IL ÉTAIT UNE FOIS SISTERON - Alpes de Haute Provence.

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  • Опубліковано 3 січ 2025
  • Sisteron, est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
    Capitale des Sogiontiques, (Sogiontii), l’antique Segustero est, à partir de l’époque romaine et de la construction du pont sur la Durance, un point de passage stratégique. Un pont pouvait d'ailleurs exister dès l'époque gauloise à cet endroit où la Voie herculéenne rejoint le territoire des Voconces. Ce pont majeur pour toute la région lui vaut un rayonnement millénaire. Ce rôle conduit à des fortifications très anciennes, un évêché local dès le VIe siècle; du point de vue administratif la communauté se voit attribuer une charte consulaire au XIIe siècle, transformée plus tard en viguerie et district après la Révolution. Elle fut souvent une frontière. Preuve encore, les frères pontifes d'Hospitaliers, demandent, et obtiennent leur rattachement aux Templiers. Avec la multiplication très récente des franchissements de la Durance, elle perd de son importance ; petit exemple, elle ne retrouve jamais son évêché après la Révolution. C’est actuellement une petite ville industrielle et touristique. On y trouve une usine pétrochimique, et des industries gravitant autour des abattoirs. Sisteron se situe à 485 m d'altitude, sur les rives de la Durance, à 45 km de Forcalquier, à 133 km de Marseille, à 145 km de Grenoble et à 180 km de Nice.
    La ville occupe une position privilégiée, proche du confluent du Buëch, et de la Durance, à l’endroit où cette dernière franchit la cluse de la Baume, sur un site facile à fortifier. Le site de Sisteron est un site-pont, le seul où un pont subsista de façon durable sur la Durance, de l’Antiquité au XIXe siècle.
    Surnommée « la Porte de la Provence », elle confine au Dauphiné. Elle possède de nombreux monuments dont sa citadelle, face au rocher de la Baume dont les strates sont presque verticales, une cathédrale du XIIe siècle, Notre-Dame des Pommiers, cinq tours, plusieurs chapelles et les vestiges d'anciens couvents. C'est une ville qui accueille de nombreux touristes attirés par son climat méditerranéen, avec une moyenne annuelle de 300 jours de soleil, son patrimoine riche et varié, son plan d'eau ou son aérodrome. Les communes voisines de Sisteron sont : Le Poët, et Ribiers, communes situées dans le département voisin, des Hautes-Alpes, Valernes, Entrepierres, Peipin, Valbelle, Bevons, et Mison.
    Lors des deux dernières grandes glaciations, la glaciation de Riss, et la glaciation de Würm, le glacier de la Durance s’avance jusqu’à Sisteron. Le glacier rissien franchit la cluse, et ses eaux de fonte donnent naissance à la Durance entre le Montgervis, et la montagne de Briasc. La vallée du Buëch était également en glace jusqu’à Montrond. Le glacier de Würm est moins important, et s’arrête approximativement au niveau du Plan de la Baume, sans remonter dans la vallée du Buëch.
    Dans l’Antiquité, le nom de la ville est attesté sous la forme : Segusterone, au IVe siècle, ou Segusteronem ; puis civitas Segesteriorum, ensuite Segisterico en 739 ; on trouve encore la forme in comitatu. Sistericense, au début du VIIIe siècle. En provençal (occitan), on écrit « Sisteroun », et prononce sisteˈɾoun.
    Charles Rostaing considère que le toponyme est construit sur la racine "seg", désignant une colline. Dans l'ouvrage où il collabore avec Albert Dauzat, il écrit cependant « du gaulois et pré-gaulois seg « hauteur », et d'un triple suffixe -est-er-one ». Pour Ernest Nègre, il est peut-être basé sur le gaulois Sego, « fort », suivi de "ster", élément permettant à former des comparatifs, ce qui lui donne le sens de « plus fort ». Xavier Delamarre compare avec les nombreux toponymes en "Sego" (Sigonce, Suin, etc.), ayant pour base le substantif gaulois "sego", « victoire, force » (du vieil irlandais "seg", « force, vigueur »). Sisteron remonterait plus exactement à un type "Segu-sterone". Le nom de la ville est en accord avec la topographie et l'histoire, puisqu'à Sisteron siège une citadelle. La commune a longtemps été surnommée : « Rouocha Enchabanaïa », « roche embrumée ».
    Description amputée car trop longue !
    Mes sources : Wikipedia.com.

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