Bonjour, en fait, c’est avant tout parce que les boutures profitent d'un léger surcroit de chaleur (surtout si on les fait en pot de terre cuite). Olivier
@@Promessedefleurs J'aime votre présentation. Bravo. Pourquoi mes hybrides comme celle à droit (la blanche) aucune n'a pas donné des racines dans l'eau. Je préféré cette méthode car suis sure sure de ne pas "trop" arroser et voir vite s et quand i ça prenne. Hélas vu que les branches sont très friandes , cassables j'en avais beaucoup pour bouturer mais AUCUNE réussi même à l'étouffé: D'ailleurs tous les 4 "Miss" perdent sur mon balcon-beton) 2/3 des feuilles et les fleurs sont de plus en plus petites,une Miss Indigo carrement sechec avant s'ouvrir. Essayé d'arroser moins , puis plus rien y fait... 😭 Assez déçue . Pas si solides ces espèces .
Bonjour, sur la centaine d'espèces de Buddleia, seul le Buddleia davidii espèce type est en effet une espèce invasive (et très problématique dans un grand nombre de milieux naturel). Parmi les variétés créées à partir de ce Buddléia, la plupart sont stériles et quelques-unes seulement peuvent se ressemer. Pour en revenir à l'espèce type de Buddleia davidii, c'est une plante invasive, car pionnière dans son milieu naturel. Elle est classée comme telle dans une grande partie de l'Europe et... paradoxalement toujours pas interdite à la vente en France ou en Belgique (à moins que l'on ait légiféré récemment). Donc pour résumer : en théorie, à la vente en jardinerie et en pépinière, ce sont des variétés pas ou peu fertiles du Buddléia daviddi MAIS il convient de se méfier à l'achat et de bien vérifier l'étiquette. Donc ne boudons pas les buddléias dans leur totalité, mais haro sur le Buddleia davidii pour sa propension à se ressemer abondement. Olivier
Le Buddleia davidii espèce type, oui en effet. Mais ce n'est pas le cas des autres espèces (il y en a une centaine d'espèces) et de la plupart des cultivars du Buddleia davidii qui sont soit stériles, soit très peu fertiles. Olivier
@@Promessedefleurs non il n'y a qu'une seule espèce de Buddleja, par contre oui des centaines de Buddleja dans le genre homonyme. Ne pas tout confondre. D'ailleurs vous pourriez parfaitement arrêter d'en vendre et proposer une alternative au Buddleja davidii est qui bien classé comme espèce exotique envahissante sans distinction des Buddleja davidi var. ou sp. Il n'y a adonc aucune distinction pour les botanistes entre une espèce et sa variété ou cultivar ou sous espèces dans le cadre de cette classification. Environ 90 cultivars de Buddleja davidii sont aujourd’hui commercialisés. Ils ont été créés pour modifier la taille, la longueur de l’inflorescence, la couleur des fleurs ou encore la rusticité. Cependant, ces cultivars ont pour la plupart un potentiel invasif égal ou supérieur à celui des formes déjà naturalisées26. La plupart sont des cultivars fertiles qui se dispersent surtout par graines. Une étude américaine portant sur 14 cultivars et hybrides de B. davidii a effectivement montré qu’ils produisaient tous des graines, mais avec des différences en termes de vitesse de croissance, production de graines et taux de germination. Leur potentiel stérile est donc variable sur base de ces critères. En conditions contrôlées, les taux de germination étaient les plus élevés pour les cultivars 'Nanho Purple' et 'Dartmoor' et les plus faibles, mais non stérile, pour 'Black Knight’ et 'White Profusion’. Des données complémentaires proviennent d’un travail en Suisse, où le pouvoir germinatif de différents cultivars a été comparé avec celui de types naturalisés. Les expériences ont montré que les cultivars issus de la sélection avaient un potentiel de dissémination au moins égal ou supérieur à celui des formes naturalisées. Ce potentiel de dissémination plus élevé pourrait s’expliquer par le fait que la sélection porte sur des critères commerciaux comme la grande taille des inflorescences, la précocité, une longue période de floraison et une croissance vigoureuse. Dans l’Etat d’Oregon, B. davidii est considéré comme une espèce très problématique. Elle a été classée en 2004 dans la liste de quarantaine pour tenter de réduire sa distribution commerciale. Cette mesure s’est révélée inefficace car aucun nom de cultivar n’était mentionné dans la liste. Or, la plupart des Buddleja sont commercialisés sous la forme de cultivars. Cette mesure n’a pas permis de réduire les risques d’invasion de B. davidii car tous les cultivars, fertiles, étaient toujours distribués. Il existe certains cultivars ou hybrides supposés stériles, mais l’Organisation Européenne pour la Protection des Plantes relate le cas du cultivar B. davidii ‘Lochinch’, décrit comme un hybride stérile entre B. davidii et B. fallowiana. En 2003, un horticulteur du Sud de la France a cultivé B. davidii ‘Lochinch’, mais après trois ans d’expérience, le cultivar a montré une abondante reproduction sexuée et des caractères d’espèce envahissante. Cette expérience montre que la stérilité induite chez les cultivars ou chez les hybrides n’est pas un trait systématiquement stable dans le temps. Dans la nature ou en culture, une espèce stérile peut récupérer sa reproduction sexuée, en particulier les plantes. Plus récemment, un nouveau cultivar a fait son apparition sur le marché : Buddleja ARGUS White et ARGUS Velvet de chez Best Select. Il est commercialisé comme étant stérile car il ne produirait presque pas de semences. Il a été développé par l’institut ILVO après huit années de recherche. Il s’agit en fait d’un hybride issu du croisement entre B. davidii et B. lindleyana. Ce cultivar bien que considéré comme incorrectement comme stérile ne change pas les autres caractéristiques qui font que l’espèce est considéré comme une espèce exotique envahissante.
Merci pour cette video
Bonjour, pourriez nous expliquer pourquoi les boutures prennent mieux racine au bord du pot? Merci et belle continuation.🌞🌸🌺
Bonjour, en fait, c’est avant tout parce que les boutures profitent d'un léger surcroit de chaleur (surtout si on les fait en pot de terre cuite). Olivier
C est très gentil mais Ont y voit rien de près
Bonjour, pourquoi sur certaines boutures vous etêtez et pas sur d'autres ?
Merci
Bonjour, cela dépend de la "tête" de la bouture : si c'est trop fragile, un peu abîmé, ou bien si c'est une inflorescence, j'enlève.
@@Promessedefleurs J'aime votre présentation. Bravo. Pourquoi mes hybrides comme celle à droit (la blanche) aucune n'a pas donné des racines dans l'eau. Je préféré cette méthode car suis sure sure de ne pas "trop" arroser et voir vite s et quand i ça prenne.
Hélas vu que les branches sont très friandes , cassables j'en avais beaucoup pour bouturer mais AUCUNE réussi même à l'étouffé:
D'ailleurs tous les 4 "Miss" perdent sur mon balcon-beton) 2/3 des feuilles et les fleurs sont de plus en plus petites,une Miss Indigo carrement sechec avant s'ouvrir. Essayé d'arroser moins , puis plus rien y fait... 😭
Assez déçue . Pas si solides ces espèces .
ne fait il pas parti des arbres "invasifs"?
Bonjour, sur la centaine d'espèces de Buddleia, seul le Buddleia davidii espèce type est en effet une espèce invasive (et très problématique dans un grand nombre de milieux naturel). Parmi les variétés créées à partir de ce Buddléia, la plupart sont stériles et quelques-unes seulement peuvent se ressemer. Pour en revenir à l'espèce type de Buddleia davidii, c'est une plante invasive, car pionnière dans son milieu naturel. Elle est classée comme telle dans une grande partie de l'Europe et... paradoxalement toujours pas interdite à la vente en France ou en Belgique (à moins que l'on ait légiféré récemment). Donc pour résumer : en théorie, à la vente en jardinerie et en pépinière, ce sont des variétés pas ou peu fertiles du Buddléia daviddi MAIS il convient de se méfier à l'achat et de bien vérifier l'étiquette. Donc ne boudons pas les buddléias dans leur totalité, mais haro sur le Buddleia davidii pour sa propension à se ressemer abondement. Olivier
Le Buddleia davidii espèce type, oui en effet. Mais ce n'est pas le cas des autres espèces (il y en a une centaine d'espèces) et de la plupart des cultivars du Buddleia davidii qui sont soit stériles, soit très peu fertiles. Olivier
@@Promessedefleurs non il n'y a qu'une seule espèce de Buddleja, par contre oui des centaines de Buddleja dans le genre homonyme. Ne pas tout confondre. D'ailleurs vous pourriez parfaitement arrêter d'en vendre et proposer une alternative au Buddleja davidii est qui bien classé comme espèce exotique envahissante sans distinction des Buddleja davidi var. ou sp. Il n'y a adonc aucune distinction pour les botanistes entre une espèce et sa variété ou cultivar ou sous espèces dans le cadre de cette classification.
Environ 90 cultivars de Buddleja davidii sont aujourd’hui commercialisés. Ils ont été créés pour modifier la taille, la longueur de l’inflorescence, la couleur des fleurs ou encore la rusticité. Cependant, ces cultivars ont pour la plupart un potentiel invasif égal ou supérieur à celui des formes déjà naturalisées26. La plupart sont des cultivars fertiles qui se dispersent surtout par graines.
Une étude américaine portant sur 14 cultivars et hybrides de B. davidii a effectivement montré qu’ils produisaient tous des graines, mais avec des différences en termes de vitesse de croissance, production de graines et taux de germination. Leur potentiel stérile est donc variable sur base de ces critères.
En conditions contrôlées, les taux de germination étaient les plus élevés pour les cultivars 'Nanho Purple' et 'Dartmoor' et les plus faibles, mais non stérile, pour 'Black Knight’ et 'White Profusion’.
Des données complémentaires proviennent d’un travail en Suisse, où le pouvoir germinatif de différents cultivars a été comparé avec celui de types naturalisés. Les expériences ont montré que les cultivars issus de la sélection avaient un potentiel de dissémination au moins égal ou supérieur à celui des formes naturalisées. Ce potentiel de dissémination plus élevé pourrait s’expliquer par le fait que la sélection porte sur des critères commerciaux comme la grande taille des inflorescences, la précocité, une longue période de floraison et une croissance vigoureuse.
Dans l’Etat d’Oregon, B. davidii est considéré comme une espèce très problématique. Elle a été classée en 2004 dans la liste de quarantaine pour tenter de réduire sa distribution commerciale. Cette mesure s’est révélée inefficace car aucun nom de cultivar n’était mentionné dans la liste. Or, la plupart des Buddleja sont commercialisés sous la forme de cultivars. Cette mesure n’a pas permis de réduire les risques d’invasion de B. davidii car tous les cultivars, fertiles, étaient toujours distribués.
Il existe certains cultivars ou hybrides supposés stériles, mais l’Organisation Européenne pour la Protection des Plantes relate le cas du cultivar B. davidii ‘Lochinch’, décrit comme un hybride stérile entre B. davidii et B. fallowiana. En 2003, un horticulteur du Sud de la France a cultivé B. davidii ‘Lochinch’, mais après trois ans d’expérience, le cultivar a montré une abondante reproduction sexuée et des caractères d’espèce envahissante.
Cette expérience montre que la stérilité induite chez les cultivars ou chez les hybrides n’est pas un trait systématiquement stable dans le temps. Dans la nature ou en culture, une espèce stérile peut récupérer sa reproduction sexuée, en particulier les plantes.
Plus récemment, un nouveau cultivar a fait son apparition sur le marché : Buddleja ARGUS White et ARGUS Velvet de chez Best Select. Il est commercialisé comme étant stérile car il ne produirait presque pas de semences. Il a été développé par l’institut ILVO après huit années de recherche. Il s’agit en fait d’un hybride issu du croisement entre B. davidii et B. lindleyana. Ce cultivar bien que considéré comme incorrectement comme stérile ne change pas les autres caractéristiques qui font que l’espèce est considéré comme une espèce exotique envahissante.