1991 - Philippe Bouvard, I. Mergault, B. Lahaie, J. Balutin, O. De Kersauson (2)

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КОМЕНТАРІ • 1

  • @L-Del
    @L-Del 4 місяці тому

    Mélanger les mœurs Socratique (supposés!) avec son procès est un peu malhonnête car déjà sa façon de corrompre la jeunesse n'avait aucun rapport avec ses attirances sexuelles supposées envers les jeunes mais surtout, avec les autres chefs d'accusation, on se rend mieux compte de la situation et on peut prendre de la hauteur.
    Wikipédia est étonnamment bien fourni à ce sujet (avec "Apologie de Socrate" et "Procès de Socrate" pour n'en citer que deux) :
    « Nous connaissons précisément les trois chefs d'accusation qui visent Socrate, car l'acte d'accusation est retrouvé au IIe siècle dans les archives athéniennes par Favorinus, recopié puis repris par Diogène. En avril 399 av. J.-C., Socrate se voit accusé par Mélétos principalement, ainsi que deux de ses amis, Lycon et Anytos, de deux crimes, définis sous trois chefs d'accusation :
    Ne pas reconnaître les dieux que reconnaît la cité (être impie) ;
    Introduire des divinités nouvelles (son daimôn) ;
    Corrompre les jeunes gens. »
    Donc ici nous voyons bien que la corruption n'indique pas des "pratiques sexuelles douteuses" mais juste une sorte d'anti-conformisme inculqué qui était très mal vu par le polythéisme majoritaire de l'époque. Encore plus dogmatique que les religions de nos jours (qui le sont pourtant déjà beaucoup.)