Merci pour cette vidéo. On ne parle pas assez souvent de l'envers du décor. Tout le monde voit le développeur comme un privilégié : bon salaire, image d'un boulot cool, horaires flexibles, etc... Ce que beaucoup ne voient pas, c'est que bien souvent les horaires flexibles deviennent des horaires extensibles, le bon salaire ramené à l'heure effective n'est finalement plus si bon que ça et le boulot cool est bien souvent qu'une apparence. Je suis développeur depuis de longues années, je suis actuellement dans une petite équipe où je me retrouve à gérer tout le dév et il faut vraiment mettre en lumière la côté obscur de ce métier. Les deadlines imposées par la direction ou les clients sont très souvent utopistes et la pression mise pendant tout l'avancement du projet est oppressante. On se retrouve (en agence) à devoir switcher en permanence entre plusieurs projets que ce soit parce que le client cri plus fort qu'un autre ou pour une question de facturation. Il n'est presque jamais possible de mettre en place des tests unitaires ou tout autre test d'ailleurs, et lorsqu'un bug apparait (parce que c'est inévitable) tout retombe sur le développeur pour qui il va falloir réagir vite et sous pression. J'en suis personnellement à mon deuxième burn out, cela provoque des difficultés familiales, de l'isolement, de la prise de poids excessive, une humeur très changeante et j'en passe. Il ne faut plus avoir peur ou honte d'en parler, ce métier est magnifique mais l'humain qui gravite autour en fait un métier parfois invivable. Il est extremement compliqué de faire comprendre à quelqu'un d'extérieur que c'est exténuant à la longue, pas physiquement mais mentalement. Certains, et c'est mon cas, n'arrivent tout simplement plus à déconnecter, je me réveille en pansant au code que je vais devoir produire dans la journée et je me couche en pensant au code que je n'ai pas pu produire dans la journée, entre les deux je n'ai que ça dans la tête. Si j'ai un conseil à donner, et c'est celui que moi même je n'arrive plus à appliquer même si j'essaye, c'est de vous donner des limites et de les tenir. Votre responsable vous demande de sortir une feature dans la journée alors que vous êtes sur un projet et qu'il vous faudrait 2 jours pour faire cette feature, dites lui simplement que ce n'est pas possible et expliquez lui pourquoi, s'il vous dit de le faire quand même, ne faites que ce qui tiens dans votre journée de travail et si ça devient trop toxique, partez. Votre santé, qu'elle soit mentale ou physique, ne vaudra jamais les maigres petites tapes sur l'épaule de votre responsable pour vous remercier d'avoir loupé un moment en famille pour un projet client.
Merci pour ton commentaire. Je pense qu'effectivement, tu as tout dit, certaines personnes qui gravitent autour du métier de dev le rendre parfois invivable. Essai également d'appliquer tes conseils, ce n'est pas simple, mais la santé et la vie personnelle avant tout. Courage pour ces moments
tres interessant a te lire, quel conseil donnerai tu a un debutant, sachant que lorsqu il subira la pression pour les deadlines etant debutant il ne pourra(ne saura) pas discuter du temps necesaire a la realisation du travail vu qu il n a aucun recul, et c est la je pense lke piege c est de faire pour se faire valoir et si on traine on n,ous met la pression et on se remet en question
Si je devais resumer en 1 mot la cause des nombreux abandons, je dirais : la frustration. La frustration liee a la mauvaise gestion du projet (deadlines trop courtes, grosse pression pour livrer a temps), La frustration liee au manque/absence de connaissance en info de la part du manager (pour le manager typique : le dev se contente de copier/coller des trucs sur Internet, le dev est a l'ordi toute la journee donc c'est un job qui requiert peu d'effort, si le projet est en retard y'a qu'a faire 10h dans la journee ca produira 2x plus que les 5 premieres heures de travail) La frustration liee au manager qui te demande quand ce sera pret alors que le job n'a pas ete bien defini, donc que t'es pas capable de donner une date precise et ce manager te considere comme incompetent en consequence ("y'a tout qui bug, ca marche pas, fait marcher l'appli" ne compte pas comme un job bien defini) La frustration liee a l'environnement qui change constamment (tes connaissances sont obsoletes au bout de 6 mois) La frustration liee au processus de recrutement. Il n'y a pas d'autre job ou on te fait passer par 3 entretiens ou plus, et ou on te demande de faire tes tests techniques en live, avec 2 mecs qui te mattent et qui chronometrent. Tous les employeurs veulent voir un compte github, mais tous veulent aussi que tu sois a 100% dedie a ton taff. Tu contribues quand a github ? J'en connais qui etaient des bons devs et qui ont fini par tout laisser tomber apres quelques annees en entreprise, et qui se sont reconvertis. J'ai vu un tableau avec le turnover des devs dans chaque boite de big tech. Celle ou il est le moins haut c'est Google, c'est 1 an et 9 mois, le plus haut c'est Amazon 1 an et 3 mois. Meme avec des salaires eleves, les devs changent de job.
Quand on est un dev expérimenté, il ne faut surtout pas avoir peur de s'imposer et de dire non, ou de dire : "ok tu me demande tel travail, quel autre travail en cours dois je mettre en suspend pour faire ce que tu me demandes??". Au lieu de vouloir tout faire en même temps et finir par péter un câble. Il y a du travail même si actuellement c'est un peu la crise, on travail pas pour perdre la santé mais s'épanouir tout en livrant un travail pour lequel on est payé. C'est plus difficile pour les débutants car déjà trouver un emploi est souvent difficile et du coup ils doivent encaisser le temps de se former puis de mettre les voiles. Ne vous laissez pas faire parce qu'au final vous avez le savoir faire le plus important. Bon courage à tout les devs, FORCE A VOUS!!!!!!!!!!!!! (Je suis pas dev encore je suis en reconversion pour le devenir, du coup il peut y avoir des bêtises dans mon commentaire)
@@azdinator Le pognon évidemment mais pas n'importe quel prix, sinon ce même pognon servira a payer les soins pour la dépression?!! La majorité des personnes que je connais qui ont des très très bons salaire sont en burnout. Bien sûr cela arrive aussi à ceux qui ont des salaires plus bas, mais je remarque que plus les responsabilités augmentent, le salaire aussi mais la pression encore plus.
C'est tres vrai, mais ca fonctionne avec un manager qui a confiance en toi, et qui comprend un minimum l'info. C'est a dire pas du tout la majorite des managers.
Ca va faire 10ans et j'aime toujours. Mais il faut admettre que cnest un peu usant mentalement. Meme si j'ai rarement des coup de pression, on parle quand meme de 8h de reflexion, de créativité, de debug, de debrouille pour contourner les obstacles. Si je pouvais je bosserais a mi-temps et faire une activité manuelle l'aprem, ce serait parfait. Physiquement a 36 ans je ressent le manque d'activité donc obligé de passer par la case sport meme si ca ne compense pas 8h sur une chaise. Mais ca c'est tous les metiers de bureau. Il faut aussi prendre en compte les weekend d'astreinte et les mise en production du dimanche ou de la nuit. Et franchement, taper une nuit de travail et continuer la semaine de jour, c'est compliqué. Franchement les gars qui dev encore sur leur temps libre, je ne comprend pas! Franchement
Honnêtement je pensais que j'étais le seul, moi aussi j'ai souvant eu des envies d'abandonner ce métier, surcharges, etc.... J'y suis encore parce que c'est une passion, ca fait un peu plus de 8 ans que j'ai commencé mes premiers projets. C'est vrai qu'actuellement le sujet de l'ia et notre métier fait un peu trop parler merci pour Ta vidéo
Je connais bien le problème hélas. Voici le fond du problème: C'est simple comme un exercice de collégien. Prenons un exemple: - Pour réaliser 1 tâche, un développeur a besoin d'une journée. - Le client/manager/employeur confie 8 tâches à un développeur. - Combien de temps faut il au développeur pour réaliser ces 8 tâches ? Réponse: 8 jours. Vous avez suivi jusque là ? Simple non ? Le lendemain, le même client/manager/employeur a une urgence. Il a un besoin impératif de faire réaliser 10 tâches, mais il y a une échéance importante dans 5j. Et c'est là que la plupart des développeurs commettent une grave erreur (j'ai fait cette erreur désolé). C'est une question d'empathie: On souhaite arranger les choses et rendre service. On va se plier en 4 et trouver une solution pour réaliser les 10 tâches en 5j. (Travailler (très) tard, faire bouillonner notre cerveau pour optimiser la réalisation de ces tâches). On finit toujours par y arriver. Qu'est ce que l'on obtient en guise de reconnaissance ? Et bien tout simplement de passer pour un escroc ! Pourquoi ? Parce que le client/manager/employeur va reprendre le problème depuis le début et se dire que, finalement, un développeur est capable de traiter 2 tâches par jour. Cette donnée deviendra la norme et ainsi de suite. Par dessus le marché, les outils de suivi de ticket ou les gestionnaires de version de code source (git, svn, ...) accentuent la pression car ils permettent de voir avec une unité parfois d'une dizaine de minutes de ce qu'a fait le développeur. Si il y a un "trou" de 30 minutes entre 2 commits, le manager va commencer à chercher des poux. La seule chose qui permet de dire "STOP" au donneur d'ordre c'est hélas le burn-out. Un développeur ne sait pas dire non, sauf quand il a dépassé sa limite physique. Je suis en train d'écrire un livre à ce sujet, mais je ne sais pas si j'aurais le courage de le publier. Je m'adresse à vous chers confrères: Apprenez à dire "non". Paradoxalement, vous obtiendrez une meilleure reconnaissance. Mais surtout, vous préserverez votre santé. Courage à tous
Le problème c'est que le courant bobo mainstream a décrété qu'on ne doit jamais dire non (on doit dire "oui mais" ... ), et l'enseigne à tout bout de champs dans les écoles et les entreprises.
C'est juste. Demande au manager pourquoi le type qui court le 100m en 10s n'est pas capable de boucler un marathon en 1h. Les meilleurs marathoniens le font en 2h. Peut etre qu'il va comprendre l'analogie, ou bien comme il est teube, il va te dire : "quel est le rapport ? je dis quoi a mon client si t'as pas tout fini pour demain ?"
@@johnsmith-ro2tw Dans notre cas, il est possible d'effectuer le marathon en 1h. Mais on se bousille la santé. Et vu que les entreprises ont une vision très court-termiste, ils se disent que notre santé claquera plus tard, lorsque l'on sera ailleurs
Qualité de vie > Confort de vie La santé (dans sa globalité) c'est souvent négligé parce que ça ne pète pas immédiatement donc tendance à laisser couler, mais c'est trop précieux si il n'y a pas le bon équilibre c'est très difficile de tenir le cap. Faut pas attendre le burnout pour réagir mais mettre en place des actions concrètes dès le départ.
Moi je ne fais plus d informatique depuis 1995 du C a l époque. Et ce que j en ai compris c est que toutes les briques existent maintenant, il s agit juste d assembler pour faire un logiciel donc bientot l IA pourra le faire a partir de la definition d un scenario.
Analyse intéressante, mais qui effleure juste le sujet. Où vont-ils ? Pour moi, je n'ai pas eu de gros crush, ni eu trop de pression de bouclage de projet. Les sources de stress selon moi ce sont les heures de transport: ta boite n'est jamais à 15 min de chez toi, mais plutôt min 1h voir 1h 30. Mais surtout ce sont les gestions calamiteuses des projets où tout est fait pour couler le projet: réunionites inutiles, 0 discussion entre équipes, mauvaises décisions, on code avant de faire l'archi… d'un, 90% des offres d'emploi portent sur des sujets peu intéressants, de deux, le projet ce ne sera jamais ton "bébé" et de trois, tu le vois mourir au bout de X ans de travail et de quatre, tu dois changer souvent de boite pour re-aligner ton salaire sur l'inflation. Le gros souci des dev en France, c'est qu'ils sont mal vus, aux USA, un bon dev est un mec qui gagne super bien sa vie. Plus tu deviens bon en dev, plus on te force à gérer des équipes de juniors. En plus, en France, nous n'avons aucune ambition: aucune GAFAM, aucune idée innovante, pas de robotique, nos chercheurs sont payés des queues de cerises, aucune STARTUP qui perce, tout est mort, tu attends juste que Musk sorte ses robots pour nous remplacer complétement. Et souvent les sujets de tech sont compliqués (maths, elec, informatique, sécurité humaine...), tu n'as pas le temps de réfléchir, tu codes comme ça vient, la gestion des cas critiques est repoussé à la fin du projet, et tu mets ton client devant le fait accompli: "tu le veux ton machin qui marchote, ou bien tu ne veux rien ?" Voila pourquoi les dev, rêvent de métiers concrets: qui apportent du sens à ta vie, plutôt que voir 17 ans après que tu n'as pas fait progresser l'humanité.
Je suis chef de projet technique et développeur. Je vois beaucoup d'aberrations dans le développement informatique en mode TMA et en mode projet. Il faut analyser très vite le problème puis développer alors que selon moi il faudrait passer plus de temps sur l'analyse qui permettrait de développer plus rapidement et faire des tests plus poussés. Faire/mettre à jour de la documentation ce qui est en général négligé.
@@jean-louisnouzille7545 Je te rejoins 5/5 ! "Faire/mettre à jour de la documentation ce qui est en général négligé" Pour avoir testé Cursor/Claude Sonnet sur un projet C++ personnel, je peux te garantir que nettoyer la doc dans le C++, ajouter les doxygen manquants, remplacer un commentaire obsolète et écrire des tests unitaires, il le fait très bien et en une seule itération pour tout le fichier. Ecrire une doc dans un markdown, il faut plus d'itérations, mais reformuler une doc existante dans un meilleur Anglais, il le fait très bien (mais il me zap parfois des sections, mais en itérant section par section on y arrive). Donc 0 excuse maintenant !
Tout ca est juste. Je dirais qu'on peut reprocher le manque ou absence de connaissance en info et du metier de dev, de la part du client/chef de projet. Pour lui, le dev est en gros un type qui joue au jeu video comme metier. De plus, pour lui, c'est un genre d'autiste incapable de communiquer, et qui ne se lave pas. C'etait peut etre assez vrai a une epoque, mais aujourd'hui ce metier a evolue. On te demande de savoir coder, de savoir communiquer, d'avoir des competences en management, d'etre capable de presenter ton travail, d'avoir des competences en architecture, etc... C'est pas Neo dans Matrix qui reste enferme dans son box a taper du code sans voir personne. Ce manque/absence de connaissance cree des problemes de communication et de comprehension mutuelle, et au bout du compte des scenarios du type : "tu le veux ton machin qui marchote ou tu veux rien ?". Et de la frustration. D'ou les nombreux burn outs.
En tant que développeur, on se fait avoir souvent surtout dans des sociétés où ils font de la maintenance. Le développeur doit à la fois coder et faire de la maintenance informatique. Du coup, lui le technicien quand il est chez lui, il dort tranquille et nous on doit bosser sur le code pour rattraper le retard.
Concernant les dead line, dans n'importe quel domaine c'est plus ou moins pareil et dans gagner du 3k par mois. Je suis dans la distribution au salaire minimum autorisé et je peux te dire qu'on nous met également la pression continuellement, dans le BTP c'était pareil. Tout ça pour dire que je comprends les soucis de tout cela mais que, de mon point de vue, c'est global et général. Force à tout les bosseur en espérant que dans le oe futur ça s'améliore.
Pareil, je suis reconvertis dev, je viens de la restauration, en cuisine. Le niveau de pression n'a strictement rien à voir. Si le mec se plains de la pression dans le dev, qu'il essaie d'autres métiers , il relativisera.
Stressant ? Oui totalement, mais c’est trop bizarre j’ai toujours envie de progresser sans cesse même après 10 ans de dev c’est dingue 😅 Après pour la partie heure de travail je suis sans cesse bien au dessus des 40h, entre la mission principale et les projets à développer en parallèle (SaaS, coaching, mentorat, apport d’affaire, etc…) je m’en sors jamais Je me rend compte que j’arrive à apprécier tout ça malgré la difficulté et les journées à rallonge, mais pour combien de temps ? En fait je me booste aux résultats, si j’ai aucun résultat pendant trop longtemps je perd en motivation et donc soit je reste bien discipliné soit le projet par dans les tréfonds de Git Pour conclure, je pense qu’il est obligatoire de faire ce qu’on aime quand on est dev, surtout en freelance pour ceux qui ne comptent pas les heures. Et il faut des moments pour break aussi c’est très important Happy coding 😊
J'ai fait une reconversion et je suis payé 1000 € ... par mois en tant que junior freelance dev backend (c'est la seule mission que j'ai trouvé, dans une startup). Cependant j'ai fait tout le projet (infrastructure cloud, backend, un peu d'IA). J'ai décidé de quitter la mission pour gagner plus l'année prochaine, je commence à sentir la douille passer, voir même à être jaloux des smicards. Mais cela m'a fait une bonne expérience. On est très loin des 5000 € que tu cites dans ta vidéo en tout cas. J'espère pouvoir toucher ça un jour.
@@vfb6265 ce qu’il dit dans sa vidéo est vrai pour les 5000€ mais c’est dans un cas très précis, comme il le précise d’ailleurs : 500€ TJM 20 jours par mois. Ca n’arrivera presque jamais (vacances, maladie, manque de projets, etc)
@@twysted_lytral2462 J'en ai conscience mais personne ne m'acceptait en raison de mon manque d'expérience...j'ai pris ce qu'il y avait. Et oui je regrette 😢
Personnellement, je constate depuis quelques mois avoir du mal à rester concentré et encore plus d'écrire du code. Mon corps refuse d'avancer. Et en tant que freelance c'est compliqué... Si certains ont déjà vécu ça. Je prends les retours.car plus le temps passe, plus ça m'affecte !
tout métier peut etre stressant , il faut juste être entouré des bonnes personnes J'ai bossé pdt des années dans des magasins , comme opticien , je peux te dire que c'etait 10 fois + stressant que developpeur (que je fais depuis 6 ans maintenant) Tu peux tomber dans une team cool, comme dans une team de connard, quand tu bosses en équipe il faut savoir trouver la bonne équipe avant tout Peu importe le projet, la techno , le plus interressant c'est l'équipe
les deadlines servent de guide mais ne sont pas forcément à réspecter à 100%. ça sert juste à nous sortir les doigts ^^. En vrai la seule chose que j'ai compris de la fameuse loi de Parkinson, c'est qu'elle te refile la maladie, rien de plus. Ce genre de loi ne peux pas fonctionner pour les métiers créatif (ou un peu créatif). Tu va faire quelques chose pour le black friday concernant tes formations ?
Un seul point qui m'interpelle : les salaires à 2000€ net / mois en salarié en sortie d'étude il faut arrêter avec ça, je pense sincèrement que ça ne représente qu'une minorité. Je n'ai, en 7 ans de métier, jamais vu cela chez mes collègues. 2000€ net ça représente plutôt le salaire d'un dev intermédiaire de mon point de vue. Et y'a qu'a regarder les offres d'emploi, la plupart sont autour voir légèrement en dessous des 2000€, mais pas pour des juniors. Bref sinon je suis d'accord avec tout le reste 👍
Plus de 10 ans que je fais ce métier et ce qui me démotive c'est les longues périodes d'inter-contrats ou de chômage faut de missions. Pendant ce temps la, d'autres peuvent avoir un poste stable ou ils peuvent construire des trucs sur longs termes. Au début ca va, tu varie les activités, les technos... mais au bout d'un certain temps, tu deviens juste le cliché du mec bizarre qui s'incruste dans une boite ou chacuns a sa petite vie, son petit bureau et ses photos de soirées accrochés au mur.
Quand t'es deadlines sont trop serrés dit juste non ou alors annonce juste que tu auras du retard. Dire que l'inconvénient c'est l'humain qui a autours ça revient juste à dire que le problème c'est les autres.
J'arrive pas à bien estimer le temps d'un projet, on voit les ecrans figmas, on se dit ca va etre fait en tel temps mais au final ca prend beaucoup plus de temps
La réalité c’est qu’il y a pléthore de bullshit job autour du développeur qui est finalement celui qui produit le plus de valeur et un management qui est là pour vous infantiliser pour ne pas perdre la face car oui il n’y comprennent rien. Pourquoi les free-lances peuvent facturer 500 à 650 jours pour la simple et bonne raison que les entreprises en France ne peuvent et ne veulent pas payer un salaire de 10k€ car cela leurs coûteraient 20k€. Donc finalement ce n’est pas plus rentable car en facturant 10k vous produisez que 3200€ de richesse perso. Oui le social a tiré le pays, la France, vers le bas au Canada en free-lance avec 10 ans d’XP vous pouvez faire 400k$ si vous êtes très bon et au USA bien plus.
Le mieux c'est de ne pas faire que du dev ! J'connais des mecs qui font des journées de 6h30 avec un supplément heures sup' non payée pour finir un travail de merde. Et quand il rentre chez eux ils font du code.
Et bien moi j'ai claqué la porte de mon ESN chez Al...n (j'ai fait au moins 3 burnout) pour devenir prof. J'ai quitté les open spaces pour les salles de classe. On gagne moins bien sur mais je ne regrette pas.
En général les burn out sont plus lié à la personne qu’à métier , dans ma précédente mission y’a eu 2 burn-out et pourtant y’en a d’autre qui étaient à la cool avec 0 risque de burn out
Ils vont souvent dans des métiers "concrets". Un des désavantages est que nos projets sont virtuels et impalpables. Rapidement déphasés. Revenir à du concret ou à des projets avec plus de relations inter-personelles est souvent ce a quoi on aspire après 10 ans de dev
Ils vont dans un pays qui se situe au delà de l'arc en ciel. Et dans ce pays les développeurs peuvent gambader dans les prairies et festoyer autour du feu en dansant sur des musiques tribales. Et toute l'année, parce que là-bas il n'y a pas d'hiver.
@@ResisterExisterOui, en vrai, je pense ouvrir un Tipeee, parce qu’avec toutes ces charges, il ne me reste que 2 fois et demi le SMIC net après impôts, et ce n’est pas ouf…
@ResisterExister je donne le lien qu'aux développeurs sérieux et compétent, qui rapportent de l'argent et ne sont pas sans cesse en train de se plaindre. Je pense pas que ça te soit utile.
Merci pour cette vidéo.
On ne parle pas assez souvent de l'envers du décor. Tout le monde voit le développeur comme un privilégié : bon salaire, image d'un boulot cool, horaires flexibles, etc... Ce que beaucoup ne voient pas, c'est que bien souvent les horaires flexibles deviennent des horaires extensibles, le bon salaire ramené à l'heure effective n'est finalement plus si bon que ça et le boulot cool est bien souvent qu'une apparence.
Je suis développeur depuis de longues années, je suis actuellement dans une petite équipe où je me retrouve à gérer tout le dév et il faut vraiment mettre en lumière la côté obscur de ce métier. Les deadlines imposées par la direction ou les clients sont très souvent utopistes et la pression mise pendant tout l'avancement du projet est oppressante. On se retrouve (en agence) à devoir switcher en permanence entre plusieurs projets que ce soit parce que le client cri plus fort qu'un autre ou pour une question de facturation. Il n'est presque jamais possible de mettre en place des tests unitaires ou tout autre test d'ailleurs, et lorsqu'un bug apparait (parce que c'est inévitable) tout retombe sur le développeur pour qui il va falloir réagir vite et sous pression.
J'en suis personnellement à mon deuxième burn out, cela provoque des difficultés familiales, de l'isolement, de la prise de poids excessive, une humeur très changeante et j'en passe. Il ne faut plus avoir peur ou honte d'en parler, ce métier est magnifique mais l'humain qui gravite autour en fait un métier parfois invivable. Il est extremement compliqué de faire comprendre à quelqu'un d'extérieur que c'est exténuant à la longue, pas physiquement mais mentalement. Certains, et c'est mon cas, n'arrivent tout simplement plus à déconnecter, je me réveille en pansant au code que je vais devoir produire dans la journée et je me couche en pensant au code que je n'ai pas pu produire dans la journée, entre les deux je n'ai que ça dans la tête.
Si j'ai un conseil à donner, et c'est celui que moi même je n'arrive plus à appliquer même si j'essaye, c'est de vous donner des limites et de les tenir. Votre responsable vous demande de sortir une feature dans la journée alors que vous êtes sur un projet et qu'il vous faudrait 2 jours pour faire cette feature, dites lui simplement que ce n'est pas possible et expliquez lui pourquoi, s'il vous dit de le faire quand même, ne faites que ce qui tiens dans votre journée de travail et si ça devient trop toxique, partez. Votre santé, qu'elle soit mentale ou physique, ne vaudra jamais les maigres petites tapes sur l'épaule de votre responsable pour vous remercier d'avoir loupé un moment en famille pour un projet client.
tu as tout dit
Merci pour ton commentaire. Je pense qu'effectivement, tu as tout dit, certaines personnes qui gravitent autour du métier de dev le rendre parfois invivable.
Essai également d'appliquer tes conseils, ce n'est pas simple, mais la santé et la vie personnelle avant tout. Courage pour ces moments
Tu as résumé la profession, bravo pour ton message et bon courage pour la suite !
C'est très bien d'avoir partagé votre expérience...ça va éclairer pas mal de personnes
tres interessant a te lire, quel conseil donnerai tu a un debutant, sachant que lorsqu il subira la pression pour les deadlines etant debutant il ne pourra(ne saura) pas discuter du temps necesaire a la realisation du travail vu qu il n a aucun recul, et c est la je pense lke piege c est de faire pour se faire valoir et si on traine on n,ous met la pression et on se remet en question
Si je devais resumer en 1 mot la cause des nombreux abandons, je dirais : la frustration.
La frustration liee a la mauvaise gestion du projet (deadlines trop courtes, grosse pression pour livrer a temps),
La frustration liee au manque/absence de connaissance en info de la part du manager (pour le manager typique : le dev se contente de copier/coller des trucs sur Internet, le dev est a l'ordi toute la journee donc c'est un job qui requiert peu d'effort, si le projet est en retard y'a qu'a faire 10h dans la journee ca produira 2x plus que les 5 premieres heures de travail)
La frustration liee au manager qui te demande quand ce sera pret alors que le job n'a pas ete bien defini, donc que t'es pas capable de donner une date precise et ce manager te considere comme incompetent en consequence ("y'a tout qui bug, ca marche pas, fait marcher l'appli" ne compte pas comme un job bien defini)
La frustration liee a l'environnement qui change constamment (tes connaissances sont obsoletes au bout de 6 mois)
La frustration liee au processus de recrutement. Il n'y a pas d'autre job ou on te fait passer par 3 entretiens ou plus, et ou on te demande de faire tes tests techniques en live, avec 2 mecs qui te mattent et qui chronometrent. Tous les employeurs veulent voir un compte github, mais tous veulent aussi que tu sois a 100% dedie a ton taff. Tu contribues quand a github ?
J'en connais qui etaient des bons devs et qui ont fini par tout laisser tomber apres quelques annees en entreprise, et qui se sont reconvertis. J'ai vu un tableau avec le turnover des devs dans chaque boite de big tech. Celle ou il est le moins haut c'est Google, c'est 1 an et 9 mois, le plus haut c'est Amazon 1 an et 3 mois. Meme avec des salaires eleves, les devs changent de job.
merci pour ta vidéo, après 6 ans en tant que pro et 20 depuis ma première ligne de code, je suis en plein dans cette phase
Quand on est un dev expérimenté, il ne faut surtout pas avoir peur de s'imposer et de dire non, ou de dire : "ok tu me demande tel travail, quel autre travail en cours dois je mettre en suspend pour faire ce que tu me demandes??".
Au lieu de vouloir tout faire en même temps et finir par péter un câble.
Il y a du travail même si actuellement c'est un peu la crise, on travail pas pour perdre la santé mais s'épanouir tout en livrant un travail pour lequel on est payé.
C'est plus difficile pour les débutants car déjà trouver un emploi est souvent difficile et du coup ils doivent encaisser le temps de se former puis de mettre les voiles.
Ne vous laissez pas faire parce qu'au final vous avez le savoir faire le plus important.
Bon courage à tout les devs, FORCE A VOUS!!!!!!!!!!!!!
(Je suis pas dev encore je suis en reconversion pour le devenir, du coup il peut y avoir des bêtises dans mon commentaire)
Non. On travail pour le pognon.
@@azdinator Le pognon évidemment mais pas n'importe quel prix, sinon ce même pognon servira a payer les soins pour la dépression?!!
La majorité des personnes que je connais qui ont des très très bons salaire sont en burnout.
Bien sûr cela arrive aussi à ceux qui ont des salaires plus bas, mais je remarque que plus les responsabilités augmentent, le salaire aussi mais la pression encore plus.
tres bon retour merci pour ton partage
C'est tres vrai, mais ca fonctionne avec un manager qui a confiance en toi, et qui comprend un minimum l'info. C'est a dire pas du tout la majorite des managers.
Super intéressant, merci. Je vais regarder ta chaîne car j'aime bien les retours d'xp du métier de dev.
Ca va faire 10ans et j'aime toujours. Mais il faut admettre que cnest un peu usant mentalement. Meme si j'ai rarement des coup de pression, on parle quand meme de 8h de reflexion, de créativité, de debug, de debrouille pour contourner les obstacles. Si je pouvais je bosserais a mi-temps et faire une activité manuelle l'aprem, ce serait parfait. Physiquement a 36 ans je ressent le manque d'activité donc obligé de passer par la case sport meme si ca ne compense pas 8h sur une chaise. Mais ca c'est tous les metiers de bureau.
Il faut aussi prendre en compte les weekend d'astreinte et les mise en production du dimanche ou de la nuit. Et franchement, taper une nuit de travail et continuer la semaine de jour, c'est compliqué.
Franchement les gars qui dev encore sur leur temps libre, je ne comprend pas!
Franchement
Super vidéo 👌faut pas avoir peur de dire non parfois pour ne pas « s’abîmer » la santé
Honnêtement je pensais que j'étais le seul, moi aussi j'ai souvant eu des envies d'abandonner ce métier, surcharges, etc....
J'y suis encore parce que c'est une passion, ca fait un peu plus de 8 ans que j'ai commencé mes premiers projets.
C'est vrai qu'actuellement le sujet de l'ia et notre métier fait un peu trop parler
merci pour Ta vidéo
Je connais bien le problème hélas.
Voici le fond du problème: C'est simple comme un exercice de collégien.
Prenons un exemple:
- Pour réaliser 1 tâche, un développeur a besoin d'une journée.
- Le client/manager/employeur confie 8 tâches à un développeur.
- Combien de temps faut il au développeur pour réaliser ces 8 tâches ?
Réponse: 8 jours.
Vous avez suivi jusque là ?
Simple non ?
Le lendemain, le même client/manager/employeur a une urgence. Il a un besoin impératif de faire réaliser 10 tâches, mais il y a une échéance importante dans 5j.
Et c'est là que la plupart des développeurs commettent une grave erreur (j'ai fait cette erreur désolé).
C'est une question d'empathie: On souhaite arranger les choses et rendre service. On va se plier en 4 et trouver une solution pour réaliser les 10 tâches en 5j.
(Travailler (très) tard, faire bouillonner notre cerveau pour optimiser la réalisation de ces tâches). On finit toujours par y arriver.
Qu'est ce que l'on obtient en guise de reconnaissance ? Et bien tout simplement de passer pour un escroc !
Pourquoi ? Parce que le client/manager/employeur va reprendre le problème depuis le début et se dire que, finalement, un développeur est capable de traiter 2 tâches par jour.
Cette donnée deviendra la norme et ainsi de suite.
Par dessus le marché, les outils de suivi de ticket ou les gestionnaires de version de code source (git, svn, ...) accentuent la pression car ils permettent de voir avec une unité parfois d'une dizaine de minutes de ce qu'a fait le développeur. Si il y a un "trou" de 30 minutes entre 2 commits, le manager va commencer à chercher des poux.
La seule chose qui permet de dire "STOP" au donneur d'ordre c'est hélas le burn-out. Un développeur ne sait pas dire non, sauf quand il a dépassé sa limite physique.
Je suis en train d'écrire un livre à ce sujet, mais je ne sais pas si j'aurais le courage de le publier.
Je m'adresse à vous chers confrères: Apprenez à dire "non". Paradoxalement, vous obtiendrez une meilleure reconnaissance. Mais surtout, vous préserverez votre santé.
Courage à tous
Le problème c'est que le courant bobo mainstream a décrété qu'on ne doit jamais dire non (on doit dire "oui mais" ... ), et l'enseigne à tout bout de champs dans les écoles et les entreprises.
C'est juste. Demande au manager pourquoi le type qui court le 100m en 10s n'est pas capable de boucler un marathon en 1h. Les meilleurs marathoniens le font en 2h.
Peut etre qu'il va comprendre l'analogie, ou bien comme il est teube, il va te dire : "quel est le rapport ? je dis quoi a mon client si t'as pas tout fini pour demain ?"
@@johnsmith-ro2tw Dans notre cas, il est possible d'effectuer le marathon en 1h. Mais on se bousille la santé. Et vu que les entreprises ont une vision très court-termiste, ils se disent que notre santé claquera plus tard, lorsque l'on sera ailleurs
merci kipdev. T un goat, tes videos me sont tres utiles en tant que self-taught dev depuis 3 mois
Qualité de vie > Confort de vie
La santé (dans sa globalité) c'est souvent négligé parce que ça ne pète pas immédiatement donc tendance à laisser couler, mais c'est trop précieux si il n'y a pas le bon équilibre c'est très difficile de tenir le cap. Faut pas attendre le burnout pour réagir mais mettre en place des actions concrètes dès le départ.
Moi je ne fais plus d informatique depuis 1995 du C a l époque. Et ce que j en ai compris c est que toutes les briques existent maintenant, il s agit juste d assembler pour faire un logiciel donc bientot l IA pourra le faire a partir de la definition d un scenario.
Analyse intéressante, mais qui effleure juste le sujet. Où vont-ils ? Pour moi, je n'ai pas eu de gros crush, ni eu trop de pression de bouclage de projet. Les sources de stress selon moi ce sont les heures de transport: ta boite n'est jamais à 15 min de chez toi, mais plutôt min 1h voir 1h 30. Mais surtout ce sont les gestions calamiteuses des projets où tout est fait pour couler le projet: réunionites inutiles, 0 discussion entre équipes, mauvaises décisions, on code avant de faire l'archi… d'un, 90% des offres d'emploi portent sur des sujets peu intéressants, de deux, le projet ce ne sera jamais ton "bébé" et de trois, tu le vois mourir au bout de X ans de travail et de quatre, tu dois changer souvent de boite pour re-aligner ton salaire sur l'inflation. Le gros souci des dev en France, c'est qu'ils sont mal vus, aux USA, un bon dev est un mec qui gagne super bien sa vie. Plus tu deviens bon en dev, plus on te force à gérer des équipes de juniors. En plus, en France, nous n'avons aucune ambition: aucune GAFAM, aucune idée innovante, pas de robotique, nos chercheurs sont payés des queues de cerises, aucune STARTUP qui perce, tout est mort, tu attends juste que Musk sorte ses robots pour nous remplacer complétement. Et souvent les sujets de tech sont compliqués (maths, elec, informatique, sécurité humaine...), tu n'as pas le temps de réfléchir, tu codes comme ça vient, la gestion des cas critiques est repoussé à la fin du projet, et tu mets ton client devant le fait accompli: "tu le veux ton machin qui marchote, ou bien tu ne veux rien ?" Voila pourquoi les dev, rêvent de métiers concrets: qui apportent du sens à ta vie, plutôt que voir 17 ans après que tu n'as pas fait progresser l'humanité.
Je suis chef de projet technique et développeur.
Je vois beaucoup d'aberrations dans le développement informatique en mode TMA et en mode projet.
Il faut analyser très vite le problème puis développer alors que selon moi il faudrait passer plus de temps sur l'analyse qui permettrait de développer plus rapidement et faire des tests plus poussés.
Faire/mettre à jour de la documentation ce qui est en général négligé.
@@jean-louisnouzille7545 Je te rejoins 5/5 ! "Faire/mettre à jour de la documentation ce qui est en général négligé" Pour avoir testé Cursor/Claude Sonnet sur un projet C++ personnel, je peux te garantir que nettoyer la doc dans le C++, ajouter les doxygen manquants, remplacer un commentaire obsolète et écrire des tests unitaires, il le fait très bien et en une seule itération pour tout le fichier. Ecrire une doc dans un markdown, il faut plus d'itérations, mais reformuler une doc existante dans un meilleur Anglais, il le fait très bien (mais il me zap parfois des sections, mais en itérant section par section on y arrive). Donc 0 excuse maintenant !
Tout ca est juste. Je dirais qu'on peut reprocher le manque ou absence de connaissance en info et du metier de dev, de la part du client/chef de projet. Pour lui, le dev est en gros un type qui joue au jeu video comme metier. De plus, pour lui, c'est un genre d'autiste incapable de communiquer, et qui ne se lave pas.
C'etait peut etre assez vrai a une epoque, mais aujourd'hui ce metier a evolue. On te demande de savoir coder, de savoir communiquer, d'avoir des competences en management, d'etre capable de presenter ton travail, d'avoir des competences en architecture, etc... C'est pas Neo dans Matrix qui reste enferme dans son box a taper du code sans voir personne.
Ce manque/absence de connaissance cree des problemes de communication et de comprehension mutuelle, et au bout du compte des scenarios du type : "tu le veux ton machin qui marchote ou tu veux rien ?". Et de la frustration. D'ou les nombreux burn outs.
En tant que développeur, on se fait avoir souvent surtout dans des sociétés où ils font de la maintenance. Le développeur doit à la fois coder et faire de la maintenance informatique.
Du coup, lui le technicien quand il est chez lui, il dort tranquille et nous on doit bosser sur le code pour rattraper le retard.
Concernant les dead line, dans n'importe quel domaine c'est plus ou moins pareil et dans gagner du 3k par mois. Je suis dans la distribution au salaire minimum autorisé et je peux te dire qu'on nous met également la pression continuellement, dans le BTP c'était pareil. Tout ça pour dire que je comprends les soucis de tout cela mais que, de mon point de vue, c'est global et général. Force à tout les bosseur en espérant que dans le oe futur ça s'améliore.
Pareil, je suis reconvertis dev, je viens de la restauration, en cuisine. Le niveau de pression n'a strictement rien à voir. Si le mec se plains de la pression dans le dev, qu'il essaie d'autres métiers , il relativisera.
Stressant ? Oui totalement, mais c’est trop bizarre j’ai toujours envie de progresser sans cesse même après 10 ans de dev c’est dingue 😅
Après pour la partie heure de travail je suis sans cesse bien au dessus des 40h, entre la mission principale et les projets à développer en parallèle (SaaS, coaching, mentorat, apport d’affaire, etc…) je m’en sors jamais
Je me rend compte que j’arrive à apprécier tout ça malgré la difficulté et les journées à rallonge, mais pour combien de temps ? En fait je me booste aux résultats, si j’ai aucun résultat pendant trop longtemps je perd en motivation et donc soit je reste bien discipliné soit le projet par dans les tréfonds de Git
Pour conclure, je pense qu’il est obligatoire de faire ce qu’on aime quand on est dev, surtout en freelance pour ceux qui ne comptent pas les heures.
Et il faut des moments pour break aussi c’est très important
Happy coding 😊
J'ai fait une reconversion et je suis payé 1000 € ... par mois en tant que junior freelance dev backend (c'est la seule mission que j'ai trouvé, dans une startup). Cependant j'ai fait tout le projet (infrastructure cloud, backend, un peu d'IA). J'ai décidé de quitter la mission pour gagner plus l'année prochaine, je commence à sentir la douille passer, voir même à être jaloux des smicards. Mais cela m'a fait une bonne expérience. On est très loin des 5000 € que tu cites dans ta vidéo en tout cas. J'espère pouvoir toucher ça un jour.
@@vfb6265 ce qu’il dit dans sa vidéo est vrai pour les 5000€ mais c’est dans un cas très précis, comme il le précise d’ailleurs : 500€ TJM 20 jours par mois. Ca n’arrivera presque jamais (vacances, maladie, manque de projets, etc)
Tu t'ai fait complètement avoir, navré pour toi.
@@twysted_lytral2462 J'en ai conscience mais personne ne m'acceptait en raison de mon manque d'expérience...j'ai pris ce qu'il y avait. Et oui je regrette 😢
Personnellement, je constate depuis quelques mois avoir du mal à rester concentré et encore plus d'écrire du code. Mon corps refuse d'avancer. Et en tant que freelance c'est compliqué... Si certains ont déjà vécu ça. Je prends les retours.car plus le temps passe, plus ça m'affecte !
tout métier peut etre stressant , il faut juste être entouré des bonnes personnes
J'ai bossé pdt des années dans des magasins , comme opticien , je peux te dire que c'etait 10 fois + stressant que developpeur (que je fais depuis 6 ans maintenant)
Tu peux tomber dans une team cool, comme dans une team de connard, quand tu bosses en équipe il faut savoir trouver la bonne équipe avant tout
Peu importe le projet, la techno , le plus interressant c'est l'équipe
les deadlines servent de guide mais ne sont pas forcément à réspecter à 100%. ça sert juste à nous sortir les doigts ^^.
En vrai la seule chose que j'ai compris de la fameuse loi de Parkinson, c'est qu'elle te refile la maladie, rien de plus. Ce genre de loi ne peux pas fonctionner pour les métiers créatif (ou un peu créatif).
Tu va faire quelques chose pour le black friday concernant tes formations ?
Un seul point qui m'interpelle : les salaires à 2000€ net / mois en salarié en sortie d'étude il faut arrêter avec ça, je pense sincèrement que ça ne représente qu'une minorité. Je n'ai, en 7 ans de métier, jamais vu cela chez mes collègues. 2000€ net ça représente plutôt le salaire d'un dev intermédiaire de mon point de vue. Et y'a qu'a regarder les offres d'emploi, la plupart sont autour voir légèrement en dessous des 2000€, mais pas pour des juniors. Bref sinon je suis d'accord avec tout le reste 👍
Plus de 10 ans que je fais ce métier et ce qui me démotive c'est les longues périodes d'inter-contrats ou de chômage faut de missions. Pendant ce temps la, d'autres peuvent avoir un poste stable ou ils peuvent construire des trucs sur longs termes. Au début ca va, tu varie les activités, les technos... mais au bout d'un certain temps, tu deviens juste le cliché du mec bizarre qui s'incruste dans une boite ou chacuns a sa petite vie, son petit bureau et ses photos de soirées accrochés au mur.
Quand t'es deadlines sont trop serrés dit juste non ou alors annonce juste que tu auras du retard.
Dire que l'inconvénient c'est l'humain qui a autours ça revient juste à dire que le problème c'est les autres.
J'arrive pas à bien estimer le temps d'un projet, on voit les ecrans figmas, on se dit ca va etre fait en tel temps mais au final ca prend beaucoup plus de temps
Moi mes critères d'arrêt c'est clairement que je suis assis sur une chaise en train de fixer un écran 8 heures par jour...
Moi, je suis en formation pour se lancer mais, je manque un peu de constance dans mon apprentissage et je me fatigue souvent à cause de bugs
Salut, 44000€ brut par an donne environ 2700€ net avant impot, et non 3000€
refais ton calcul chef
4500€ brut donne 3000 net
4000€ brut donne 2700 net
@@jimmybrand8960 c'est fait, même résultat
@@charlyr6774 apres impot peut etre, mais pas avant impot
La réalité c’est qu’il y a pléthore de bullshit job autour du développeur qui est finalement celui qui produit le plus de valeur et un management qui est là pour vous infantiliser pour ne pas perdre la face car oui il n’y comprennent rien.
Pourquoi les free-lances peuvent facturer 500 à 650 jours pour la simple et bonne raison que les entreprises en France ne peuvent et ne veulent pas payer un salaire de 10k€ car cela leurs coûteraient 20k€. Donc finalement ce n’est pas plus rentable car en facturant 10k vous produisez que 3200€ de richesse perso.
Oui le social a tiré le pays, la France, vers le bas au Canada en free-lance avec 10 ans d’XP vous pouvez faire 400k$ si vous êtes très bon et au USA bien plus.
Le mieux c'est de ne pas faire que du dev ! J'connais des mecs qui font des journées de 6h30 avec un supplément heures sup' non payée pour finir un travail de merde. Et quand il rentre chez eux ils font du code.
Et bien moi j'ai claqué la porte de mon ESN chez Al...n (j'ai fait au moins 3 burnout) pour devenir prof. J'ai quitté les open spaces pour les salles de classe. On gagne moins bien sur mais je ne regrette pas.
En général les burn out sont plus lié à la personne qu’à métier , dans ma précédente mission y’a eu 2 burn-out et pourtant y’en a d’autre qui étaient à la cool avec 0 risque de burn out
totalement vrai.
Et ceux qui abandonnent ils abandonnent pour aller où ?
Ils vont souvent dans des métiers "concrets".
Un des désavantages est que nos projets sont virtuels et impalpables. Rapidement déphasés.
Revenir à du concret ou à des projets avec plus de relations inter-personelles est souvent ce a quoi on aspire après 10 ans de dev
Ils vont dans un pays qui se situe au delà de l'arc en ciel. Et dans ce pays les développeurs peuvent gambader dans les prairies et festoyer autour du feu en dansant sur des musiques tribales. Et toute l'année, parce que là-bas il n'y a pas d'hiver.
@@ResisterExister Sovngarde ?
Parce que beaucoup de dev ne comprennent pas ce que l’ont attend eux
Quand tu facture 600e par jour tu dépasse le plafond c'est beaucoup plus de charge...
On va faire une cagnotte pour t'aider, parce que j'ai l'impression que tu es au bord de la famine.
@@ResisterExisterOui, en vrai, je pense ouvrir un Tipeee, parce qu’avec toutes ces charges, il ne me reste que 2 fois et demi le SMIC net après impôts, et ce n’est pas ouf…
@@kidam901 Hésite pas à donner le lien pourqu'on fasse tourner.
@ResisterExister je donne le lien qu'aux développeurs sérieux et compétent, qui rapportent de l'argent et ne sont pas sans cesse en train de se plaindre. Je pense pas que ça te soit utile.
Tu perds 70% après les impôts
Developpeur c'est magnifique a condition de ne pas faire de scrum
Pas de Jira, pas de confluence, pas de powerpoint ... Pas de code tant que spécifications signées !
@@pascalsi1 Pas de Jira, pas de chocolat.