Votre chaine est un bijou d'intelligence et de bienveillance. Je m en vais la partager aux êtres qui me sont chers à l instant d un beau cadeau. Cadeau auquel je n aurai pas participé, si ce n est par le simple désir de l offrir. C est dire à quel point la découverte de votre chaine est précieuse. Bonne continuation.
Très sympa, j'ai eu très peu de moments de déconcentration. ta diction est agréable, comme d'habitude sur tes podcasts. J'ai trouvé pertinent de ta part de partager l'évolution de ta compréhension du concept de sympathie et de son intérêt dans les relations humaines. C'était cool de retrouver des refs à l'accordage émotionnel.
C'est la communion et la sécurité qui sont la réalité. C'est tout le reste qui est une fiction. La douleur de l'autre, la vision du monde de l'autre. C'est-à-dire que dans une expérience de sympathie, on se dit "Je me sens connectée à l'autre et je comprends ce qu'il vit", on a sans doute tort sur le fait que l'on comprend le contenu, mais on a raison sur l'expérience de communion.
C'est une jolie manière de le dire, oui ! L'expérience elle-même est en effet une réalité sur le plan phénoménologique, au niveau du vécu subjectif. Qui, après tout, est essentiel dans les relations humaines.
"je préfère quelqu'un qui est indifférent à moi que quelqu'un qui m'agresse pro activement" Oui, c'est intuitif en effet de se dire qu'une absence de relation est préférable à une relation destructrice. Et en même temps, c'est dans le concept d'agression que peut se cacher une certaine confusion. C'est la raison pour laquelle un livre a été écrit sur le sujet, qui s'appelle "Le conflit n'est pas une agression". Je ne l'ai pas lu, mais j'en connais à peu près le contenu. C'est à la base un livre destiné à la communauté des militants de gauche, qui est constituée en grande partie de personnes marginales et traumatisée par des violences de toute sortes( racisme etc.). Ces traumas génèrent une dérégulation du système nerveux autonome et entraine une hyper sensibilité de l'amygdale, région cérébrale dont la fonction est d'évaluer si on est ou non en sécurité dans le contexte ou l'on se trouve. Cela a pour effet de percevoir des situations normales, des "conflits normaux", comme des agressions violentes qui génèrent un sentiment de danger, de détresse physiologique, et des réponses de survie dysfonctionnelles de l'organisme (agression, fuite, inhibition, j'en parle dans l'épisode 8 je crois). Et du coup, outre la psychothérapie et la co régulation émotionnelle permettant de développer la capacité à se sentir en sécurité dans le présent même en situation de conflit avec d'autres êtres humains, L'enjeu est aussi de réapprendre à voir l'humain et la vulnérabilité en soi et en l'autre, même en cas de conflit, c'est à dire, à voir ce qui est vivant derrière l'agression que l'on a perçu par "réflexe émotionnel". Mais après, effectivement, c'est quand il y a confusion entre conflit et agression. Parfois, dans les relations, il y a de véritables violences au sens juridique du terme, et dans ce cas, on n'est plus dans une réaction dysfonctionnelle de l'amygdale, mais bel et bien dans une réponse adaptée de survie à un contexte de danger véritable. Mais si par ex on se sent en danger parce que l'autre a dit non pour aller au cinéma ce soir, alors a priori, c'est une réaction de survie qui n'est pas liée au contexte présent, mais a la réactivation de notre passé traumatique. C'est en quelques sortes une hallucination lié à une erreur d'interprétation de la situation par notre cerveau dont le système nerveux est dérégulé, à cause d'un déclencheur émotionnel.
@@MetaSelfPodcast Il me semble que la violence ne se limite pas à ce qui est définie de manière juridique. On peut ne pas être en danger physiquement et subir quand même une agression verbale. "Sur absence de relation ou relation destructrice", on peut aussi préférer "Absence de relation à relation pas nourrissante du tout ou carrément chiante" qu'est ce qui est préférable ? Quelqu'un qui ne vient pas chez toi ou quelqu'un qui vient pour te reprocher que le ménage n'est pas fait, pour te dire que tu dois faire plus de sport, manger moins, voir plus de gens etc. Ce ne sont pas des agressions au sens juridique mais ça me parait légitime, compréhensible que je choisisse l'option "la personne ne vient pas" . C'est une préférence subjective, d'autres choisiraient l'autre option. ça ne veut pas dire que je me sens en danger, mais je peux me sentir étouffer si ce genre d'interaction prend toute la place et que je n'ai jamais l'occasion d'être simplement moi, sans un mini coach auto-proclamé à côté pour me dire en permanence quoi faire (et qu'il ne fait pas lui-même)
Je suis à 28:50 et j'entends que la phrase : "je ne suis pas responsable de ton pathos" est violente mais elle est légitime non ? Surtout quand en face, l'autre ne prend pas non plus soin du nôtre, de pathos.
"la phrase : "je ne suis pas responsable de ton pathos" est violente mais elle est légitime non ?" La question de la légitimité est complexe et très intéressante ! En fait, je pense que la phrase doit être prise en compte dans son contexte, avec l'intention qui va avec. Car il n'y aura pas les mêmes "sous titres". Par exemple, cette phrase peut vouloir dire "Ta réaction ici me semble lié à la réactivation d'un truc blessé chez toi et si tu veux on peut essayer de dénouer cela ensemble" Comme elle peut vouloir dire "Arrête de me faire chier avec tes émotions" Et ca n'aura pas le même impact. Dans le premier cas, il y a de l'empathie (même si je ne suis pas responsable du pathos de l'autre, je peux l'accueillir quand même, ou en tout cas ne pas le rejeter), dans le deuxième cas, il y a de l'antipathie (rejet du pathos de l'autre). Exprime ses limites est légitime, dans la mesure ou ca permet de relationner avec l'autre en prenant sa place dans la relation. Et parfois prendre sa place, c'est dire non. C'est mettre de la distance. Mais d'autres fois, et c'est une erreur que je faisais au début de mon apprentissage de la CNV, avant de me former en module avec le CNVC, c'était de dire à ma copine "je suis pas responsable de tes émotions", pour lui dire en gros "arrête de me faire chier, tes émotions sont ton problème", sous entendu "je n'ai pas envie d'être en lien avec toi si tu as des émotions", ce qui était quelque part une forme de chantage de ma part, de type "je veux bien relationner avec toi, à condition que tu n'aies pas d'émotions". C'est une relation à condition, basée sur le rejet d'une partie de ce qui est vivant en l'autre, donc, une relation sans amour, quelque part. Et c'est ok, parfois, on a pas les moyens de relationner. Mais du coup, pour moi, rejeter l'autre (agressivité) parce qu'on a pas envie d'être en lien avec lui est différent d'exprimer ses limites légitimes en reconnaissant la vulnérabilité de l'autre (assertivité) * "Surtout quand en face, l'autre ne prend pas non plus soin du nôtre, de pathos." Oui, dans ce cas là, on est dans une polarisation. Quand on est deux à avoir besoin d'empathie en même temps, et qu'on est deux à pas avoir les moyens de donner de l'empathie à l'autre, ce qui va se passer, conformément au proverbe CNV qui dit "ventre affamé d'empathie n'a pas d'oreilles", c'est qu'on va entrer dans un dialogue de sourds (car les deux n'ont pas d'oreilles). Ou chacun va essayer de tirer la couverture à soi. Donc l'enjeu est alors de trouver des ressources pour s'apaiser, en soi ou à l'extérieur de la relation, et remettre de l'écoute dans le système. Car sans écoute, on va avoir du mal à se comprendre et se relier. On va avoir du mal à faire de la place pour la vulnérabilité de chacun.
@@MetaSelfPodcast "pour lui dire en gros "arrête de me faire chier, tes émotions sont ton problème", sous entendu "je n'ai pas envie d'être en lien avec toi si tu as des émotions", ce qui était quelque part une forme de chantage de ma part, de type "je veux bien relationner avec toi, à condition que tu n'aies pas d'émotions". C'est une relation à condition, basée sur le rejet d'une partie de ce qui est vivant en l'autre, donc, une relation sans amour, quelque part." En effet, c'est une relation sans amour dans cet instant. Il ne s'agit pour autant pas forcément de chantage.. "Mais du coup, pour moi, rejeter l'autre (agressivité) parce qu'on a pas envie d'être en lien avec lui est différent d'exprimer ses limites légitimes en reconnaissant la vulnérabilité de l'autre (assertivité)" C'est là qu'on n'a pas la même définition d'agressivité. Agresser signifie pour moi attaquer. Empiéter sur l'espace de l'autre. Rejeter c'est refuser l'autre dans son propre espace. Il y a sûrement des moyens plus constructifs de poser ses limites mais même en ne reconnaissant pas la vulnérabilité de l'autre (parce qu'on ne sait pas faire/n'y arrive pas) ce n'est toujours pas une agression. A moins que l'autre soit un jeune enfant et qu'on soit sa mère (là on a vraiment le devoir de l'accueillir dans son entièreté) Mais sinon, c'est très difficile de l'accueillir dans son entièreté et il est probablement assez fort pour tenir debout quand même.
Votre chaine est un bijou d'intelligence et de bienveillance. Je m en vais la partager aux êtres qui me sont chers à l instant d un beau cadeau. Cadeau auquel je n aurai pas participé, si ce n est par le simple désir de l offrir. C est dire à quel point la découverte de votre chaine est précieuse. Bonne continuation.
Votre chaine est un bijou d'intelligence et de bienveillance. Je m en vais la partager aux êtres qui me sont chers à l instant d un beau cadeau. Cadeau auquel je n aurai pas participé, si ce n est par le simple désir de l offrir. C est dire à quel point la découverte de votre chaine est précieuse. Bonne continuation.
Très sympa, j'ai eu très peu de moments de déconcentration.
ta diction est agréable, comme d'habitude sur tes podcasts.
J'ai trouvé pertinent de ta part de partager l'évolution de ta compréhension du concept de sympathie et de son intérêt dans les relations humaines.
C'était cool de retrouver des refs à l'accordage émotionnel.
C'est la communion et la sécurité qui sont la réalité. C'est tout le reste qui est une fiction. La douleur de l'autre, la vision du monde de l'autre. C'est-à-dire que dans une expérience de sympathie, on se dit "Je me sens connectée à l'autre et je comprends ce qu'il vit", on a sans doute tort sur le fait que l'on comprend le contenu, mais on a raison sur l'expérience de communion.
C'est une jolie manière de le dire, oui !
L'expérience elle-même est en effet une réalité sur le plan phénoménologique, au niveau du vécu subjectif. Qui, après tout, est essentiel dans les relations humaines.
31:30 honnêtement, je préfère quelqu'un qui est indifférent à moi que quelqu'un qui m'agresse pro activement...
"je préfère quelqu'un qui est indifférent à moi que quelqu'un qui m'agresse pro activement"
Oui, c'est intuitif en effet de se dire qu'une absence de relation est préférable à une relation destructrice.
Et en même temps, c'est dans le concept d'agression que peut se cacher une certaine confusion.
C'est la raison pour laquelle un livre a été écrit sur le sujet, qui s'appelle "Le conflit n'est pas une agression". Je ne l'ai pas lu, mais j'en connais à peu près le contenu. C'est à la base un livre destiné à la communauté des militants de gauche, qui est constituée en grande partie de personnes marginales et traumatisée par des violences de toute sortes( racisme etc.).
Ces traumas génèrent une dérégulation du système nerveux autonome et entraine une hyper sensibilité de l'amygdale, région cérébrale dont la fonction est d'évaluer si on est ou non en sécurité dans le contexte ou l'on se trouve.
Cela a pour effet de percevoir des situations normales, des "conflits normaux", comme des agressions violentes qui génèrent un sentiment de danger, de détresse physiologique, et des réponses de survie dysfonctionnelles de l'organisme (agression, fuite, inhibition, j'en parle dans l'épisode 8 je crois).
Et du coup, outre la psychothérapie et la co régulation émotionnelle permettant de développer la capacité à se sentir en sécurité dans le présent même en situation de conflit avec d'autres êtres humains,
L'enjeu est aussi de réapprendre à voir l'humain et la vulnérabilité en soi et en l'autre, même en cas de conflit, c'est à dire, à voir ce qui est vivant derrière l'agression que l'on a perçu par "réflexe émotionnel".
Mais après, effectivement, c'est quand il y a confusion entre conflit et agression.
Parfois, dans les relations, il y a de véritables violences au sens juridique du terme, et dans ce cas, on n'est plus dans une réaction dysfonctionnelle de l'amygdale, mais bel et bien dans une réponse adaptée de survie à un contexte de danger véritable.
Mais si par ex on se sent en danger parce que l'autre a dit non pour aller au cinéma ce soir, alors a priori, c'est une réaction de survie qui n'est pas liée au contexte présent, mais a la réactivation de notre passé traumatique. C'est en quelques sortes une hallucination lié à une erreur d'interprétation de la situation par notre cerveau dont le système nerveux est dérégulé, à cause d'un déclencheur émotionnel.
@@MetaSelfPodcast Il me semble que la violence ne se limite pas à ce qui est définie de manière juridique. On peut ne pas être en danger physiquement et subir quand même une agression verbale.
"Sur absence de relation ou relation destructrice", on peut aussi préférer "Absence de relation à relation pas nourrissante du tout ou carrément chiante" qu'est ce qui est préférable ? Quelqu'un qui ne vient pas chez toi ou quelqu'un qui vient pour te reprocher que le ménage n'est pas fait, pour te dire que tu dois faire plus de sport, manger moins, voir plus de gens etc. Ce ne sont pas des agressions au sens juridique mais ça me parait légitime, compréhensible que je choisisse l'option "la personne ne vient pas" . C'est une préférence subjective, d'autres choisiraient l'autre option.
ça ne veut pas dire que je me sens en danger, mais je peux me sentir étouffer si ce genre d'interaction prend toute la place et que je n'ai jamais l'occasion d'être simplement moi, sans un mini coach auto-proclamé à côté pour me dire en permanence quoi faire (et qu'il ne fait pas lui-même)
Je suis à 28:50 et j'entends que la phrase : "je ne suis pas responsable de ton pathos" est violente mais elle est légitime non ?
Surtout quand en face, l'autre ne prend pas non plus soin du nôtre, de pathos.
"la phrase : "je ne suis pas responsable de ton pathos" est violente mais elle est légitime non ?"
La question de la légitimité est complexe et très intéressante ! En fait, je pense que la phrase doit être prise en compte dans son contexte, avec l'intention qui va avec.
Car il n'y aura pas les mêmes "sous titres".
Par exemple, cette phrase peut vouloir dire "Ta réaction ici me semble lié à la réactivation d'un truc blessé chez toi et si tu veux on peut essayer de dénouer cela ensemble"
Comme elle peut vouloir dire "Arrête de me faire chier avec tes émotions"
Et ca n'aura pas le même impact.
Dans le premier cas, il y a de l'empathie (même si je ne suis pas responsable du pathos de l'autre, je peux l'accueillir quand même, ou en tout cas ne pas le rejeter), dans le deuxième cas, il y a de l'antipathie (rejet du pathos de l'autre).
Exprime ses limites est légitime, dans la mesure ou ca permet de relationner avec l'autre en prenant sa place dans la relation. Et parfois prendre sa place, c'est dire non. C'est mettre de la distance.
Mais d'autres fois, et c'est une erreur que je faisais au début de mon apprentissage de la CNV, avant de me former en module avec le CNVC, c'était de dire à ma copine "je suis pas responsable de tes émotions", pour lui dire en gros "arrête de me faire chier, tes émotions sont ton problème", sous entendu "je n'ai pas envie d'être en lien avec toi si tu as des émotions", ce qui était quelque part une forme de chantage de ma part, de type "je veux bien relationner avec toi, à condition que tu n'aies pas d'émotions". C'est une relation à condition, basée sur le rejet d'une partie de ce qui est vivant en l'autre, donc, une relation sans amour, quelque part.
Et c'est ok, parfois, on a pas les moyens de relationner. Mais du coup, pour moi, rejeter l'autre (agressivité) parce qu'on a pas envie d'être en lien avec lui est différent d'exprimer ses limites légitimes en reconnaissant la vulnérabilité de l'autre (assertivité)
*
"Surtout quand en face, l'autre ne prend pas non plus soin du nôtre, de pathos."
Oui, dans ce cas là, on est dans une polarisation. Quand on est deux à avoir besoin d'empathie en même temps, et qu'on est deux à pas avoir les moyens de donner de l'empathie à l'autre, ce qui va se passer, conformément au proverbe CNV qui dit "ventre affamé d'empathie n'a pas d'oreilles", c'est qu'on va entrer dans un dialogue de sourds (car les deux n'ont pas d'oreilles). Ou chacun va essayer de tirer la couverture à soi.
Donc l'enjeu est alors de trouver des ressources pour s'apaiser, en soi ou à l'extérieur de la relation, et remettre de l'écoute dans le système.
Car sans écoute, on va avoir du mal à se comprendre et se relier. On va avoir du mal à faire de la place pour la vulnérabilité de chacun.
@@MetaSelfPodcast "pour lui dire en gros "arrête de me faire chier, tes émotions sont ton problème", sous entendu "je n'ai pas envie d'être en lien avec toi si tu as des émotions", ce qui était quelque part une forme de chantage de ma part, de type "je veux bien relationner avec toi, à condition que tu n'aies pas d'émotions". C'est une relation à condition, basée sur le rejet d'une partie de ce qui est vivant en l'autre, donc, une relation sans amour, quelque part."
En effet, c'est une relation sans amour dans cet instant. Il ne s'agit pour autant pas forcément de chantage..
"Mais du coup, pour moi, rejeter l'autre (agressivité) parce qu'on a pas envie d'être en lien avec lui est différent d'exprimer ses limites légitimes en reconnaissant la vulnérabilité de l'autre (assertivité)"
C'est là qu'on n'a pas la même définition d'agressivité. Agresser signifie pour moi attaquer. Empiéter sur l'espace de l'autre. Rejeter c'est refuser l'autre dans son propre espace. Il y a sûrement des moyens plus constructifs de poser ses limites mais même en ne reconnaissant pas la vulnérabilité de l'autre (parce qu'on ne sait pas faire/n'y arrive pas) ce n'est toujours pas une agression.
A moins que l'autre soit un jeune enfant et qu'on soit sa mère (là on a vraiment le devoir de l'accueillir dans son entièreté) Mais sinon, c'est très difficile de l'accueillir dans son entièreté et il est probablement assez fort pour tenir debout quand même.
Votre chaine est un bijou d'intelligence et de bienveillance. Je m en vais la partager aux êtres qui me sont chers à l instant d un beau cadeau. Cadeau auquel je n aurai pas participé, si ce n est par le simple désir de l offrir. C est dire à quel point la découverte de votre chaine est précieuse. Bonne continuation.
@@jbleravi9497 Merci beaucoup votre tout aussi précieux retour ❤