La mémoire dans la boue

Comment les changements climatiques et les activités humaines ont-ils modelé les paysages au cours du temps ?
En décryptant les informations archivées dans les boues qui s’accumulent au fond des lacs, les chercheurs de l’ISTO révèlent la mémoire de la Terre, tels des enquêteurs opérant aussi bien sur le terrain, que depuis leur laboratoire. Le choix du site est déterminant et nécessite la compréhension du fonctionnement du bassin versant et des rivières alimentant le lac, mais aussi la disponibilité de documents historiques attestant de la présence de l’Homme. Tout commence par le prélèvement de carottes de sédiment : c’est en effet sur cette matière brute que les chercheurs effectuent autant de descriptions et d’analyses chimiques, qui constitueront de précieux indices pour reconstituer l’évolution des écosystèmes passés au cours du temps. Géologues de formation, mais associant histoire, géographie, chimie et biologie à leur réflexion, les chercheurs élaboreront ensuite des hypothèses, basées sur l’interprétation des
différents signaux, afin de mieux comprendre l’impact des activités humaines sur leur environnement.
Avec Jérémy Jacob, Christian Di-Giovanni, Anaëlle Simonneau et d'autres membres de l'Institut des sciences de la Terre d’Orléans
(2016)

[@arnaudc3238]

Di Giovanni était un grand pédagogue et un homme au grand cœur qui aimait ce qu'il faisait. Il m'a donné l'envie de travailler dans le domaine de l'environnement à lui seul. J'aurais voulu le remercier pour cela en passant le voir dans son bureau comme je l'ai fait tant de fois quand j'avais des questions sur ses cours à l'époque...

[@emilieplottu7768]

Un professeur extraordinaire...