Madagascar est très connu grâce à ses propres us et coutumes. Parmi ces cultes de possession, le « tromba » est le plus connu à Madagascar et chaque région de l’île le pratique. Etant considéré comme l’intermédiaire entre les morts et les vivants, le tromba renforce ainsi l’alliance avec les esprits royaux et assure l’échange entre les ancêtres et leurs descendants. Le royaume Sakalava est un groupe ethnique le plus connu pour la pratique de ce rite de possession le plus mystérieux. Le tromba est, d’une manière générale, un esprit qui vient chercher momentanément refuge dans le corps d’une personne encore vivante. Et durant cette période, la personne vivante sera capable d’agir comme le Mpanjaka quand il était encore en vie même si elle n’a jamais vu ni connu celui-ci. La cérémonie du tromba repose surtout sur l’adorcisme et la transe. Le maître de cérémonie appelé « saha » ou devin utilise la transe pour identifier l’esprit qui possède la personne et détermine la raison de cette possession. Cet esprit peut être une divinité du terroir (génies de l’eau, du feu, de l’air et de la terre, les génies de l’air et de la terre « tiñy », « kalanôro », « vazimba » ou encore « kokolampo ») ou d’esprit d’un défunt devenu ancêtre. Le rituel du tromba est toujours accompagné par des musiciens qui jouent à l’accordéon et aux tambours. Lors du commencement de la cérémonie, ces musiciens débutent leurs chants spectaculaires et le maitre de cérémonie s’assoit au milieu de la salle et se concentre. Diverses chansons sont faites et l’esprit se manifeste lorsqu’il identifie une musique qui lui semble particulière. D’abord, l’hôte est pris de spasmes musculaires, suivis de troubles convulsifs. Puis, il perd connaissance pendant un laps de temps. Ensuite vient le changement de comportement, ses yeux deviennent différents et il se met à suivre le rythme de la musique en dansant. C’est dans ce stade que l’on dit que l’esprit chevauche le chaman ou littéralement en malagasy « mihetsika tromba ». La personne possédée commence à prendre la même voix que l’esprit qui habite en lui. Il s’exprime en demandant des offrandes et après il transmet des conseils aux vivants ou des avertissements ou encore véhicule des messages de prédilection. Lorsque l’esprit n’est plus en possession du medium, il ne se rappelle plus de rien ou de toutes les paroles et gestes qu’il a effectués. Les Malgaches croient qu’après leur mort, les ancêtres veillent sur leurs descendants. C’est la raison pour laquelle ils leur font objet de vénération par l’intermédiaire de plusieurs pratiques telles que le Famadihana, le Joro, le Tsikafara , le Tromba etc. Mais en ce qui concerne le Tromba, il est un symbole de lien entre les vivants et les ancêtres. Selon les Ntaolo (littéralement les anciens), la société malgache ne se limite pas au monde des vivants, elle englobe également celui des morts qu’ils ont nommé la vie de l’au-delà ou la vie invisible. C’est pourquoi, pour eux, les morts et les vivants s’entraident. Les vivants auraient besoin des ancêtres pour vivre et les défunts auraient besoin des vivants pour les faire accéder à la place des « Razana mitahy » (littéralement ancêtres bienveillants). Il y a une doctorante qui a fait une thèse là-dessus ! Super intéressant !
Il y a une doctorante qui a fait une thèse là-dessus sur le rite « Tromba » ! Super intéressant !
J’aime beaucoup ma famille boine douwani ❤
J'adore ma culture😍😘😍
tandrovy mandrakariva ny fomba aman panao fa io no maha MALAGASY anao ho tahian dRANAHARY IABY misaotra anareo mampiseho amin ny taranaka mba ho lova
Magnifique culture
C’est une des cultures malgaches qui se pratiquaient depuis des siècles jusqu’à maintenant . . .
C'est super .
❤️❤️❤️❤️🥰😘
Tsara manaza fomba tsika malagasy
Pourquoi tout c est trucs?
Tsara tsara fo !
Tsara
Prions a dieux mais pas au djini
Vas chier mec avec ton allah!!!
Veut etre en lien
Si on veu les voir comment faire et dans quel région de Madagascar a majunga
a majunga
Svp fête de quoi ?
Madagascar est très connu grâce à ses propres us et coutumes. Parmi ces cultes de possession, le « tromba » est le plus connu à Madagascar et chaque région de l’île le pratique. Etant considéré comme l’intermédiaire entre les morts et les vivants, le tromba renforce ainsi l’alliance avec les esprits royaux et assure l’échange entre les ancêtres et leurs descendants. Le royaume Sakalava est un groupe ethnique le plus connu pour la pratique de ce rite de possession le plus mystérieux.
Le tromba est, d’une manière générale, un esprit qui vient chercher momentanément refuge dans le corps d’une personne encore vivante. Et durant cette période, la personne vivante sera capable d’agir comme le Mpanjaka quand il était encore en vie même si elle n’a jamais vu ni connu celui-ci.
La cérémonie du tromba repose surtout sur l’adorcisme et la transe. Le maître de cérémonie appelé « saha » ou devin utilise la transe pour identifier l’esprit qui possède la personne et détermine la raison de cette possession. Cet esprit peut être une divinité du terroir (génies de l’eau, du feu, de l’air et de la terre, les génies de l’air et de la terre « tiñy », « kalanôro », « vazimba » ou encore « kokolampo ») ou d’esprit d’un défunt devenu ancêtre.
Le rituel du tromba est toujours accompagné par des musiciens qui jouent à l’accordéon et aux tambours. Lors du commencement de la cérémonie, ces musiciens débutent leurs chants spectaculaires et le maitre de cérémonie s’assoit au milieu de la salle et se concentre. Diverses chansons sont faites et l’esprit se manifeste lorsqu’il identifie une musique qui lui semble particulière. D’abord, l’hôte est pris de spasmes musculaires, suivis de troubles convulsifs. Puis, il perd connaissance pendant un laps de temps. Ensuite vient le changement de comportement, ses yeux deviennent différents et il se met à suivre le rythme de la musique en dansant. C’est dans ce stade que l’on dit que l’esprit chevauche le chaman ou littéralement en malagasy « mihetsika tromba ».
La personne possédée commence à prendre la même voix que l’esprit qui habite en lui. Il s’exprime en demandant des offrandes et après il transmet des conseils aux vivants ou des avertissements ou encore véhicule des messages de prédilection. Lorsque l’esprit n’est plus en possession du medium, il ne se rappelle plus de rien ou de toutes les paroles et gestes qu’il a effectués.
Les Malgaches croient qu’après leur mort, les ancêtres veillent sur leurs descendants. C’est la raison pour laquelle ils leur font objet de vénération par l’intermédiaire de plusieurs pratiques telles que le Famadihana, le Joro, le Tsikafara , le Tromba etc. Mais en ce qui concerne le Tromba, il est un symbole de lien entre les vivants et les ancêtres. Selon les Ntaolo (littéralement les anciens), la société malgache ne se limite pas au monde des vivants, elle englobe également celui des morts qu’ils ont nommé la vie de l’au-delà ou la vie invisible. C’est pourquoi, pour eux, les morts et les vivants s’entraident. Les vivants auraient besoin des ancêtres pour vivre et les défunts auraient besoin des vivants pour les faire accéder à la place des « Razana mitahy » (littéralement ancêtres bienveillants).
Il y a une doctorante qui a fait une thèse là-dessus ! Super intéressant !