Message du mois de la Nouvelle Vision, Oct 23: Ne soyons pas juste fatigués, acceptons le changement
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- Опубліковано 7 жов 2024
- Jeunesse togolaise, Femme togolaise, Homme togolais,
Nous voici à deux mois de la fin de 2023. L’année était pourtant si nouvelle il y a peu.
Au cours des derniers mois, m’adressant à vous, j’ai évoqué divers thèmes. Entre autres, j’ai parlé de la crise sociale et de l’urgence sécuritaire. J’ai parlé de l’éducation au service du développement et de l’ingéniosité du Togolais. J’ai parlé de l’engagement citoyen et du renouvellement de la politique togolaise. J’ai parlé de l’unité du peuple et de la nécessité d’avoir une vision. Mais je n’ai pas que parler, la situation appelant à aller plus loin.
En effet, lors des mois antérieurs de cette année 2023, avec mon équipe rapprochée, avec mon parti la Nouvelle Vision, j’ai plusieurs fois joint l’acte à la parole. Nous avons fait des dons en vivres et non-vivres sur le terrain, nous avons organisé des séances de sensibilisation pour amener les populations à se prévenir contre les différentes crises auxquelles elles sont exposées. Nous avons organisé des séances de formation dans le domaine de l’entrepreneuriat à l’intérieur du pays et nous avons porté assistance afin que des jeunes deviennent opérationnels et auto-suffisants. Nous avons mis en place divers mécanismes comme des programmes agricoles dont le Programme agricole de Yoto qui est le dernier en date ou encore des programmes financiers tels qu’entre autres, Milenovissi. Conformément à notre triptyque stratégique « Contribuer, Collaborer et Contraindre », nous ne nous sommes pas arrêtés sur ces actions. Nous avons fait preuve d’expertise vis-à-vis du gouvernement en faisant des propositions et en faisant des revendications. Malheureusement, même si le quotidien de quelques rares personnes a changé, la majorité de nos populations est encore sous le joug des ennemis du peuple. Pour une raison ou une autre, ça ne change pas.
Mesdames, Messieurs,
Togolaises, Togolais,
Il y a deux paramètres importants qu’il faut prendre en compte. Les agissements étrangers et le refus du changement du Togolais lui-même ou simplement son refus d’être heureux.
Nous nous sommes très habitués ces jours à parler des agissements des puissances coloniales et leurs conséquences dans nos pays. Nous sommes tous témoins de la vague de dénonciations de ces derniers temps, du néo-impérialisme occidental dans nos pays. Nous avons vu avec quelle énergie notre chef de la diplomatie, le prof. Robert Dussey a exprimé le vent panafricaniste à la tribune de l’ONU. Cela a suscité beaucoup de commentaires ici et là. Ce qui est une bonne chose. Nous devons nous libérer du joug néocolonial. C’est une nécessité. Mais ce n’est qu’une partie du combat car malheureusement, nous ne parlons guère de notre propre refus du changement. Et pourtant s’il n’est pas plus grave que la soumission à l’Occident, il est au moins autant grave et doit être combattu.
Le refus du changement est soutenu par deux facteurs maladifs. Le premier est qu’on refuse le changement par pure envie de continuer à voir l’autre souffrir. On se dit que le changement ferait du bien à certains qu’on ne voudrait pas voir heureux. C’est de la sorcellerie. Le second facteur qui conduit au refus du changement c’est la peur du changement. Une sorte de manque d’intelligence bref, de nouvelle vision, qui nous conduit nous-même à notre perte.
De celui qui gère bien une entreprise, gagne honnêtement 2 millions de francs CFA qu’il dépense comme il veut tout en déambulant la ville avec son Toyota Camry 2012 et celui qui gère mal une entreprise, détourne 100 millions de francs CFA en plus de son salaire qu’il ne peut pas dépenser par peur qu’on ne le sache et qu’on lui fasse du mal et qui ne peut même pas se promener paisiblement en ville dans sa 4X4 Highlander 2020, qui est le plus libre ? Qui vit mieux ? Qui profite mieux de ce qu’il a ? Qui vit réellement en fait ?
Chers concitoyens,
Frères et sœurs,
N’y a-t-il pas plus d’intérêt à bien diriger, à pratiquer une gouvernance sur le mérite et un partage équitable des biens d’une société que de pratiquer le pillage systématique ?
Dans le changement découlant d’une nouvelle vision des choses, celui qui gagne beaucoup plus c’est certainement celui qui mérite beaucoup plus. La valeur travail a sa place. Retenons que personne n’aime le paresseux. Même le diable le hait. Qui serions-nous, nous autres, à promouvoir la paresse et à massacrer le mérite ? De quoi avons-nous peur concrètement ? Qu’est-ce qui nous inquiète, en réalité ? Demandons-nous pourquoi nous sommes beaucoup plus coincés que ceux que nous privons de bien-être. N’avons-nous pas envie de liberté ? Ne savons-nous pas que le manque de liberté nous déshumanise ? « Le pauvre et ses enfants couchés sur la natte dehors sans toit ont pu dormir et rêver alors que le riche et ses enfants couchés dans des lits moelleux dans des maisons à étages, n’ont même pas pu dormir », apprenons de l’Ancienne sagesse. Le riche ici, nous le savons, nous le connaissons tous.
Il est temps d’activer le levier de ...
Au bout de l'effort ,la victoire se croche toujours sur l'épaule 💪💪💪💪🇺🇲💫
vos efforts philanthropiques sont dignes d'admiration, mais il est temps de passer de la parole aux actes et de montrer comment votre engagement a contribué à apporter un changement réel et durable. En présentant des résultats concrets et en mettant l'accent sur la qualité des programmes, vous pourriez inspirer davantage de personnes à se joindre à cette lutte essentielle.
Restez inspirant, continuez à agir, et nous espérons voir des avancées significatives dans la réalisation de vos objectifs et de la lutte contre le néo-colonialisme.
🙏🇹🇬
bonsoir monsieur vous êtes mon idole je suis à kara comment faire vous croiser svp svp