Le choix d’une école (madhab). Abdessalam Shouway’ir

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  • Опубліковано 25 жов 2024

КОМЕНТАРІ • 3

  • @ibrahimbenrached2255
    @ibrahimbenrached2255 5 місяців тому +2

    أحسنت

  • @هِلال-و6ط
    @هِلال-و6ط 5 місяців тому +1

    السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
    Comment celui qui n’est pas mujtahid peut-il savoir si une preuve est plus forte qu’une autre et ainsi suivre un avis différent de celui de son école ?
    Et comment peut-il (surtout à notre époque) prétendre rivaliser en terme de compréhension avec les 4 grands imams et les grands savants de ces écoles ? Baaraka الله fik je n’ai pas bien compris ce dernier point en fin de vidéo

    • @institutlaplumedusavoir9436
      @institutlaplumedusavoir9436  5 місяців тому +1

      En faite ce que les savants disent c’est qu’il ne faut pas suivre aveuglément un madhab.
      Si le madhab que vous suivez émet un avis sur une question bien précise et qu’il vous parvient un avis différent, voir opposé dans un autre madhab et que celui possède un texte, nous sommes dans l’obligation de suivre le texte, même s’il contredit le madhab.
      Il est mentionné par exemple dans l’épître « Al akhdari » qui est un résumé concernant le fiqh de la purification et de la salât selon le madhab Maliki, que le fait de toucher son épouse ou embrasser son épouse annule les ablutions.
      Sauf qu’il y a un hadith ou Aicha dit que le messager touchait ses épouses alors qu’il se rendait à la mosquée et ne refaisait pas ses ablutions.
      Le suivi d’un madhab est à prendre comme une base. Mais si le madhab dans tel ou tel question bien précise ne repose pas sur un texte mais plutôt sur un ijtihad, voir plus s’il contredit un texte, c’est le texte qui prime, même s’il se trouve chez un autre madhab.
      Le sheikh dit seulement que pour des questions pratiques, il est préférable de suivre le madhab du pays dans lequel ont vie.
      En Arabie ils sont majoritairement hanbali, sans pour autant le dire, mais les livres principalement enseignés dans le fiqh sont sur ce madhab. Cela ne les empêche aucunement d’avoir tout de même des avis issus des avis de l’imam shafi’i.
      En Égypte ils sont plutôt shafi’i, au Maghreb maliki. C’est une base. Il nous est interdit de nous fanatiser pour le madhab.
      D’ailleurs les 4 imams avaient tous des propos allant dans un sens commun : si le hadith est authentique alors il est mon madhab. Si le hadith contredit ma parole, alors jetez la contre un mur.