette manière. Il faut considérer la plante dans un écosystème avec de la biodiversité. La rechercher in vivo est Beaucoub plus pointue, complexe et porteuse de vraies solutions. La recherche en médecin conventionnel rencontre les mêmes limites. Il faut absolument considérer les êtres vivants dans leurs milieux car tout est connecté ! Certains chercheurs de terrain l'ont bien compris et les choses changent doucement...
Le bio contrôle et la sélection variétale je trouve ça vraiment incroyable
C'est vraiment génial de voir que les choses et la recherche changent pour une agriculture plus durables et respectueuse
Mercii
Oh merci ! Je trouve ça génial aussi et je suis heureux de partager toutes ces approches avec vous !
De toutes les approches pour trouver des alternatives aux pesticides, quelle est celle qui vous a le plus surpris jusqu'ici ? La sélection variétale, l'agriculture de précision, les innovations agronomiques, le biocontrôle... ?
Bravo pour cette vidéo qui montre et rétablie des vérités. Top
Rétablir, je sais pas, mais montrer, c'est toujours avec plaisir 🙏
@@pierre_girard j'ai utilisé "rétablir" car on entend très souvent que les variétés anciennes sont plus résistantes aux maladies. C'est la première fois que j'entends dire que pour utiliser moins de Phyto, il est préférable d'utiliser des nouvelles variétés plutôt que les anciennes....
Est-ce que sélectionner les variétés au niveau génétique ne risque pas d'amoindrir sévèrement la diversité génétique des espèces cultivées, comme c'est le cas avec les OGM?
Il faut bien faire la différence entre ce type de sélection variétale (où les scientifiques observent les mutations qui se font "toutes seules" dans la nature) et la sélection OGM (où les mutations sont provoquées par les humains en laboratoire). Dans le cas de ces nouvelles connaissances sur les mutations qui se font "toutes seules", tout dépend de ce qu'on fait de ces connaissances. Scientifiques et agris n'ont pas d'intérêt à ce que la diversité variétale ou génétique s'amoindrisse.
@@pierre_girard Comme toujours, la science n'est pas censée être prescriptive. Pour autant, j'ai bien peur que ces découvertes puissent être utilisées abusivement et conduisent aux même effets que la découverte des techniques de fabrication d'OGM: des champs de clones. Peut-être issus de la sélection de mutations accidentelles mais des clones quand même. Malheureusement, l'histoire nous montre que si des techniques *peuvent* être utilisées abusivement, alors elles le sont...
Je suis un peu négatif car, dernièrement, les nouvelles techniques issues de la science moderne me semblent avoir *plutôt* contribué à la dégradation du vivant qu'à son enrichissement.
Votre vidéo était très intéressante et les expériences, notamment celle du "puceron-interrupteur" sont incroyables :) merci de nous avoir raconté !
En Inde, il y a beaucoup de pratiques en biocontrole ou en fertilisation biologique : un field trip la-bas ?
Je me demande si on peut ce procurer ce genre de graine en Afrique car cette année a été difficile avec cette forte chaleur
Pas encore celles que j'ai vues en laboratoire. Force à vous, dans ces conditions difficiles !
Toujours et encore un super reportage et j’adore toujours autant « rester curieux «
Merci !! Ça fait plaisir de retrouver les fidèles curieux ;)
Un beau reportage pour nous informer, Bravo Pierre !
Ravi que ça vous plaise !
Très très bien tes sujets et beau travail! Est-ce que la prochaine vidéo se déroulera à Agroscope Changins?
Mais oui, tout à fait !! Vous avez reconnu ? Merci pour l'encouragement !
@@pierre_girard Oui je travaille dans le milieu en Suisse.
@@gilcarron5760 Ah super ! La prochaine vidéo Field Trip va vraiment te plaire alors :)
Super vidéo merci !
Avec plaisir !
en Corrèze les bourgeons sont déjà gros donc avec le froid qui est arrivé ces jours ci ça va être compliqué pour les végétaux😧. Sinon super vidéo !!
Merci ! Je croise les doigts pour que ça se passe bien en Corrèze !! 🤞
Merci pour la vidéo, la pédagogie est toujours au top! Une question : la phase de test est faite avec quelles pratiques agricoles? Cela aura un effet très important sur l'applicabilité selon les modes d'agriculture.
Merci ! Bonne question. l'Institut Julius-Kühn mène des tests avec tous les types de pratiques (conventionnel, bio, conservation). Dans le cas de celui-ci, il s'agit de conventionnel, mais je vais leur poser la question pour vous en dire plus.
super vidéo! La sélection variétale est très importante, mais j'aimerai qu'on puisse utiliser les nouvelles techniques de sélection avec CRISPR qui permettent des avancé beaucoup plus rapide. L'utilisation d'OGM serait aussi super pratique pour réduire la consommation de pesticides et d'engais!
J'aimerais bien dédier une vidéo à la sélection avec CRISPR. Je note que ça vous intéresse !
@@pierre_girard Oui ça serait vraiment cool, il faut mieux faire connaitre et comprendre ces méthodes!!
La résistance c'est bien mais la digestibilité c'est encore mieux et il n en est fait aucune mention.
C'est vrai et c'est un sujet à part entière. Je n'aurais pas pu le traiter en quelques secondes d'une vidéo de 10 minutes.
Je crois beaucoup au bio controle ci- toutefois on laisse a la nature flore et faune de se réinstaller. les Cultures des céréales doivent être moins intensives afin que le sol se régénère plus facilement. Les semencers vendent des semence de céréales avec un rendement donné mais plus un agriculteur n'yarrive malgré les engrais et autre. Le rendement annoncé par Mossanto a été réalisé qu'une fois en Austalie dans une régio d'exception et la chance d'un climat optimal.
Merci pour vos émissions
Henri(Yonne)
Merci pour ce compliment et ce témoignage !
Ce sera l'ensemble de toutes ces recherches qui permettront d'entrevoir des solutions. Un bémol tout de même avec l'agriculture de précision, qui pour moi est mineur pour l'amélioration de nos pratiques.
J'entends souvent des réserves sur l'agriculture de précision. Pour quelle raison, c'est une solution mineure selon vous ?
@@pierre_girard j'ai tant à dire, en résumé, je pense que nous maîtrisons 30 % avec notre technique,et 70% dépend du climat. L' agriculture de précision est économiquement prohibitif et très compliqué à amortir sur une exploitation comme la mienne. Partir sur ces idées c'est à terme favoriser l'agrandissement des exploitations.
Au plaisir de vous lire.