Sur Rabelais, je vous renvoie également à cette autre émission qui date de 2003 : bit.ly/2r52dih Retrouvez également toutes les émissions "Une Vie, une œuvre" ici : bit.ly/2rya21z
0:00 Rabelais viens témoigner d'une religion qui ne réclame ni théologien ni guerrier, sans prêtre avoué ni messie, une religion dont on chercherait en vain la date de naissance et les textes sacrés car cette religion est inscrite dans le cœur et dans le rêves des êtres humains - quel est le rêve tissé depuis le fond des âges de l'humanité avec le Ciel et avec la Terre.
9:30 Rabelais a été surpris par le fait que le langage populaire qu'il rencontre chez les paysans n'est pas un langage direct et qui donnerait accès directement au réel. Les paysans ont autant de méthodes de codage du réel que les savants, il le montre à plusieurs reprises dans son œuvre car il aime beaucoup le genre de l'énigme. Si dès le départ de son œuvre, il affirme que la présentation facétieuse de la réalité est nécessaire mais qu'il faut aller au delà de l'apparente facétie de ses propos - ça, c'est quelque chose qu'il emprunte directement à l'énigme paysanne.
12:40 dans la manière dont l'humanité ancienne, l'humanité rurale regarde le ciel et la terre. Le ciel et la terre nous parle, non pas directement dans un langage qui serait réductible à notre organisation rationnelle mais dans un message à interpréter : soit par les rêves, soit par la rêverie, soit par signes. Le monde nous parle par signes et c'est à partir deux que l'homme peut ressentir le lien subtil, délicat qui l'unit à la fois à la terre (que l'on cultive, d'où l'on tire sa subsistance) et puis au ciel (qui veille sur son bien puisqu'il le dispense le soleil ou l'orage). C'est sur ce point que Rabelais va sopposer sur toute une théorie de l'arbitraire du signe. Ce qui est contenu dans une énigme "mon œuvre est une énigme" ce n'est pas la multiplicité des lectures possible car l'énigme est posé par quelqu'un qui a en tête une réponse. La position de Rabelais vis-à-vis de la vérité, c'est celle-ci. À la différence d'une lecture qui après avoir vu toutes les possibilités d'interprétations sur un ensemble donnée conclurait qu'elles sont toutes plausibles mais chez Rabelais, c'est celle qui est en adéquation avec ce qui est déjà en tête de celui qui pose l'énigme et celui qui trouverait cette réponse. Lorsqu'il pose une énigme, Rabelais nous apprend à les lire, toutes son œuvre est une manière de multiplier les façons d'accéder à une lecture "à plus haut sens" mais cette lecture est unique dans la mesure où l'énigme procède de quelqu'un qui sait.
Sur Rabelais, je vous renvoie également à cette autre émission qui date de 2003 : bit.ly/2r52dih
Retrouvez également toutes les émissions "Une Vie, une œuvre" ici : bit.ly/2rya21z
Très intéressant parce-que profond qui Unit le ciel et la Terre
0:00 Rabelais viens témoigner d'une religion qui ne réclame ni théologien ni guerrier, sans prêtre avoué ni messie, une religion dont on chercherait en vain la date de naissance et les textes sacrés car cette religion est inscrite dans le cœur et dans le rêves des êtres humains - quel est le rêve tissé depuis le fond des âges de l'humanité avec le Ciel et avec la Terre.
9:30 Rabelais a été surpris par le fait que le langage populaire qu'il rencontre chez les paysans n'est pas un langage direct et qui donnerait accès directement au réel.
Les paysans ont autant de méthodes de codage du réel que les savants, il le montre à plusieurs reprises dans son œuvre car il aime beaucoup le genre de l'énigme. Si dès le départ de son œuvre, il affirme que la présentation facétieuse de la réalité est nécessaire mais qu'il faut aller au delà de l'apparente facétie de ses propos - ça, c'est quelque chose qu'il emprunte directement à l'énigme paysanne.
12:40 dans la manière dont l'humanité ancienne, l'humanité rurale regarde le ciel et la terre.
Le ciel et la terre nous parle, non pas directement dans un langage qui serait réductible à notre organisation rationnelle mais dans un message à interpréter : soit par les rêves, soit par la rêverie, soit par signes. Le monde nous parle par signes et c'est à partir deux que l'homme peut ressentir le lien subtil, délicat qui l'unit à la fois à la terre (que l'on cultive, d'où l'on tire sa subsistance) et puis au ciel (qui veille sur son bien puisqu'il le dispense le soleil ou l'orage). C'est sur ce point que Rabelais va sopposer sur toute une théorie de l'arbitraire du signe.
Ce qui est contenu dans une énigme "mon œuvre est une énigme" ce n'est pas la multiplicité des lectures possible car l'énigme est posé par quelqu'un qui a en tête une réponse.
La position de Rabelais vis-à-vis de la vérité, c'est celle-ci. À la différence d'une lecture qui après avoir vu toutes les possibilités d'interprétations sur un ensemble donnée conclurait qu'elles sont toutes plausibles mais chez Rabelais, c'est celle qui est en adéquation avec ce qui est déjà en tête de celui qui pose l'énigme et celui qui trouverait cette réponse.
Lorsqu'il pose une énigme, Rabelais nous apprend à les lire, toutes son œuvre est une manière de multiplier les façons d'accéder à une lecture "à plus haut sens" mais cette lecture est unique dans la mesure où l'énigme procède de quelqu'un qui sait.
21:50 Voyage / traverser les différents paysages du mondes aussi bien les paysages intérieurs que les paysages extérieurs / toison d'or
25:00 haute lecture / lecture mystique car écrits dans un esprit mystique / Ciel
30:37 le christianisme c'est la vraie gnose / savoir qui n'est pas donné / certains nombres d'interprètes
Merci :)
Merci
Bruitages excessifs
Le boss
Une présentation de Rabelais et de son style ici : ua-cam.com/video/5axTRqabSRE/v-deo.html