Je trouve que l'intervenant noie beaucoup le poisson en passant son temps à parler du caractère ardu de ce texte. On attendrait de lui une lecture éclairante qui n'arrive pas complètement, un effort de vulgarisation et de synthèse. Je reste sur ma faim.
On peut s'interroger sur le double signe, sur la contradiction qui existe dans la mise à disposition d'un outil d'analyse illisible aux prolétaires, mis par leur condition même dans l'impossibilité de le comprendre. Ce n'est pas là l'expression de la "volonté" de marx : la chose le déborde, elle est un signe sans "intention" subjective. Il faudrait parler d'intentionnalité dans le rapport de classes ? Marx est mort trop tôt, ayant produit un texte que nous ne pouvons pas lire !
Les réponses de l'intervenant aux questions ne sont vraiment pas satisfaisantes : il prétend que Marx aurait fait des erreurs là où il ne semble pas avoir lu/compris ses écrits. 1°dans l'introduction à la Critique de l'économie politique Marx précise que le capitalisme ne pourra pas être remplacé tant qu'il n'aura pas atteint son plein développement (donc pas de révolution imminente) ; 2° dans l'Idéologie allemande Marx défini le communisme comme n'étant "ni un état à réaliser ni un idéal sur lequel la réalité devrait se régler. Il est le processus de transformation de la réalité existante" (donc pas de révolution communiste mais processus de socialisation rampante du fait du capitalisme lui-même) ; 3° dans Travail salarié et capital Marx distingue pauvreté absolue/relative et précise que c'est cette dernière qui est opérante : les travailleurs s'appauvrissent toujours du point de vu de la répartition de la plus-value entre travail et capital, même s'il y'a augmentation des salaires - l'aliénation augmentant à proportion (donc pas d'amélioration/libération réelle de la condition salariale). Bref Marx ne s'est nullement trompé sur ces points. Il suffisait de le lire pour le savoir.
L'université étant par essence un espace de faux savoir, ces académiciens et autres universitaires ne peuvent faire dire autre chose à Marx que le contraire de ce qu'il a théorisé et mis en pratique.
@@dezombificator6167 Cousin n'a rien inventé. Ce sont avant tout ceux de Marx dans le premier chapitre du capital livre 1 : Le fétichisme de la marchandise. C'est bien moins complexe que vous ne le pensez quand vous creusez les concepts.
@@dezombificator6167 par essence le système universitaire est mis en place par le capital pour le capital, tout vrai savoir est donc expurgé de cette institution ou subverti par l'institution. Il ce peut cependant pendant un temps court un universitaire dise vrai, le temps d'être expurgé ou subverti. Le capital n'a pas vocation à financer les moyens de l'émancipation du prolétaires.
Personnellement, deux thèses de Marx qui ne sont pas évoquées ici mais retiennent mon attention : 1) Celle de la réalisation accidentelle de la valeur, 2) Celle du machinisme 1) la réalisation accidentelle de la valeur nous est présentée dans le livre I, S I, Ch III, II, a. Et notamment : "Il est vrai que l'achat est le complément obligé de la vente, mais il n'est pas moins vrai que leur unité est l'unité de contraires. Si la séparation des deux phases complémentaires l'une de l'autre de la métamorphose des marchandises se prolonge, si la scission entre la vente et l'achat s'accentue, leur liaison intime s'affirme par une crise. - Les contradictions que recèle la marchandise, de valeur usuelle et valeur échangeable, de travail privé qui doit à la fois se représenter comme travail social, de travail concret qui ne vaut que comme travail abstrait; ces contradictions immanentes à la nature de la marchandise acquièrent dans la circulation leurs formes de mouvement. Ces formes impliquent la possibilité, mais aussi seulement la possibilité des crises." Il y décrit clairement la structure contradictoire et morcelée du capitalisme, et ainsi les raisons de son instabilité, des drames individuels comme des crises, inhérents à l'économie capitaliste. Le but d'une société émancipée ne serait-il pas de pallier cette fragilité ? Comment modifier ces conditions initiales afin de supprimer les drames individuels et les crises ? 2) Celle du machinisme, que l'on retrouve dans les Gründrisse et le livre III. Quant on constate l'évolution de la robotisation et de l'automation, on ne peut s'empêcher de penser aux thèses de Marx sur le fait que les machines effectuent le travail tandis que les activités humaines se réduisent à des fonctions de surveillance. Sauf que ces activités de surveillance elles-mêmes tendent à se réduire également du fait des machines auto-correctives, des intelligences artificielles. On en arrive à une contradiction du capital, pour ainsi dire une borne, où il n'y a potentiellement plus de travail vivant à exploiter, ou alors dans des conditions d'exploitation telles que les marchandises, qui n'ont quasiment plus de valeur, mais qui doivent, selon la logique du capital, être achetées, ne trouvent pas preneur faute d'un manque de demande solvable.
S'il y avait du grain à moudre dans ce livre 1 du capital, j'imagine qu'à la minute 20 on aurait commencé à en parler. Au lieu de ça on est encore à bla blater des trucs du clan qui tendent à faire penser qu'on perd son temps et qu'il n'y a rien à attendre. Minute 30 encore rien, des chicayas entre penseurs. Minute 55, on rigole, toujours rien sauf l'éloge du maitre. MAIS, à 1 heure 05, durant l'échange avec la salle et sans que le questionneur ne l'ait imaginé ni fait exprès, la REVELATION. Marx s'est vautré, il s'en est rendu compte et malheureusement il est mort sans avoir le temps de corriger. La révolution rêvée pour un système anglais a eu lieu en Russie, tout le cheminement et le fondement étaient donc plutôt faux et pas théorisés correctement ( si tant est que la théorisation ait un potentiel de sens ), et comme il est mort les disciples en sont restés à psalmodier le faux. karlo ouakbar. ;-))
conférence super intéressante ! merci
Passionnant
Gnagnagnagnani grocervos
qqn a la référence de l'édition préfacée de l'accumulation primitive, svp? Je ne comprends pas le nom qu'il cite et ait dès lors du mal à la trouver.
Je trouve que l'intervenant noie beaucoup le poisson en passant son temps à parler du caractère ardu de ce texte. On attendrait de lui une lecture éclairante qui n'arrive pas complètement, un effort de vulgarisation et de synthèse. Je reste sur ma faim.
1:10:00
Et le chapitre 1, Camarade ??? Si Althusser à rien, que dire du discours d'un germanopratin?
On peut s'interroger sur le double signe, sur la contradiction qui existe dans la mise à disposition d'un outil d'analyse illisible aux prolétaires, mis par leur condition même dans l'impossibilité de le comprendre. Ce n'est pas là l'expression de la "volonté" de marx : la chose le déborde, elle est un signe sans "intention" subjective. Il faudrait parler d'intentionnalité dans le rapport de classes ? Marx est mort trop tôt, ayant produit un texte que nous ne pouvons pas lire !
38:33
Le niveau de vie a augmenté : mais quid du taux d'exploitation ?
Les réponses de l'intervenant aux questions ne sont vraiment pas satisfaisantes : il prétend que Marx aurait fait des erreurs là où il ne semble pas avoir lu/compris ses écrits. 1°dans l'introduction à la Critique de l'économie politique Marx précise que le capitalisme ne pourra pas être remplacé tant qu'il n'aura pas atteint son plein développement (donc pas de révolution imminente) ; 2° dans l'Idéologie allemande Marx défini le communisme comme n'étant "ni un état à réaliser ni un idéal sur lequel la réalité devrait se régler. Il est le processus de transformation de la réalité existante" (donc pas de révolution communiste mais processus de socialisation rampante du fait du capitalisme lui-même) ; 3° dans Travail salarié et capital Marx distingue pauvreté absolue/relative et précise que c'est cette dernière qui est opérante : les travailleurs s'appauvrissent toujours du point de vu de la répartition de la plus-value entre travail et capital, même s'il y'a augmentation des salaires - l'aliénation augmentant à proportion (donc pas d'amélioration/libération réelle de la condition salariale). Bref Marx ne s'est nullement trompé sur ces points. Il suffisait de le lire pour le savoir.
L'université étant par essence un espace de faux savoir, ces académiciens et autres universitaires ne peuvent faire dire autre chose à Marx que le contraire de ce qu'il a théorisé et mis en pratique.
@@GracchusBabeuf60 çà ce sont les propos de Cousin. Je pense que c'est un peu plus complexe que cet argument binaire vrai/faux.
@@dezombificator6167 Cousin n'a rien inventé. Ce sont avant tout ceux de Marx dans le premier chapitre du capital livre 1 : Le fétichisme de la marchandise.
C'est bien moins complexe que vous ne le pensez quand vous creusez les concepts.
@@GracchusBabeuf60 Donne les passages sur les universitaires stp, ces lieutenants du "faux savoir" (omniprésent)?Merci.
@@dezombificator6167 par essence le système universitaire est mis en place par le capital pour le capital, tout vrai savoir est donc expurgé de cette institution ou subverti par l'institution.
Il ce peut cependant pendant un temps court un universitaire dise vrai, le temps d'être expurgé ou subverti. Le capital n'a pas vocation à financer les moyens de l'émancipation du prolétaires.
Personnellement, deux thèses de Marx qui ne sont pas évoquées ici mais retiennent mon attention :
1) Celle de la réalisation accidentelle de la valeur,
2) Celle du machinisme
1) la réalisation accidentelle de la valeur nous est présentée dans le livre I, S I, Ch III, II, a. Et notamment :
"Il est vrai que l'achat est le complément obligé de la vente, mais il n'est pas moins vrai que leur unité est l'unité de contraires. Si la séparation des deux phases complémentaires l'une de l'autre de la métamorphose des marchandises se prolonge, si la scission entre la vente et l'achat s'accentue, leur liaison intime s'affirme par une crise. - Les contradictions que recèle la marchandise, de valeur usuelle et valeur échangeable, de travail privé qui doit à la fois se représenter comme travail social, de travail concret qui ne vaut que comme travail abstrait; ces contradictions immanentes à la nature de la marchandise acquièrent dans la circulation leurs formes de mouvement. Ces formes impliquent la possibilité, mais aussi seulement la possibilité des crises."
Il y décrit clairement la structure contradictoire et morcelée du capitalisme, et ainsi les raisons de son instabilité, des drames individuels comme des crises, inhérents à l'économie capitaliste. Le but d'une société émancipée ne serait-il pas de pallier cette fragilité ? Comment modifier ces conditions initiales afin de supprimer les drames individuels et les crises ?
2) Celle du machinisme, que l'on retrouve dans les Gründrisse et le livre III.
Quant on constate l'évolution de la robotisation et de l'automation, on ne peut s'empêcher de penser aux thèses de Marx sur le fait que les machines effectuent le travail tandis que les activités humaines se réduisent à des fonctions de surveillance. Sauf que ces activités de surveillance elles-mêmes tendent à se réduire également du fait des machines auto-correctives, des intelligences artificielles. On en arrive à une contradiction du capital, pour ainsi dire une borne, où il n'y a potentiellement plus de travail vivant à exploiter, ou alors dans des conditions d'exploitation telles que les marchandises, qui n'ont quasiment plus de valeur, mais qui doivent, selon la logique du capital, être achetées, ne trouvent pas preneur faute d'un manque de demande solvable.
Et lorsque nous serons arrivés à ces bornes, qu'est-ce qui pourrait advenir ?
@@songbird_9563 Socialisme ou Barbarie
@@floranpalinowski9752 Mh, j'espère que tu as tort alors 😅
S'il y avait du grain à moudre dans ce livre 1 du capital, j'imagine qu'à la minute 20 on aurait commencé à en parler. Au lieu de ça on est encore à bla blater des trucs du clan qui tendent à faire penser qu'on perd son temps et qu'il n'y a rien à attendre.
Minute 30 encore rien, des chicayas entre penseurs.
Minute 55, on rigole, toujours rien sauf l'éloge du maitre.
MAIS, à 1 heure 05, durant l'échange avec la salle et sans que le questionneur ne l'ait imaginé ni fait exprès, la REVELATION. Marx s'est vautré, il s'en est rendu compte et malheureusement il est mort sans avoir le temps de corriger. La révolution rêvée pour un système anglais a eu lieu en Russie, tout le cheminement et le fondement étaient donc plutôt faux et pas théorisés correctement ( si tant est que la théorisation ait un potentiel de sens ), et comme il est mort les disciples en sont restés à psalmodier le faux. karlo ouakbar. ;-))