Paix a ton âme Chère Barbara. J'ai eu l'immense privilège de te voir et de t'entendre chanter sur scène avec Roland Petit. Un moment magique et inoubliable qui restera à jamais gravé dans mon coeur. Merci ❤
Waouh !!! Votre message me transperce le cœur, ma Maman est décédée en 2020. Pareil, quand nous avons fermé, pour la dernière fois la porte de son logement, ce fut une magnifique page de notre vie que nous avons tournée. Et je crois que Barbara a dut comprendre, un jour, cela aussi !!! Tiens, je crois avoir une poussière dans l'œil....
Quel texte ! Cela me rappelle un texte de Lamartine: "Je ne vois en ces lieux que ceux qui n y sont plus. Pourquoi me ramenés -tu sur la trace de leurs regrets "?
J'ai eu tort, je suis revenue Dans cette ville, au loin, perdue Où j'avais passé mon enfance J'ai eu tort, j'ai voulu revoir Le côteau où glisse le soir Bleu et gris, ombre de silence Et j'ai retrouvé, comme avant Longtemps après Le côteau, l'arbre se dressant Comme au passé J'ai marché, les tempes brûlantes Croyant étouffer sous mes pas Les voix du passé qui nous hantent Et reviennent sonner le glas Et je me suis couchée sous l'arbre Et c'était les mêmes odeurs Et j'ai laissé couler mes pleurs Mes pleurs J'ai mis mon dos nu à l'écorce L'arbre m'a redonné des forces Tout comme au temps de mon enfance Et longtemps, j'ai fermé les yeux Je crois que j'ai prié un peu Je retrouvais mon innocence Avant que le soir ne se pose J'ai voulu voir La maison fleurie sous les roses J'ai voulu voir Le jardin où nos cris d'enfants Jaillissaient comme sources claires Jean, Claude et Régine et puis Jean Tout redevenait comme hier Le parfum lourd des sauges rouges Les dahlias fauves dans l'allée Le puits, tout, j'ai retrouvé Hélas La guerre nous avait jetés là D'autres furent moins heureux, je croix Au temps joli de leur enfance La guerre nous avait jetés là Nous vivions comme hors-la-loi Et j'aimais celà, quand j'y pense Oh mes printemps, oh mes soleils Oh mes folles années perdues Oh mes quinze ans, oh mes merveilles Que j'ai mal d'être revenue Oh les noix fraîches de Septembre Et l'odeur des mûres écrasées C'est fou, tout, j'ai tout retrouvé Hélas Ils ne faut jamais revenir Au temps caché des souvenirs Du temps béni de mon enfance Car parmi tous les souvenirs Ceux de l'enfance sont les pires Ceux de l'enfance nous déchirent Vous, ma très chérie, ô ma mère Où êtez-vous donc, aujourd'hui Vous dormez au chaud de la terre Et moi, je suis venue ici, pour y retrouver votre rire Vos colères et votre jeunesse Mais je suis seule avec ma détresse Hélas Pourquoi suis-je donc revenue Et seule, au détour de ses rues J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche Pourquoi suis-je venue ici, où mon passé me crucifie Elle dort à jamais mon enfance
"Mon enfance", "J'ai eu tort, je suis revenue dans cette ville au loin perdue Où j'avais passé mon enfance J'ai eu tort, j'ai voulu revoir le coteau où glissait le soir Bleu et gris, ombres de silence Et j'ai retrouvé comme avant Longtemps après Le coteau, l'arbre se dressant Comme au passé J'ai marché les tempes brûlantes Croyant étouffer sous mes pas Les voies du passé qui nous hantent Et reviennent sonner le glas Et je me suis couchée sous l'arbre Et c'était les mêmes odeurs Et j'ai laissé couler mes pleurs Mes pleurs J'ai mis mon dos nu à l'écorce, l'arbre m'a redonné des forces Tout comme au temps de mon enfance Et longtemps j'ai fermé les yeux, je crois que j'ai prié un peu Je retrouvais mon innocence Avant que le soir ne se pose J'ai voulu voir La maison fleurie sous les roses J'ai voulu voir Le jardin où nos cris d'enfants Jaillissaient comme source claire Jean-Claude et Régine et puis Jean Tout redevenait comme hier Le parfum lourd des sauges rouges Les dahlias fauves dans l'allée Le puits, tout, j'ai tout retrouvé Hélas La guerre nous avait jeté là, d'autres furent moins heureux je crois Au temps joli de leur enfance La guerre nous avait jeté là, nous vivions comme hors-la-loi Et j'aimais cela quand j'y pense Oh mes printemps, oh mes soleils, oh mes folles années perdues Oh mes quinze ans, oh mes merveilles Que j'ai mal d'être revenue Oh les noix fraîches de septembre Et l'odeur des mûres écrasées C'est fou, tout, j'ai tout retrouvé Hélas Il ne faut jamais revenir aux temps cachés des souvenirs Du temps béni de son enfance Car parmi tous les souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires Ceux de l'enfance nous déchirent Oh ma très chérie, oh ma mère, où êtes-vous donc aujourd'hui? Vous dormez au chaud de la terre Et moi je suis venue ici Pour y retrouver votre rire Vos colères et votre jeunesse Et je reste seule avec ma détresse Hélas Pourquoi suis-je donc revenue et seule au détour de ces rues J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche Pourquoi suis-je venue ici, où mon passé me crucifie Et ne dort jamais mon enfance ?"
Ho sbagliato, sono tornata in questa città perduta lontano, Dove avevo trascorso la mia infanzia. Ho sbagliato, ho voluto rivedere la collina dove scivolava la sera, Blu e grigia, ombre di silenzio. E ho ritrovato, come allora, Molto tempo dopo, La collina, l'albero che si ergeva, Come in passato. Ho camminato con le tempie in fiamme, Credendo di soffocare sotto i miei passi Le voci del passato che ci tormentano E tornano a suonare la campana a morto. E mi sono sdraiata sotto l'albero, E c'erano gli stessi odori, E ho lasciato scorrere le mie lacrime, Le mie lacrime. Ho poggiato la mia schiena nuda sulla corteccia, l'albero mi ha ridato forza, Proprio come ai tempi della mia infanzia. E a lungo ho chiuso gli occhi, credo di aver pregato un po', Ritrovavo la mia innocenza. Prima che la sera si posasse, Ho voluto vedere La casa fiorita sotto le rose. Ho voluto vedere Il giardino dove le nostre grida di bambini Zampillavano come sorgenti limpide. Jean-Claude e Régine e poi Jean, Tutto ritornava come ieri. Il profumo intenso delle salvie rosse, I dalie fulve lungo il vialetto, Il pozzo, tutto, ho ritrovato tutto, Ahimè. La guerra ci aveva spinti lì, altri furono meno fortunati, credo, Nel bel tempo della loro infanzia. La guerra ci aveva spinti lì, vivevamo come fuorilegge, E mi piaceva questo, a pensarci ora. Oh le mie primavere, oh i miei soli, oh i miei folli anni perduti, Oh i miei quindici anni, oh le mie meraviglie, Quanto dolore nel ritornare. Oh le noci fresche di settembre E l’odore delle more schiacciate, È incredibile, tutto, ho ritrovato tutto, Ahimè. Non si dovrebbe mai tornare al tempo nascosto dei ricordi, Al tempo benedetto della propria infanzia. Perché tra tutti i ricordi, quelli dell’infanzia sono i peggiori, Quelli dell’infanzia ci lacerano. Oh mia carissima, oh mia madre, dove siete oggi? Dormite al caldo della terra, E io sono venuta qui Per ritrovare il vostro sorriso, La vostra rabbia e la vostra giovinezza. E resto sola con la mia angoscia, Ahimè. Perché sono tornata allora, e sola all’angolo di queste strade, Ho freddo, ho paura, la sera si avvicina. Perché sono venuta qui, dove il mio passato mi crocifigge E la mia infanzia non dorme mai?
Paix a ton âme Chère Barbara. J'ai eu l'immense privilège de te voir et de t'entendre chanter sur scène avec Roland Petit. Un moment magique et inoubliable qui restera à jamais gravé dans mon coeur. Merci ❤
sublime Barbara
J'ai 55 ans ... j'ai perdu mes parents... ce soir nous avons vendu leur appartement... que de souvenirs heureux et je suis si triste
Waouh !!! Votre message me transperce le cœur, ma Maman est décédée en 2020. Pareil, quand nous avons fermé, pour la dernière fois la porte de son logement, ce fut une magnifique page de notre vie que nous avons tournée. Et je crois que Barbara a dut comprendre, un jour, cela aussi !!! Tiens, je crois avoir une poussière dans l'œil....
Triste ça me rappelle mon viol vécu à l'enfance à plusieurs reprises...
Merci infiniment Barbara d'avoir mis des mots sur nos maux ❤
barbara uneartiste de genie je l ai rencontree a paris en 1972
superbe texte de Barbara , plein de nostalgie
Magnifique
Le regard dans ses yeux... Éternel !
Pour moi c + que de la nostalgie, c un vécu qui me prend au cœur car elle a mis des mots sur ce que je ressens.
Quel texte !
Cela me rappelle un texte de Lamartine:
"Je ne vois en ces lieux que ceux qui n y sont plus.
Pourquoi me ramenés -tu sur la trace de leurs regrets "?
Quina meravella!
Sabent, a més, el que en diu a les memòries, de la seva infantesa...
No es pot pas dir més ben dit.
J'ai eu tort, je suis revenue
Dans cette ville, au loin, perdue
Où j'avais passé mon enfance
J'ai eu tort, j'ai voulu revoir
Le côteau où glisse le soir Bleu et gris, ombre de silence
Et j'ai retrouvé, comme avant
Longtemps après Le côteau, l'arbre se dressant Comme au passé
J'ai marché, les tempes brûlantes Croyant étouffer sous mes pas Les voix du passé qui nous hantent
Et reviennent sonner le glas
Et je me suis couchée sous l'arbre
Et c'était les mêmes odeurs
Et j'ai laissé couler mes pleurs Mes pleurs
J'ai mis mon dos nu à l'écorce
L'arbre m'a redonné des forces Tout comme au temps de mon enfance
Et longtemps, j'ai fermé les yeux Je crois que j'ai prié un peu
Je retrouvais mon innocence
Avant que le soir ne se pose J'ai voulu voir La maison fleurie sous les roses J'ai voulu voir Le jardin où nos cris d'enfants Jaillissaient comme sources claires Jean, Claude et Régine et puis Jean
Tout redevenait comme hier
Le parfum lourd des sauges rouges Les dahlias fauves dans l'allée Le puits, tout, j'ai retrouvé
Hélas La guerre nous avait jetés là
D'autres furent moins heureux, je croix Au temps joli de leur enfance
La guerre nous avait jetés là Nous vivions comme hors-la-loi
Et j'aimais celà, quand j'y pense
Oh mes printemps, oh mes soleils
Oh mes folles années perdues
Oh mes quinze ans, oh mes merveilles
Que j'ai mal d'être revenue Oh les noix fraîches de Septembre
Et l'odeur des mûres écrasées C'est fou, tout, j'ai tout retrouvé
Hélas Ils ne faut jamais revenir
Au temps caché des souvenirs
Du temps béni de mon enfance
Car parmi tous les souvenirs
Ceux de l'enfance sont les pires
Ceux de l'enfance nous déchirent
Vous, ma très chérie, ô ma mère
Où êtez-vous donc, aujourd'hui
Vous dormez au chaud de la terre
Et moi, je suis venue ici, pour y retrouver votre rire
Vos colères et votre jeunesse
Mais je suis seule avec ma détresse
Hélas Pourquoi suis-je donc revenue
Et seule, au détour de ses rues
J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche
Pourquoi suis-je venue ici, où mon passé me crucifie
Elle dort à jamais mon enfance
"Mon enfance", "J'ai eu tort, je suis revenue dans cette ville au loin perdue
Où j'avais passé mon enfance
J'ai eu tort, j'ai voulu revoir le coteau où glissait le soir
Bleu et gris, ombres de silence
Et j'ai retrouvé comme avant
Longtemps après
Le coteau, l'arbre se dressant
Comme au passé
J'ai marché les tempes brûlantes
Croyant étouffer sous mes pas
Les voies du passé qui nous hantent
Et reviennent sonner le glas
Et je me suis couchée sous l'arbre
Et c'était les mêmes odeurs
Et j'ai laissé couler mes pleurs
Mes pleurs
J'ai mis mon dos nu à l'écorce, l'arbre m'a redonné des forces
Tout comme au temps de mon enfance
Et longtemps j'ai fermé les yeux, je crois que j'ai prié un peu
Je retrouvais mon innocence
Avant que le soir ne se pose
J'ai voulu voir
La maison fleurie sous les roses
J'ai voulu voir
Le jardin où nos cris d'enfants
Jaillissaient comme source claire
Jean-Claude et Régine et puis Jean
Tout redevenait comme hier
Le parfum lourd des sauges rouges
Les dahlias fauves dans l'allée
Le puits, tout, j'ai tout retrouvé
Hélas
La guerre nous avait jeté là, d'autres furent moins heureux je crois
Au temps joli de leur enfance
La guerre nous avait jeté là, nous vivions comme hors-la-loi
Et j'aimais cela quand j'y pense
Oh mes printemps, oh mes soleils, oh mes folles années perdues
Oh mes quinze ans, oh mes merveilles
Que j'ai mal d'être revenue
Oh les noix fraîches de septembre
Et l'odeur des mûres écrasées
C'est fou, tout, j'ai tout retrouvé
Hélas
Il ne faut jamais revenir aux temps cachés des souvenirs
Du temps béni de son enfance
Car parmi tous les souvenirs, ceux de l'enfance sont les pires
Ceux de l'enfance nous déchirent
Oh ma très chérie, oh ma mère, où êtes-vous donc aujourd'hui?
Vous dormez au chaud de la terre
Et moi je suis venue ici
Pour y retrouver votre rire
Vos colères et votre jeunesse
Et je reste seule avec ma détresse
Hélas
Pourquoi suis-je donc revenue et seule au détour de ces rues
J'ai froid, j'ai peur, le soir se penche
Pourquoi suis-je venue ici, où mon passé me crucifie
Et ne dort jamais mon enfance ?"
Ho sbagliato, sono tornata in questa città perduta lontano,
Dove avevo trascorso la mia infanzia.
Ho sbagliato, ho voluto rivedere la collina dove scivolava la sera,
Blu e grigia, ombre di silenzio.
E ho ritrovato, come allora,
Molto tempo dopo,
La collina, l'albero che si ergeva,
Come in passato.
Ho camminato con le tempie in fiamme,
Credendo di soffocare sotto i miei passi
Le voci del passato che ci tormentano
E tornano a suonare la campana a morto.
E mi sono sdraiata sotto l'albero,
E c'erano gli stessi odori,
E ho lasciato scorrere le mie lacrime,
Le mie lacrime.
Ho poggiato la mia schiena nuda sulla corteccia, l'albero mi ha ridato forza,
Proprio come ai tempi della mia infanzia.
E a lungo ho chiuso gli occhi, credo di aver pregato un po',
Ritrovavo la mia innocenza.
Prima che la sera si posasse,
Ho voluto vedere
La casa fiorita sotto le rose.
Ho voluto vedere
Il giardino dove le nostre grida di bambini
Zampillavano come sorgenti limpide.
Jean-Claude e Régine e poi Jean,
Tutto ritornava come ieri.
Il profumo intenso delle salvie rosse,
I dalie fulve lungo il vialetto,
Il pozzo, tutto, ho ritrovato tutto,
Ahimè.
La guerra ci aveva spinti lì, altri furono meno fortunati, credo,
Nel bel tempo della loro infanzia.
La guerra ci aveva spinti lì, vivevamo come fuorilegge,
E mi piaceva questo, a pensarci ora.
Oh le mie primavere, oh i miei soli, oh i miei folli anni perduti,
Oh i miei quindici anni, oh le mie meraviglie,
Quanto dolore nel ritornare.
Oh le noci fresche di settembre
E l’odore delle more schiacciate,
È incredibile, tutto, ho ritrovato tutto,
Ahimè.
Non si dovrebbe mai tornare al tempo nascosto dei ricordi,
Al tempo benedetto della propria infanzia.
Perché tra tutti i ricordi, quelli dell’infanzia sono i peggiori,
Quelli dell’infanzia ci lacerano.
Oh mia carissima, oh mia madre, dove siete oggi?
Dormite al caldo della terra,
E io sono venuta qui
Per ritrovare il vostro sorriso,
La vostra rabbia e la vostra giovinezza.
E resto sola con la mia angoscia,
Ahimè.
Perché sono tornata allora, e sola all’angolo di queste strade,
Ho freddo, ho paura, la sera si avvicina.
Perché sono venuta qui, dove il mio passato mi crocifigge
E la mia infanzia non dorme mai?
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