Allah yahdina ! Il enseigne de craindre les gens au lieu de craindre le ToutPuissant! Que se soit en France ou en Arabie Saoudite, l homme et la femme n ont pas a se toucher, a se serrer la main. D’après Maaqal ibn Yassar, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : que l’on enfonce une aiguille en fer dans la tête de l’un d’entre vous vaut mieux pour lui que de toucher une femme qui n’est pas la sienne… (rapporté par at-Tabarani, dans al-Kabir, 486).D’après Aïcha, l’épouse du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « les croyantes immigrées chez le Prophète étaient soumises à une épreuve dont Allah le Puissant et Majestueux a dit ceci : Ô Prophète! Quand les croyantes viennent te prêter serment d' allégeance, (et en jurent) qu' elles n' associeront rien à Allah, qu' elles ne voleront pas, qu' elles ne se livreront pas à l' adultère, qu' elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu' elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds et qu' elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d' allégeance, et implore d' Allah le pardon pour elles. Allah est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux. (Coran, 60 : 12). Aïcha a poursuivi : toute croyante qui adhérait au contenu du verset réussissait à l’épreuve et le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) disait à celles ayant réussi : J’ai reçu votre serment d’allégeance, vous pouvez disposer …. Jamais, au nom d’Allah ! La main du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) n’avait touché celle d’une femme ; il se contentait d’accepter leur prestation de serment oralement…. Aïcha a ajouté : « Au nom d’Allah ! Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) n’avait exigé des femmes que ce qu’Allah leur avait ordonné ; sa main n’avait jamais touché celle d’une femme ; il se contentait d’enregistrer leur prestation de serment d’allégeance et de leur dire : Je l’ai accepté (rapporté par Mouslim, 1866). D’après Urwa, Aïcha l’a informé de la manière dont les femmes prêtaient serment et lui a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) ne touchait aucune femme par sa main, mais il recevait leur serment d’allégeance oralement et leur disait : j’accepte votre serment ; vous pouvez disposer (rapporté par Mouslim, 1866). D’après Umayma fille de Raqiqa, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Je ne serre pas la main aux femmes (rapporté par an-Nassaï, 4181 et par Ibn Madja, 2874 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi al-Djami, 2513). Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Il est plus évident d’interdire la poignée de main échangée entre l’homme et la femme ; que les mains soient nues ou couvertes, compte tenu du noble hadith dans lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Je ne serre pas la main aux femmes et par précaution.
Et le prophète (salallahu a‘layhi wa salam) a dit : "En effet, je ne touche pas les mains des femmes." [At-Tabarani dans Al-Mujam-ul-Kabir (24/342) et authentifié dans Sahih Al-Jami (n° 8054)]
Pour résumé, d apres cet imam, tu peux serrer la main d une femme s'il n y a pas de désir. Donc toute homme ou femme devrai avant de se serrer la main devront se poser la question " tu me serre la main avec désir ?. " .. Il a faculté à discréditer les hadith qui va à l encontre de sa pensée terrible !
Ce genre d'imams ne peuvent tromper que que les ignorants et ceux qui suivent leur passion, d'où l'intérêt d'apprendre correctement sa religion et de suivre sincèrement la vérité afin de ne pas être dupé par de telles manipulations grossières. N'importe quelle personne ayant un minimum de science dans la religion et décortiquant un tant soit peu cette vidéo, remarquera qu'Ismaïl Mounir n'apporte aucune contre-argumentation aux hadîths qu'il tente de discréditer : il ne fait qu'émettre des doutes pour rendre flou le traitement du sujet, alors qu'il est clair. 01min.15 : il cite comme règle qu'à la base, tout est permis « religieusement parlant » jusqu'à preuve du contraire. Ceci est un propos inexact car déjà la règle citée ne l'est qu'en partie et de manière ambiguë notamment avec l'utilisation de l'expression « religieusement parlant ». Si on veut entièrement faire référence à cette fameuse règle, il faut dire qu'en Islam, à la base dans les adorations tout est haram jusqu'à preuve du contraire tandis que dans les interactions, tout est permis jusqu'à preuve du contraire. Or lui ne cite que la partie concernant les interactions sans mentionner le terme « interactions » et de manière générale - ce qui donne l'impression que la règle biaisée qu'il cite est absolue d'autant plus qu'il utilise l'expression « religieusement parlant ». Puis le frère Ismaïl construit son argumentation sur cette ambiguïté en émettant des doutes sur l'authenticité ainsi que l'interprétation des hadîths allant dans le sens de l'interdiction de serrer la main du sexe opposé. Ainsi, celui qui va gober l'ambiguïté pourrait tout d'abord croire / penser qu'en Islam, la base c'est que tout est permis jusqu'à preuve du contraire (que ce soit une adoration ou une interaction) et adhérerait ensuite facilement à son argumentation puisqu'elle consiste à discréditer les hadiths confirmant l'interdiction via l'émission de doutes : à la fin de la vidéo, l'individu restera ainsi sur une base de permission tandis qu'il sera en doute - de l'interdiction de serrer la main du sexe opposé. 02min.05 : concernant les 3 hadîths qu'Ismaïl rapporte et réfute, il reprend tout simplement en entier l'argumentation de Yûsuf Al Qardâwi lorsqu'il lui a été posé la question sur le serrage de main entre sexes opposés. Ce qu'il transmet dans cette vidéo est donc la position de Yûsuf Al Qardâwi. L'expression « je ne serre pas la main aux femmes » est dans un hadîth d'après Amima Bint Raqîqa (radhiyaLLAHOU 'anhaa) rapporté par At Tirmidhi et authentifié par le Cheikh Al Albâni dans Sahih Al Jâmi' (n°2513). Ce qui est rapporté de 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) c'est qu'elle a juré par ALLAH que la main d'une femme étrangère n'a jamais touché celle du Prophète (Muslim 3/1489). D'après cette correction, on peut remarquer qu'au pire Ismaïl manque de rigueur, au mieux il a fait une erreur dans son énoncé du hadîth qu'il veut réfuter. Pour le hadîth de Um 'Âttiyyah (radhiyaLLAHOU 'anhaa), il s'agit du n°4892 dans le Bukhârî : Um 'Âtiyyah rapporte que lors du serment d'allégeance, une femme a retenu sa propre main (yadahâ en arabe) en disant une chose puis qu'elle s'en alla pour revenir et que le Prophète a accepté d'elle son serment. Or Ismaïl affirme qu'il est rapporté dans ce hadîth que le Prophète serrait la main aux femmes : soit il ment clairement car rien dans ce hadîth ne permet de conclure qu'il y a eu poignée de main entre cette femme et le Prophète (voir le texte en arabe), soit il suit aveuglément l'argumentation d'Al Qardâwi qui ne fait que le supposer.
03min.32 : Ismaïl ne fait ici qu'apporter des des ambiguïtés en comparant d'abord le jugement de la poignée de mains mixte avec le jugement de la consommation de lézard. Pour le jugement de la consommation de lézard, il s'agit du hadîth n°5391 dans le Bukhâri : on présenta un lézard à manger au Prophète, lorsqu'il en fut informé il n'en voulut pas - Khalid Ibn Al Walid (radhiyaLLAHOU 'anhou) lui demanda ensuite si cela est illicite, le Prophète lui répondit que non. Dans ce hadîth, le Prophète indique clairement que le lézard est licite, la licéité du lézard est donc clairement établie. Ainsi le Prophète a simplement exprimé ici son goût personnel sur une chose qui, à la base est licite, et rentre dans ce sur quoi chacun peut avoir son avis. Ismaïl veut faire croire qu'il s'agit de la même chose pour la poignée de main mixte - que le Prophète aurait tout simplement exprimé son goût personnel sur cette pratique, comme si elle était une chose licite à la base et que chacun pouvait faire comme il le voulait, à savoir serrer ou pas la main du sexe opposé. L'analogie d'Ismaïl est donc fausse car les deux cas sont différents. En effet, rien dans la Sunnah n'indique clairement que le Prophète a approuvé / rendu licite cette pratique, bien au contraire - non seulement il y a des hadîths clairs sur le fait qu'il ne l'a pas fait et c'est même le caractère illicite qui est établi via le hadîth de l'aiguille de fer. D'ailleurs Ismaïl Mounir et Yusuf Al Qardâwi eux-mêmes n'arrivent même pas à établir de façon absolue le caractère licite de la poignée de main mixte. En conclusion de son exposé sur la question, Al Qardâwi lui-même ne rend la chose permise que si elle « n'est pas accompagnée de désir ». Donc on voit bien qu'il n'y a pas une permission absolue de la poignée de main mixte - par conséquent, la comparaison avec la consommation de la viande de lézard n'a pas lieu d'être, il suffit de réfléchir quelques secondes sur cette analogie pour se rendre compte qu'elle ne tient pas la route car il s'agit de deux cas différents. Pour le fait de manger allongé sur le flanc, il s'agit du hadîth n°5399 dans le Bukhârî : le Prophète dit qu'il ne mange pas appuyé sur le côté. Même principe : il s'agit de deux cas différents, notamment au niveau du traitement des hadîths. Le fait que des savants n'aient pas été jusqu'au haram pour le jugement de manger allongé n'implique en rien que la situation soit la même pour le jugement de la poignée de mains mixte. Où est le lien ? En quoi cela fait que pour la poignée de mains mixte, on peut dire que ce n'est pas haram ? Ce qui compte, ce sont les preuves - si des savants ont dit que manger allongé n'était pas haram mais plutôt détestable c'est qu'ils se sont probablement basés sur des preuves mais pour la poignée de mains mixte, quelles sont les preuves que ce n'est pas haram ou que c'est makrouh ? Dire comme ça que des savants n'ont pas été jusqu'au haram pour le jugement de manger allongé ne constitue pas un argument pour la permission de la poignée de mains mixte. 04min.05 : comme d'habitude, comparaison entre deux situations différentes qui n'ont rien à voir en commun. Dans le hadîth concernant le serrage de mains, 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) jure par ALLAH que la main du Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) n'a jamais touché celle d'une seule femme comme pour certifier que ça n'a jamais été le cas. Pour l'autre hadîth, Ismaïl ne le cite qu'à moitié et cela est très grave ici, car l'information apportée dans la seconde partie est capitale : ainsi dans ce hadîth qui est rapporté par Al Bukhari et Muslim, 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) dit qu'elle n'a pas vu le Prophète accomplir la prière de dohâ ; mais que elle, l'accomplit. Les savants de l'Iftâ (en Arabie Saoudite) ont expliqué que ce hadîth n'était pas en contradiction avec un autre hadîth rapporté par Muslim et où justement, on pose une question à 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) au sujet de l'accomplissement de la prière de dohâ par le Prophète (Salla LLAHOU 'layhi wa as sallam), elle a ensuite répondu qu'il l'accomplissait que lorsqu'il rentrait de ses expéditions (voir la question n°4 de la fatwa 18449 de l'Iftâ). Ainsi, Ismaïl veut faire croire que dans les deux hadîths qu'il compare, 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) fait un simple témoignage de sa propre expérience, ce qui est inexact : dans l'un des hadîths, elle vient certifier que le Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) n'a jamais mis en application une chose (c'est-à-dire qu'elle a la certitude là-dessus) tandis que dans l'autre, elle témoigne effectivement de sa propre expérience sur une chose dont elle sait que le Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) l'a mise en application. Voyez comment c'est subtil !! à ce stade de la vidéo, Ismaïl n'a toujours rien rapporté de solide pour discréditer les hadîths servant d'interdiction de la poignée de mains mixtes.
04min.42 : dans le le PDF « Qui est le Dr Al Qardhâwi ? », il est dit en p.107 que Yûsuf Al Qardhâwî avait tenté de rendre ce hadîth faible puis qu'il s'était résigné à l'accepter en disant : « En supposant l'authenticité du hadîth, ou la possibilité d'en tirer l'interdiction, je trouve que les preuves du hadîth sur le jugement qu'on en conclue ne sont pas claires ! » (fatâwa mu'âssara, vol.2, p.296). Le hadîth sur l'aiguille en fer est rapporté par At Tabarani, Al Bayhaqi et d'autres et le Cheikh Al Albâni l'a authentifié dans Silsilat As-Sahiha (1/447-448). Sur le fait que le touché énoncé dans le hadîth n'est pas le serrage de main, Ismaïl fait là une affirmation gratuite / sans fondement / sans preuves. 07min.16 : si Ismaïl dit qu'il ne tend pas la main mais que si une femme lui tend la sienne alors il la lui serre, c'est parce qu'il suit l'avis d'Al Qardhâwî qui dit qu'il est préférable pour le musulman de ne pas tendre la main en premier mais que si on la lui tend, alors lui aussi tend la main [pour serrer]. Or durant son intervention, Ismaïl ne dit jamais ouvertement qu'il suit cet avis même lorsque le journaliste le sous-entend à 07min.42. Si on se base sur cet avis d'Al Qardhawî, alors on comprend que le fait même de tendre la main pour serrer celle du sexe opposé n'est pas correct et que le musulman peut toujours refuser si le sexe opposé lui tend la main au motif valable du caractère incorrect de ce geste. Maintenant prenons le cas concret d'un homme et d'une femme qui se saluent - d'après l'avis d'Al Qardhawî, l'un et l'autre ne doivent pas tendre la main en premier mais dans le même temps, Ismaïl et son cheikh (Al Qardhawî) préconisent de serrer si l'un ou l'autre tend la main en premier : voyez l'énorme contradiction. Enfin Ismaïl finit par lâcher le morceau en recommandant de pratiquer la poignée de mains mixte - notamment dans le cadre du travail - sous peine de blesser la personne en face ou de jeter un froid ou encore un malentendu. Il a donc tenté durant cette vidéo, tout un travail de déconstruction des hadîths servant d'interdiction de la poignée de mains mixte afin d'éviter de « blesser » les gens ou encore de « jeter un froid » et ce, pour une question « secondaire ». Si la question est tant secondaire que cela et si elle rentre dans ce que ce genre d'imams appelle « les détails », comment se fait-t-il qu'elle pose tant de problèmes ? Comment se fait-t-il que ce genre d'imams poste toujours le même genre de vidéo sur la barbe / la musique / le vêtement en dessous de la cheville / la mixité / la poignée de mains mixte / etc - à savoir argumenter en faveur d'un point de vue divergeant de leur interdiction ou obligation (pour la barbe) - sans se soucier de là où est la vérité - dans le but à chaque fois d'alléger, de soulager, de rassurer ceux à qui cela pose problème ainsi que eux-mêmes ? Comment se fait-t-il qu'ils considèrent toutes ces choses comme étant « secondaires » ou des « détails » alors qu'ils ont des difficultés à les mettre en application (ils n'en ont même pas le courage) ? Oui, car si ces éléments sont secondaires ou sont des détails, c'est qu'il y a des choses bien plus importantes et complexes à mettre en application, donc ces mêmes choses qui sont secondaires ou des détails sont minimes par rapport à ces choses importantes, donc en soi ces éléments secondaires ou détails ne sont pas compliqués à mettre en application, ils sont même les plus faciles - mais pourtant, ça pose problème à beaucoup parmi les musulmans ainsi que ces imams.
La vérité c'est que premièrement, rien de de ce qui a été légiféré en Islam n'est « secondaire » au sens de minime (sans intérêt) / insignifiant car sinon ALLAH et Son Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) ne nous l'auraient pas ordonné ou interdit / recommandé ou déconseillé / etc. Deuxièmement, les éléments « secondaires » en question sont loin d'être des détails puisqu'ils participent de l'apparence, de la personnalité du musulman ainsi que de son interaction avec le monde autour de lui. Il y a évidemment une hiérarchie dans les ordres et interdictions, dans les branches de la foi ou encore dans les sciences de la religion mais en aucun cas, il y aurait des choses insignifiantes qu'on puisse se permettre d'ignorer voire de dédaigner : le plus bas degré de la foi n'est-il pas d'enlever l'objet qui obstrue un chemin ? N'y-a-t-il pas dans l'Islam, une législation sur la manière de faire ses besoins / la manière de boire et manger / la manière d'enfiler et enlever ses chaussures etc ? Toutes ces choses, peut-on les négliger, les laisser tomber...parce que « y'a plus important » ? L'argument du « y'a plus important » / « c'est secondaire » / « ce sont des détails » ne vaut rien du tout dans l'absolu, il n'est en fait valable que dans le cas où des éléments secondaires (en terme de hiérarchie) seraient mis plus en avant que l'essentiel - encore que dans ce cas, ce sera la priorité accordée aux éléments qui serait remise en cause et non les éléments secondaires en soi. Or ce que ces imams font, c'est s'attaquer directement à ces éléments dits « secondaires » pour changer leur jugement d'interdiction [en les rendant licites] ou d'obligation [en les rendant recommandés voire caduques / futiles / sans importance]. Une fois qu'ils ont sorti le jugement de l'interdiction ou l'obligation, ils émettent une ambiguïté subtile qui consiste à considérer et faire croire que ces éléments ne méritent pas tant d'attention, de rigueur et qu'il ne faut pas y insister et y appeler car cela renverrait à une certaine superficialité de la foi, vu qu' « il y a plus important » - et cela passe crème. Ce qui est faux car déjà, les éléments en question ne sont pas secondaires puisqu'ils impliquent carrément des jugements d'obligation (wâjib) et d'interdiction (haram) donc y manquer entraîne l'acquisition de péchés et l'obligation de repentir. Ensuite, quand bien même il s'agirait de « détails », supposons-le : eh bien, on sait que le pieux - de nature - insiste sur les détails car il a un degré élevé de foi lui permettant et le poussant justement à cela et aussi, celui qui les met en application par sincérité ressent de la satisfaction et de la motivation car il sait qu'il suit le Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) et donc qu'il obéit à ALLAH et qu'il a des hassanates pour cela. Ainsi ces éléments contribuent coûte que coûte à la piété, qu'on le veuille ou non - donc on ne peut pas les balayer d'un revers de main en incitant les musulmans à ne pas les mettre en application (alors qu'ils en ont la capacité) ou voire carrément leur faire croire qu'ils n'existent pas : c'est le comble pour des imams que de pommer les gens alors qu'ils sont censés être des guides. Le seul cas de blâme est celui des individus qui insistent et interpellent en faisant toute une da'wah sur des éléments d'apparence tout en ayant un fond creux, vide à commencer par la 'aqîdah (croyance) et le tawhîd (l'Unicité) : Ismaïl Mounir et consorts devront alors se contenter de blâmer un tel agissement et non pas casser les jugements établis avec zéro argument valide afin de satisfaire leur passion et celle des gens.
En tant que musulmans, on on sait qu'on doit toujours se référer à notre religion dans tous les aspects de la vie et qu'on doit se soumettre à ses jugements (sans rien rejeter / enlever ni ajouter) car ce sont les meilleurs puisque c'est ALLAH qui les a légiférés. Et ALLAH a dit dans le V.50 S.5 (Al Mâ'idah) : « 50. Est-ce donc le jugement du temps de l’Ignorance qu’ils cherchent? Qu’y a-t-il de meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme? » (Traduction rapprochée du sens). V.36 S.33 (Al Ahzâb) : « 36. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. » (Traduction rapprochée du sens). Si on adhère à l'Islam comme religion, on doit croire que c'est La vérité absolue et que par conséquent, ses jugements sont La vérité tandis que ce qu'y s'y oppose est Le faux - il n'y a pas de place au relativisme, c-à-d. relativiser les jugements de l'Islam en admettant qu'il peut y avoir une vérité en dehors ou en pensant que ces jugements sont limités aux musulmans seuls ou que les mécréants en sont exemptés : tout cela est de la mécréance claire pure et dure. Donc quand une chose a été légiférée / ordonnée / interdite en Islam et que les mécréants font le contraire, on doit penser et être convaincu qu'ils ont tort / qu'ils sont dans le faux. Ainsi pour la poignée de mains entre sexes opposés, comme celle-ci est interdite en Islam - d'après les hadîths sur la question - alors on doit penser et être convaincu, en tant que musulman, que le fait que les mécréants (ou même des musulmans) la pratiquent est un tort / une chose pas bien / un péché, que leur offuscation lorsqu'on la refuse n'est pas juste [car c'est le droit d'ALLAH, Ses ordres et interdictions découlant de Sa Sagesse qui priment et ils sont bien évidemment incontestables surtout de la part d'êtres humains faibles et qui sont Ses créatures] et que celui ou celle qui trouve qu'on lui manque de respect n'a pas à avoir ce sentiment car ce n'est pas un manque de respect mais plutôt le contraire [c-à-d. une une marque de pudeur que de ne pas toucher le corps de celui qui nous est permis en mariage alors que nous sommes encore étrangers l'un à l'autre] et que tout cela est le jugement de l'Islam et que c'est donc La vérité, que la position que l'on tient est véridique et qu'on ne doit pas en douter ni être gêné. Bien sûr, il faut aussi s'inscrire dans les arguments de l'Islam quant à l'interdiction de la poignée de mains mixte et dont le principal est que cette pratique est une cause de tentation entre l'homme et la femme et pouvant mener à la turpitude. Le contact physique entre l'homme et la femme peut provoquer du désir en chacun, ce qui sera donc le cas pour la poignée de mains d'autant plus que ce geste se fait en se regardant l'un et l'autre et ceci est indéniable : il est totalement faux que de dire qu'il n'y a, de façon absolue, pas de désir dans la poignée de mains mixte. En effet, si un homme et une femme se plaisent ne serait-ce qu'à la vue de l'un et l'autre, ils se seront déjà désirés par le regard, a fortiori le contact physique - aussi minime soit-il - pourrait contribuer à augmenter ce désir. Donc d'un point de vue rationnel, refuser la poignée de mains mixte pour le motif du désir (parce qu'on n'aurait pas envie de susciter son désir) est tout-à-fait recevable. C'est pourquoi, on trouvera des mécréants qui accepteront tout-à-fait ce refus pour ce genre de motif car ils auront saisi cette preuve rationnelle.
En France, la la poignée de mains est ancrée dans la culture et la refuser peut être considéré comme un manque de respect / une impolitesse / voire un affront quelle que soit la motivation du refus. Les arguments du refus ne sont pas non plus entendus et ce, coûte que coûte et plus encore si la motivation est religieuse car il s'agit d'un pays laïque ayant l'une des laïcités les plus dures (si ce n'est la plus dure même). La religion y est méprisée et considérée comme un joug, un recul qui menace la liberté de chacun ou la société - et ce sentiment a été disséminé dans la masse. Quand le musulman (ou la musulmane) refuse de serrer la main de l'homme (ou la femme) cela est vite considéré comme un manque de respect vis-à-vis du sexe opposé ou encore vis-à-vis de la culture et des mœurs françaises et une tentative d'imposer sa pratique religieuse aux autres. Ensuite, pour discréditer les arguments du refus et les rendre irrecevables, des manipulations et des raccourcis sont opérés. Parmi eux, l'extrapolation de manière ambiguë de l'interprétation de l'Islam quant à l'interdiction de la poignée de mains entre hommes et femmes pour ensuite l'imputer aux musulmans : c-à-d. qu'il va être stipulé qu'une simple poignée de mains ne va pas entraîner directement un homme et une femme à coucher ensemble [comme si c'était l'argument de l'Islam] et qu'il faille vraiment être un obsédé qui exagère sur la question du sexe ou un frustré pour penser cela - et que donc le musulman qui s'inscrit dans le refus de la poignée de mains mixte pour éviter la tentation est quelqu'un qui exagère ou pire un obsédé qui voit du sexe partout, un frustré qui serait excité par une simple poignée de mains au point de vouloir coucher immédiatement sur place (le plus pire est que des musulmans s'inscrivent dans ce schéma de pensée aberrant). Or l'argument de l'Islam est simplement la cause de tentation et certes, celle-ci mène à divers péchés dont le summum est la fornication : l'Islam ferme tout simplement les voies menant aux péchés et ceci est connu (ou doit être connu) des musulmans. En fait en France, ce que les mécréants n'acceptent pas et trouvent exagéré / fantaisiste, c'est le fait que l'Islam considère la poignée de main (entre hommes et femmes) comme une cause de tentation car la fornication est banalisée dans ce pays : c'est une chose « normale » qui est dans les mœurs et a fortiori, les causes y menant sont encore plus banales au point où les gens en sont insensibles. Le musulman doit voir que c'est cette insensibilité qui est le cœur du problème et non pas la position de l'Islam car comme mentionné auparavant, le motif du refus de la poignée de mains mixte est tout-à-fait recevable : pourquoi donc le musulman devrait se compromettre tout ça pour satisfaire une personne alors que c'est cette dernière qui a un problème même ? Il y a aussi l'analogie qui consiste à ranger le refus de serrer la main du sexe opposé dans les discriminations illégitimes : c-à-d. qu'il va être stipulé que refuser de serrer la main au sexe opposé est une discrimination [injuste] au même titre que refuser de serrer la main à quelqu'un parce qu'il est blanc / noir / asiatique / grand / petit / gros / etc. Le musulman doit voir ici que cette analogie est fausse car la discrimination par rapport au sexe opposé - dans le cadre du serrage de mains - repose sur une cause réelle et recevable, indéniable et pouvant être mise en évidence (la génération du désir) tandis que la discrimination raciale ou physique ici n'a aucun fondement, elle ne repose sur rien si ce n'est une haine personnelle et injuste, donc la comparaison n'a pas lieu d'être.
En bref, l'interdiction du du serrage de mains entre sexes opposés est très claire en Islam et en vérité, ce cas relève plus en France, du choix de craindre ALLAH en respectant les prescriptions de la religion ou celles des créatures qui vont à l'encontre de l'Islam et bien sûr, le premier est le bon choix. Chacun doit s'assumer dans son choix : c-à-d. que celui qui décide de respecter l'interdiction concernant le serrage de main du sexe opposé devra être conscient que ça lui posera des problèmes, cependant qu'il aura obéi à ALLAH tout en plaçant sa confiance en Lui et suivi Son Messager (Salla LLAHOU 'alayhi wa as salam), il sait qu'il ne sera jamais perdant et qu'ALLAH lui offrira une solution - pourvu qu'il patiente et qu'il Lui fasse vraiment confiance. Celui qui décide de passer outre cette interdiction doit reconnaître sa faiblesse (rien qu'en lui-même) sur ce point et qu'il commet un péché et doit faire des efforts pour y remédier. Quant à trafiquer / arranger / nier les jugements de l'Islam ou s'inscrire dans les raisonnements faux des mécréants pour ensuite s'en satisfaire et avoir la conscience tranquille, ça non !! Ce n'est pas une position véridique mais plutôt de la duperie envers soi-même menant à l'aveuglement et ces imams y contribuent grandement alors qu'ils ne seront d'aucun secours au jour du Jugement Dernier : chacun doit donc prendre ses gardes et faire attention de qui il prend sa religion. Aussi, il faut savoir être sage dans l'application du refus (et je m'inclus dedans) en ayant du tact pour éviter le quiproquo et faire comprendre qu'il ne s'agit vraiment pas de mépriser / rabaisser / humilier la personne en face mais qu'au contraire notre refus implique une notion de respect vis-à-vis d'elle (la pudeur de ne pas toucher le corps de celui qui nous est permis en mariage) sans pour autant être naïf, à savoir que cela ne plaira quand même pas à tous, eh bien ce sera tant pis pour ces derniers... Qu'ALLAH nous accorde la guidée et une compréhension saine de Sa religion.
Salam ! J'ai du mal à te suivre. .. Un jour une femme est venue porter allégeance au prophète (psb) ,elle lui tend la main et le prophète (psb) lui dit je ne serre pas la main aux femmes...alors comment peux tu prétendre le contraire ! ???
حكم مصافحة النساء س: ما حكم مصافحة النساء؟ ج: مصافحة النساء فيها تفصيل، فإن كانت النساء من محارم المصافح كأمه وابنته وأخته وخالته وعمته وزوجته فلا بأس بها. وإن كانت لغير المحارم فلا تجوز؛ لأن امرأة مدت للنبي ﷺ يدها لتصافحه فقال: إنني لا أصافح النساء، وقالت عائشة رضي الله عنها: والله ما مست يد رسول الله يد امرأة قط، ما كان يبايعهن إلا بالكلام عليه الصلاة والسلام، فلا يجوز للمرأة أن تصافح الرجال من غير محارمها، ولا يجوز للرجل أن يصافح النساء من غير محارمه للحديثين المذكورين؛ ولأن ذلك لا تؤمن معه الفتنة[1]. مجموع فتاوى ومقالات الشيخ ابن باز (6/28). قضايا المرأة
Al Pacino j’ai mis un commentaire ici qui a été retiré en disant que c’était puéril de s’attarder sur de tels détails. La foi et la spiritualité sont bien au dessus de tout ça... Quant aux Hadiths on trouve tout et son contraire... Le coran devrait uniquement servir de base (avec les évangiles et la Torah)
Sofian14 Salam, c’est très grave ce que tu dis. Tu rejettes les hadiths sous pretexte qu’ils ne vont pas dans le sens de tes passions. Donc si je me fie a ce que tu dis, tu ne fais pas les 5 prières par jour vu que les 5 ne sont pas écrites dans le coran ? Jsp si tu te rend compte de la bêtise que ta dit mais vraiment retournes aux savants et à la sunna du prophète ﷺ.
Sofian14 En islam, pour les adorations, TOUT est interdit SAUF ce qui à été autorisé . Quant aux choses mondaines, TOUT est autorisé SAUF ce qui à été interdit. Donc ne dis pas « la foi et la spiritualité sont au dessus de tout ça » car il y a des règles on fait pas comme on veut✅ BarakAllah o fik qu’Allah nous guide et nous réforme.
Allah yahdina ! Il enseigne de craindre les gens au lieu de craindre le ToutPuissant! Que se soit en France ou en Arabie Saoudite, l homme et la femme n ont pas a se toucher, a se serrer la main.
D’après Maaqal ibn Yassar, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : que l’on enfonce une aiguille en fer dans la tête de l’un d’entre vous vaut mieux pour lui que de toucher une femme qui n’est pas la sienne… (rapporté par at-Tabarani, dans al-Kabir, 486).D’après Aïcha, l’épouse du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « les croyantes immigrées chez le Prophète étaient soumises à une épreuve dont Allah le Puissant et Majestueux a dit ceci : Ô Prophète! Quand les croyantes viennent te prêter serment d' allégeance, (et en jurent) qu' elles n' associeront rien à Allah, qu' elles ne voleront pas, qu' elles ne se livreront pas à l' adultère, qu' elles ne tueront pas leurs propres enfants, qu' elles ne commettront aucune infamie ni avec leurs mains ni avec leurs pieds et qu' elles ne désobéiront pas en ce qui est convenable, alors reçois leur serment d' allégeance, et implore d' Allah le pardon pour elles. Allah est certes, Pardonneur et Très Miséricordieux. (Coran, 60 : 12). Aïcha a poursuivi : toute croyante qui adhérait au contenu du verset réussissait à l’épreuve et le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) disait à celles ayant réussi : J’ai reçu votre serment d’allégeance, vous pouvez disposer …. Jamais, au nom d’Allah ! La main du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) n’avait touché celle d’une femme ; il se contentait d’accepter leur prestation de serment oralement…. Aïcha a ajouté : « Au nom d’Allah ! Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) n’avait exigé des femmes que ce qu’Allah leur avait ordonné ; sa main n’avait jamais touché celle d’une femme ; il se contentait d’enregistrer leur prestation de serment d’allégeance et de leur dire : Je l’ai accepté (rapporté par Mouslim, 1866).
D’après Urwa, Aïcha l’a informé de la manière dont les femmes prêtaient serment et lui a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) ne touchait aucune femme par sa main, mais il recevait leur serment d’allégeance oralement et leur disait : j’accepte votre serment ; vous pouvez disposer (rapporté par Mouslim, 1866).
D’après Umayma fille de Raqiqa, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Je ne serre pas la main aux femmes (rapporté par an-Nassaï, 4181 et par Ibn Madja, 2874 et déclaré authentique par al-Albani dans Sahihi al-Djami, 2513).
Cheikh Ibn Baz (Puisse Allah le Très Haut lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Il est plus évident d’interdire la poignée de main échangée entre l’homme et la femme ; que les mains soient nues ou couvertes, compte tenu du noble hadith dans lequel le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : Je ne serre pas la main aux femmes et par précaution.
Et le prophète (salallahu a‘layhi wa salam) a dit :
"En effet, je ne touche pas les mains des femmes."
[At-Tabarani dans Al-Mujam-ul-Kabir (24/342) et authentifié dans Sahih Al-Jami (n° 8054)]
As salam aleykoum je ne touche pas la main d’une femme .qu’Allah nous préserve.
Intéressant, c est plein de discernement
Pour résumé, d apres cet imam, tu peux serrer la main d une femme s'il n y a pas de désir. Donc toute homme ou femme devrai avant de se serrer la main devront se poser la question " tu me serre la main avec désir ?. " ..
Il a faculté à discréditer les hadith qui va à l encontre de sa pensée terrible !
Ce genre d'imams ne peuvent tromper que que les ignorants et ceux qui suivent leur passion, d'où l'intérêt d'apprendre correctement sa religion et de suivre sincèrement la vérité afin de ne pas être dupé par de telles manipulations grossières. N'importe quelle personne ayant un minimum de science dans la religion et décortiquant un tant soit peu cette vidéo, remarquera qu'Ismaïl Mounir n'apporte aucune contre-argumentation aux hadîths qu'il tente de discréditer : il ne fait qu'émettre des doutes pour rendre flou le traitement du sujet, alors qu'il est clair.
01min.15 : il cite comme règle qu'à la base, tout est permis « religieusement parlant » jusqu'à preuve du contraire. Ceci est un propos inexact car déjà la règle citée ne l'est qu'en partie et de manière ambiguë notamment avec l'utilisation de l'expression « religieusement parlant ». Si on veut entièrement faire référence à cette fameuse règle, il faut dire qu'en Islam, à la base dans les adorations tout est haram jusqu'à preuve du contraire tandis que dans les interactions, tout est permis jusqu'à preuve du contraire. Or lui ne cite que la partie concernant les interactions sans mentionner le terme « interactions » et de manière générale - ce qui donne l'impression que la règle biaisée qu'il cite est absolue d'autant plus qu'il utilise l'expression « religieusement parlant ». Puis le frère Ismaïl construit son argumentation sur cette ambiguïté en émettant des doutes sur l'authenticité ainsi que l'interprétation des hadîths allant dans le sens de l'interdiction de serrer la main du sexe opposé. Ainsi, celui qui va gober l'ambiguïté pourrait tout d'abord croire / penser qu'en Islam, la base c'est que tout est permis jusqu'à preuve du contraire (que ce soit une adoration ou une interaction) et adhérerait ensuite facilement à son argumentation puisqu'elle consiste à discréditer les hadiths confirmant l'interdiction via l'émission de doutes : à la fin de la vidéo, l'individu restera ainsi sur une base de permission tandis qu'il sera en doute - de l'interdiction de serrer la main du sexe opposé.
02min.05 : concernant les 3 hadîths qu'Ismaïl rapporte et réfute, il reprend tout simplement en entier l'argumentation de Yûsuf Al Qardâwi lorsqu'il lui a été posé la question sur le serrage de main entre sexes opposés. Ce qu'il transmet dans cette vidéo est donc la position de Yûsuf Al Qardâwi. L'expression « je ne serre pas la main aux femmes » est dans un hadîth d'après Amima Bint Raqîqa (radhiyaLLAHOU 'anhaa) rapporté par At Tirmidhi et authentifié par le Cheikh Al Albâni dans Sahih Al Jâmi' (n°2513). Ce qui est rapporté de 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) c'est qu'elle a juré par ALLAH que la main d'une femme étrangère n'a jamais touché celle du Prophète (Muslim 3/1489). D'après cette correction, on peut remarquer qu'au pire Ismaïl manque de rigueur, au mieux il a fait une erreur dans son énoncé du hadîth qu'il veut réfuter. Pour le hadîth de Um 'Âttiyyah (radhiyaLLAHOU 'anhaa), il s'agit du n°4892 dans le Bukhârî : Um 'Âtiyyah rapporte que lors du serment d'allégeance, une femme a retenu sa propre main (yadahâ en arabe) en disant une chose puis qu'elle s'en alla pour revenir et que le Prophète a accepté d'elle son serment. Or Ismaïl affirme qu'il est rapporté dans ce hadîth que le Prophète serrait la main aux femmes : soit il ment clairement car rien dans ce hadîth ne permet de conclure qu'il y a eu poignée de main entre cette femme et le Prophète (voir le texte en arabe), soit il suit aveuglément l'argumentation d'Al Qardâwi qui ne fait que le supposer.
03min.32 : Ismaïl ne fait ici qu'apporter des des ambiguïtés en comparant d'abord le jugement de la poignée de mains mixte avec le jugement de la consommation de lézard. Pour le jugement de la consommation de lézard, il s'agit du hadîth n°5391 dans le Bukhâri : on présenta un lézard à manger au Prophète, lorsqu'il en fut informé il n'en voulut pas - Khalid Ibn Al Walid (radhiyaLLAHOU 'anhou) lui demanda ensuite si cela est illicite, le Prophète lui répondit que non. Dans ce hadîth, le Prophète indique clairement que le lézard est licite, la licéité du lézard est donc clairement établie. Ainsi le Prophète a simplement exprimé ici son goût personnel sur une chose qui, à la base est licite, et rentre dans ce sur quoi chacun peut avoir son avis. Ismaïl veut faire croire qu'il s'agit de la même chose pour la poignée de main mixte - que le Prophète aurait tout simplement exprimé son goût personnel sur cette pratique, comme si elle était une chose licite à la base et que chacun pouvait faire comme il le voulait, à savoir serrer ou pas la main du sexe opposé. L'analogie d'Ismaïl est donc fausse car les deux cas sont différents. En effet, rien dans la Sunnah n'indique clairement que le Prophète a approuvé / rendu licite cette pratique, bien au contraire - non seulement il y a des hadîths clairs sur le fait qu'il ne l'a pas fait et c'est même le caractère illicite qui est établi via le hadîth de l'aiguille de fer. D'ailleurs Ismaïl Mounir et Yusuf Al Qardâwi eux-mêmes n'arrivent même pas à établir de façon absolue le caractère licite de la poignée de main mixte. En conclusion de son exposé sur la question, Al Qardâwi lui-même ne rend la chose permise que si elle « n'est pas accompagnée de désir ». Donc on voit bien qu'il n'y a pas une permission absolue de la poignée de main mixte - par conséquent, la comparaison avec la consommation de la viande de lézard n'a pas lieu d'être, il suffit de réfléchir quelques secondes sur cette analogie pour se rendre compte qu'elle ne tient pas la route car il s'agit de deux cas différents. Pour le fait de manger allongé sur le flanc, il s'agit du hadîth n°5399 dans le Bukhârî : le Prophète dit qu'il ne mange pas appuyé sur le côté. Même principe : il s'agit de deux cas différents, notamment au niveau du traitement des hadîths. Le fait que des savants n'aient pas été jusqu'au haram pour le jugement de manger allongé n'implique en rien que la situation soit la même pour le jugement de la poignée de mains mixte. Où est le lien ? En quoi cela fait que pour la poignée de mains mixte, on peut dire que ce n'est pas haram ? Ce qui compte, ce sont les preuves - si des savants ont dit que manger allongé n'était pas haram mais plutôt détestable c'est qu'ils se sont probablement basés sur des preuves mais pour la poignée de mains mixte, quelles sont les preuves que ce n'est pas haram ou que c'est makrouh ? Dire comme ça que des savants n'ont pas été jusqu'au haram pour le jugement de manger allongé ne constitue pas un argument pour la permission de la poignée de mains mixte.
04min.05 : comme d'habitude, comparaison entre deux situations différentes qui n'ont rien à voir en commun. Dans le hadîth concernant le serrage de mains, 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) jure par ALLAH que la main du Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) n'a jamais touché celle d'une seule femme comme pour certifier que ça n'a jamais été le cas. Pour l'autre hadîth, Ismaïl ne le cite qu'à moitié et cela est très grave ici, car l'information apportée dans la seconde partie est capitale : ainsi dans ce hadîth qui est rapporté par Al Bukhari et Muslim, 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) dit qu'elle n'a pas vu le Prophète accomplir la prière de dohâ ; mais que elle, l'accomplit. Les savants de l'Iftâ (en Arabie Saoudite) ont expliqué que ce hadîth n'était pas en contradiction avec un autre hadîth rapporté par Muslim et où justement, on pose une question à 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) au sujet de l'accomplissement de la prière de dohâ par le Prophète (Salla LLAHOU 'layhi wa as sallam), elle a ensuite répondu qu'il l'accomplissait que lorsqu'il rentrait de ses expéditions (voir la question n°4 de la fatwa 18449 de l'Iftâ). Ainsi, Ismaïl veut faire croire que dans les deux hadîths qu'il compare, 'Aïsha (radhiyaLLAHOU 'anhaa) fait un simple témoignage de sa propre expérience, ce qui est inexact : dans l'un des hadîths, elle vient certifier que le Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) n'a jamais mis en application une chose (c'est-à-dire qu'elle a la certitude là-dessus) tandis que dans l'autre, elle témoigne effectivement de sa propre expérience sur une chose dont elle sait que le Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) l'a mise en application. Voyez comment c'est subtil !! à ce stade de la vidéo, Ismaïl n'a toujours rien rapporté de solide pour discréditer les hadîths servant d'interdiction de la poignée de mains mixtes.
04min.42 : dans le le PDF « Qui est le Dr Al Qardhâwi ? », il est dit en p.107 que Yûsuf Al Qardhâwî avait tenté de rendre ce hadîth faible puis qu'il s'était résigné à l'accepter en disant : « En supposant l'authenticité du hadîth, ou la possibilité d'en tirer l'interdiction, je trouve que les preuves du hadîth sur le jugement qu'on en conclue ne sont pas claires ! » (fatâwa mu'âssara, vol.2, p.296). Le hadîth sur l'aiguille en fer est rapporté par At Tabarani, Al Bayhaqi et d'autres et le Cheikh Al Albâni l'a authentifié dans Silsilat As-Sahiha (1/447-448). Sur le fait que le touché énoncé dans le hadîth n'est pas le serrage de main, Ismaïl fait là une affirmation gratuite / sans fondement / sans preuves.
07min.16 : si Ismaïl dit qu'il ne tend pas la main mais que si une femme lui tend la sienne alors il la lui serre, c'est parce qu'il suit l'avis d'Al Qardhâwî qui dit qu'il est préférable pour le musulman de ne pas tendre la main en premier mais que si on la lui tend, alors lui aussi tend la main [pour serrer]. Or durant son intervention, Ismaïl ne dit jamais ouvertement qu'il suit cet avis même lorsque le journaliste le sous-entend à 07min.42. Si on se base sur cet avis d'Al Qardhawî, alors on comprend que le fait même de tendre la main pour serrer celle du sexe opposé n'est pas correct et que le musulman peut toujours refuser si le sexe opposé lui tend la main au motif valable du caractère incorrect de ce geste. Maintenant prenons le cas concret d'un homme et d'une femme qui se saluent - d'après l'avis d'Al Qardhawî, l'un et l'autre ne doivent pas tendre la main en premier mais dans le même temps, Ismaïl et son cheikh (Al Qardhawî) préconisent de serrer si l'un ou l'autre tend la main en premier : voyez l'énorme contradiction. Enfin Ismaïl finit par lâcher le morceau en recommandant de pratiquer la poignée de mains mixte - notamment dans le cadre du travail - sous peine de blesser la personne en face ou de jeter un froid ou encore un malentendu. Il a donc tenté durant cette vidéo, tout un travail de déconstruction des hadîths servant d'interdiction de la poignée de mains mixte afin d'éviter de « blesser » les gens ou encore de « jeter un froid » et ce, pour une question « secondaire ».
Si la question est tant secondaire que cela et si elle rentre dans ce que ce genre d'imams appelle « les détails », comment se fait-t-il qu'elle pose tant de problèmes ? Comment se fait-t-il que ce genre d'imams poste toujours le même genre de vidéo sur la barbe / la musique / le vêtement en dessous de la cheville / la mixité / la poignée de mains mixte / etc - à savoir argumenter en faveur d'un point de vue divergeant de leur interdiction ou obligation (pour la barbe) - sans se soucier de là où est la vérité - dans le but à chaque fois d'alléger, de soulager, de rassurer ceux à qui cela pose problème ainsi que eux-mêmes ? Comment se fait-t-il qu'ils considèrent toutes ces choses comme étant « secondaires » ou des « détails » alors qu'ils ont des difficultés à les mettre en application (ils n'en ont même pas le courage) ? Oui, car si ces éléments sont secondaires ou sont des détails, c'est qu'il y a des choses bien plus importantes et complexes à mettre en application, donc ces mêmes choses qui sont secondaires ou des détails sont minimes par rapport à ces choses importantes, donc en soi ces éléments secondaires ou détails ne sont pas compliqués à mettre en application, ils sont même les plus faciles - mais pourtant, ça pose problème à beaucoup parmi les musulmans ainsi que ces imams.
La vérité c'est que premièrement, rien de de ce qui a été légiféré en Islam n'est « secondaire » au sens de minime (sans intérêt) / insignifiant car sinon ALLAH et Son Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) ne nous l'auraient pas ordonné ou interdit / recommandé ou déconseillé / etc. Deuxièmement, les éléments « secondaires » en question sont loin d'être des détails puisqu'ils participent de l'apparence, de la personnalité du musulman ainsi que de son interaction avec le monde autour de lui. Il y a évidemment une hiérarchie dans les ordres et interdictions, dans les branches de la foi ou encore dans les sciences de la religion mais en aucun cas, il y aurait des choses insignifiantes qu'on puisse se permettre d'ignorer voire de dédaigner : le plus bas degré de la foi n'est-il pas d'enlever l'objet qui obstrue un chemin ? N'y-a-t-il pas dans l'Islam, une législation sur la manière de faire ses besoins / la manière de boire et manger / la manière d'enfiler et enlever ses chaussures etc ? Toutes ces choses, peut-on les négliger, les laisser tomber...parce que « y'a plus important » ?
L'argument du « y'a plus important » / « c'est secondaire » / « ce sont des détails » ne vaut rien du tout dans l'absolu, il n'est en fait valable que dans le cas où des éléments secondaires (en terme de hiérarchie) seraient mis plus en avant que l'essentiel - encore que dans ce cas, ce sera la priorité accordée aux éléments qui serait remise en cause et non les éléments secondaires en soi. Or ce que ces imams font, c'est s'attaquer directement à ces éléments dits « secondaires » pour changer leur jugement d'interdiction [en les rendant licites] ou d'obligation [en les rendant recommandés voire caduques / futiles / sans importance]. Une fois qu'ils ont sorti le jugement de l'interdiction ou l'obligation, ils émettent une ambiguïté subtile qui consiste à considérer et faire croire que ces éléments ne méritent pas tant d'attention, de rigueur et qu'il ne faut pas y insister et y appeler car cela renverrait à une certaine superficialité de la foi, vu qu' « il y a plus important » - et cela passe crème. Ce qui est faux car déjà, les éléments en question ne sont pas secondaires puisqu'ils impliquent carrément des jugements d'obligation (wâjib) et d'interdiction (haram) donc y manquer entraîne l'acquisition de péchés et l'obligation de repentir. Ensuite, quand bien même il s'agirait de « détails », supposons-le : eh bien, on sait que le pieux - de nature - insiste sur les détails car il a un degré élevé de foi lui permettant et le poussant justement à cela et aussi, celui qui les met en application par sincérité ressent de la satisfaction et de la motivation car il sait qu'il suit le Prophète (Salla LLAHOU 'alayhi wa as sallam) et donc qu'il obéit à ALLAH et qu'il a des hassanates pour cela. Ainsi ces éléments contribuent coûte que coûte à la piété, qu'on le veuille ou non - donc on ne peut pas les balayer d'un revers de main en incitant les musulmans à ne pas les mettre en application (alors qu'ils en ont la capacité) ou voire carrément leur faire croire qu'ils n'existent pas : c'est le comble pour des imams que de pommer les gens alors qu'ils sont censés être des guides. Le seul cas de blâme est celui des individus qui insistent et interpellent en faisant toute une da'wah sur des éléments d'apparence tout en ayant un fond creux, vide à commencer par la 'aqîdah (croyance) et le tawhîd (l'Unicité) : Ismaïl Mounir et consorts devront alors se contenter de blâmer un tel agissement et non pas casser les jugements établis avec zéro argument valide afin de satisfaire leur passion et celle des gens.
En tant que musulmans, on on sait qu'on doit toujours se référer à notre religion dans tous les aspects de la vie et qu'on doit se soumettre à ses jugements (sans rien rejeter / enlever ni ajouter) car ce sont les meilleurs puisque c'est ALLAH qui les a légiférés. Et ALLAH a dit dans le V.50 S.5 (Al Mâ'idah) : « 50. Est-ce donc le jugement du temps de l’Ignorance qu’ils cherchent? Qu’y a-t-il de meilleur qu’Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme? » (Traduction rapprochée du sens).
V.36 S.33 (Al Ahzâb) : « 36. Il n’appartient pas à un croyant ou à une croyante, une fois qu’Allah et Son messager ont décidé d’une chose d’avoir encore le choix dans leur façon d’agir. Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager, s’est égaré certes, d’un égarement évident. » (Traduction rapprochée du sens).
Si on adhère à l'Islam comme religion, on doit croire que c'est La vérité absolue et que par conséquent, ses jugements sont La vérité tandis que ce qu'y s'y oppose est Le faux - il n'y a pas de place au relativisme, c-à-d. relativiser les jugements de l'Islam en admettant qu'il peut y avoir une vérité en dehors ou en pensant que ces jugements sont limités aux musulmans seuls ou que les mécréants en sont exemptés : tout cela est de la mécréance claire pure et dure. Donc quand une chose a été légiférée / ordonnée / interdite en Islam et que les mécréants font le contraire, on doit penser et être convaincu qu'ils ont tort / qu'ils sont dans le faux. Ainsi pour la poignée de mains entre sexes opposés, comme celle-ci est interdite en Islam - d'après les hadîths sur la question - alors on doit penser et être convaincu, en tant que musulman, que le fait que les mécréants (ou même des musulmans) la pratiquent est un tort / une chose pas bien / un péché, que leur offuscation lorsqu'on la refuse n'est pas juste [car c'est le droit d'ALLAH, Ses ordres et interdictions découlant de Sa Sagesse qui priment et ils sont bien évidemment incontestables surtout de la part d'êtres humains faibles et qui sont Ses créatures] et que celui ou celle qui trouve qu'on lui manque de respect n'a pas à avoir ce sentiment car ce n'est pas un manque de respect mais plutôt le contraire [c-à-d. une une marque de pudeur que de ne pas toucher le corps de celui qui nous est permis en mariage alors que nous sommes encore étrangers l'un à l'autre] et que tout cela est le jugement de l'Islam et que c'est donc La vérité, que la position que l'on tient est véridique et qu'on ne doit pas en douter ni être gêné.
Bien sûr, il faut aussi s'inscrire dans les arguments de l'Islam quant à l'interdiction de la poignée de mains mixte et dont le principal est que cette pratique est une cause de tentation entre l'homme et la femme et pouvant mener à la turpitude. Le contact physique entre l'homme et la femme peut provoquer du désir en chacun, ce qui sera donc le cas pour la poignée de mains d'autant plus que ce geste se fait en se regardant l'un et l'autre et ceci est indéniable : il est totalement faux que de dire qu'il n'y a, de façon absolue, pas de désir dans la poignée de mains mixte. En effet, si un homme et une femme se plaisent ne serait-ce qu'à la vue de l'un et l'autre, ils se seront déjà désirés par le regard, a fortiori le contact physique - aussi minime soit-il - pourrait contribuer à augmenter ce désir. Donc d'un point de vue rationnel, refuser la poignée de mains mixte pour le motif du désir (parce qu'on n'aurait pas envie de susciter son désir) est tout-à-fait recevable. C'est pourquoi, on trouvera des mécréants qui accepteront tout-à-fait ce refus pour ce genre de motif car ils auront saisi cette preuve rationnelle.
En France, la la poignée de mains est ancrée dans la culture et la refuser peut être considéré comme un manque de respect / une impolitesse / voire un affront quelle que soit la motivation du refus. Les arguments du refus ne sont pas non plus entendus et ce, coûte que coûte et plus encore si la motivation est religieuse car il s'agit d'un pays laïque ayant l'une des laïcités les plus dures (si ce n'est la plus dure même). La religion y est méprisée et considérée comme un joug, un recul qui menace la liberté de chacun ou la société - et ce sentiment a été disséminé dans la masse. Quand le musulman (ou la musulmane) refuse de serrer la main de l'homme (ou la femme) cela est vite considéré comme un manque de respect vis-à-vis du sexe opposé ou encore vis-à-vis de la culture et des mœurs françaises et une tentative d'imposer sa pratique religieuse aux autres. Ensuite, pour discréditer les arguments du refus et les rendre irrecevables, des manipulations et des raccourcis sont opérés. Parmi eux, l'extrapolation de manière ambiguë de l'interprétation de l'Islam quant à l'interdiction de la poignée de mains entre hommes et femmes pour ensuite l'imputer aux musulmans : c-à-d. qu'il va être stipulé qu'une simple poignée de mains ne va pas entraîner directement un homme et une femme à coucher ensemble [comme si c'était l'argument de l'Islam] et qu'il faille vraiment être un obsédé qui exagère sur la question du sexe ou un frustré pour penser cela - et que donc le musulman qui s'inscrit dans le refus de la poignée de mains mixte pour éviter la tentation est quelqu'un qui exagère ou pire un obsédé qui voit du sexe partout, un frustré qui serait excité par une simple poignée de mains au point de vouloir coucher immédiatement sur place (le plus pire est que des musulmans s'inscrivent dans ce schéma de pensée aberrant). Or l'argument de l'Islam est simplement la cause de tentation et certes, celle-ci mène à divers péchés dont le summum est la fornication : l'Islam ferme tout simplement les voies menant aux péchés et ceci est connu (ou doit être connu) des musulmans. En fait en France, ce que les mécréants n'acceptent pas et trouvent exagéré / fantaisiste, c'est le fait que l'Islam considère la poignée de main (entre hommes et femmes) comme une cause de tentation car la fornication est banalisée dans ce pays : c'est une chose « normale » qui est dans les mœurs et a fortiori, les causes y menant sont encore plus banales au point où les gens en sont insensibles. Le musulman doit voir que c'est cette insensibilité qui est le cœur du problème et non pas la position de l'Islam car comme mentionné auparavant, le motif du refus de la poignée de mains mixte est tout-à-fait recevable : pourquoi donc le musulman devrait se compromettre tout ça pour satisfaire une personne alors que c'est cette dernière qui a un problème même ?
Il y a aussi l'analogie qui consiste à ranger le refus de serrer la main du sexe opposé dans les discriminations illégitimes : c-à-d. qu'il va être stipulé que refuser de serrer la main au sexe opposé est une discrimination [injuste] au même titre que refuser de serrer la main à quelqu'un parce qu'il est blanc / noir / asiatique / grand / petit / gros / etc. Le musulman doit voir ici que cette analogie est fausse car la discrimination par rapport au sexe opposé - dans le cadre du serrage de mains - repose sur une cause réelle et recevable, indéniable et pouvant être mise en évidence (la génération du désir) tandis que la discrimination raciale ou physique ici n'a aucun fondement, elle ne repose sur rien si ce n'est une haine personnelle et injuste, donc la comparaison n'a pas lieu d'être.
En bref, l'interdiction du du serrage de mains entre sexes opposés est très claire en Islam et en vérité, ce cas relève plus en France, du choix de craindre ALLAH en respectant les prescriptions de la religion ou celles des créatures qui vont à l'encontre de l'Islam et bien sûr, le premier est le bon choix. Chacun doit s'assumer dans son choix : c-à-d. que celui qui décide de respecter l'interdiction concernant le serrage de main du sexe opposé devra être conscient que ça lui posera des problèmes, cependant qu'il aura obéi à ALLAH tout en plaçant sa confiance en Lui et suivi Son Messager (Salla LLAHOU 'alayhi wa as salam), il sait qu'il ne sera jamais perdant et qu'ALLAH lui offrira une solution - pourvu qu'il patiente et qu'il Lui fasse vraiment confiance. Celui qui décide de passer outre cette interdiction doit reconnaître sa faiblesse (rien qu'en lui-même) sur ce point et qu'il commet un péché et doit faire des efforts pour y remédier. Quant à trafiquer / arranger / nier les jugements de l'Islam ou s'inscrire dans les raisonnements faux des mécréants pour ensuite s'en satisfaire et avoir la conscience tranquille, ça non !! Ce n'est pas une position véridique mais plutôt de la duperie envers soi-même menant à l'aveuglement et ces imams y contribuent grandement alors qu'ils ne seront d'aucun secours au jour du Jugement Dernier : chacun doit donc prendre ses gardes et faire attention de qui il prend sa religion. Aussi, il faut savoir être sage dans l'application du refus (et je m'inclus dedans) en ayant du tact pour éviter le quiproquo et faire comprendre qu'il ne s'agit vraiment pas de mépriser / rabaisser / humilier la personne en face mais qu'au contraire notre refus implique une notion de respect vis-à-vis d'elle (la pudeur de ne pas toucher le corps de celui qui nous est permis en mariage) sans pour autant être naïf, à savoir que cela ne plaira quand même pas à tous, eh bien ce sera tant pis pour ces derniers...
Qu'ALLAH nous accorde la guidée et une compréhension saine de Sa religion.
La règle de base comme vous dite , on se serre la main comment ???
Moite?, écrasante ?, molle ? Accaparante ? Merci juste pour un conseil .
Salam ! J'ai du mal à te suivre. ..
Un jour une femme est venue porter allégeance au prophète (psb) ,elle lui tend la main et le prophète (psb) lui dit je ne serre pas la main aux femmes...alors comment peux tu prétendre le contraire ! ???
Salam aleikoum ne parle pas pour nous, tu te prend pour qui,,,,,ignorants,,,, Allahu yahdik.
حكم مصافحة النساء
س: ما حكم مصافحة النساء؟
ج: مصافحة النساء فيها تفصيل، فإن كانت النساء من محارم المصافح كأمه وابنته وأخته وخالته وعمته وزوجته فلا بأس بها. وإن كانت لغير المحارم فلا تجوز؛ لأن امرأة مدت للنبي ﷺ يدها لتصافحه فقال: إنني لا أصافح النساء، وقالت عائشة رضي الله عنها: والله ما مست يد رسول الله يد امرأة قط، ما كان يبايعهن إلا بالكلام عليه الصلاة والسلام، فلا يجوز للمرأة أن تصافح الرجال من غير محارمها، ولا يجوز للرجل أن يصافح النساء من غير محارمه للحديثين المذكورين؛ ولأن ذلك لا تؤمن معه الفتنة[1].
مجموع فتاوى ومقالات الشيخ ابن باز (6/28).
قضايا المرأة
Je crois que cette communauté est complètement paumé. Les hadiths vont vous massacrer jusqu'au bout. Réveillez vous.
Al Pacino j’ai mis un commentaire ici qui a été retiré en disant que c’était puéril de s’attarder sur de tels détails. La foi et la spiritualité sont bien au dessus de tout ça...
Quant aux Hadiths on trouve tout et son contraire... Le coran devrait uniquement servir de base (avec les évangiles et la Torah)
Sofian14 Salam, c’est très grave ce que tu dis. Tu rejettes les hadiths sous pretexte qu’ils ne vont pas dans le sens de tes passions. Donc si je me fie a ce que tu dis, tu ne fais pas les 5 prières par jour vu que les 5 ne sont pas écrites dans le coran ? Jsp si tu te rend compte de la bêtise que ta dit mais vraiment retournes aux savants et à la sunna du prophète ﷺ.
Sofian14 En islam, pour les adorations, TOUT est interdit SAUF ce qui à été autorisé . Quant aux choses mondaines, TOUT est autorisé SAUF ce qui à été interdit. Donc ne dis pas « la foi et la spiritualité sont au dessus de tout ça » car il y a des règles on fait pas comme on veut✅ BarakAllah o fik qu’Allah nous guide et nous réforme.
Slm, c'est l'intention qui compte..