SKY TO BE LIVE IN MAURITIUS (Circonstances lavie ) - Ti kote ti kote - Dodo baba

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  • Опубліковано 1 чер 2018
  • SKY TO BE LIVE IN MAURITIUS
    La vie n’a pas toujours été rose pour l’interprète de «Dodo baba». «Je viens de Roche-Bois. À un moment, j’ai sombré dans l’enfer de la drogue», confie le chanteur Sky to Be, de son vrai nom Jean Patrice Kevin Dina. Le jeune homme de 28 ans, au passé tumultueux, se dit maintenant dans le droit chemin. «Maintenant, j’ai fondé une famille. J’ai un fils de deux ans à élever. Mon passé est derrière moi.»
    C’est en présence de sa compagne Stacy qu’il nous raconte les pires moments de sa vie. Le chanteur explique qu’il est tombé dans la drogue en raison de l’influence de ses amis d’alors. Et le combat pour s’en sortir a été long, souligne-til. «J’ai vu plusieurs fois ma mère en larmes. Nou dir ki dan enn koup éna le meilleur et le pire. Stacy kav dir finn konn zis le pire», révèle Jean Patrice Kevin Dina.
    Mais, aujourd’hui, il est un homme libéré. Et désormais, il se livre à un autre combat. Celui de sensibiliser les jeunes de son quartier. «Mo donn zot konsey. Mo pa ignor personn. Ek mo kapav asir ou ki 99 % bann dimounn ki mo finn épolé pé sorti dan sa lanfer-la.»
    «J’ai vu plusieurs fois ma mère en larmes. Nou dir ki dan enn koup éna le meilleur et le pire. Stacy kav dir finn konn zis le pire.»
    Il profite, d’ailleurs, pour passer un message aux autres jeunes. «Pa tou yenn ki bon. Pa fer zot fami soufer. Koné ki zot pé fer.» Lui compte bien profiter de cette seconde chance de la vie avec l’élue de son cœur, et lui donner tout ce dont elle a besoin. «Mo fam pa pou mank nanyé aster», lance-t-il. Ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne se passent la bague au doigt, annonce le chanteur.
    Quid de sa carrière de chanteur ? Il avoue qu’il ne s’attendait vraiment pas à être propulsé sur le devant de la scène en si peu de temps. Pourtant, cela fait quelques années que ses chansons circulent parmi les jeunes. En 2010, il a même fait le buzz sur Internet, après une vidéo freestyle réalisée avec des amis dans les rues de Roche-Bois. «Nou ti pé pran enn ti nisa, grat enn ti ler.»
    Sur UA-cam et Facebook notamment, ses vidéos amateurs sont vues par plusieurs milliers de personnes, qui lui demandent même de sortir un album. Chose faite depuis cette année. Depuis, le chanteur tente de faire plaisir à tous ses fans. Étant l’auteur et le compositeur de toutes ses chansons, il veut que tout le monde puisse s’identifier à lui. «Je fais du séga, du ragga, dance-hall et même du zouk», précise-t-il.
    Son inspiration ? Son propre vécu. Et surtout la chance d’avoir grandi dans une famille d’artistes. Son père étant lui-même chanteur. «Il chante dans les hôtels.» Dès son plus jeune âge, dit Sky to Be, il a su qu’il voulait percer dans la chanson.
    L’école n’était pas faite pour lui. Après «dé fwa fel siziem», il quitte l’école pour des cours de menuiserie. «Mais je voulais vivre de ma passion.» Les débuts n’ont pas été faciles. Aujourd’hui, Sky to Be gagne sa vie très bien.
    Les concerts, les lives, les soirées s’enchaînent. «J’ai tellement de demandes que je ne peux plus gérer. Par semaine, je reçois plus de 15 sollicitations», dit-il. Ne pouvant toutes les satisfaire, il explique que c’est sur une base de «first come first served» qu’il accepte les demandes de représentation.
    «Si le success s’arrêtait, je pense que je resterais une personne humble, qui a la tête sur les épaules. J’essayerais de ne pas décevoir mes fans, ni les gens qui ont fait de moi ce je suis aujourd’hui.»
    Les concerts à l’étranger se font aussi réguliers. Il s’est produit à La Réunion, à Paris et en Angleterre, entre autres. «J’ai été surpris par la foule qui m’attendait là-bas. À Paris, dans le 18e arrondissement, ils étaient plus de 600 personnes à avoir assisté à mon concert.»
    Ce qui touche vraiment le chanteur, c’est le fait qu’à chaque fois, son public, pourtant à l’étranger, connaît les paroles de ses chansons. «Je ne savais pas que mes chansons étaient à ce point populaires.»
    Quid de ses projets d’avenir ? Il en a plusieurs, dont un énorme concert au stade Kaya, à Roche-Bois, prochainement. «Premièrement, parce que je viens d’ici. Je n’oublie pas mes racines. Et parce que j’ai une profonde admiration pour Kaya.» En sus, il travaille déjà sur son deuxième album, qu’il a hâte de partager avec ses fans.
    Et si ce succès s’arrête demain ? «Je n’y ai pas vraiment pensé. Mais je pense que je resterais une personne humble, qui a la tête sur les épaules. J’essayerais de ne pas décevoir mes fans, ni les gens qui ont fait de moi ce je suis aujourd’hui», répond le chanteur sans se départir de son sourire.

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