Gabriel Attal, 1er ministre, est l'invité du Grand Entretien France Inter du 13/06/2024

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  • Опубліковано 12 чер 2024
  • Le (pour l'instant encore) Premier Ministre Gabriel Attal est l'invité du Grand Entretien, quatre jours après la dissolution de l'Assemblée nationale et de sa majorité.
    "Je ne suis pas dans la sidération, je suis dans l'action", assure Gabriel Attal. Resté discret dans les premières heures de la campagne, le Premier ministre Gabriel Attal a rendez-vous jeudi matin sur France Inter, puis sur le terrain à Boulogne-sur-Mer, dans une circonscription du Pas-de-Calais où le Rassemblement national avait failli s'imposer en 2022.
    "On ne va pas passer les 17 jours qui viennent à revenir sur cette décision", a balayé Gabriel Attal, rappelant les deux arguments donnés par le président pour justifier la dissolution : un risque de blocage de l'Assemblée nationale, "au bord de l'asphyxie, avec des tensions de plus en plus fortes entre l'extrême droite et l'extrême gauche, qui menaçaient à un moment d'empêcher l'action et le travail" et "une défaite électorale avec près de 50% des Français qui ont fait le choix de voter pour les extrêmes".
    Le "bloc d'extrême droite" a "un projet de ruine économique d'un amateurisme sidérant"
    "Les Français sont devant un choix de société", selon Gabriel Attal. Il décrit "trois bloc : un bloc d'extrême droite qui carbure sur la division, l'opposition des Français entre eux, un projet de ruine économique, d'un amateurisme sidérant; un projet d'extrême gauche qui carbure lui aussi à la division, à l'opposition les uns des autres, au communautarisme, à une forme de désordre; et puis nous un bloc progressiste, travailliste, démocrate ou républicain qui propose un autre chemin."
    Gabriel Attal a ensuite évoqué un article de Libération au sujet d'un "militant d'extrême droite interpellé pour agression homophobe, fils d'un des cadres du Front national et qui déclarait au moment de sa comparution 'dans trois semaines on pourra casser du PD comme on veut'". "Voilà ce que la perspective de l'extrême droite libère, hélas, chez certains concitoyens, voilà ce à quoi carbure l'extrême droite", a souligné le Premier ministre. "Je me suis toujours opposé à ça et je vais me battre."
    Front populaire : "Ça me rend triste de voir" le PS "à nouveau se mettre derrière et avancer avec La France insoumise"
    "Je vais me battre avec un cap, une identité qui est la mienne" assure Gabriel Attal. "Ça me rend triste de voir" le PS "à nouveau se mettre derrière et avancer avec La France insoumise", a commenté le Premier ministre. "Ça me rend triste de voir les sociaux-démocrates faire alliance avec le NPA de Philippe Poutou", a-t-il ajouté.
    "J'ai milité au Parti socialiste" a-t-il rappelé, "donc oui, ça me rend triste parce de voir ceux qui ont inventé la laïcité se retrouver avec ceux qui carburent au communautarisme". "Ça me rend triste de voir ceux qui ont été les défenseurs de Dreyfus avec ceux qui sont poursuivis pour apologie du terrorisme parce qu'ils ont refusé de condamner ce qui s'est passé le 7 octobre", poursuit-il, avant d'ajouter "mais ça correspond à ce qu'on a vu dans l'hémicycle depuis deux ans".
    "Je pense à tous ces électeurs sociaux-démocrates de gauche qui ne se retrouvent pas là-dedans, qui pensent qu'un autre chemin est possible", même si Gabriel Attal concède, "qu'ils ne se disent probablement pas que je suis parfait, ou que nos députés ou nos candidats sont parfaits, mais qui en tout cas se retrouvent davantage dans une ligne de tolérance, qui refuse la division, qui refuse de séparer les Français les uns des autres, qui refuse de carburer aux passions tristes qu'on peut voir se développer dans le pays". "Je fais confiance à ces Français-là", conclut-il.
    "On n'a pas réussi à régler tous les problèmes des Français"
    Après avoir décrit de profondes divisions dans le pays, le Premier ministre reconnaît : "on a une forme de responsabilité". "On n'a pas réussi à régler tous les problèmes des Français. Sur un certain nombre de sujets, un certain nombre d'angoisses qui sont existentielles, on n'a pas réussi à y répondre."
    "C'est moi qui mène cette campagne"
    "C'est moi qui mène cette campagne" des élections législatives anticipées, assure Gabriel Attal. "Ces élections ce n'est pas un référendum", dit-il. "Ça n'est pas une élection présidentielle, le Président est là jusqu'en 2027", rappelle le Premier ministre. "Il y a une majorité de Français qui ne se retrouvent pas dans les valeurs et les propositions de ces extrêmes"
    Assurance chômage : "Un décret sera pris d'ici au 1er juillet"
    Il assure que la réforme de l'assurance chômage sera bien menée. "Un décret sera pris d'ici au premier juillet pour cette réforme"
    "Nous, au moins, c'est clair. Quand vous voyez le Rassemblement national qui dit depuis des années qu'il annulera la réforme des retraites, qu'il mettra la retraite à 60 ans et là, au détour d'une phrase quelques jours avant une élection, Jordan Bardella dit finalement non. Au moins, nous, c'est clair", a souligné Gabriel Attal.

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