Le Sûtra du Coeur: une introduction
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- Опубліковано 29 сер 2024
- Pour ceux qui lisent le “Sûtra du Coeur” - le Maka Hannya Haramita Shingyo - la première fois ils peuvent être désemparés par une logique qui semble être contre-intuitive. Dans cette introduction je donne quelques points de repères essentiels - entre autre une approche de la vacuité, notion centrale dans l’Hannya Shingyo - pour une bonne compréhension de ce sûtra.
C'est très puissant, Aller ensemble avec tout les êtres !!
Bonjour Shodo, je vous découvre ⛩️ et je m’abonne 📿🕉️ Namaste
Je vous comprends comme la mise en mouvement d’une énergie profonde et universelle sans projection du mental limitant !
Excellente explication l'ami pratiquant ,Gassho !
🐸🙏 Merveilleux merci
Merci énormément pour ce partage ! ☀️
Bonjour Monsieur,
J'aimerais vous poser quelques questions s'il-vous-plaît.
1/ lorsque j'écoute des moines bouddhistes zen et des "spécialistes" du bouddhisme zen, j'entends souvent que le Zen prétend qu'il faut dépasser le langage pour vivre directement le nirvana, car le langage ne pourrait pas décrire la réalité ultime. Mais est-ce que le Zen rejette totalement le langage ? Ou est-ce que le langage peut au moins approximativement décrire la réalité, à défaut de ne pas pouvoir le faire parfaitement ?
2/ j'ai entendu parler des tantras bouddiques. Il semble que ce sont des pratiques ésotériques très puissantes transmises par un maître, qui pourraient même développer des sortes de "pouvoirs supranormaux".
Ce qui m'inquiète, c'est que j'ai l'impression que nous pouvons rapidement nous égarer face à toutes ces pratiques bouddhistes. On ne sait plus où donner de la tête.
Mon but ultime, c'est atteindre la sagesse (le nirvana et l'éveil) et de la diffuser autour de moi. Alors voici deux questions, s'il-vous-plaît :
- est-ce qu'on a nécessairement besoin de tantrisme pour atteindre la sagesse et la diffuser ?
- est-ce qu'une pratique profonde du Zen suffit à atteindre la sagesse et à la diffuser ?
D'ailleurs, ces histoires de "superpouvoirs" me font un peu peur, car si on pratique le bouddhisme dans le mauvais ordre (par exemple en ne comprenant pas qu'il n'y a pas de Soi éternel, et que l'ego edt une illusion), on peut devenir un fou furieux tout puissant (l'égo s'empare des pouvoirs). Est-ce que le Zen nous contraint à avoir ces pouvoirs ? Pouvons atteindre la sagesse sans avoir de pouvoirs ?
Merci d'avance. Désolé de poser toutes ces questions, vous avez peut-être mieux à faire. Merci encore pour tout
Beaucoup de questions en effet. :-) Je crois que avant tout, la chose importante à faire c'est de pratiquer sous la guidance d'un bon maître.
La méditation assise (le zazen) est la base de la pratique. Mieux est de pratiquer avec un groupe que seul chez soi et un responsable expérimenté qui a bien reçu la transmission.
A partir de là, les choses petit à petit s'éclaireront d'elles-mêmes.
@@shododojo5724 Merci beaucoup, ce que vous dites est très clair. Mais comment savoir si notre instructeur est expérimenté ? Comment savoir si le maître est un bon maître ?
Quoi qu'il en soit, je vous remercie profondément pour vos enseignements précis et concis sur le zazen. Plus "je" pratique, plus "je" conçois l'efficacité du zazen. Encore merci.
@@shododojo5724 Mais comment trouver un bon maître? Comment savoir que ce maître est un bon maître?..Et comment trouver et choisir son chemin dans le Bouddhisme ?....Il semble y en avoir tant...
@@chantaldecastellane8828 Il y a un dicton chinois, si je ne me trompe, qui dit: "quand le disciple est prêt, le maître apparaît." C'est vrai pour beaucoup de choses dans la vie. Il n'y a pas (heureusement) de règles ou de critères. Il n'y a pas de recette. À vous de partir à la découverte ! 🙏
Bonjour,
J'ai entendu parlé d'une méditation bouddhiste zen de Maître Chang. Cette méditation consiste à focaliser l'attention sur la douleur (par exemple une douleur au bras) de sorte à pénétrer la douleur pour complètement la comprendre. Une fois que nous nous sommes focalisés sur la douleur, la douleur finirait elle-même par disparaitre. Paraît-il que cette méditation est celle qui permet à des moines bouddhistes de s'auto-immoler par le feu dans douleur. Qu'en pensez vous ? Merci d'avance
La méditation zen peut aider à être moins attaché aux sensations et aux perceptions qui nous submergent. Cela est donc valable aussi pour la sensation de la douleur. Néanmoins ce n'est pas le but premier de cette pratique. Quant à l'auto-immolation, je n'ai pas beaucoup d'expérience ;-)
@@shododojo5724
Merci infiniment pour votre réponse.
Vos vidéos sont également très intéressantes. Je vous prie de continuer. Encore merci.
Puis-je vous demander s'il est possible que vous nous expliquiez quels sont les différents types d'attention que nous pouvons utiliser ? Merci d'avance.
Merci !
Donc : Ku ( vacuité ) = impermanence ; IL n'y a rien qui ne bouge pas , rien dans un cadre fix . On pourrait dire ca ?
Oui, c'est une façon d'aborder le sujet. Mais attention de ne pas faire de "vacuité" un concept qui se referme sur lui-même ! C'est toute la difficulté. On ne peut pas s'en "saisir"...
C'est marrant car dans le Bouddhisme Tibétain la traduction est 'ni oeil, ni domaine de l'oeil' je crois ; :-)
Personnellement je préfère la pratique sur les sutra. C'est assez drôle que le peuple japonais qui a développé le zen est le peuple où il y a le plus de règle social rigide 😁😁😁