JOHNNY MONTREUIL - ZANZIBAR

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  • Опубліковано 8 тра 2024
  • En concert @LA CIGALE le 29.10.24
    Réservations : www.fnacspectacles.com/event/...
    ZANZIBAR :
    Réalisation, montage, étalonnage : François Roland
    DOP, Chef opérateur : Benoit Manuel
    Régisseur : Elliot Manuel
    Création et fabrication sculpture : Karlito
    Création costumes : Salomé Brussieux
    Maquillage, coiffures : Aimie Benaman
    Artificier, électricien FX : Cédric Cordelette
    Johnny Montreuil : Chant / Contrebasse
    Ronan Drougard : Guitares
    Marceau Portron : Guitares
    Visten Fatcircle : Batterie
    Kik Liard : Harmonica
    Paroles : Dantec,
    Musique : Dantec, Drougard, Goron, Liard
    Réalisé, enregistré et mixé par Jean Lamoot à Studio Véga et Mercredi 9
    Mastering : Chris Athens
    Nouvel album "ZANZIBAR" disponible sur toutes les plateformes : zanzibarjm.lnk.to/84Paex
    ©Les Facéties de Lulusam 2024
    J'aime la musique qui sent la paille, le verbe qui fouette le caniveau
    Le vieux son perdu d'la cisaille, d'la gouaille de gros narvalo dans l'micro
    Cul entre deux je n'y peux rien, j'ai dans l'sang le parfum des blés
    Mais j'ai grandi comme un vaurien à l'ombre des tours de ma cité
    Coeur de pedzouille qui sentait le foin, perdu en banlieue quelque part
    P'tite frappe au milieu des lapins, des poules, et mon accent d'bâtard
    J'dansais tout nu dans la poussière, les mecs y comprenaient pas trop
    T'es pas très hip hop-style mon frère, dégage avec ton son de pèquenaud
    J'ai alors fui à la campagne mais on me regardait d'un air louche
    Pour eux en pays de cocagne, j’n'étais qu'un gitan, qu'un manouche
    Un p'tit bronzé, « qu'est ce que tu fous là » avec tes guenilles et ton p'tit frère
    Et quand tu jactes on t'comprend pas, vide tes poches, rends nous not' misère
    Un bandit d'grand chemin chez les ploucs, un paysan, dans mon tié-quar
    J'ai vendu du shit qui sentait l'bouc à tous ces abrutis d'fomblards
    Cul entre deux j'n'y pouvais rien mais j'ai fini par me faire serrer
    Par me retrouver comme un vaurien, à l'ombre pour une éternité
    Depuis qu'j'suis sorti, j'vis peinard, libre comme l'air en caravane
    Pour les gens normaux, j'suis à part et un gadjo pour les gitanes
    Putain, mais c'est partout pareil, dès que t’es différent t'es tricard
    Alors qu'on brule tous sous l'même soleil, pauvres consanguins, vive les bâtards
    Ça doit être écrit dans la race humaine de pas sortir du rang
    j'te préviens reste bien à ta place, sinon je te balance aux agents
    Rouge jaune marron ou noir, du moment que tu aimes ta p'tite mère
    enfant d'bourgeois, fils de clochard, tu finiras rongé par les vers
    J'en ai assez de me caresser, non il n'est pas trop tard
    Je rêve la lumière allumée jusqu'à Zanzibar
    Bientôt la nuit et la fumée, bientôt les pleins phares
    Bientôt le feu si tout ça doit brûler moi je sors du brouillard
    Ils m'emmerdent tous, il faut qu'j'me barre
    loin de leur vie, loin de leur zer-mi à Zanzibar
    Les imbéciles, les bas du front, ils sont partout
    Faut faire comme ci, faut faire comme ça, mais cassez vous !

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