Merci beaucoup à Mihn et à toi pour cette vidéo, c'est rassurant de voir que l'on peut se réorienter après la prépa, et que ce n'est ni honteux ni motif à culpabiliser !
Bravo Mihn !!🥰et merci bcp à Kinori de contribuer à montrer la réalité de la prépa littéraire et les différentes réactions qu'on peut avoir face à cette pression qui est assez grande, en tout cas à h4
Merci pour cette vidéo Kinori (même si je la visionne un peu tard ! 😅) ! 😊 Cette vidéo m’a énormément touchée, je me suis beaucoup identifiée à elle. ❤ Cette année a en effet été très difficile pour moi, a balayé mes certitudes d’un revers de main. Je me suis toujours destinée à une prépa littéraire, de part les conseils de mes professeurs (ennui en cours, sensation de ne pas aller assez loin, de ne jamais approfondir les sujets, de ne pas aller assez vite) mais aussi de mon attrait pour la philosophie et l’histoire. Je me suis donc orientée vers une prépa littéraire. Ce fut une véritable désillusion. L’été précédent la rentrée, j’ai été sujette à de grandes crises d’angoisse suite à un mail de la prépa listant les œuvres à lire. Un mail banal donc, mais qui ne le fut pas pour moi. Cela a ressassé de vieux démons, que j’avais pensé surmonté. Mon anxiété, mon syndrome de l’imposteur et ma peur de l’échec. Mon année de terminale s’est passée de manière presque parfaite : des profs extraordinaires (notamment en SES et HGGSP), des matières passionnantes et une vie associative enrichissante. C’était peut-être la période le plus heureuse de ma vie. Le bac s’est extrêmement bien passé : je suis passée sur les sujets que je voulais et j’ai eu comme examinateur au grand oral un ancien professeur de collège que je n’avais pas vu depuis bien longtemps. C’est comme si toutes les étoiles et les planètes étaient alignées pour que je réussisse. J’ai eu mon bac avec mention Très Bien. J’ai été heureuse, ma famille aussi pour tout dire, puisque j’ai été la première de ma famille à avoir le bac avec mention et effectuer des études prestigieuses. Cependant, le syndrome de l’imposteur a frappé. C’est comme si j’avais eu l’impression d’avoir volé ma mention, de ne pas l’avoir méritée. Ce mail-ci m’a finalement fait miroité mon incapacité à faire face à une telle charge de travail, puisque j’ai eu mon bac grâce à de la chance. Deux jours avant la rentrée, je me suis retirée du cursus. S’en suit alors une longue période de dépression. Je me sentais nulle, idiote, inutile et bonne à rien. J’avais l’impression d’être un gâchis ambulant, d’être inutile. Je me suis inscrite en licence d’histoire, mais mon moral ne suivait pas. J’ai donc, là encore, stoppé ce cursus. Ce cercle vicieux m’a amenée aux urgences. J’ai parlé à une médecin qui m’a fait relativiser ma situation. Que c’était normal, que j’étais normale et que j’avais besoin d’aide. Par l’intermédiaire d’une collègue à mon père, j’ai pris rendez-vous avec un psychologue. Au début, c’était beaucoup de larmes puis ensuite des paroles. Il m’a fait comprendre le cycle dans lequel j’était piégée : celui du syndrome de l’imposteur et de la peur constante de l’échec causées par mon manque de confiance en moi. Il m’a redonné confiance en moi et en mes capacités. C’était, une libération. Je sortais de chaque séance avec le cœur léger. J’ai discuté avec lui d’un vieux rêve à moi, celui d’intégrer Sciences Po, notamment celui de Strasbourg. J’y ai renoncé, par peur de l’échec alors que mon professeur d’HGGSP m’y poussait. Je ne me sentais pas légitime. Je viens d’un milieu modeste, et les candidats qui se présentent sont bien meilleurs que moi. Il n’y a que 10% de réussite au Concours. Je me suis auto-censurée alors que c’était mon rêve. Il m’a dit que mon profil était pluridisciplinaire et cette école serait parfaite pour moi. De tenter et de ne pas avoir de regrets. J’ai donc dédié cette année à la préparation de ce concours, avec le sentier de mes parents et de mon psychologue. Cependant, je me suis isolée de mes amis, des réseaux sociaux. Je suis passée par des moments heureux, de doute, mais toujours avec la satisfaction d’étudier ce que j’aime vraiment. J’ai recommencé le sport, qui m’a vraiment permis de sortir de cette spirale et de mieux me sentir dans mon corps et mon esprit. Finalement, j’ai réussi le Concours et j’intègrerai l’IEP de Strasbourg à la rentrée. Ce fut peut-être la meilleure et la pire année de ma vie. Avec des haut et des bas. Des rires et des larmes. Je n’ai jamais autant appris sur moi-même que durant cette période. Je me sens enfin à ma place. Peut-être que cela devait se passer ainsi, que c’était écrit. Morale de l’histoire : croyez toujours en vous et en vos capacités ! La lumière est toujours au bout du tunnel, aussi sombre soit-il ! ❤ Pour ceux qui vivent cette période, j’espère que mon témoignage vous aura donné espoir ou au moins un peu de baume au cœur. ☺️ Ps : désolée pour le pavé ! 😅
Update: j'ai été reçu à l'ENS Ulm par le concours étudiant en cette fin d'année, comme quoi il n'y a pas qu'un seul chemin possible! Je te souhaite plein de courage pour la suite, merci pour ton témoignage
Merci pour cette vidéo, ça aide à déculpabiliser un peu. J'ai été un peu dans le même cas. Au début de l'année, j'ai commencé mes études supérieures en prépa ECG à Henri IV mais suite à des problèmes de santé j'ai été obligée de me réorienter en licence d'Economie à Paris 1.
salut kinori, je vais rentrer en prepra ecg l'année pro est je em demandais si après la prépa quand on intègre une école si certains parcours de celle ci sont interdit pour les élèves qui ont suivis maths appliqué en prépa ?
Salut ! Je cherche des gens qui voudraient bien me partager leurs cours de littérature et/ou d’histoire de prépa littéraire ou économique. Est-ce que certains sont partants ? Où est-ce que vous connaissez des sites qui partagent ce contenu ?
elle s’exprime tellement bien
Merci beaucoup à Mihn et à toi pour cette vidéo, c'est rassurant de voir que l'on peut se réorienter après la prépa, et que ce n'est ni honteux ni motif à culpabiliser !
Hypokhâgne à Henri IV l’année prochaine on est là 🙌
Ça se passe bien ou pas ?
Bravo Mihn !!🥰et merci bcp à Kinori de contribuer à montrer la réalité de la prépa littéraire et les différentes réactions qu'on peut avoir face à cette pression qui est assez grande, en tout cas à h4
Merci beaucoup cette vidéo m'a été particulièrement utile (surtout pour les révisions que je dois faire avant ma rentrée en prépa AL à Henri IV)
Génial, profite bien de ton été avant la rentrée !
Ce genre de vid me motivent de plus en plus pour ma rentrée en prépa 💪
Ahah trop bien garde cette motivation !
Merci pour cette vidéo Kinori (même si je la visionne un peu tard ! 😅) ! 😊
Cette vidéo m’a énormément touchée, je me suis beaucoup identifiée à elle. ❤
Cette année a en effet été très difficile pour moi, a balayé mes certitudes d’un revers de main.
Je me suis toujours destinée à une prépa littéraire, de part les conseils de mes professeurs (ennui en cours, sensation de ne pas aller assez loin, de ne jamais approfondir les sujets, de ne pas aller assez vite) mais aussi de mon attrait pour la philosophie et l’histoire.
Je me suis donc orientée vers une prépa littéraire. Ce fut une véritable désillusion.
L’été précédent la rentrée, j’ai été sujette à de grandes crises d’angoisse suite à un mail de la prépa listant les œuvres à lire. Un mail banal donc, mais qui ne le fut pas pour moi. Cela a ressassé de vieux démons, que j’avais pensé surmonté. Mon anxiété, mon syndrome de l’imposteur et ma peur de l’échec.
Mon année de terminale s’est passée de manière presque parfaite : des profs extraordinaires (notamment en SES et HGGSP), des matières passionnantes et une vie associative enrichissante. C’était peut-être la période le plus heureuse de ma vie.
Le bac s’est extrêmement bien passé : je suis passée sur les sujets que je voulais et j’ai eu comme examinateur au grand oral un ancien professeur de collège que je n’avais pas vu depuis bien longtemps.
C’est comme si toutes les étoiles et les planètes étaient alignées pour que je réussisse. J’ai eu mon bac avec mention Très Bien. J’ai été heureuse, ma famille aussi pour tout dire, puisque j’ai été la première de ma famille à avoir le bac avec mention et effectuer des études prestigieuses. Cependant, le syndrome de l’imposteur a frappé. C’est comme si j’avais eu l’impression d’avoir volé ma mention, de ne pas l’avoir méritée. Ce mail-ci m’a finalement fait miroité mon incapacité à faire face à une telle charge de travail, puisque j’ai eu mon bac grâce à de la chance. Deux jours avant la rentrée, je me suis retirée du cursus. S’en suit alors une longue période de dépression. Je me sentais nulle, idiote, inutile et bonne à rien. J’avais l’impression d’être un gâchis ambulant, d’être inutile. Je me suis inscrite en licence d’histoire, mais mon moral ne suivait pas. J’ai donc, là encore, stoppé ce cursus.
Ce cercle vicieux m’a amenée aux urgences. J’ai parlé à une médecin qui m’a fait relativiser ma situation. Que c’était normal, que j’étais normale et que j’avais besoin d’aide.
Par l’intermédiaire d’une collègue à mon père, j’ai pris rendez-vous avec un psychologue. Au début, c’était beaucoup de larmes puis ensuite des paroles. Il m’a fait comprendre le cycle dans lequel j’était piégée : celui du syndrome de l’imposteur et de la peur constante de l’échec causées par mon manque de confiance en moi. Il m’a redonné confiance en moi et en mes capacités. C’était, une libération. Je sortais de chaque séance avec le cœur léger.
J’ai discuté avec lui d’un vieux rêve à moi, celui d’intégrer Sciences Po, notamment celui de Strasbourg. J’y ai renoncé, par peur de l’échec alors que mon professeur d’HGGSP m’y poussait. Je ne me sentais pas légitime. Je viens d’un milieu modeste, et les candidats qui se présentent sont bien meilleurs que moi. Il n’y a que 10% de réussite au Concours. Je me suis auto-censurée alors que c’était mon rêve. Il m’a dit que mon profil était pluridisciplinaire et cette école serait parfaite pour moi. De tenter et de ne pas avoir de regrets.
J’ai donc dédié cette année à la préparation de ce concours, avec le sentier de mes parents et de mon psychologue. Cependant, je me suis isolée de mes amis, des réseaux sociaux.
Je suis passée par des moments heureux, de doute, mais toujours avec la satisfaction d’étudier ce que j’aime vraiment. J’ai recommencé le sport, qui m’a vraiment permis de sortir de cette spirale et de mieux me sentir dans mon corps et mon esprit.
Finalement, j’ai réussi le Concours et j’intègrerai l’IEP de Strasbourg à la rentrée.
Ce fut peut-être la meilleure et la pire année de ma vie. Avec des haut et des bas. Des rires et des larmes. Je n’ai jamais autant appris sur moi-même que durant cette période. Je me sens enfin à ma place. Peut-être que cela devait se passer ainsi, que c’était écrit.
Morale de l’histoire : croyez toujours en vous et en vos capacités ! La lumière est toujours au bout du tunnel, aussi sombre soit-il ! ❤
Pour ceux qui vivent cette période, j’espère que mon témoignage vous aura donné
espoir ou au moins un peu de baume au cœur. ☺️
Ps : désolée pour le pavé ! 😅
Update: j'ai été reçu à l'ENS Ulm par le concours étudiant en cette fin d'année, comme quoi il n'y a pas qu'un seul chemin possible! Je te souhaite plein de courage pour la suite, merci pour ton témoignage
@@mihnmabut4878 Félicitations et merci pour ce message ! Je te souhaite aussi bon courage pour la suite ! ❤️
Merci pour cette vidéo, ça aide à déculpabiliser un peu. J'ai été un peu dans le même cas. Au début de l'année, j'ai commencé mes études supérieures en prépa ECG à Henri IV mais suite à des problèmes de santé j'ai été obligée de me réorienter en licence d'Economie à Paris 1.
Beau parcours, félicitations à elle !
Ca fait du bien d’avoir le témoignage d’une réorientation !
Tellement éloquente!
Merci beaucoup pour ta vidéo ! Elle m’aide vraiment beaucoup. ^^
Super !! 👍
Bravo Minh !!
Merci Ulysse! 😊
T’as des cheveux magnifiques 😻
Hyper intéressant, je vais en hypokhâgne l'année prochaine également.
Trop bieeeen bon courage !
salut kinori, je vais rentrer en prepra ecg l'année pro est je em demandais si après la prépa quand on intègre une école si certains parcours de celle ci sont interdit pour les élèves qui ont suivis maths appliqué en prépa ?
Salut ! Oui c’est plus compliqué pour intégrer les doubles diplômes avec les écoles d’ingénieurs. C’est interdit à l’essec par exemple
trop interessant
Elle est trop belle omg
6:09 omgg emm est trop belle de profil aussi 😱😱
Salut ! Je cherche des gens qui voudraient bien me partager leurs cours de littérature et/ou d’histoire de prépa littéraire ou économique. Est-ce que certains sont partants ? Où est-ce que vous connaissez des sites qui partagent ce contenu ?
vous savez comment classer mes vœux
Mihn quel est ton secret ? Tu es sublime 😳
bonsoir je t'ai envoyer un message sur Instagram je me demande si il est possible de me repondre