Bravo à Liber-thé pour le magnifique entretien, et de manière générale tous mes remerciements pour nous permettre d’approfondir des sujets toujours on ne peut plus intéressants! Vous êtes tops!
Très bonne interview avec un intervenant de qualité. Il faut tout de même préciser que les croyants sont différents de leur religion, tous les catholiques ne croient pas au libre arbitre, tous les protestants et musulmans ne croient pas au déterminisme et inversement. La religion est facilement figeable mais pas les humains qui sont tous différents les uns des autres :)
Merci pour cette vidéo et merci à l'intervenant, même si je ne suis pas d'accord. Si la science est contre le libre arbitre c'est qu'elle peut prouver que c'est faux. Si on a pas la conscience apparente d'une décision et que donc elle est prise de manière inconsciente avant d'en être conscient, cette décision ne peut être libre. Car on a pas pu librement décider une décision dont a pas conscience qu'elle est déjà prise. Le libre arbitre est une croyance: quelque chose qu'on admet sans au moins prouver que c'est vrai. Pourquoi certains s'acharnent ils à nier l'évidence en continuant à proner le libre arbitre? Pour permettre une autre croyance: la transcendance.
La définition de la liberté de ce monsieur semble être l'exercice (ou même simplement l'existence) du libre arbitre, dont il affirme qu'il existe sans justification ni démonstration, mais en se basant sur la foi en certaines autorités choisies (et d'autres rejetées). Cela semble être un argument de confort, qui n'est pas suffisamment rigoureux, pour pouvoir défendre cette vision de la liberté. Or, la liberté n'a pas qu'une définition, et très souvent, et chez bien des philosophes, elle ne consiste pas en la capacité de la volonté à ne pas être déterminée ("je suis là cause de ce que je fais") mais chez de très grands esprits (Kant et Spinoza notamment, tous deux grands théoriciens du déterminisme) la liberté et la responsabilité existent dans un monde déterminé. La liberté ne consiste pas nécessairement à s'extraire d'une chaîne causale. Donc il est clair dès le début que la réflexion de ce monsieur est orientée idéologiquement et métaphysiquement, peut-être à son insu, et qu'elle présente donc des biais qui l'invalident dans ses fondements ou qui demandent au moins de la voir telle qu'elle est, et de prendre un recul critique afin d'être capable de considérer d'autres possibilités.
De plus, affirmer que la philosophie en occident a d'abord été affiliée à l'Église avant de s'émanciper est évidemment erroné : c'est nier notamment les grands penseurs du monde gréco-romain qui ont précédé le christianisme.
Merci. Quand bien même le libre arbitre serait de choisir par oui ou non à quelque chose, Spinoza nous dirait que nous n'avons pas choisit les raisons qui nous ont poussées à faire ce choix. Au même titre que les sentiments et les désires, ces décisions seraient imposées à nous, indépendamment de notre volonté. Ensuite il y'a une histoire d'affecte et de libre arbrite mais intégré à un paradigme bien précis.
@@Frederic-rv3sm je ne crois même pas que Spinoza parle du libre arbitre sinon pour dire qu'il est une illusion. C'est cette fameuse image d'une pierre consciente, posée sur une pente, qui a l'impression de rouler parce qu'elle le désire, alors qu'elle ne fait que subir les lois de la nature. Chez Spinoza les pensées et les affects sont en effet déterminés, mais être libre revient à prendre conscience au mieux (avec les idées les plus adéquates) des causes qui nous déterminent. Notre liberté n'est donc pas de croire que notre volonté peut être une cause première (une cause qui ne serait pas l'effet d'une autre cause) mais c'est une connaissance. Ainsi, même dans une perspective déterministe, la liberté est possible.
Bravo à Liber-thé pour le magnifique entretien, et de manière générale tous mes remerciements pour nous permettre d’approfondir des sujets toujours on ne peut plus intéressants! Vous êtes tops!
Très bonne interview avec un intervenant de qualité. Il faut tout de même préciser que les croyants sont différents de leur religion, tous les catholiques ne croient pas au libre arbitre, tous les protestants et musulmans ne croient pas au déterminisme et inversement. La religion est facilement figeable mais pas les humains qui sont tous différents les uns des autres :)
Merci pour cette vidéo et merci à l'intervenant, même si je ne suis pas d'accord. Si la science est contre le libre arbitre c'est qu'elle peut prouver que c'est faux. Si on a pas la conscience apparente d'une décision et que donc elle est prise de manière inconsciente avant d'en être conscient, cette décision ne peut être libre. Car on a pas pu librement décider une décision dont a pas conscience qu'elle est déjà prise. Le libre arbitre est une croyance: quelque chose qu'on admet sans au moins prouver que c'est vrai. Pourquoi certains s'acharnent ils à nier l'évidence en continuant à proner le libre arbitre? Pour permettre une autre croyance: la transcendance.
La définition de la liberté de ce monsieur semble être l'exercice (ou même simplement l'existence) du libre arbitre, dont il affirme qu'il existe sans justification ni démonstration, mais en se basant sur la foi en certaines autorités choisies (et d'autres rejetées). Cela semble être un argument de confort, qui n'est pas suffisamment rigoureux, pour pouvoir défendre cette vision de la liberté.
Or, la liberté n'a pas qu'une définition, et très souvent, et chez bien des philosophes, elle ne consiste pas en la capacité de la volonté à ne pas être déterminée ("je suis là cause de ce que je fais") mais chez de très grands esprits (Kant et Spinoza notamment, tous deux grands théoriciens du déterminisme) la liberté et la responsabilité existent dans un monde déterminé. La liberté ne consiste pas nécessairement à s'extraire d'une chaîne causale.
Donc il est clair dès le début que la réflexion de ce monsieur est orientée idéologiquement et métaphysiquement, peut-être à son insu, et qu'elle présente donc des biais qui l'invalident dans ses fondements ou qui demandent au moins de la voir telle qu'elle est, et de prendre un recul critique afin d'être capable de considérer d'autres possibilités.
De plus, affirmer que la philosophie en occident a d'abord été affiliée à l'Église avant de s'émanciper est évidemment erroné : c'est nier notamment les grands penseurs du monde gréco-romain qui ont précédé le christianisme.
Merci. Quand bien même le libre arbitre serait de choisir par oui ou non à quelque chose, Spinoza nous dirait que nous n'avons pas choisit les raisons qui nous ont poussées à faire ce choix. Au même titre que les sentiments et les désires, ces décisions seraient imposées à nous, indépendamment de notre volonté. Ensuite il y'a une histoire d'affecte et de libre arbrite mais intégré à un paradigme bien précis.
@@Frederic-rv3sm je ne crois même pas que Spinoza parle du libre arbitre sinon pour dire qu'il est une illusion. C'est cette fameuse image d'une pierre consciente, posée sur une pente, qui a l'impression de rouler parce qu'elle le désire, alors qu'elle ne fait que subir les lois de la nature.
Chez Spinoza les pensées et les affects sont en effet déterminés, mais être libre revient à prendre conscience au mieux (avec les idées les plus adéquates) des causes qui nous déterminent. Notre liberté n'est donc pas de croire que notre volonté peut être une cause première (une cause qui ne serait pas l'effet d'une autre cause) mais c'est une connaissance. Ainsi, même dans une perspective déterministe, la liberté est possible.
Mieux vaut être déterminé et esclave de la vérité que d être libre de faire des erreurs face à toujours plein de choix. Réfléchissez y !
Merveilleuse liberté
ua-cam.com/video/vAubvD7XnkQ/v-deo.htmlsi=iA9XPExVFSJsVUMD
(L.Latourre Vers un théâtre d'art)