« Politique Lacanienne » avec Alain Borer : La langue poétique de Rimbaud (5)

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  • Опубліковано 27 сер 2024
  • Alain Borer est poète, écrivain et essayiste, spécialiste d’Arthur Rimbaud depuis plusieurs décennies. Il est aussi romancier, dramaturge, et critique d’art. Il enseigne à l’École supérieure des Beaux-Arts de Tours-Angers-Le Mans. Il est aussi professeur invité en littérature française à Los Angeles (Université of Southern California), et il est président national du Printemps des poètes depuis 2005.

КОМЕНТАРІ • 5

  • @moussanoir2807
    @moussanoir2807 9 місяців тому

    Si Monsieur BORER me lit : vous m'avez accueilli chez vous à Paris pour un café lorsque j'avais 15 ans pour parler de Rimbaud. 🙂
    Un grand merci à vous et mes meilleurs souvenirs !

  • @stephaneberrebi7106
    @stephaneberrebi7106 Рік тому

    le noème, traduisible, imprévisible et "oxymorique" (le koan…) et la versification comme attrape noème : 👏👏👏

  • @JeanSarfati
    @JeanSarfati Рік тому

    L'épaulé jeté de la poésie.
    (exactement ça).
    "C'est extra". Léo Ferré.
    Ah ben voilà. Il y a une demande duplice chez les patients: une demande réparatrice et une demande de vérité.
    Cqfd.
    Pressé: le temps de l'enfance est beaucoup plus rapide que celui de l'adulte, beaucoup plus riche dans la même temporalité physique, comme dans le rêve. L'adolescent prend connaissance de ce fait, et de la perception de la réduction à l'adulte, choquant la toute puissance du moi. Alors il/elle est Pressé. C'est d'autant plus vrai dans les phases fécondes de ladite schizophrénie (qu'on devrait nommer 'incohéro-phrénie').
    Ça me choque qu'on valorise son discours en s'en prenant d'entrée comme mauvais objet au Prolétariat (Staline évidemment...). Doxa n'est pas propice à la psychanalyse.
    1913. Duchamp. 1915. Zimmerwald. Balabanova. Lénine. Guerre mondiale. Zappez. Effet hors monde de la vision boutiquière ?
    Ce n'était pas ça 'le dormeur du val', la guerre, la Commune, Manouchian et Mélinée.
    "C'est un trou de verdure où chante une rivière,
    Accrochant follement aux herbes des haillons
    D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
    Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
    Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
    Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut.
    Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
    Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
    Nature, berce-le chaudement : il a froid.
    Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
    Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
    Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit."
    Catalan, m'appellerai Abalaguer.

  • @galactussweet5065
    @galactussweet5065 6 місяців тому

    un peu *

  • @user-il7cw2cw8r
    @user-il7cw2cw8r Рік тому

    Le poète perpétuellement en marche avant ne parvient jamais à sortir de soi toujours devant...STOP ! Ici et maintenant, couché sur le dos dans les herbes folles, les yeux grands-ouverts, l'Autre voit enfin le Ciel s'ouvrir sur la venue en présence stupéfiante de l'éternité vainement cherchée en marchant...