Je n'aime pas du tout ce concept de "mal absolu"... Et je le juge même excessivement dangereux : le mal serait donc une valeur que l'on acquiert et dont il faudrait se débarrasser? L'exorcisme n'est pas loin... - Le bien (moral) c'est à dire l'empathie, l'altruisme, la compassion, la bienveillance... est constitutif de notre espèce car il s'est avéré profitable à la survie de ses membres (ça s'appelle la sélection naturelle). Le mal n'est apparu que dans un deuxième temps, lorsque certains se sont étonnés que d'autres renoncent au bien. - Vouloir soigner un salopard en lui extrayant sa part de mal est idiot. C'est car il a renoncé à la logique du bien (ou qu'il ne l'a jamais eu) que le sujet a embrassé la cause de ce qui n'est pas le bien (ou "mal"). C'est à dire de tout ce que l'on qualifie de "naturel" chez des espèces qui n'ont jamais développer le bien : le fait de ne se soucier que de soi-même et surtout pas du bien-être de l'autre. Cette logique est bien plus ancienne et robuste que celle du bien, il est stupide de la nier ou de vouloir l'effacer. - La seule manière de "guérir" un salopard n'est pas de lui extraire le mal, mais de lui enseigner le bien, lui apporter quelque chose "en plus", sans rien lui enlever.
Donc l'entretien a été réalisé avant l'écriture du livre -- avec cet incipit qu'il énonce ici. Merci pour l'entretien et merci à lui.
Très intéressant tout ça. Merci pour toutes ces vidéos très bien construites !
Merci à vous de les regarder ! Et n'hésitez pas à les partager autour de vous :)
Bravo
🗞️.2024.
Je n'aime pas du tout ce concept de "mal absolu"...
Et je le juge même excessivement dangereux : le mal serait donc une valeur que l'on acquiert et dont il faudrait se débarrasser?
L'exorcisme n'est pas loin...
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Le bien (moral) c'est à dire l'empathie, l'altruisme, la compassion, la bienveillance... est constitutif de notre espèce car il s'est avéré profitable à la survie de ses membres (ça s'appelle la sélection naturelle).
Le mal n'est apparu que dans un deuxième temps, lorsque certains se sont étonnés que d'autres renoncent au bien.
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Vouloir soigner un salopard en lui extrayant sa part de mal est idiot. C'est car il a renoncé à la logique du bien (ou qu'il ne l'a jamais eu) que le sujet a embrassé la cause de ce qui n'est pas le bien (ou "mal"). C'est à dire de tout ce que l'on qualifie de "naturel" chez des espèces qui n'ont jamais développer le bien : le fait de ne se soucier que de soi-même et surtout pas du bien-être de l'autre.
Cette logique est bien plus ancienne et robuste que celle du bien, il est stupide de la nier ou de vouloir l'effacer.
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La seule manière de "guérir" un salopard n'est pas de lui extraire le mal, mais de lui enseigner le bien, lui apporter quelque chose "en plus", sans rien lui enlever.