La décolonisation au proche- Orient : les négociations israélo-palestiniennes👇👇👇

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  • Опубліковано 10 вер 2024
  • Dès 1988, l‘OLP reconnaît la résolution 181 de 1947 sur le partage. Mais ce sont les accords
    d’Oslo, signés le 13 septembre 1993 sur le perron de la Maison Blanche entre Yasser Arafat
    (Abel Raouf Arafat al-Qudwa, 1929-11 septembre 2004) et Yitzhak Rabbin (né en 1922,
    vainqueur de la guerre des Six Jours, Premier ministre d‘Israël de 1992 à son assassinat par Ygal
    Amir le 4 novembre 1995), qui constituent le point de départ des négociations entre Israéliens
    et Palestiniens qui se fondent sur la résolution 242. Elles devaient durer cinq ans, de mai 1994
    à mai 1999, et aboutir à la proclamation de l‘Etat palestinien. Mais elles butent sur les points
    suivants :
    - La question des territoires et des frontières : L‘OLP demande le retrait israélien des
    territoires occupés et compte créer un Etat sur 22 % de la Palestine historique. Elle fonde sa
    position sur la résolution 242. Israël refuse tout retrait sur les lignes du 4 juin1967 et voudrait
    annexer 30 à 40 % de la Cisjordanie. Le bouclage systématique des territoires « autonomes »
    après chaque attentat rend la vie quotidienne insupportable.
    - Les colonies : On dénombre de 150 à 200 colonies juives. Depuis 1967, Israël mène une
    politique systématique de colonisation pour rendre impossible la continuité du territoire
    palestinien et la création d‘un Etat palestinien. Se fondant sur la résolution 465 de 1980 du
    Conseil de sécurité de l‘ONU, l‘OLP demande le démantèlement des colonies.
    - Les réfugiés palestiniens : On dénombre plus de 3,7 millions de réfugiés4 palestiniens
    répartis dans 59 camps installés dans les pays voisins et gérés par l‘UNRWA5. Se fondant sur la
    résolution 194 du Conseil de sécurité du 11 décembre 1948, les Palestiniens réclament le
    « droit au retour ». Israël s‘y oppose et demande l‘installation définitive des réfugiés dans les
    pays d‘accueil grâce à l‘aide internationale.
    - Le statut de Jérusalem (Al Qods) : l‘enjeu de la ville est le contrôle des lieux saints de la
    vieille ville de Jérusalem-Est. La zone de Haram el-Charif ou Dôme du Rocher où se trouve la
    mosquée d‘Al-Aqsa est contiguë au Mur des Lamentations, ruines de l‘ancien Temple détruit
    par les Romains. Pour les Israéliens, la mosquée d‘Al-Aqsa est édifiée sur les vestiges du Temple
    de Salomon qu‘ils veulent reconstruire. Pour rechercher les vestiges, des fouilles archéologiques
    entreprises sous les lieux saints musulmans provoquent des protestations car elles menacent la
    stabilité des monuments islamiques. En plus, des groupes extrémistes juifs ont essayé à plusieurs
    reprises de faire sauter la mosquée. Israël voudrait de cette ville réunifiée sa « capitale
    éternelle ». Pour les Palestiniens, la partie Est de la ville est un territoire occupé qui doit être
    évacué et devenir leur capitale.
    L‘Etat d‘Israël menait également des négociations séparées avec la Jordanie (sur la question de
    l‘eau) et avec la Syrie (sur la restitution du plateau du Golan).

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