❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr Ludwig Van Beethoven (1770-1827) - Missa Solemnis Op.123 . *Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-05:20) KYRIE (00:00) GLORIA I.Gloria in excelsis Deo (09:23) II.Qui tollis peccata mundi (14:46) III.Quoniam tu solus sanctus (20:22) CREDO I.Credo in unum Deum (27:43) II.Et incarnatus est (32:00) III.Et resurrexit (37:18) SANCTUS & BENEDICTUS (48:19) AGNUS DEI I.Agnus Dei (1:04:10) II.Dona nobis pacem (1:10:10) Fantasia in C for piano, chorus & orchestra Op.80 (1:19:25) *Click to activate the English subtitles for the presentation* (1:19:25-1:23:44) Sopran : Elisabeth Söderström Alt : Marga Höffgen Tenor : Waldemark Kmentt Bass : Martti Talvela Piano : Daniel Barenboim Philharmonia Chorus (Missa Solemnis) John Alldis Choir (Fantasia) Chorus Master : Wilhelm Pitz New Philharmonia Orchestra Otto KLEMPERER Recorded in 1965-67, at London New Mastering in 2020 by AB Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr La ***MISSA SOLEMNIS*** est une des nombreuses oeuvres composées par Beethoven à l'intention ou en l'honneur de son élève princier, l'archiduc Rodolphe. En 1818, passant l'été à Mödling, dans la campagne viennoise, Beethoven apprend la nomination de l'archiduc au siège archiépiscopal d'Olmütz. L'intronisation solennelle est prévue pour 1820, et Beethoven entreprend sur le champ de composer une messe - la seconde qu'il écrira - pour la faire exécuter à cette occasion. En réalité, la composition de la Messe en Ré sera plus lente et plus laborieuse que prévu. Achevée en 1823, elle ne pourra être exécutée que le 7 mai 1824, fragmentairement, en concert, au Théâtre de la Porte de Carinthie, aux côtés de la IXe Symphonie. Sa composition est curieusement liée aux villégiatures annuelles de Beethoven à Mödling et à Döbling. Chaque été voyant naître un nouvel hymne. La lecture des notes de Beethoven à cette époque est révélatrice de l'importance attachée à l'ouvrage. Un choix esthétique tout d'abord le préoccupe. Il pense en premier au plain-chant: « Pour écrire de la vraie musique d'église, parcourir tous les chorals d'église des moines ». Mais bientôt les modèles haendéliens lui paraîtront plus en accord avec ses conceptions personnelles. Il relit attentivement le Messie dont il recopie même des thèmes au milieu des esquisses pour la messe. Au stade de la composition proprement dite, on peut encore suivre son itinéraire spirituel grâce aux notes qui parsèment les marges du manuscrit. A côté du Kyrie, il écrit: « venu du coeur, puisse-t-il retourner au coeur! » Au début du Credo: «Dieu en-dessus de tout. Dieu ne m'a jamais abandonné ». Après l'achèvement de la Messe, il la donnera volontiers pour « Son oeuvre la plus accomplie ». Dans l'histoire de la messe en musique, un seul monument peut être rapproché de la Missa solemnis, la Messe en Si de Bach qui, avant elle, déborde de façon gigantesque le cadre liturgique. Mais, à la différence de Bach et comme il le fera avec la IXe Symphonie, Beethoven crée son propre cadre, la messe symphonique: à la multitude des versets traités séparément par Bach, Beethoven propose une grandiose architecture de cinq mouvements symphoniques. Du point de vue du sentiment religieux et de l'orthodoxie, la Missa solemnis a pu soulever bien des réserves. Il est clair que la religion de Beethoven n'est pas un catholicisme strict. Héritière de certaines théories philosophiques du XVIIIe siècle, elle procède d'un déisme assez influencé de Jean-Jacques Rousseau et s'accommode mal de certains articles du dogme qui semblent trop limitatifs à la grande âme de Beethoven. Ainsi, alors que le luthérien Bach n'éprouve aucune gêne à développer largement le verset ‘Et unam sanctam, catholicam et apostolicam ecclesiam’, Beethoven l'expédie précipitamment. De même, chez Beethoven, le ‘Confiteor in unum baptisma’ est escamoté au profit du ‘Credo in remissionem peccatorum’. Egalement insolites peuvent paraître les bruits de guerre qui soulèvent le Dona nobis pacem et la fin plus interrogative que véritablement conclusive de la Messe. Respectant la forme tripartite du Kyrie, le premier hymne, partagé dès le départ entre choeurs et solistes, met noblement en valeur le relief prosodique exact de l'invocation, le Christe central reposant surtout sur des structures mouvantes confiées au quatuor des solistes et intensifiant jusqu'à une supplication poignante l'appel au Créateur. A lui seul le Gloria quadripartite est une véritable symphonie à laquelle participent dans une magnifique fusion les différents groupes vocaux et instrumentaux. Aux couleurs éclatantes d'une première partie fougueuse et mouvementée, répond le Larghetto du ‘Qui tollis peccata mundi’, dans lequel l'humanité souffrante trouve par la voix des solistes, des accents implorants portés par de grands crescendos. La troisième partie, débutant sur ‘Quoniam tu solus sanctus’, ramène le plus grand éclat (allegro maestoso) . Enfin, une fugue solennelle sur ‘In gloria Dei patris’ et un Presto concluent l'hymne de louange dans un déploiement surhumain où la vieille polyphonie des hommes de la Renaissance s'enfle progressivement aux proportions massives des grandes fresques romantiques. Le Credo, lié de très près à la signification du texte s'ouvre par une pesante introduction dont la vigueur et l'expression passionnées, presque dramatiques, donnent la mesure de la foi du compositeur. Mais l'évocation du Mystère de l'Incarnation intériorise subitement la prière en une page intime et frémissante, délicatement ornée par les guirlandes de la flûte. Le ‘Crucifixus’ ramène un instant la véhémence dramatique, maintenant transfigurée par la douleur, avant que ne jaillisse le fulgurant ‘Et resurrexit’ et la représentation stridente du jugement des vivants et des morts, suivis du retour au motif initial en de brusques et impressionnantes rafales. Le Credo prend fin avec la fugue de rigueur sur l’’Et vitam venturi saeculi’. Significative de l'œuvre entière, commencée dans le recueillement, elle conclut dans un immense déploiement.
Le Sanctus (que Beethoven indique «avec dévotion») est sans doute le sommet mystique de l'oeuvre avec une admirable progression dans l'intensité et l'intériorité des trois acclamations confiées aux solistes. Les deux fugatos du ‘Pleni sunt coeli’ et de l’’Hosanna’ ne sont que deux brèves ruptures de climat dans ce vaste mouvement contemplatif. Le chant éthéré et transparent du violon solo introduit le Benedictus, très développé, de plus en plus tendu, vision prophétique de toutes les extases mystiques du Romantisme. Puis c'est à nouveau l'humanité souffrante qui implore dans l'Agnus Dei, poème symphonique sur le thème de l'angoisse et de la supplication. Une angoisse et une supplication qui, après avoir traversés les épreuves du Mal - sous sa forme la plus terrestre: la guerre - se fondent en une contemplation de cette paix intérieure et extérieure qu'appelle de toutes ses forces le musicien. *(SUITE DU COMMENTAIRE : VOIR CI-DESSOUS).* Ludwig Van Beethoven PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/EbBmH9mj2R0/v-deo.html
*(SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSUS).* *FANTAISIE Op.80.* Souvent laissée dans l'ombre, surtout étant donné la conjonction difficile d'un pianiste et de choeurs aux côtés du grand orchestre, la Fantaisie op.80 est loin d'être une oeuvre mineure. Son importance historique est évidente: elle est l'eSquisse directe de la IXe Symphonie et nous découvre le cheminement lent et obstiné de Beethoven vers l'ultime chef d'oeuvre symphonique. Mais loin d'être une partition inachevée ou imparfaite, elle porte en elle des beautés très originales et attachantes où l'on a cru déceler en particulier l'humour de Beethoven: Beethoven écrivant une cadence de piano "alla Beethoven", des développements instrumentaux "alla Beethoven". Contemporaine des premières ébauches du Concerto, < L’Empereur >, la Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre vit le jour au cours de ce concert gigantesque du 22 décembre 1808, entièrement consacré à Beethoven, qui devait entre autres révéler les et VIe Symphonies, une partie de la Messe en Ut majeur et le Concerto en Sol; un concert qui fut exceptionnel à plus d'un égard et d'abord par la signification que Beethoven prétendait lui donner: soirée d'adieu au public viennois. "Enfin, je me vois contraint, par des intrigues, cabales et bassesses de toutes natures, à quitter la seule patrie allemande qui nous reste. Sur l'invitation de S.M. le roi de Westphalie, je pars comme chef d'orchestre." . Mais Jérôme Bonaparte ne verra jamais s'installer à sa Cour le chef d'orchestre Beethoven. En dépit des défaillances des instrumentistes (le compositeur, qui était au piano, dut même faire reprendre un passage de la Fantaisie où les clarinettes s'étaient égarées) , le concert fut un succès et, peu après, les amis viennois, l'archiduc Rodolphe, le prince Lobkowitz, le prince Kinsky, à l'instigation de Marie Erdödy et de Gleichenstein, s'engagent à verser une rente annuelle au musicien pour lui permettre de demeurer à Vienne. La grande introduction en style de cadence improvisée pour le piano seul, qui prélude à la Fantaisie, est postérieure au reste de l'oeuvre. On trouve les esquisses de cette première partie dans les carnets de l'été 1809. En revanche, le corps de la Fantaisie est bâti sur un thème principal déjà ancien. On le trouve dans un lied de 1795, ‘Seufzer eines Ungeliebten und Gegenliebe’ (plainte d'un homme qui n'est pas aimé, et Amour mutuel). Légèrement amplifié dans son contour mélodique, il deviendra le thème du finale de la IXe Symphonie, sur lequel Beethoven placera le texte de Schiller. Dans la Fantaisie op.80, il est d'abord traité instrumentalement. Le piano l'énonce le premier, puis successivement, la flûte, les hautbois, les clarinettes, les cordes et enfin le tutti s'en emparent sous des formes variées et dans des tempi différents allant d'un Adagio très orné à une Marche rapide. Les choeurs le reprendront dans sa forme originale, accompagné par le piano, puis par le tutti dans un climat d'exaltation croissante qui fait pressentir l'enthousiasme de l'Ode à la Joie. Ce n'est pourtant pas encore à Schiller que Beethoven emprunte le texte, mais seulement à son ami Christoph Kuffner qui dut l'écrire presque sous la dictée du musicien. Le message beethovénien y est ainsi clairement livré et justifie bien l'accession victorieuse de l'Ut mineur initial à la lumière éclatante d'Ut majeur : D'une grâce et d'une douceur caressantes résonnent de notre vie les harmonies, et du goût pour la beauté s'échappent des fleurs éternellement fraîches. Paix et joie s'accordent aimablement, comme le jeu des vagues qui se précipitent, brutales et fougueuses, tout s'ordonne vers l'exaltation. Lorsque des sons le charme agit et que de la parole la solennité retentit, je ne puis que parvenir au beau, nuit et tempête deviennent lumière. Calme au-dehors et délices au-dedans règnent alors pour les heureux. Mais le soleil printanier des deux arts fait naître la lumière. Ce qui est grand, enraciné dans le cœur, refleurit alors et croît dans la beauté. A peine un esprit a-t-il pris son essor, qu'un choeur d'esprits s'en fait l'écho. Prenez donc, vous autres belle âmes, avec joie de l'art ces présents. Lorsque l'amour et la force s'unissent, la faveur des dieux des hommes en est la récompense.
Otto Klemperer et al were perfect for this great work. One which deserves better handling is Beethoven's 4th Piano Concerto with Wilhelm Furtwängler and Conrad Hansen, Berlin Philharmonic, 1943. It is currently in pieces: ua-cam.com/video/XD9UrOWS84A/v-deo.html
The English version, from this music lover - FULL COMMENT: SEE FIRST PINNED COMMENT. * In the history of the mass in music, only one monument can be compared to the Missa solemnis, Bach's Mass in B, which, before her, went beyond the liturgical framework in a gigantic way. But, unlike Bach and as he will with the Ninth Symphony, Beethoven creates his own framework, the symphonic mass: to the multitude of verses treated separately by Bach, Beethoven offers a grandiose architecture of five symphonic movements. Respecting the tripartite form of the Kyrie, the first hymn, shared from the start between choirs and soloists, nobly emphasizes the exact prosodic relief of the invocation, the central Christe resting above all on moving structures entrusted to the quartet of soloists and intensifying until 'to a poignant supplication the call to the Creator. The quadripartite Gloria alone is a true symphony in which the various vocal and instrumental groups participate in a magnificent fusion. In the dazzling colors of a fiery and eventful first part, responds the Larghetto of "Qui tollis peccata mundi", in which suffering humanity finds, through the voices of soloists, imploring accents carried by great crescendos. The third part, starting with 'Quoniam tu solus sanctus', brings back the greatest brilliance (allegro maestoso). Finally, a solemn fugue on 'In gloria Dei patris' and a Presto conclude the hymn of praise in a superhuman unfolding where the old polyphony of Renaissance men gradually swells to the massive proportions of great romantic frescoes. The Credo, closely linked to the meaning of the text, opens with a heavy introduction, the vigor and passionate expression of which, almost dramatic, give the measure of the composer's faith. But the evocation of the Mystery of the Incarnation suddenly interiorizes the prayer in an intimate and quivering page, delicately decorated by the garlands of the flute. The 'Crucifixus' for a moment brings back the dramatic vehemence, now transfigured by pain, before the dazzling 'Et resurrexit' and the strident representation of the judgment of the living and the dead burst forth, followed by a return to the original motif in abrupt and impressive gusts. The Creed ends with the de rigueur fugue on the Et vitam venturi saeculi. Significant of the entire work, begun in recollection, it concludes with an immense deployment.
The Sanctus (which Beethoven indicates “with devotion”) is undoubtedly the mystical summit of the work with an admirable progression in the intensity and the interiority of the three acclamations entrusted to the soloists. The two fugatos of ‘Pleni sunt coeli’ and of Hosanna ’are just two brief breaks of climate in this vast contemplative movement. The ethereal and transparent song of the solo violin introduces the Benedictus, very developed, more and more tense, a prophetic vision of all the mystical ecstasies of Romanticism. Then it is again suffering humanity who implores in Agnus Dei, a symphonic poem on the theme of anguish and supplication. An anguish and a supplication which, after having gone through the trials of Evil - in its most earthly form: war - merge into a contemplation of that inner and outer peace that the musician calls with all his might.
Beethoven was intimately immersed in every word of the text of his Mass. The heart of the beloved overflowed with the desire to say in a personal dialogue with God absolutely everything that he bore. He was a man alone, conscious of his mission and a spokesman for the humanity of his time. Sublimation and also penetration into the solitude of the human being, who from then on stands alone, before God, the cosmos and the world. Klemperer unifies the entire work into a gigantic fresco whose strength is cohesion and grandeur. The fugal phases of the Credo, the Gloria, the instrumental scherzo of the Agnus burst triumphantly, projecting strength and rigour over the entire score. The tempos are very wide; the sound recording favours the choruses and the instrumental details appear with sufficient evidence. The vocal quartet combines lightness (Söderström) and harshness (Talvela). This magnificent recording is available thanks to our partnership with WARNER MUSIC, which you have made possible through your trust to the channel. About the FANTASIA Op.80. Is not yet from Schiller that Beethoven borrowed the text, but only from his friend Christoph Kuffner, who had to write it almost under the dictation of the musician. The Beethovenian message is thus clearly delivered and justifies the victorious accession of the initial C minor to the brilliant light of C major : Coaxing, fair, lovely is the sound of harmony in our life, and sense of beauty generates flowers that bloom for ever. Peace and joy flow as kindly as the tide of waves. Rough, hostile pressures are transformed to lofty emotion. When magical sound is in command and words convey devotion, wonders must take shape; night and tempest turn to light. Quietness without, bliss within are the happy man's rulers. But the spring sun of the arts gives us light from them both. Grandeur impressed in the heart then shoots anew and fair on high. When the spirit leaps up, a choir of spirits resounds eternal. So, lovely spirits, accept the gifts of fair art gladly. When love and strength are wedded, divine grace is man's reward. 🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : spoti.fi/3016eVr 🔊 Download CMRR's recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : bit.ly/2M1Eop2 ❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page. Thank you :) www.patreon.com/cmrr
Vaya versión... Solistas de primerísimo nivel... Un sonido impecable. Fragmentos orquestales de ensueño... Gracias por subir y compartir, con la generación que no tuvo el privilegio de disfrutar músicos de semejante nivel "live"... Mil gracias desde El Salvador.
Thank you for this, so wonderful. In 1959 I entered the University of Kansas School of Fine Arts as a voice major and sang this as a soprano in the concert choir. Left after two years, was married, divorced and later studied piano and composition and theory at the University of Massachusetts. So you can imagine how much I appreciate your channel and listening without any commercial disruption.
@@classicalmusicreference Yes. And I understand why Glenn Gould preferred recording over performing. Most of my recorded music, I believe, demonstrates much more precision than this filmed concert! Here's a website with some of my recorded music - www.soundclick.com/pianorama After receiving a music degree from UMass I took a hiatus from musical pursuits to work with others to restore treaty rights to the American Indians in upstate New York, a very educational and inspiring experience. This led to writing songs about animals and the natural world. Most of these songs were recorded in 1978-79. Others recorded later in Seattle, where I first began playing piano at Nordstrom in the 1980s. Actually I enjoyed that, not minding in the least that people in the stores were there to shop, not to provide an audience for the music! Well, that's a long answer to your simple question - thanks again for this outstanding channel.
The Beethoven CHORAL FANTASY, although a smaller scaled warm up for the 9th symphony is still a favorite Beethoven piece of mine since moving to Germany. It is full of memorable moments.
For me too this is the best recording of this epic master piece.Particularly the SANCTUS & BENEDICTUS (48:19). The fact that includes the Choral Fantacy is a total bonus Thank you
Otto Klemperer wrote some years before making this recording, “It is enormously difficult to translate into reality a work which doesn’t take reality into account.”
He wrote that in a letter to Aladár Tóth (a Hungarian musical critic, who was Annie Fischer's husband and brought Klemperer to Budapest opera in 1947). Klemperer was telling Tóth about a concert in Amsterdam which took place in 17th May 1957. That concert is in UA-cam too and it's marvelous and worth listening! Indeed there is a recent box with a lot of concerts by Klemperer with the Concertgebouw.
To be honest, I never tried religious music ever! For it is music and religion do not mix in my culture. But I always knew that this work contains some of the most epic fugues ever written for large orchestra and choirs, I longed years to hear them, and I always delayed that until I came across this recording, where a genius maestro has delivered the best performance of this mass, and who he was also a Jewish! So I decided to get a step forward and enter through the opened door that fate has presented in front of me, for I know already, and even believe, I would rather say; that this is step, is all what we need to bring PEACE. Thank you!
This marvelous work was sometimes not available for me on the computer, l hope it stays now. Thank You very much for this magnificent version with Otto Klemperer.
Thank you! I almost forgot about this marvelous master piece! I used to listen to it a lot in m youth (80ties). My love to classical music started with Beethoven1 That it is why I am referring to him in a allogoric funny wise. He was my first big Love!
MAGNIFICENT ! THE PRESENCE OF THE DIVINE IS MANIFEST. THANK YOU SO MUCH .WONDERFUL PEOPLE SINGING THEY ARE SO BLESSED , AS WE, WHO ARE LISTENING ARE, THANK YOU FOR YOUR GREAT SENSITIVITY KLEMPERER AND PLAYERS OF THIS WONDEROUS MUSIC.
Wonderful piece, so full of majesty and feeling -- such a hard combination for so many composers AND conductors. They either sound bombastic or saccherine. But Klemperer was a genius at combining them to get the right ambience. This is by far the best interpretation of the Missa Solemnis I've ever heard.
Wunderschöne und spannende Interpretation dieser großartigen und perfekt komponierten Messe mit gut harmonisierten und perfekt synchronisierten Tönen aller Instrumente sowie herrlichen Stimmen aller genialen Solisten und gut vereinigten Stimmen des ausgezeichneten Chors. Der unvergleichliche Dirigent leitet das ausgezeichnete Orchester im gut phrasierten Tempo und mit möglichst effektiver Dynamik. Bestimmt eine der zehn besten Aufführungen dieses Meisterwerks im 20. Jahrhundert!
Beethoven Beethoven. Non dubito che tu abbia visto L'Eterno nostro D-O. Componendo il tuo grido di dolore in musica. Ti abbraccio da cuore a cuore. E grazie grazie. Tu sai il perché
What a legendary recording. Klemperer is remembered as a conductor, who did a lot of things slowly. But not the Missa Solemnis, this is so transparent and energetic, not slow at all, rather balanced. You also have Karajan/Berlin recording on your channel - I listened to it with pleasure too. But my verdict is - Klemperer is superior. Even though, I personally think, that when it comes to Beethoven symphonies, Karajan did them all better than Klemperer.
I always found particularly moving, at 32:00, the et incarnatus est de spiritu sancto, ex Maria virgine. Klemperer and Legge brought Pitz from Bayreuth, and you hear it from the pianissimo chorus. The pulsating flute, which must have been Gareth Morris, sounding like a beating heart, never failed to bring a bit of a tear.
Magnifique! I am studying this right now. I want to offer editing the the score(preferable of a piano transcription because its easier to read, or the whole score) to the video. It's always great to see the score to the music. Let me know. Greetings from Vienna :) -J
Beethoven itt (is) elérte azt a szintet, amit a kreatív emberi lélek elérni képes: a zenei harmóniák mesteri kezelése átitatva a transzcendencia iránti olthatatlan vággyal a fokozhatatlan remekmű létrejöttének feltétele. A spiritualitás és az artisztikum egymásra találásának lehetnünk tanúi. Ezen a szinten már mindegy, hogy Bachot, Beethovent vagy éppen Palestrinát hallgat az ember, a tökéletességet nem lehet fokozni. Klemperer méltó előadó a partitúrához. gp
El coro de Fantasia es el John Alldis y fue grabado en Abbey Road Studios. La misa se grabó en el ahora demolido Kingsway Hall que pertenecía a la iglesia metodista. Las grabaciones que se hacían allí tenían que hacerse de noche debido al frecuente rumor del metro. The Choral Fantasy was recorded with the John Alldis choir at Abbey Road Studios. The mass was recorded in the now demolished Kingsway Hall that belonged to the Methodist church. The recordings made there had to be done at night due to the frequent rumble from the subway.
Score downloadable on the internet for free. If Beethoven even gave it metronome markings, which I doubt. Metronome markings, even where they exist, are seldom considered binding.
I agree, especially after the Harnoncourt/ Royal Concertgebouw Orchestra version with Liviu Prunaru playing the Benedictus: ua-cam.com/video/yPNMYBfsqTY/v-deo.html
❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page.
Thank you :) www.patreon.com/cmrr
Ludwig Van Beethoven (1770-1827) - Missa Solemnis Op.123 .
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (00:00-05:20)
KYRIE (00:00)
GLORIA
I.Gloria in excelsis Deo (09:23)
II.Qui tollis peccata mundi (14:46)
III.Quoniam tu solus sanctus (20:22)
CREDO
I.Credo in unum Deum (27:43)
II.Et incarnatus est (32:00)
III.Et resurrexit (37:18)
SANCTUS & BENEDICTUS (48:19)
AGNUS DEI
I.Agnus Dei (1:04:10)
II.Dona nobis pacem (1:10:10)
Fantasia in C for piano, chorus & orchestra Op.80 (1:19:25)
*Click to activate the English subtitles for the presentation* (1:19:25-1:23:44)
Sopran : Elisabeth Söderström
Alt : Marga Höffgen
Tenor : Waldemark Kmentt
Bass : Martti Talvela
Piano : Daniel Barenboim
Philharmonia Chorus (Missa Solemnis)
John Alldis Choir (Fantasia)
Chorus Master : Wilhelm Pitz
New Philharmonia Orchestra
Otto KLEMPERER
Recorded in 1965-67, at London
New Mastering in 2020 by AB
Find CMRR's recordings on *Spotify* : spoti.fi/3016eVr
La ***MISSA SOLEMNIS*** est une des nombreuses oeuvres composées par Beethoven à l'intention ou en l'honneur de son élève princier, l'archiduc Rodolphe. En 1818, passant l'été à Mödling, dans la campagne viennoise, Beethoven apprend la nomination de l'archiduc au siège archiépiscopal d'Olmütz. L'intronisation solennelle est prévue pour 1820, et Beethoven entreprend sur le champ de composer une messe - la seconde qu'il écrira - pour la faire exécuter à cette occasion. En réalité, la composition de la Messe en Ré sera plus lente et plus laborieuse que prévu. Achevée en 1823, elle ne pourra être exécutée que le 7 mai 1824, fragmentairement, en concert, au Théâtre de la Porte de Carinthie, aux côtés de la IXe Symphonie. Sa composition est curieusement liée aux villégiatures annuelles de Beethoven à Mödling et à Döbling. Chaque été voyant naître un nouvel hymne.
La lecture des notes de Beethoven à cette époque est révélatrice de l'importance attachée à l'ouvrage. Un choix esthétique tout d'abord le préoccupe. Il pense en premier au plain-chant: « Pour écrire de la vraie musique d'église, parcourir tous les chorals d'église des moines ». Mais bientôt les modèles haendéliens lui paraîtront plus en accord avec ses conceptions personnelles. Il relit attentivement le Messie dont il recopie même des thèmes au milieu des esquisses pour la messe.
Au stade de la composition proprement dite, on peut encore suivre son itinéraire spirituel grâce aux notes qui parsèment les marges du manuscrit. A côté du Kyrie, il écrit: « venu du coeur, puisse-t-il retourner au coeur! » Au début du Credo: «Dieu en-dessus de tout. Dieu ne m'a jamais abandonné ». Après l'achèvement de la Messe, il la donnera volontiers pour « Son oeuvre la plus accomplie ».
Dans l'histoire de la messe en musique, un seul monument peut être rapproché de la Missa solemnis, la Messe en Si de Bach qui, avant elle, déborde de façon gigantesque le cadre liturgique. Mais, à la différence de Bach et comme il le fera avec la IXe Symphonie, Beethoven crée son propre cadre, la messe symphonique: à la multitude des versets traités séparément par Bach, Beethoven propose une grandiose architecture de cinq mouvements symphoniques.
Du point de vue du sentiment religieux et de l'orthodoxie, la Missa solemnis a pu soulever bien des réserves. Il est clair que la religion de Beethoven n'est pas un catholicisme strict. Héritière de certaines théories philosophiques du XVIIIe siècle, elle procède d'un déisme assez influencé de Jean-Jacques Rousseau et s'accommode mal de certains articles du dogme qui semblent trop limitatifs à la grande âme de Beethoven. Ainsi, alors que le luthérien Bach n'éprouve aucune gêne à développer largement le verset ‘Et unam sanctam, catholicam et apostolicam ecclesiam’, Beethoven l'expédie précipitamment. De même, chez Beethoven, le ‘Confiteor in unum baptisma’ est escamoté au profit du ‘Credo in remissionem peccatorum’. Egalement insolites peuvent paraître les bruits de guerre qui soulèvent le Dona nobis pacem et la fin plus interrogative que véritablement conclusive de la Messe.
Respectant la forme tripartite du Kyrie, le premier hymne, partagé dès le départ entre choeurs et solistes, met noblement en valeur le relief prosodique exact de l'invocation, le Christe central reposant surtout sur des structures mouvantes confiées au quatuor des solistes et intensifiant jusqu'à une supplication poignante l'appel au Créateur.
A lui seul le Gloria quadripartite est une véritable symphonie à laquelle participent dans une magnifique fusion les différents groupes vocaux et instrumentaux. Aux couleurs éclatantes d'une première partie fougueuse et mouvementée, répond le Larghetto du ‘Qui tollis peccata mundi’, dans lequel l'humanité souffrante trouve par la voix des solistes, des accents implorants portés par de grands crescendos.
La troisième partie, débutant sur ‘Quoniam tu solus sanctus’, ramène le plus grand éclat (allegro maestoso) . Enfin, une fugue solennelle sur ‘In gloria Dei patris’ et un Presto concluent l'hymne de louange dans un déploiement surhumain où la vieille polyphonie des hommes de la Renaissance s'enfle progressivement aux proportions massives des grandes fresques romantiques.
Le Credo, lié de très près à la signification du texte s'ouvre par une pesante introduction dont la vigueur et l'expression passionnées, presque dramatiques, donnent la mesure de la foi du compositeur. Mais l'évocation du Mystère de l'Incarnation intériorise subitement la prière en une page intime et frémissante, délicatement ornée par les guirlandes de la flûte. Le ‘Crucifixus’ ramène un instant la véhémence dramatique, maintenant transfigurée par la douleur, avant que ne jaillisse le fulgurant ‘Et resurrexit’ et la représentation stridente du jugement des vivants et des morts, suivis du retour au motif initial en de brusques et impressionnantes rafales. Le Credo prend fin avec la fugue de rigueur sur l’’Et vitam venturi saeculi’. Significative de l'œuvre entière, commencée dans le recueillement, elle conclut dans un immense déploiement.
Le Sanctus (que Beethoven indique «avec dévotion») est sans doute le sommet mystique de l'oeuvre avec une admirable progression dans l'intensité et l'intériorité des trois acclamations confiées aux solistes. Les deux fugatos du ‘Pleni sunt coeli’ et de l’’Hosanna’ ne sont que deux brèves ruptures de climat dans ce vaste mouvement contemplatif. Le chant éthéré et transparent du violon solo introduit le Benedictus, très développé, de plus en plus tendu, vision prophétique de toutes les extases mystiques du Romantisme.
Puis c'est à nouveau l'humanité souffrante qui implore dans l'Agnus Dei, poème symphonique sur le thème de l'angoisse et de la supplication. Une angoisse et une supplication qui, après avoir traversés les épreuves du Mal - sous sa forme la plus terrestre: la guerre - se fondent en une contemplation de cette paix intérieure et extérieure qu'appelle de toutes ses forces le musicien. *(SUITE DU COMMENTAIRE : VOIR CI-DESSOUS).*
Ludwig Van Beethoven PLAYLIST (reference recordings) : ua-cam.com/video/EbBmH9mj2R0/v-deo.html
*(SUITE DU COMMENTAIRE CI-DESSUS).* *FANTAISIE Op.80.* Souvent laissée dans l'ombre, surtout étant donné la conjonction difficile d'un pianiste et de choeurs aux côtés du grand orchestre, la Fantaisie op.80 est loin d'être une oeuvre mineure. Son importance historique est évidente: elle est l'eSquisse directe de la IXe Symphonie et nous découvre le cheminement lent et obstiné de Beethoven vers l'ultime chef d'oeuvre symphonique. Mais loin d'être une partition inachevée ou imparfaite, elle porte en elle des beautés très originales et attachantes où l'on a cru déceler en particulier l'humour de Beethoven: Beethoven écrivant une cadence de piano "alla Beethoven", des développements instrumentaux "alla Beethoven".
Contemporaine des premières ébauches du Concerto, < L’Empereur >, la Fantaisie pour piano, chœurs et orchestre vit le jour au cours de ce concert gigantesque du 22 décembre 1808, entièrement consacré à Beethoven, qui devait entre autres révéler les et VIe Symphonies, une partie de la Messe en Ut majeur et le Concerto en Sol; un concert qui fut exceptionnel à plus d'un égard et d'abord par la signification que Beethoven prétendait lui donner: soirée d'adieu au public viennois. "Enfin, je me vois contraint, par des intrigues, cabales et bassesses de toutes natures, à quitter la seule patrie allemande qui nous reste. Sur l'invitation de S.M. le roi de Westphalie, je pars comme chef d'orchestre." . Mais Jérôme Bonaparte ne verra jamais s'installer à sa Cour le chef d'orchestre Beethoven. En dépit des défaillances des instrumentistes (le compositeur, qui était au piano, dut même faire reprendre un passage de la Fantaisie où les clarinettes s'étaient égarées) , le concert fut un succès et, peu après, les amis viennois, l'archiduc Rodolphe, le prince Lobkowitz, le prince Kinsky, à l'instigation de Marie Erdödy et de Gleichenstein, s'engagent à verser une rente annuelle au musicien pour lui permettre de demeurer à Vienne.
La grande introduction en style de cadence improvisée pour le piano seul, qui prélude à la Fantaisie, est postérieure au reste de l'oeuvre. On trouve les esquisses de cette première partie dans les carnets de l'été 1809. En revanche, le corps de la Fantaisie est bâti sur un thème principal déjà ancien. On le trouve dans un lied de 1795, ‘Seufzer eines Ungeliebten und Gegenliebe’ (plainte d'un homme qui n'est pas aimé, et Amour mutuel). Légèrement amplifié dans son contour mélodique, il deviendra le thème du finale de la IXe Symphonie, sur lequel Beethoven placera le texte de Schiller. Dans la Fantaisie op.80, il est d'abord traité instrumentalement. Le piano l'énonce le premier, puis successivement, la flûte, les hautbois, les clarinettes, les cordes et enfin le tutti s'en emparent sous des formes variées et dans des tempi différents allant d'un Adagio très orné à une Marche rapide. Les choeurs le reprendront dans sa forme originale, accompagné par le piano, puis par le tutti dans un climat d'exaltation croissante qui fait pressentir l'enthousiasme de l'Ode à la Joie. Ce n'est pourtant pas encore à Schiller que Beethoven emprunte le texte, mais seulement à son ami Christoph Kuffner qui dut l'écrire presque sous la dictée du musicien. Le message beethovénien y est ainsi clairement livré et justifie bien l'accession victorieuse de l'Ut mineur initial à la lumière éclatante d'Ut majeur :
D'une grâce et d'une douceur caressantes résonnent
de notre vie les harmonies,
et du goût pour la beauté s'échappent
des fleurs éternellement fraîches.
Paix et joie s'accordent aimablement,
comme le jeu des vagues
qui se précipitent, brutales et fougueuses,
tout s'ordonne vers l'exaltation.
Lorsque des sons le charme agit
et que de la parole la solennité retentit,
je ne puis que parvenir au beau,
nuit et tempête deviennent lumière.
Calme au-dehors et délices au-dedans
règnent alors pour les heureux.
Mais le soleil printanier des deux arts fait naître la lumière.
Ce qui est grand, enraciné dans le cœur,
refleurit alors et croît dans la beauté.
A peine un esprit a-t-il pris son essor,
qu'un choeur d'esprits s'en fait l'écho.
Prenez donc, vous autres belle âmes,
avec joie de l'art ces présents.
Lorsque l'amour et la force s'unissent,
la faveur des dieux des hommes en est la récompense.
Otto Klemperer et al were perfect for this great work. One which deserves better handling is Beethoven's 4th Piano Concerto with Wilhelm Furtwängler and Conrad Hansen, Berlin Philharmonic, 1943. It is currently in pieces: ua-cam.com/video/XD9UrOWS84A/v-deo.html
The English version, from this music lover -
FULL COMMENT: SEE FIRST PINNED COMMENT. *
In the history of the mass in music, only one monument can be compared to the Missa solemnis, Bach's Mass in B, which, before her, went beyond the liturgical framework in a gigantic way. But, unlike Bach and as he will with the Ninth Symphony, Beethoven creates his own framework, the symphonic mass: to the multitude of verses treated separately by Bach, Beethoven offers a grandiose architecture of five symphonic movements.
Respecting the tripartite form of the Kyrie, the first hymn, shared from the start between choirs and soloists, nobly emphasizes the exact prosodic relief of the invocation, the central Christe resting above all on moving structures entrusted to the quartet of soloists and intensifying until 'to a poignant supplication the call to the Creator.
The quadripartite Gloria alone is a true symphony in which the various vocal and instrumental groups participate in a magnificent fusion. In the dazzling colors of a fiery and eventful first part, responds the Larghetto of "Qui tollis peccata mundi", in which suffering humanity finds, through the voices of soloists, imploring accents carried by great crescendos.
The third part, starting with 'Quoniam tu solus sanctus', brings back the greatest brilliance (allegro maestoso). Finally, a solemn fugue on 'In gloria Dei patris' and a Presto conclude the hymn of praise in a superhuman unfolding where the old polyphony of Renaissance men gradually swells to the massive proportions of great romantic frescoes.
The Credo, closely linked to the meaning of the text, opens with a heavy introduction, the vigor and passionate expression of which, almost dramatic, give the measure of the composer's faith. But the evocation of the Mystery of the Incarnation suddenly interiorizes the prayer in an intimate and quivering page, delicately decorated by the garlands of the flute. The 'Crucifixus' for a moment brings back the dramatic vehemence, now transfigured by pain, before the dazzling 'Et resurrexit' and the strident representation of the judgment of the living and the dead burst forth, followed by a return to the original motif in abrupt and impressive gusts. The Creed ends with the de rigueur fugue on the Et vitam venturi saeculi. Significant of the entire work, begun in recollection, it concludes with an immense deployment.
The Sanctus (which Beethoven indicates “with devotion”) is undoubtedly the mystical summit of the work with an admirable progression in the intensity and the interiority of the three acclamations entrusted to the soloists. The two fugatos of ‘Pleni sunt coeli’ and of Hosanna ’are just two brief breaks of climate in this vast contemplative movement. The ethereal and transparent song of the solo violin introduces the Benedictus, very developed, more and more tense, a prophetic vision of all the mystical ecstasies of Romanticism.
Then it is again suffering humanity who implores in Agnus Dei, a symphonic poem on the theme of anguish and supplication. An anguish and a supplication which, after having gone through the trials of Evil - in its most earthly form: war - merge into a contemplation of that inner and outer peace that the musician calls with all his might.
En cuanto vi "Clemperer"me dije, es otro nivel..me gustò ,es una caricia al alma ..Gracias x subir la grabaciòn.
Beethoven was intimately immersed in every word of the text of his Mass. The heart of the beloved overflowed with the desire to say in a personal dialogue with God absolutely everything that he bore. He was a man alone, conscious of his mission and a spokesman for the humanity of his time. Sublimation and also penetration into the solitude of the human being, who from then on stands alone, before God, the cosmos and the world.
Klemperer unifies the entire work into a gigantic fresco whose strength is cohesion and grandeur. The fugal phases of the Credo, the Gloria, the instrumental scherzo of the Agnus burst triumphantly, projecting strength and rigour over the entire score. The tempos are very wide; the sound recording favours the choruses and the instrumental details appear with sufficient evidence. The vocal quartet combines lightness (Söderström) and harshness (Talvela).
This magnificent recording is available thanks to our partnership with WARNER MUSIC, which you have made possible through your trust to the channel.
About the FANTASIA Op.80. Is not yet from Schiller that Beethoven borrowed the text, but only from his friend Christoph Kuffner, who had to write it almost under the dictation of the musician. The Beethovenian message is thus clearly delivered and justifies the victorious accession of the initial C minor to the brilliant light of C major :
Coaxing, fair, lovely is the sound
of harmony in our life,
and sense of beauty generates
flowers that bloom for ever.
Peace and joy flow as kindly
as the tide of waves.
Rough, hostile pressures
are transformed to lofty emotion.
When magical sound is in command
and words convey devotion,
wonders must take shape;
night and tempest turn to light.
Quietness without, bliss within
are the happy man's rulers.
But the spring sun of the arts
gives us light from them both.
Grandeur impressed in the heart
then shoots anew and fair on high.
When the spirit leaps up,
a choir of spirits resounds eternal.
So, lovely spirits, accept
the gifts of fair art gladly.
When love and strength are wedded,
divine grace is man's reward.
🔊 FOLLOW US on SPOTIFY (Profil: CMRR) : spoti.fi/3016eVr
🔊 Download CMRR's recordings in High fidelity audio (QOBUZ) : bit.ly/2M1Eop2
❤️ If you like CM//RR content, please consider membership at our Patreon page.
Thank you :) www.patreon.com/cmrr
You have a partnership with WARNER? That’s awesome!
Yes, this is magnificent.
Vaya versión... Solistas de primerísimo nivel... Un sonido impecable. Fragmentos orquestales de ensueño... Gracias por subir y compartir, con la generación que no tuvo el privilegio de disfrutar músicos de semejante nivel "live"... Mil gracias desde El Salvador.
Totalmente de acuerdo. La oigo una y otra vez.
Thank you for this, so wonderful. In 1959 I entered the University of Kansas School of Fine Arts as a voice major and sang this as a soprano in the concert choir.
Left after two years, was married, divorced and later studied piano and composition and theory at the University of Massachusetts. So you can imagine how much I appreciate your channel and listening without any commercial disruption.
Thank you for your feedback. Is that you at the piano on the video you posted?
@@classicalmusicreference Yes. And I understand why Glenn Gould preferred recording over performing. Most of my recorded music, I believe, demonstrates much more precision than this filmed concert!
Here's a website with some of my recorded music - www.soundclick.com/pianorama
After receiving a music degree from UMass I took a hiatus from musical pursuits to work with others to restore treaty rights to the American Indians in upstate New York, a very educational and inspiring experience. This led to writing songs about animals and the natural world. Most of these songs were recorded in 1978-79.
Others recorded later in Seattle, where I first began playing piano at Nordstrom in the 1980s. Actually I enjoyed that, not minding in the least that people in the stores were there to shop, not to provide an audience for the music!
Well, that's a long answer to your simple question - thanks again for this outstanding channel.
As did I , ten years latter...
The Beethoven CHORAL FANTASY, although a smaller scaled warm up for the 9th symphony is still a favorite Beethoven piece of mine since moving to Germany. It is full of memorable moments.
For me too this is the best recording of this epic master piece.Particularly the SANCTUS & BENEDICTUS (48:19). The fact that includes the Choral Fantacy is a total bonus Thank you
Otto Klemperer wrote some years before making this recording, “It is enormously difficult to translate into reality a work which doesn’t take reality into account.”
He wrote that in a letter to Aladár Tóth (a Hungarian musical critic, who was Annie Fischer's husband and brought Klemperer to Budapest opera in 1947). Klemperer was telling Tóth about a concert in Amsterdam which took place in 17th May 1957. That concert is in UA-cam too and it's marvelous and worth listening! Indeed there is a recent box with a lot of concerts by Klemperer with the Concertgebouw.
@@anaklasis Thank you.
Enorme y profundo pensamiento.
Otto was a real character.
Thanks for that
Very German
To be honest, I never tried religious music ever! For it is music and religion do not mix in my culture. But I always knew that this work contains some of the most epic fugues ever written for large orchestra and choirs, I longed years to hear them, and I always delayed that until I came across this recording, where a genius maestro has delivered the best performance of this mass, and who he was also a Jewish! So I decided to get a step forward and enter through the opened door that fate has presented in front of me, for I know already, and even believe, I would rather say; that this is step, is all what we need to bring PEACE.
Thank you!
Excellent, especially since this "Missa Solemnis" is above all universal, detached from religion but in direct connection with God :-)
Klemperer was catholic when recorded this.
Maravillosa. Perfecta musicalmente en todos los sentidos. Gracias por su inclusión en la batuta de Otto klemperer.
This marvelous work was sometimes not available for me on the computer, l hope it stays now. Thank You very much for this magnificent version with Otto Klemperer.
we hope so too ! enjoy :-)
Superbe enregistrement , et otto klemperer un grand maître , merci pour le partage !!!!!!
Avec plaisir Eric :-)
My favorite UA-cam channel. Thank you for magnificent music and wonderful organization of playlists, much appreciated.
Can you write this comment on our thank you video? That would be great :-) ua-cam.com/video/-4YN6SmMCoE/v-deo.html
Celestial! Paranormal! Magnifico ! Divina inspiraçao, ! Um brasileiro amante da musica classica e sacra.
... conclusión !!!apoteosica, grandeza, inmersa en la eternidad !!! ... 💜🍁💚 ...
This music and choral singing is so magnificent to listen to. Thank you!🙏🙏🥰🥰💕💕🎶🎶🎵🎵🎼🎼😍😍🎺🎺🎻🎻🧡🧡
Thank you! I almost forgot about this marvelous master piece! I used to listen to it a lot in m youth (80ties). My love to classical music started with Beethoven1 That it is why I am referring to him in a allogoric funny wise. He was my first big Love!
MAGNIFICENT ! THE PRESENCE OF THE DIVINE IS MANIFEST. THANK YOU SO MUCH .WONDERFUL PEOPLE SINGING
THEY ARE SO BLESSED , AS WE, WHO ARE LISTENING ARE, THANK YOU FOR YOUR GREAT SENSITIVITY KLEMPERER AND PLAYERS OF THIS WONDEROUS MUSIC.
Been listening to a lot of Otto recently. He really was one of a kind & a real character.
The greatest 'Gloria' choral in the history of music!
Cómo siempre ,maravilloso.
Un auténtico Cielo.
Wonderful piece, so full of majesty and feeling -- such a hard combination for so many composers AND conductors. They either sound bombastic or saccherine. But Klemperer was a genius at combining them to get the right ambience. This is by far the best interpretation of the Missa Solemnis I've ever heard.
Agree w you.
De acuerdo.
I see what you mean concerning the bombastic tendency when I think of Gunther Ramin. But could you give me an example for the saccharine version?
Sublime. The ending of Gloria is amazing!
Wunderschöne und spannende Interpretation dieser großartigen und perfekt komponierten Messe mit gut harmonisierten und perfekt synchronisierten Tönen aller Instrumente sowie herrlichen Stimmen aller genialen Solisten und gut vereinigten Stimmen des ausgezeichneten Chors. Der unvergleichliche Dirigent leitet das ausgezeichnete Orchester im gut phrasierten Tempo und mit möglichst effektiver Dynamik. Bestimmt eine der zehn besten Aufführungen dieses Meisterwerks im 20. Jahrhundert!
Version nie mit Karajans Version von 1975 gleichgezogen :-)
Stimmt! Karajans Version von 1975 ist ewig unübertrefflich.
@@classicalmusicreference I prefer Klemperer to Von Karajan... but both are masters.
@@classicalmusicreference If I may say so, I find the version from '66 even better.
@@dejanstevanic5408 eeuuh no
Thanks CMRR for posting this masterpiece and thanks yt for preventing ugly noisy ads
Beethoven Beethoven. Non dubito che tu abbia visto L'Eterno nostro D-O. Componendo il tuo grido di dolore in musica. Ti abbraccio da cuore a cuore. E grazie grazie. Tu sai il perché
Grazie per il suo commento, siamo sicuri che la rassicurazione lo sta aspettando!
This piece by conducted by Otto is the best in the world
恥ずかしながら初めて拝聴しました。ベートーベンの偉大さがわかりました。有り難うございます。知らない曲だらけで、恥ずかしいです。😱😱
この音楽をお楽しみください。歴史の傑作の一つです
@@classicalmusicreference 来年70歳になります。この年になって、音楽を学ぶようになるとは、、、チャンスを有り難うございました。頑張ります。
Von Herzen-Möge es wieder-Zu Herzen gehn!
Missa of missas and amazingly excellent Otto Clemperer
BEETHOVEN 💖💖💖💖💖💖💖GLÓRIA ETERNA DA HUMANIDADE! !!!!!!!2O2O SALVE BEETHOVEN! !!!!!!💖💖💖💖💖
You do an amazing job ! Gratulations ❤
Sublime! Thank you so much.
Uff, thanks. I already thought that this marble is out of my reach.
What a legendary recording. Klemperer is remembered as a conductor, who did a lot of things slowly. But not the Missa Solemnis, this is so transparent and energetic, not slow at all, rather balanced. You also have Karajan/Berlin recording on your channel - I listened to it with pleasure too. But my verdict is - Klemperer is superior. Even though, I personally think, that when it comes to Beethoven symphonies, Karajan did them all better than Klemperer.
Superior!
Superb!
Reference!
★★★★★
^^
You deserve better like this!
But...we're coming in this category!
Virtual!
Absolutely fascinating !
Bravo! Well done.
Just Wonderful!!!
Obrigado Beethoven 🙌
Perfect.
I always found particularly moving, at 32:00, the et incarnatus est de spiritu sancto, ex Maria virgine. Klemperer and Legge brought Pitz from Bayreuth, and you hear it from the pianissimo chorus. The pulsating flute, which must have been Gareth Morris, sounding like a beating heart, never failed to bring a bit of a tear.
I think Klemperer's Beethoven symphonies are dull and pedestrian, but this is simply the greatest Missa Solemnis recording by a considerable distance
thanks.
Impressive credo. Surprising that he got it.
Good stuff, but please add a few seconds of silence at the beginning of each video!
You are absolutely right. I agree with you
Magnifique!
I am studying this right now.
I want to offer editing the the score(preferable of a piano transcription because its easier to read, or the whole score) to the video.
It's always great to see the score to the music.
Let me know.
Greetings from Vienna :)
-J
Thank you Johannes, the proposal is very nice, we thought about it but our priority is the sound experience with an educational commentary :-)
Beethoven itt (is) elérte azt a szintet, amit a kreatív emberi lélek elérni képes: a zenei harmóniák mesteri kezelése átitatva a transzcendencia iránti olthatatlan vággyal a fokozhatatlan remekmű létrejöttének feltétele. A spiritualitás és az artisztikum egymásra találásának lehetnünk tanúi. Ezen a szinten már mindegy, hogy Bachot, Beethovent vagy éppen Palestrinát hallgat az ember, a tökéletességet nem lehet fokozni. Klemperer méltó előadó a partitúrához. gp
7:00 goosebumps
Genial
7:00 piel de gallina
Mesterværk !
너무나도 고귀한~
クレンペラーはいいですね。
YES
Who is AB in charge of the remastering? In any case bravo : It sounds better than EMI official remastering dating from 2001.
I have this on vinyl - 3 LP box set - belonged to my father - best version. Now we have to be content with Gardiner ..
..." das mais altas criações do Espírito humano",
25:19
42:54
No he logrado conocer el nombre del coro y los solistas. Por favor, me los suministran.
El coro de Fantasia es el John Alldis y fue grabado en Abbey Road Studios. La misa se grabó en el ahora demolido Kingsway Hall que pertenecía a la iglesia metodista. Las grabaciones que se hacían allí tenían que hacerse de noche debido al frecuente rumor del metro.
The Choral Fantasy was recorded with the John Alldis choir at Abbey Road Studios. The mass was recorded in the now demolished Kingsway Hall that belonged to the Methodist church. The recordings made there had to be done at night due to the frequent rumble from the subway.
Can somebody tell me .. on which CD I can found this wonderful version? I got one with the same Singers .. but the quality is a catastrophe.
www.warnerclassics.com/release/beethoven-missa-solemnis
Can someone give me the metronome markings for this magnificent piece.
Score downloadable on the internet for free. If Beethoven even gave it metronome markings, which I doubt. Metronome markings, even where they exist, are seldom considered binding.
🙏🙏🙏🙏🙏🙏🙏.
This used to be my favorite, but now I think it's just a tad bit too fast.
I agree, especially after the Harnoncourt/ Royal Concertgebouw Orchestra version with
Liviu Prunaru playing the Benedictus: ua-cam.com/video/yPNMYBfsqTY/v-deo.html
🇹🇷😍🤗
Med
Grandiose! Mais pas un once de religiosité... Beethoven ou pas il s'agit d'une messe quand-même!
Thomas Jason Jones William Jackson Gary