Bonjour, je ne saisi pas l'avantage de passer sur un redresseur commandé plutôt que d'être sur un redresseur classique à diode avec un régulateur de tension lm2596 avec gestion de la Vmax générateur. La consommation quand le générateur est inactive serait ainsi nulle. Mais je suis loin d'être "calé" en électronique.
Bonjour, en fait la principale raison est la tension générée par l'éolienne. Par vent faible, donc la grande majeure partie du temps, l'éolienne génère entre 0 (à l'arrêt) et 5 volts (vent moyen, je n'ai pas mesuré mais dans les 20km/h), les diodes font perdre 0.6 volts par diode (au silicium), ou 0.3 volts avec une autre technologie (Schottky). Pour faire un pont de diode on a systématiquement 2 diodes en série, donc 0.6 volts perdus. L'éolienne pourrais dans le meilleur des cas commencer à fournir de l'énergie avec une petite brise, donc pas dès le démarrage. A cela il faut aussi ajouter que le composant qui va gérer cette énergie pour charger la batterie a besoin d'un minimum de tension pour fonctionner. Si on oublie le fait que le LM2596 ne permet pas de charger une batterie ni d'optimiser l'utilisation d'une éolienne (fonction MPPT), il démarre à 4.5 volts! Donc un couple diodes + LM2596 fonctionne mais l'éolienne commence à fournir de l'énergie avec des vents moyens, ce qui implique une énorme perte d'énergie puisqu'elle ne fournirait rien la plupart du temps par vent faible.
@@LaGrotteDuGeekOfficial ok, j'attends la suite pour mieux comprendre alors, car dans les systèmes MPPT que j'ai pu regarder, on cherchait toujours à s'approcher de la vitesse optimale du rotor, ici c'est un peu différent car on cherche à optimiser la puissance à une vitesse de rotor donnée et non pas atteindre la vitesse optimale (en gros on cherche pas à etre à Uoptim mais à avoir Pmax à U donné) si j'ai bien compris.
Il va falloir attendre mes tests pour le confirmer, mais selon moi lorsqu'on tire la puissance optimale sur une éolienne, elle ralentit pour se stabiliser à une vitesse plus basse, c'est peut être une autre manière de voir la même chose en fait. Je crois qu'une vidéo dédiée au MPPT serait la bienvenue ;) Je vais y réfléchir.
@@LaGrotteDuGeekOfficial pour moi la vitesse optimale du rotor est définie par conception pour une tension cible (nombre de spire bobine) et la logique mppt est un asservissement qui vise à contrôler l'intensité donc la vitesse du rotor pour atteindre cette vitesse de rotation rotor optimale tout en optimisant la partie basse vitesse au mieux possible mais non optimale mais une vidéo sur le MPPT me serait très utile surtout le travail de AdnaneZaimi accessible en ligne avec une logique P&O avancée puis bascule sur commande ORB m'a semblé très intéressante même si je n'ai pas encore saisie tout ce qui est étudié dedans.
Je viens d'aller voir le mémoire d'Adnane Zaimi, merci c'est très intéressant! Je l'ai juste survolé mais je l'ai gardé pour plus tard, il y a de la lecture quand même :D Je pense que la grosse différence entre son travail et le mien c'est qu'il peut influencer le rendement mécanique de l'éolienne, ce dont je suis incapable puisque je suis parti sur une éolienne verticale hybride Darrieus-Savonius à pâles fixes. Du coup son MPPT est bien plus complet, il peut rechercher le maximum de rendement en jouant sur plusieurs paramètres alors que je n'ai que le courant pour seul paramètre. Après il faut rester raisonnable, mon éolienne ne fais que quelques watts, et même si j'en fabrique une plus grosse je ne pense pas dépasser la centaine de watts avec ce design. Par contre si je peux continuer avec un design plus imposant j'ai déjà prévu de changer de mécanique, ce mémoire va m'être utile merci!
C'est super :)
Merci ;)
👍👍👍
Merci!!
Bonjour, je ne saisi pas l'avantage de passer sur un redresseur commandé plutôt que d'être sur un redresseur classique à diode avec un régulateur de tension lm2596 avec gestion de la Vmax générateur. La consommation quand le générateur est inactive serait ainsi nulle. Mais je suis loin d'être "calé" en électronique.
Bonjour, en fait la principale raison est la tension générée par l'éolienne.
Par vent faible, donc la grande majeure partie du temps, l'éolienne génère entre 0 (à l'arrêt) et 5 volts (vent moyen, je n'ai pas mesuré mais dans les 20km/h), les diodes font perdre 0.6 volts par diode (au silicium), ou 0.3 volts avec une autre technologie (Schottky). Pour faire un pont de diode on a systématiquement 2 diodes en série, donc 0.6 volts perdus. L'éolienne pourrais dans le meilleur des cas commencer à fournir de l'énergie avec une petite brise, donc pas dès le démarrage.
A cela il faut aussi ajouter que le composant qui va gérer cette énergie pour charger la batterie a besoin d'un minimum de tension pour fonctionner. Si on oublie le fait que le LM2596 ne permet pas de charger une batterie ni d'optimiser l'utilisation d'une éolienne (fonction MPPT), il démarre à 4.5 volts! Donc un couple diodes + LM2596 fonctionne mais l'éolienne commence à fournir de l'énergie avec des vents moyens, ce qui implique une énorme perte d'énergie puisqu'elle ne fournirait rien la plupart du temps par vent faible.
@@LaGrotteDuGeekOfficial ok, j'attends la suite pour mieux comprendre alors, car dans les systèmes MPPT que j'ai pu regarder, on cherchait toujours à s'approcher de la vitesse optimale du rotor, ici c'est un peu différent car on cherche à optimiser la puissance à une vitesse de rotor donnée et non pas atteindre la vitesse optimale (en gros on cherche pas à etre à Uoptim mais à avoir Pmax à U donné) si j'ai bien compris.
Il va falloir attendre mes tests pour le confirmer, mais selon moi lorsqu'on tire la puissance optimale sur une éolienne, elle ralentit pour se stabiliser à une vitesse plus basse, c'est peut être une autre manière de voir la même chose en fait. Je crois qu'une vidéo dédiée au MPPT serait la bienvenue ;) Je vais y réfléchir.
@@LaGrotteDuGeekOfficial pour moi la vitesse optimale du rotor est définie par conception pour une tension cible (nombre de spire bobine) et la logique mppt est un asservissement qui vise à contrôler l'intensité donc la vitesse du rotor pour atteindre cette vitesse de rotation rotor optimale tout en optimisant la partie basse vitesse au mieux possible mais non optimale mais une vidéo sur le MPPT me serait très utile surtout le travail de AdnaneZaimi accessible en ligne avec une logique P&O avancée puis bascule sur commande ORB m'a semblé très intéressante même si je n'ai pas encore saisie tout ce qui est étudié dedans.
Je viens d'aller voir le mémoire d'Adnane Zaimi, merci c'est très intéressant! Je l'ai juste survolé mais je l'ai gardé pour plus tard, il y a de la lecture quand même :D
Je pense que la grosse différence entre son travail et le mien c'est qu'il peut influencer le rendement mécanique de l'éolienne, ce dont je suis incapable puisque je suis parti sur une éolienne verticale hybride Darrieus-Savonius à pâles fixes. Du coup son MPPT est bien plus complet, il peut rechercher le maximum de rendement en jouant sur plusieurs paramètres alors que je n'ai que le courant pour seul paramètre.
Après il faut rester raisonnable, mon éolienne ne fais que quelques watts, et même si j'en fabrique une plus grosse je ne pense pas dépasser la centaine de watts avec ce design. Par contre si je peux continuer avec un design plus imposant j'ai déjà prévu de changer de mécanique, ce mémoire va m'être utile merci!