Vivant un peu à l’écart du monde, en pleine nature, je remarquais ce matin à quel point était important le sourire complice d’une personne qui, comme moi, bravait la (légère) pluie pour marcher sur la plage. Ce serait, me disais-je, la seule rencontre de la journée. Mais j’eus aussi la chance de vous découvrir, à l’instant sur mon petit téléphone. Il est bon que mes frères et sœurs en chrétienté puissent faire don de leur intention de bonté, d’ouverture, d’intelligence, d’accueil, d’expérience, de bon sens. 🙏🏼
Je reviens vers vous. J’ai stoppé cette deuxième écoute à 12:10. La question la plus intéressante posée par fr. François : de quelle foi parlons-nous, honnêtement. On ne peut, il me semble, trouver une réponse nette à une telle question. Pour ma part, ma foi a vacillé tellement souvent (10 ans dans un centre bouddhiste mais avec ma croix ostensiblement attachée à mon cou), un passage involontaire mais puissant dans le new-âge (par un soignant qui est sorti de son éthique médicale- mais j’eus le réflexe de taper à la porte d’un monastère, ce qui m’a sauvée), je ne dois ma foi -c’est -à-dire ma relation (j’insiste sur ce mot) avec le Christ qu’à cette honnêteté dont parle fr.François.Mais que d’épreuves, terribles même, quand on veut être honnête ! Et d’ailleurs est-ce qu’on « veut « être honnête ? Il est des personnes qui ne peuvent tout simplement pas faire autrement. Je serais tentée, pour ma part, dans de telles expériences d’églises à la maison, de cultiver la beauté et la sobriété. De toutes façon, si on veut vraiment être honnête les problèmes ne tarderont pas à arriver. Si cela est de la bonne semence, c’est fort bien. Et aussi très délicat.
Vivant un peu à l’écart du monde, en pleine nature, je remarquais ce matin à quel point était important le sourire complice d’une personne qui, comme moi, bravait la (légère) pluie pour marcher sur la plage. Ce serait, me disais-je, la seule rencontre de la journée.
Mais j’eus aussi la chance de vous découvrir, à l’instant sur mon petit téléphone. Il est bon que mes frères et sœurs en chrétienté puissent faire don de leur intention de bonté, d’ouverture, d’intelligence, d’accueil, d’expérience, de bon sens. 🙏🏼
Je reviens vers vous. J’ai stoppé cette deuxième écoute à 12:10. La question la plus intéressante posée par fr. François : de quelle foi parlons-nous, honnêtement. On ne peut, il me semble, trouver une réponse nette à une telle question. Pour ma part, ma foi a vacillé tellement souvent (10 ans dans un centre bouddhiste mais avec ma croix ostensiblement attachée à mon cou), un passage involontaire mais puissant dans le new-âge (par un soignant qui est sorti de son éthique médicale- mais j’eus le réflexe de taper à la porte d’un monastère, ce qui m’a sauvée), je ne dois ma foi -c’est -à-dire ma relation (j’insiste sur ce mot) avec le Christ qu’à cette honnêteté dont parle fr.François.Mais que d’épreuves, terribles même, quand on veut être honnête ! Et d’ailleurs est-ce qu’on « veut « être honnête ? Il est des personnes qui ne peuvent tout simplement pas faire autrement. Je serais tentée, pour ma part, dans de telles expériences d’églises à la maison, de cultiver la beauté et la sobriété. De toutes façon, si on veut vraiment être honnête les problèmes ne tarderont pas à arriver. Si cela est de la bonne semence, c’est fort bien. Et aussi très délicat.