L’épigénétique et le cou de la girafe - Corinne Augé
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- Опубліковано 5 лют 2025
- L’histoire du long cou de la girafe est souvent utilisée pour opposer les théories de l’évolution de Lamarck et de Darwin. Si la génétique a donné raison au second, une autre science relance aujourd’hui le débat entre inné et acquis. C’est l’épigénétique, qui s’attache à comprendre ce qui détermine le fonctionnement des gènes. Un caractère comme la taille dépend ainsi à la fois du patrimoine génétique hérité et de l’environnement. Opposer inné et acquis n’a donc plus de sens.
Corinne Augé raconte la révolution en cours alors que l’épigénétique avance à pas de géant, poussée par des défis colossaux : comprendre le développement de l’embryon, soigner les troubles neurologiques ou encore vaincre le cancer.
Biographie
Corinne AUGÉ est professeur de génétique moléculaire et biotechnologies à l’université de Tours. Elle est coordinatrice de l’axe épigénétique de l’équipe IDeALS (Génomique et physiopathologie des troubles neurodéveloppementaux et des maladies du motoneurone) d’iBraiN.
Librairie partenaire : Sauramps
« L’épigénétique et le cou de la girafe » (Humensciences, 2024)
Vidéo réalisée par Antoine Bourlier - Flexi Prod, dans le cadre de l'Agora des Savoirs : www.montpellie...
Cette vidéo est une production de Montpellier Méditerranée Métropole.
Enfin une explication simple de la question.
Clair et passionnant !!!
Merci beaucoup
mrtci beaucoup pour cette conférence très intéressante.
MERCI madame, remarquable scientifique et grande pédagogue. sur un sujet si vif.
merci bcp. j'aurais aimé vous avoir comme prof car vous êtes d'une clarté remarquable. la dualité épigénétique/génétique me fait penser à l’opposition de Bergson entre le "tout fait" et le "se faisant". La réponse de Mme Augé semble être "les deux mon capitaine" et j'aurais tendance à être d'accord avec elle.
C'était en effet passionnant, et très clair.
Si quelqu'un a une réponse à quelques questions, je suis preneur :
- Qu'en est-il du mosaïcisme chez sapiens ? J'ai entendu que le cas général : "un génome par individu" n'était pas toujours valide. Je ne sais pas dans quelle mesure, si cette mesure existe.
- Qu'en est-il des TSA liés à la prise alcoolique de la femme enceinte ? Qu'en serait-il d'autres pathologies ?
Ne sont-elles pas réduites dans les zones géographiques où le THC a été libéralisé ?
- J'ai pu lire un chercheur dans l'industrie cosmétique affirmer que des crèmes étaient développées à partir de recherches épigénétiques sérieuses. Par exemple, en jouant sur les activateurs des protéines sirtuines, qui peuvent servir d'histones désacétylases. Et par exemple par le resvératrol ou des polyphénols analogues - ou encore, par le truchement d'autres molécules, comme des polyamines telles que la spermidine, très étudiée pour ses effets sur des enzymes régulant les marques épigénétigues.
Pourquoi ne peut-on pas qualifier ces produits de traitements épiparamédicaux ?
Merci d'avance à qui voudra me répondre.
Bonne journée !
Merci de la conférence! Une question, et le cou de la girafe??
La seule chose que l’on peut conclure est que l’on ne peut rien conclure…
C'est plutôt que vous n'avez rien compris 😂
Ce qui est différent
Passionnant. Quel talent de vulgarisatrice! @Corinne Augé
L' "epigenetique " a bon dos. Si vous cherchez des recherches consistantes sur le cancer suivez les conférences de Hugues de Thé au collège de France .
Je cherche toujours la giraffe.
bien que votre remarque soit lapidaire et quelque peu désobligeante vis à vis de l’intervenante, j'ai regardé une conférence de Hugues de Thé. J'en ai conclu qu'il ne faudrait pas opposer l'un à l'autre car ces deux universitaires sont excellents et leurs enseignements très complèmentaires.
Il faudrait étudier les producteurs de canabis marocains...
C'est ennuyeux parce que j'aime beaucoup ce produit. Tellement plus que l'alcool par exemple.