ADN 2018 - L'insuffisance cardiaque chez le patient diabétique - Dr Jean Philippe KEVORKIAN (Paris)

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  • Опубліковано 10 вер 2024
  • Dr. Jean Philippe KEVORKIAN (Médecin des Hôpitaux de Paris). Cardiologue
    Service de Diabétologie - Endocrinologie - Nutrition Hôpital Lariboisière (Paris).
    DATE et LIEU de la Communication : le 13 octobre 2018 à la Faculté de Médecine et de Pharmacie de Fès au Maroc.
    THÈME: L'insuffisance cardiaque chez le patient diabétique.
    INTRODUCTION: Le diabète est fortement associé au déterminisme et à la sévérité du pronostic fonctionnel et vital de l'insuffisance cardiaque (IC). Si environ 10% de la population générale est diabétique, ce sont 30 à 40% des insuffisants cardiaques qui sont diabétiques. Leur morbi-mortalité est doublée par comparaison avec des insuffisants cardiaques non diabétiques. La base thérapeutique fondamentale de l'IC, avec ou sans diabète, est faite de classes médicamenteuses qui exercent une action hémodynamique et neuro-hormonale ( diurétiques, inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone, B-bloquants, inhibiteurs de la neprilysine ). Chez les insuffisants cardiaques, diabétiques ou non, elles permettent ainsi de prolonger la vie, réduire la gêne fonctionnelle et préserver d'hospitalisations multiples. Le choix des anti-diabétiques dans le cadre de l'IC peut se révéler complexe.
    Les glitazones et l'insuline sont susceptibles d'effets délétères potentiels voire mortels avec les sulfamides hypoglycémiants. L'utilisation de la metformine, un biguanide, s'associerait à une amélioration du pronostic vital. Des études récentes mettent en évidence l'innocuité cardiovasculaire de la plupart des anti-diabétiques qui appartiennent aux nouvelles classes médicamenteuses (inhibiteurs DPP41 analogues GLP-11 inhibiteurs SGLT2).
    Aucune conclusion formelle ne peut cependant être tirée de la relation entre les anti-diabétiques et le pronostic de l'IC. En effet, aucune de ces spécialités n'a été évaluée à ce jour dans des études randomisées spécifiquement dédiées au traitement du diabétique insuffisant cardiaque. Dans ces conditions, en l'absence de données, l'utilisation de toutes les spécialités anti-diabétiques, anciennes comme récentes, doit être raisonnée et raisonnable. Finalement, la prévention de l'IC chez le diabétique est une exigence et relève sans doute d'actions multiples. Dans cet objectif, l'équilibre glycémique ne semble pas le facteur le plus déterminant. Des interventions sur d'autres facteurs étiologiques (HTA notamment) ou mécanismes sont probablement nécessaires.
    ÉVÉNEMENT : 5ème Congrès de l'association ADN.
    Modérateurs : N. Essekkat - A. Bakri - H. Chahid
    ORGANISATEUR : Association des Médecins Diplômés en Diabétologie, Nutrition et Éducation Thérapeutique "ADN".

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