Classe inversée - Le guide de l'étudiant

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  • Опубліковано 8 лип 2024
  • Dans cette vidéo vous allez découvrir cette méthode d'enseignement e et vous recevrez quelques conseils pour bien réussir dans une classe inversée.
    Merci à A. Richet pour la révision du script .

КОМЕНТАРІ • 6

  • @mamoudouyalcouye2582
    @mamoudouyalcouye2582 2 роки тому

    J'aurai aimé que vous soyez mon enseignant de la classe

  • @ericvuille1956
    @ericvuille1956 Рік тому

    Rencontré à Genève il y a déjà 50 ans..mais ce n'était pas reconnu..😮😢🇨🇭

  • @mendoza83000
    @mendoza83000 2 роки тому

    N assistons pas à un biais d ampleur : n est ce pas le travail à la maison qui fait la différence dans une scolarité ? Avec l encadrement de la famille que cela implique. Or, depuis quelques temps, ce travail à la maison (en amont ou en aval de la leçon, avec ou sans support numérique) est plutôt découragé, pour ne pas accabler les familles les plus défavorisées, ou mono parentales.

    • @brightblue
      @brightblue  2 роки тому +2

      Bonjour Mendoza83000.Je vous remercie beaucoup pour votre commentaire. Vous touchez à une problématique qui me tient vraiment à cœur. Je ne connais pas les statistiques pour la France mais je sais qu’en Suisse, malgré plusieurs réformes scolaires, la provenance et le niveau de formation des parents influencent fortement les chances de réussite scolaire. Personnellement je trouve cela inacceptable et pour cette raison je pense que c’est nécessaire de repenser le rôle du travail à la maison et que la classe inversée peut être un pas dans la bonne direction. Toutefois seulement à certaines conditions : déjà il ne s’agit pas seulement d’inverser l’ordre entre le travail en classe et à la maison, mais c’est la nature même du travail qu’il faut changer. Le travail à la maison doit être quelque chose que tous les élèves sont en mesure de faire sans aide, par exemple regarder une vidéo ou lire un texte adapté (surtout pour les élèves plus jeunes). Au contraire, ce qui peut nécessiter de l’aide, par exemple tout ce qui demande de la compréhension ou l’application des notions, est fait en classe avec l’aide de l’enseignant (ou des camarades). Il faut aussi que la quantité de travail à la maison soit raisonnable. On ne peut par exemple pas demander de regarder une vidéo de 1 heure (il faut penser que si cela se multiplie pour chaque matière on peut vite se retrouver avec 3 ou 4 heures de vidéos à regarder chaque soir). Enfin, et cela est primordial, si on opte pour des supports de type vidéo, il faut s’assurer que chaque élève a effectivement la possibilité de les télécharger et les regarder. Ce n’est pas parce qu’« ils ont tous un téléphone » qu’ils ont nécessairement accès illimité à internet. En France, environ le 90% des familles ont accès à internet. Ça parait beaucoup, mais en pratique cela signifie qu’un élève sur dix ne l’a pas. Il faudra donc s’assurer de mettre des tablettes avec le matériel à disposition, ou prévoir des postes avec des ordinateurs connectés accessibles par ceux qui les nécessitent. Bref, entre nous, je suis probablement trop vieille et/ou cynique pour croire que la classe inversée va résoudre les problèmes d’inégalité, mais à mon avis, si c'est fait correctement, ça le simplifie peut-être un peu.

    • @ronanlavalley9445
      @ronanlavalley9445 2 роки тому

      Bonjour !
      J'ai été surpris par le contenu de la vidéo, et j'arrive - moi aussi de France - avec les mêmes remarques, et un cas extrême pour alimenter le débat : supposons un élève adolescent en perte de repères, réfractaire au travail personnel. Cet élève attend donc qu'on lui explique tout, et note sans comprendre la correction des exercices. Dans une classe classique cet élève serait "simplement" marginalisé.
      Dans une classe inversée, cet élève qui ne travaille pas se retrouve en position de ralentir la totalité de la classe, en posant des questions sur les fameux concepts "simples" qu'il aurait dû être en mesure d'apprendre seul en dehors des cours. Dilemme : soit on ne répond pas et cet élève décroche à tous les coups, soit on répond et la classe s'ennuie. Alors il y a probablement moyen d'adapter une solution, par exemple en le plaçant en binôme avec un élève qui bosse et qui veut aider mais c'est loin d'être évident...

    • @brightblue
      @brightblue  2 роки тому +1

      Bonjour Ronan. Merci pour le commentaire. Tout d’abord je voudrais préciser que je ne prétends pas avoir toutes les solutions concernant les classes inversées (cette vidéo est plutôt dédiée aux étudiants qui seraient déroutés par ce type d’enseignement ). J’ai adopté cette pratique pendant presque dix ans, et j’ai donc une petite expérience de ce qui marche pour moi, et ce que je ne referai pas, et s’il y a de l’intérêt je peux partager ça, mais je suis aussi consciente que cela peut varier énormément dans d'autres contextes d’enseignement
      Dans mon cas, à vrai dire je n’ai jamais vraiment eu le problème que des élèves ne fassent systématiquement pas leurs devoirs et ralentissent la classe suite à ça (mon problème est souvent plutôt le niveau d’angoisse et le manque de confiance que certains ressentent). D’un côté cela est probablement dû au fait que pour arriver jusqu’à moi les étudiants doivent déjà avoir un bon parcours scolaire derrière eux (j’enseigne principalement à l’uni), donc je dirais que j’ai plutôt ce que l’on peut considérer comme des “bons élèves”. De plus, il faut dire que je me donne aussi pas mal de peine pour faire en sorte que mes étudiants restent motivés. En effet, j'entends souvent des collègues se plaindre d’un manque de motivation, et de ne pas arriver à motiver les étudiants. Dans mon expérience, je suis persuadée qu’en début d'année, tout étudiant qui arrive dans mon cours veut le réussir. Plutôt que de motiver, mon rôle est donc de tout mettre en œuvre pour qu’ils ne perdent pas leur motivation naturelle. Je pense que de faire des activités pratiques dans lesquelles ils arrivent vraiment à appliquer ce qu’ils apprennent aide pour cela, mais aussi j’essaye vraiment de leur donner de la confiance dans leurs capacités et de les faire apprécier comment ces capacités progressent. (à nouveau, je pense que j’ai la chance de pouvoir faire ça parce que j’ai des classes assez petites, généralement entre 20 et 25 étudiants, et j’arrive donc à bien connaître tout le monde).
      Mais pour revenir à votre question, déjà on peut créer des incentives pour que les étudiants se préparent correctement. Une pratique qui marche pour moi est de leur faire passer un petit quiz en ligne (généralement entre 6 et 8 questions de type ‘multiple choice’ ou vrai ou faux), les étudiants peuvent le répéter autant de fois qu’ils le souhaitent jusqu’à dix minutes avant le début du cours et cela leur donne des points bonus à faire valoir lors des épreuves écrites. Dans mon expérience, ils aiment bien cela (ça les rassure d’avoir des points) et, puisque je peux voir ce qu’ils font faux je peux intervenir sur ces points pendant le cours. Quant aux questions à vrai dire malheureusement j’ai peur que si quelqu’un n’a pas fait son devoir il ne voudra pas ou ne sera pas en mesure de poser des questions, simple ou compliqué. Cela dit de façon générale je pense que poser ou se poser des questions est une étape cruciale de l'apprentissage donc pendant le cours j’accepte, voire j’encourage, toujours toutes sortes de questions.(D’ailleurs je trouve que la distinction entre simple et compliqué n’est pas toujours si évidente et surtout assez subjective, je constante de plus en plus que parfois ce que je pensais simple peut s'avérer compliqué et au contraire les élèves ont aujourd’hui des connaissances et des compétences que moi je n’avais pas à leur âge.) Cependant, dans la mesure du possible, j’essaye de ne pas répondre personnellement ou directement aux questions. Donc, soit je tourne la question vers la classe, soit je pose des petites questions intermédiaires pour guider les étudiants à trouver d’eux même la réponse. Cette démarche de retourner la question vers eux a entre autres le mérite de décourager les questions qui ne sont pas sincères (je sais que parfois les étudiants peuvent poser des questions "tactiques" pour éviter d’avancer). Enfin, si c’est vraiment nécessaire, et on se fait des soucis de ne pas avancer au bon rythme, on peut toujours proposer aux élèves qui le souhaitent de répondre individuellement, pendant que les autres font autre chose. Mais, comme j’ai dit, cela est juste mon expérience, dans ma situation qui est probablement différente de ceux que des enseignants dans des collèges peuvent vivre. Il serait donc intéressant d’avoir un retour d’autres à ce sujet.