Je me reconnais parfaitement dans cette image de perfectionniste. Ça donne vachement l'impression de stagner et c'est très décourageant ! Je pense comme toi que la quantité permet de se mettre beaucoup de moins de pression, d'être plus spontané et d'avoir confiance en soi et c'est de cela que découle une meilleure qualité dans son travail . Au fond le perfectionnisme c'est une peur constante de mal faire ou de ne pas en faire assez et ça ne peut que freiner l'ambition et la créativité. Merci pour tes videos en tout cas, c'est toujours un plaisir d'écouter tes conseils 😊
Ecoute, le plaisir est partagé : savoir que je peux vous inspirer, vous aider et surtout vous faire économiser un temps bête que j'ai moi-même perdu à stagner, est pour moi une vraie source de satisfaction. On a vraiment un paquet de choses à revoir dans notre système éducatif et j'aurais aimé que l'école m'apprenne parfois les côtés pratiques de la vie, plutôt qu'une théorie en abondance et en excès. Au plaisir de te lire !
J'ai "souffert" du perrfectionnisme pendant longtemps sur mes loisirs créatifs (j'ai encore des progrès à faire à ce niveau-là d'ailleurs), mais je sens que ça va de mieux en mieux. J'arrive à faire une vidéo par semaine de qualité (il n'y a pas si longtemps j'aurais jamais pensé en être capable... comme tu l'as si bien dit, je passais mon temps à mettre toute mon attention sur des détails qui comptaient pour moi mais qui ne rajoutaient aucune valeur ajoutée, et auxquels les gens ne faisaient guère attention. Il m'a fallut du temps pour ouvrir les yeux, arrêter de me comparer aux grands youtubeurs, et faire de la quantité pour m'améliorer au fur et à mesure. J'avais beau lire des livres sur le perfectionnisme etc, je retombais dedans constamment. Il m'a fallut me prendre un nombre de claques incroyable pour arriver à m'en remettre. Encore une fois merci pour ces vidéos, tu arrives vraiment à trouver les mots justes avec une telle précision, j'en suis bouche bée.
Ecoute je suis encore une fois heureux de lire que j'ai pu trouver les mots justes pour parler de ça 😉 Merci donc pour tes comms et au plaisir ! PS : chouette le sujet et le positionnement de ta chaine ! Y a du potentiel 😉
C'est pratiquement ma vie dans tous les projets que je commence lol. Le perfectionnisme est plutôt toxique. Mieux vaut faire bien dans la limite de son possible (encore faut-il l'appliquer XD). C'est aussi en partie l'éducation qui nous a amenés là, la perfection est mise sur un piédestal. Pour les 100 vues je crois c'est parce que c'est pas écrit "prank" ou "je vou di tout" en majuscules avec plein de "ft" tel ou tel XD. Bref, bonne chance pour ta chaîne. C'est sympa de varier entre composition et self motivation ^^.
Eh oui, c'est l'histoire de la majorité d'entre nous : bouffés par la peur de mal faire, on passe finalement notre vie à réaliser les rêves d'autres, qui eux, n'ont pas peur d'avancer. Heureux que ça te parle ! Et au plaisir 😉
@@YannickCremer Pour être franc, j'ai trouvé ta chaîne en cherchant ton nom sur youtube, à partir de jdg. J'étais curieux de voir qui se cachait derrière ce générique et suis tombé sur tes vidéos que j'ai appréciées :)
Superbe vidéo, je me sens vraiment concerné et je pense que ça va m'aider parce qu'à cause de mon perfectionnisme, je suis extrêmement peu productif. Et la section commentaires sur cette vidéo est très complémentaire, franchement je pense que tout jeune artiste devrait voir cette vidéo. Merci beaucoup. Pour le perfectionnisme à outrance je pense qu'il y'a aussi le fait que parfois on se compare beaucoup aux autres, mais de manière non constructive ou utile, en se sabrant le moral. Et par souci aussi de garder une certaine "crédibilité" ou ne pas se sentir nul, on joue un peu sa vie sur chaque production que l'on fait, en paufinant au maximum. Mais en acceptant le fait qu'on a encore beaucoup de chemin à faire et que chaque production est un pas de plus, et que de toute façon peu importe notre expérience nous aurons toujours soif de maîtrise ou de technique (je pense qu'en art on en veut toujours plus niveau qualité), on accepte la frustration qu'on essaye habituellement de freiner ou de faire disparaitre avec beaucoup de perfectionnisme, et je pense qu'on se donne la vie moins dure. Et puis bon, même en étant le plus perfectionniste du monde c'est quand même assez rare que l'on trouve rien à redire quand même après, et si c'était le cas, est-ce que par hasard ça ne voudrait pas dire que pour cette production on s'est reposé sur nos acquis, des valeurs sûres ? Après dans certains cas ça peut être bien, mais dans ce cas si on se plaint d'être nul et que l'on veut progresser il est logique de dire que c'est pas la bonne solution . Enfin bref c'est un peu de la philo de comptoir mon commentaire XD (Le pire dans le perfectionnisme c'est de recommencer plein de fois un même dessin ou une partie instrumentale de musique ou que sais-je, parce vu que c'est beaucoup moins spontané je trouve que même les choses les plus simples deviennent beaucoup moins naturelles et faciles à faire, et parfois la spontanéité, même avec des pains ou des problèmes de proportions, peut primer sur le perfectionnisme, rien que dans le plaisir de créer et même parfois dans le résultat )
Waw super sujet! Je suis assez d'accord, autant avec toi qu'avec la réserve de @nightclub testing. Pour prendre l'exemple de Picasso, les milliers d’œuvres qui lui sont attribuées sont pour la plupart des études intermédiaires pour un tableau final. On se souvient de lui surtout pour Guernica, qui a nécessité 45 versions avant de voir le jour, c'est tout de même un sacré perfectionnisme, et c'est ce qui l'a fait aboutir à son chef d'oeuvre qui fait qu'on se souvient de lui. Pour rejoindre ton propos, c'est parce qu'il a fait un chef d'oeuvre qu'on s'intéresse aux version intermédiaires. Perso le truc qui m'a débloqué créativement. Avant je supposais qu'il fallait que quelque chose soit irréprochable avant de la partager. Ce qui a changé pour moi c'est d'accepter que mon apprentissage valait la peine d'être partagé. Ce que je publie est vraiment pas parfait, mais si il rest linéaire dans sa progression vers la qualité, alors il y a quelque chose d’agréable dans le fait de partager cette évolution, vers quelque chose qui, je l'espère finira par être même meilleur que les standards auquel je pensais devoir m'aligner pour partager quoi que ce soit. Tout a fait d'accord avec toi sur le paradoxe que que la quantité est effectivement le moyen le plus épanouissant pour augmenter sa qualité, mais cela dit, personne ne se souvient de picasso pour ses 1200 oeuvres, mais pour une 20aine de chef d’œuvres. Personne ne se souvient du réalisateurs des 11.920 épisodes de feux de l'amour (oui j'ai googelé lol), mais tout le monde se souvient des grands réalisateurs, pour un ou deux films de leur carrière. C'est propre à chacun :-) mais je trouve que beaucoup de contenu c'est bien, si il est le témoignage de l'évolution de la personne, et il me semble que pour ta chaîne c'est vraiment bien le cas! a plus!
Bon ben là, j’ai envie de dire bravo (pour ta précision) et puis j’ai envie de dire merci (pour ton long commentaire instructif et passionnant). Je crois que le fond de mon message, c’est “bougez-vous le cul, y a que comme ça qu’on avance”. J’aurais pu le dire en 5 secondes, mais c’était moins élégant 😀. On continue ça autour d’un verre ! 😉
Je me suis repris à plus de 40 fois un enregistrement sans texte, avec des idées déjà préconçus, où j'avais juste besoin de donner mon avis. J'étais tellement obstiné à faire un enregistrement nickel que je m’énervais contre moi-même parce que je n'arrivais pas à faire quelque chose simple. Donc oui, être perfectionniste c'est accepté de se faire chier pour pas grand chose avec un résultat aléatoire mais souvent décevant.
Eh oui, je faisais pareil pour mes premières vidéos. Et puis j’ai arrêté d’étudier un texte par coeur et suis devenu beaucoup plus spontané. Je vois donc bien de quoi tu veux parler. Pareil quand j’enregistrais mes guitares au début : il n’était pas rare que je fasse 100 prises, pour au final me rendre compte que j’aurais dû garder les premières... 😀
Je suis d'accord avec toi : le perfectionnisme, du moins en musique, tend à l'inaction. C'est quelque chose que j'observe tous les jours avec mes élèves en cours de basse ou en arrangement. La peur de mal faire, de ne pas avoir un résultat parfait, les paralyse. Il ne faut pas avoir peur des erreurs, qui font parti du processus normal de l'apprentissage. Il ne faut pas chercher la perfection, mais simplement chercher à faire de son mieux à un instant t. Je fais souvent le parallèle avec le sport : ce qui crée de la progression, ce n'est pas la perfection, mais la répétition. Si je ne cours que les jours où je me sens en forme et où je sais que je ferai un bon chrono, les résultats à long terme seront moins bon qu'en allant courir tous les jours, même si certaines séances ne seront pas toujours à la hauteur de mes espérances. En composition, en arrangement ou en mixage, chercher la perfection est également nuisible. Bien souvent, c'est le reflet d'une peur de prendre des décisions. Ainsi, pour avancer sur un mix par exemple, il faut avoir le courage de faire des choix et de s'y tenir, sans revenir perpétuellement dessus ; par exemple, si tel jour j'ai paramétré ma reverb de telle façon, je ne vais pas y retoucher le lendemain en me disant "mais en fait je peux peut-être obtenir encore mieux", sinon c'est sans fin et le travail n'avance pas.
@@YannickCremer difficile d'en déterminer les causes. Je pense que, notamment en matière de musique, il y a quelque chose qui touche profondément à l'ego, à la peur d'être perçu comme mauvais. Et c'est particulièrement vrai dès lors que j'aborde avec mes élèves des exercices plus "intimes", comme le chant ou l'improvisation. De ce que j'ai pu observer, c'est que cette peur de mal faire se retrouve d'avantage chez les hommes adultes. Les enfants cherchent avant tout à s'amuser, et ne sont pas choqués par les erreurs et les fausses notes ; parfois même ils ne les remarquent simplement pas. Les femmes ont également des appréhensions, qu'elles formulent, et la peur de mal faire. Mais elles osent d'avantage prendre des risques, non par courage, mais surtout parce qu'elles se conforment plus aux demandes du professeur. En somme, je pense que ce perfectionnisme résulte d'avantage de la peur du jugement, et de l'image que l'on a de soi. Cela demande une certaine dose de courage de reconnaître que ce que l'on fait n'est pas parfait, que d'autres font mieux, que notre niveau réel n'est pas à la hauteur de celui qu'on souhaiterait avoir. Et c'est quelque chose de très marqué en musique ; quelqu'un qui débute la course à pied ou la natation aura bien moins de problèmes à admettre que son niveau est loin de celui d'un athlète olympique, ni à reconnaître que cette différence de niveau est parfaitement normale.
C'est marrant parce que je m'intéresse beaucoup à la sociologie hommes / femmes et, comme tu dis, de manière générale, il ressort très souvent que les femmes sont en moyenne plus "arrangeantes" (agreeable, disent les anglophones). Et c'est une qualité pour s'adapter en société, en effet. Et pour le reste, oui, la peur d'être jugés... je pense que ce n'est d'ailleurs pas tout à fait négatif (car sinon, ça voudrait dire qu'il n'y a aucun modèle à atteindre, aucune attente, aucun risque et ça donnerait une société molle aussi), mais c'est clairement un truc qui a pris une tournure toxique dans la façon dont on juge : au lieu d'être des individus qui se descendent violemment l'un l'autre (cf enfants), on pourrait idéalement privilégier un contexte d'entraide, un peu moins individualiste. Mais là, on s'embarque dans la comparaison des modèles de société, et je crois que personne n'a encore trouvé de réponse.
@@YannickCremer D'autant plus qu'en musique, le jugement peut-être très sévère. Jugement technique de la part de ses pairs (le plus dur pour un musicien), jugement esthétique de la part de ceux qui ont des goûts différents, et jugement social, car, qu'on le veuille ou non, un style de musique est souvent constitutif de l'identité tant des individus que de groupes sociaux donnés. Il y a une métaphore que j'aime beaucoup, et que je raconte souvent à mes élèves ; elle n'est pas de moi, mais du contrebassiste Hein van de Geyn (incroyable contrebassiste au passage). En musique, se fixer un horizon indépassable, un point à atteindre, n'a pas beaucoup de sens. Un musicien pourra toujours apprendre plus, améliorer son jeu, ses connaissances, etc. Il faut voir le musicien comme un seigneur, qui possède un domaine. Son travail doit avoir pour but d'agrandir son domaine. Le jour ou il est en forme, ce seigneur aura posé trois nouvelles pierres pour la nouvelle aile de son château. Le jour suivant, peut-être sera-t-il plus fatigué, moins motivé, et il n'en aura posé qu'une. Mais, de pierres en pierres et de jours en jours, il agrandira son domaine, son château. Et cela prendra du temps, c'est ainsi. Il est impossible de construire un château entier et parfait en un jour, et ce château et son domaine, il sera toujours possible de les agrandir encore et encore.
@@bassematthieu Ah, ça... c'est certain. Une pierre après l'autre, parfois un peu plus, parfois un peu moins. Mais je crois que ça s'applique à beaucoup de disciplines, le sport compris, même si, dans ce cas et comme tu le suggérais, la performance est beaucoup plus facile à calculer, que dans les arts à proprement parler.
Quantité/qualité, c'est juste un équilibre à trouver à mon avis. Mais c'est sûr qu'à force de réessayer plusieurs fois quelques chose, on fini par choper le coup.
En musique j'ai appris qu'il fallait épurer et simplifier plutôt que de chercher à atteindre la perfection, s'en tenir aux sentiments primitifs. Après en tant que percussionniste j'ai déjà joué avec des gens qui se foutaient des "imperfections", qui aimaient bien quand ça "swinguait" un peu, quand d'autres exigeaient de moi d'être une véritable boite à rythme humaine. Quand au nombre de vues sur UA-cam, plutôt que de dire "je ne vais pas perdre mon temps à faire des vidéos qui ne seront lues que 100 fois", il faudrait plutôt se demander pourquoi ces vidéos ne font que 100 vues ;)
Salut Laurent, bien sûr, en termes de rythme, il ne s'agit pas de taper à côté, mais peut-être plus comme tu le dis, de garder une certaine simplicité, la maitriser, et puis rajouter des éléments une fois que tu maitrises la base. Et pour UA-cam, absolument, c'est bien vu ! Certainement une bonne manière d'aborder le truc quand quelque chose ne fonctionne pas qu'on voudrait que ça marche plus. Et d'ailleurs, je ne crois pas que tu m'aies donné ton avis sur la chaine 😀
Tellement d'accord. Ça me rappelle cette vidéo que je partage à chaque fois que j'en ai l'occasion : ua-cam.com/video/1LAhHDEtTD0/v-deo.html Ça a changé ma façon de voir les choses. C'est en anglais mais y'a des sous titres français.
C'est pour ça que j'ai arrêter la guitar à 18 ans, la musique c'est le pire domaine je pense pour un perfectionniste chronique. Des années et des années de travail et de perfectionnement juste pour apprendre à jouer correctement une musique d'une partition entière de 3-4 minutes grand max c'est extrêmement pénible et je parle même pas de l'apprentissage à l'oreille ou l'apprentissage du language musicale dans son ensemble.
C'est clair, mais je crois aussi que rien n'est facile dans la vie... je l'ai appris à mes dépens et ça m'a fait méchamment murir et accepter les difficultés ! 😉
Je suis pas vraiment d'accord ça dépend vraiment le domaine et des gens. En faite pour faire quelque chose de parfait faut pratiqué et donc produire de la quantité dans un premier temps. Mais au bout d'un moment pour ce perfectionner on passe au bout de quelque temps a une autre vitesse ou on ce met a beaucoup plus peaufiné ce que l'on fait. Si je fais le parallèle avec mes vidéos je suis commencer en ne sachant même pas comment tenir une caméras j'ai tous fait en free style. Et au début je voulais faire beaucoup de vidéo. Mais avec le temps j'avais envie de commencer a en faire de meilleur qui me demandais plus de réflextion plus de texte, plus de moyen, plus de temps de montages et travaille en général. Au bout d'un moment quand on a atteins une certain expérience je ne crois pas qu'en produisant de la quantité on produit automatiquement mieux de la qualité. Puis arrive le moment ou tu bloques car tu réalise que tu n'arrive pas faire aussi bien que ce que tu aimerais car ton désir de perfectionnisme flingue t'as productivité. En faite faut trouver l'équilibre dans tous ce bordel ^^''
Absolument. Et je pense que tu peux trouver cet équilibre par un système de palliers : la quantité rend certaines choses plus faciles et automatiques avec le temps, et tu peux alors mettre un peu d’énergie libérée sur une petite amélioration. Au fond, y a pas de secret, sinon la patience et l’acceptation de ses imperfections 😉
C'est la pure vérité !!!
Bien joué Mr!!!!
Je me reconnais parfaitement dans cette image de perfectionniste. Ça donne vachement l'impression de stagner et c'est très décourageant !
Je pense comme toi que la quantité permet de se mettre beaucoup de moins de pression, d'être plus spontané et d'avoir confiance en soi et c'est de cela que découle une meilleure qualité dans son travail . Au fond le perfectionnisme c'est une peur constante de mal faire ou de ne pas en faire assez et ça ne peut que freiner l'ambition et la créativité.
Merci pour tes videos en tout cas, c'est toujours un plaisir d'écouter tes conseils 😊
Ecoute, le plaisir est partagé : savoir que je peux vous inspirer, vous aider et surtout vous faire économiser un temps bête que j'ai moi-même perdu à stagner, est pour moi une vraie source de satisfaction.
On a vraiment un paquet de choses à revoir dans notre système éducatif et j'aurais aimé que l'école m'apprenne parfois les côtés pratiques de la vie, plutôt qu'une théorie en abondance et en excès.
Au plaisir de te lire !
Magnifique vraiment super cette vidéo BRAVO tu mérite bien plus de vues !
Merci à toi !
J'ai "souffert" du perrfectionnisme pendant longtemps sur mes loisirs créatifs (j'ai encore des progrès à faire à ce niveau-là d'ailleurs), mais je sens que ça va de mieux en mieux. J'arrive à faire une vidéo par semaine de qualité (il n'y a pas si longtemps j'aurais jamais pensé en être capable... comme tu l'as si bien dit, je passais mon temps à mettre toute mon attention sur des détails qui comptaient pour moi mais qui ne rajoutaient aucune valeur ajoutée, et auxquels les gens ne faisaient guère attention. Il m'a fallut du temps pour ouvrir les yeux, arrêter de me comparer aux grands youtubeurs, et faire de la quantité pour m'améliorer au fur et à mesure.
J'avais beau lire des livres sur le perfectionnisme etc, je retombais dedans constamment. Il m'a fallut me prendre un nombre de claques incroyable pour arriver à m'en remettre.
Encore une fois merci pour ces vidéos, tu arrives vraiment à trouver les mots justes avec une telle précision, j'en suis bouche bée.
Ecoute je suis encore une fois heureux de lire que j'ai pu trouver les mots justes pour parler de ça 😉 Merci donc pour tes comms et au plaisir !
PS : chouette le sujet et le positionnement de ta chaine ! Y a du potentiel 😉
@@YannickCremer Ouais haha, et je suis toujours sidéré de voir des vidéos aussi qualitatives pour si peu de vues :p
C'est cool, c'est vrai que les vues, c'est parfois aléatoire, mais heureux que ça te plaise 😄
C'est pratiquement ma vie dans tous les projets que je commence lol. Le perfectionnisme est plutôt toxique. Mieux vaut faire bien dans la limite de son possible (encore faut-il l'appliquer XD). C'est aussi en partie l'éducation qui nous a amenés là, la perfection est mise sur un piédestal.
Pour les 100 vues je crois c'est parce que c'est pas écrit "prank" ou "je vou di tout" en majuscules avec plein de "ft" tel ou tel XD.
Bref, bonne chance pour ta chaîne. C'est sympa de varier entre composition et self motivation ^^.
Eh oui, c'est l'histoire de la majorité d'entre nous : bouffés par la peur de mal faire, on passe finalement notre vie à réaliser les rêves d'autres, qui eux, n'ont pas peur d'avancer.
Heureux que ça te parle ! Et au plaisir 😉
Les propos que tu tiens sont très justes et s'appliquent dans tous les domaines créatifs.
Merci pour ces conseils avisés
Merci à toi ! Et par curiosité, comment as-tu trouvé la chaine ? Par hasard ou via une autre chaine ? Thanx ! 😉
@@YannickCremer Pour être franc, j'ai trouvé ta chaîne en cherchant ton nom sur youtube, à partir de jdg. J'étais curieux de voir qui se cachait derrière ce générique et suis tombé sur tes vidéos que j'ai appréciées :)
@@eliemourere7716 Cool 😉
J’aime bien tes exemples, à chaque fois tu tapes dans des domaines très éloignés (les poulets, les fraises...).
Oui, ça permet de bien se rendre compte, je trouve. Content que ça te parle ! 😉
Superbe vidéo, je me sens vraiment concerné et je pense que ça va m'aider parce qu'à cause de mon perfectionnisme, je suis extrêmement peu productif. Et la section commentaires sur cette vidéo est très complémentaire, franchement je pense que tout jeune artiste devrait voir cette vidéo. Merci beaucoup.
Pour le perfectionnisme à outrance je pense qu'il y'a aussi le fait que parfois on se compare beaucoup aux autres, mais de manière non constructive ou utile, en se sabrant le moral. Et par souci aussi de garder une certaine "crédibilité" ou ne pas se sentir nul, on joue un peu sa vie sur chaque production que l'on fait, en paufinant au maximum. Mais en acceptant le fait qu'on a encore beaucoup de chemin à faire et que chaque production est un pas de plus, et que de toute façon peu importe notre expérience nous aurons toujours soif de maîtrise ou de technique (je pense qu'en art on en veut toujours plus niveau qualité), on accepte la frustration qu'on essaye habituellement de freiner ou de faire disparaitre avec beaucoup de perfectionnisme, et je pense qu'on se donne la vie moins dure. Et puis bon, même en étant le plus perfectionniste du monde c'est quand même assez rare que l'on trouve rien à redire quand même après, et si c'était le cas, est-ce que par hasard ça ne voudrait pas dire que pour cette production on s'est reposé sur nos acquis, des valeurs sûres ? Après dans certains cas ça peut être bien, mais dans ce cas si on se plaint d'être nul et que l'on veut progresser il est logique de dire que c'est pas la bonne solution . Enfin bref c'est un peu de la philo de comptoir mon commentaire XD
(Le pire dans le perfectionnisme c'est de recommencer plein de fois un même dessin ou une partie instrumentale de musique ou que sais-je, parce vu que c'est beaucoup moins spontané je trouve que même les choses les plus simples deviennent beaucoup moins naturelles et faciles à faire, et parfois la spontanéité, même avec des pains ou des problèmes de proportions, peut primer sur le perfectionnisme, rien que dans le plaisir de créer et même parfois dans le résultat )
Tout à fait d'accord avec ton com ! Tu as tout dit ;-)
Waw super sujet! Je suis assez d'accord, autant avec toi qu'avec la réserve de @nightclub testing. Pour prendre l'exemple de Picasso, les milliers d’œuvres qui lui sont attribuées sont pour la plupart des études intermédiaires pour un tableau final. On se souvient de lui surtout pour Guernica, qui a nécessité 45 versions avant de voir le jour, c'est tout de même un sacré perfectionnisme, et c'est ce qui l'a fait aboutir à son chef d'oeuvre qui fait qu'on se souvient de lui. Pour rejoindre ton propos, c'est parce qu'il a fait un chef d'oeuvre qu'on s'intéresse aux version intermédiaires. Perso le truc qui m'a débloqué créativement. Avant je supposais qu'il fallait que quelque chose soit irréprochable avant de la partager. Ce qui a changé pour moi c'est d'accepter que mon apprentissage valait la peine d'être partagé. Ce que je publie est vraiment pas parfait, mais si il rest linéaire dans sa progression vers la qualité, alors il y a quelque chose d’agréable dans le fait de partager cette évolution, vers quelque chose qui, je l'espère finira par être même meilleur que les standards auquel je pensais devoir m'aligner pour partager quoi que ce soit. Tout a fait d'accord avec toi sur le paradoxe que
que la quantité est effectivement le moyen le plus épanouissant pour augmenter sa qualité, mais cela dit, personne ne se souvient de picasso pour ses 1200 oeuvres, mais pour une 20aine de chef d’œuvres. Personne ne se souvient du réalisateurs des 11.920 épisodes de feux de l'amour (oui j'ai googelé lol), mais tout le monde se souvient des grands réalisateurs, pour un ou deux films de leur carrière. C'est propre à chacun :-) mais je trouve que beaucoup de contenu c'est bien, si il est le témoignage de l'évolution de la personne, et il me semble que pour ta chaîne c'est vraiment bien le cas! a plus!
Bon ben là, j’ai envie de dire bravo (pour ta précision) et puis j’ai envie de dire merci (pour ton long commentaire instructif et passionnant). Je crois que le fond de mon message, c’est “bougez-vous le cul, y a que comme ça qu’on avance”. J’aurais pu le dire en 5 secondes, mais c’était moins élégant 😀. On continue ça autour d’un verre ! 😉
Je me suis repris à plus de 40 fois un enregistrement sans texte, avec des idées déjà préconçus, où j'avais juste besoin de donner mon avis.
J'étais tellement obstiné à faire un enregistrement nickel que je m’énervais contre moi-même parce que je n'arrivais pas à faire quelque chose simple.
Donc oui, être perfectionniste c'est accepté de se faire chier pour pas grand chose avec un résultat aléatoire mais souvent décevant.
Eh oui, je faisais pareil pour mes premières vidéos. Et puis j’ai arrêté d’étudier un texte par coeur et suis devenu beaucoup plus spontané. Je vois donc bien de quoi tu veux parler. Pareil quand j’enregistrais mes guitares au début : il n’était pas rare que je fasse 100 prises, pour au final me rendre compte que j’aurais dû garder les premières... 😀
Je suis d'accord avec toi : le perfectionnisme, du moins en musique, tend à l'inaction. C'est quelque chose que j'observe tous les jours avec mes élèves en cours de basse ou en arrangement. La peur de mal faire, de ne pas avoir un résultat parfait, les paralyse. Il ne faut pas avoir peur des erreurs, qui font parti du processus normal de l'apprentissage. Il ne faut pas chercher la perfection, mais simplement chercher à faire de son mieux à un instant t. Je fais souvent le parallèle avec le sport : ce qui crée de la progression, ce n'est pas la perfection, mais la répétition. Si je ne cours que les jours où je me sens en forme et où je sais que je ferai un bon chrono, les résultats à long terme seront moins bon qu'en allant courir tous les jours, même si certaines séances ne seront pas toujours à la hauteur de mes espérances. En composition, en arrangement ou en mixage, chercher la perfection est également nuisible. Bien souvent, c'est le reflet d'une peur de prendre des décisions. Ainsi, pour avancer sur un mix par exemple, il faut avoir le courage de faire des choix et de s'y tenir, sans revenir perpétuellement dessus ; par exemple, si tel jour j'ai paramétré ma reverb de telle façon, je ne vais pas y retoucher le lendemain en me disant "mais en fait je peux peut-être obtenir encore mieux", sinon c'est sans fin et le travail n'avance pas.
Complètement ! Et d’après ton expérience, est-ce que tu arrives à attribuer ça à une ou des causes profondes, notamment chez tes élèves ?
@@YannickCremer difficile d'en déterminer les causes. Je pense que, notamment en matière de musique, il y a quelque chose qui touche profondément à l'ego, à la peur d'être perçu comme mauvais. Et c'est particulièrement vrai dès lors que j'aborde avec mes élèves des exercices plus "intimes", comme le chant ou l'improvisation. De ce que j'ai pu observer, c'est que cette peur de mal faire se retrouve d'avantage chez les hommes adultes. Les enfants cherchent avant tout à s'amuser, et ne sont pas choqués par les erreurs et les fausses notes ; parfois même ils ne les remarquent simplement pas. Les femmes ont également des appréhensions, qu'elles formulent, et la peur de mal faire. Mais elles osent d'avantage prendre des risques, non par courage, mais surtout parce qu'elles se conforment plus aux demandes du professeur. En somme, je pense que ce perfectionnisme résulte d'avantage de la peur du jugement, et de l'image que l'on a de soi. Cela demande une certaine dose de courage de reconnaître que ce que l'on fait n'est pas parfait, que d'autres font mieux, que notre niveau réel n'est pas à la hauteur de celui qu'on souhaiterait avoir. Et c'est quelque chose de très marqué en musique ; quelqu'un qui débute la course à pied ou la natation aura bien moins de problèmes à admettre que son niveau est loin de celui d'un athlète olympique, ni à reconnaître que cette différence de niveau est parfaitement normale.
C'est marrant parce que je m'intéresse beaucoup à la sociologie hommes / femmes et, comme tu dis, de manière générale, il ressort très souvent que les femmes sont en moyenne plus "arrangeantes" (agreeable, disent les anglophones). Et c'est une qualité pour s'adapter en société, en effet.
Et pour le reste, oui, la peur d'être jugés... je pense que ce n'est d'ailleurs pas tout à fait négatif (car sinon, ça voudrait dire qu'il n'y a aucun modèle à atteindre, aucune attente, aucun risque et ça donnerait une société molle aussi), mais c'est clairement un truc qui a pris une tournure toxique dans la façon dont on juge : au lieu d'être des individus qui se descendent violemment l'un l'autre (cf enfants), on pourrait idéalement privilégier un contexte d'entraide, un peu moins individualiste. Mais là, on s'embarque dans la comparaison des modèles de société, et je crois que personne n'a encore trouvé de réponse.
@@YannickCremer D'autant plus qu'en musique, le jugement peut-être très sévère. Jugement technique de la part de ses pairs (le plus dur pour un musicien), jugement esthétique de la part de ceux qui ont des goûts différents, et jugement social, car, qu'on le veuille ou non, un style de musique est souvent constitutif de l'identité tant des individus que de groupes sociaux donnés.
Il y a une métaphore que j'aime beaucoup, et que je raconte souvent à mes élèves ; elle n'est pas de moi, mais du contrebassiste Hein van de Geyn (incroyable contrebassiste au passage). En musique, se fixer un horizon indépassable, un point à atteindre, n'a pas beaucoup de sens. Un musicien pourra toujours apprendre plus, améliorer son jeu, ses connaissances, etc. Il faut voir le musicien comme un seigneur, qui possède un domaine. Son travail doit avoir pour but d'agrandir son domaine. Le jour ou il est en forme, ce seigneur aura posé trois nouvelles pierres pour la nouvelle aile de son château. Le jour suivant, peut-être sera-t-il plus fatigué, moins motivé, et il n'en aura posé qu'une. Mais, de pierres en pierres et de jours en jours, il agrandira son domaine, son château. Et cela prendra du temps, c'est ainsi. Il est impossible de construire un château entier et parfait en un jour, et ce château et son domaine, il sera toujours possible de les agrandir encore et encore.
@@bassematthieu Ah, ça... c'est certain. Une pierre après l'autre, parfois un peu plus, parfois un peu moins. Mais je crois que ça s'applique à beaucoup de disciplines, le sport compris, même si, dans ce cas et comme tu le suggérais, la performance est beaucoup plus facile à calculer, que dans les arts à proprement parler.
Quantité/qualité, c'est juste un équilibre à trouver à mon avis. Mais c'est sûr qu'à force de réessayer plusieurs fois quelques chose, on fini par choper le coup.
C'est ça 😀
En musique j'ai appris qu'il fallait épurer et simplifier plutôt que de chercher à atteindre la perfection, s'en tenir aux sentiments primitifs. Après en tant que percussionniste j'ai déjà joué avec des gens qui se foutaient des "imperfections", qui aimaient bien quand ça "swinguait" un peu, quand d'autres exigeaient de moi d'être une véritable boite à rythme humaine. Quand au nombre de vues sur UA-cam, plutôt que de dire "je ne vais pas perdre mon temps à faire des vidéos qui ne seront lues que 100 fois", il faudrait plutôt se demander pourquoi ces vidéos ne font que 100 vues ;)
Salut Laurent, bien sûr, en termes de rythme, il ne s'agit pas de taper à côté, mais peut-être plus comme tu le dis, de garder une certaine simplicité, la maitriser, et puis rajouter des éléments une fois que tu maitrises la base.
Et pour UA-cam, absolument, c'est bien vu ! Certainement une bonne manière d'aborder le truc quand quelque chose ne fonctionne pas qu'on voudrait que ça marche plus. Et d'ailleurs, je ne crois pas que tu m'aies donné ton avis sur la chaine 😀
👍👍
jadore tes tuto
Merci !
@@YannickCremer dr bonne continuation
@@thomashdofficiel9510 Merci à toi.
Tellement d'accord. Ça me rappelle cette vidéo que je partage à chaque fois que j'en ai l'occasion : ua-cam.com/video/1LAhHDEtTD0/v-deo.html
Ça a changé ma façon de voir les choses. C'est en anglais mais y'a des sous titres français.
Je vais regarder ça. Merci à toi !
cest sur youtube sa devien dures
3:15 "sans m'epouisé" (2ème fois)
Ah. Québecois ? S'est quoi cette accent ?
Belge une fois 😉
Y'a pas qu'au Québec qu'on a un accent bizarre!
C'est pour ça que j'ai arrêter la guitar à 18 ans, la musique c'est le pire domaine je pense pour un perfectionniste chronique. Des années et des années de travail et de perfectionnement juste pour apprendre à jouer correctement une musique d'une partition entière de 3-4 minutes grand max c'est extrêmement pénible et je parle même pas de l'apprentissage à l'oreille ou l'apprentissage du language musicale dans son ensemble.
C'est clair, mais je crois aussi que rien n'est facile dans la vie... je l'ai appris à mes dépens et ça m'a fait méchamment murir et accepter les difficultés ! 😉
Je suis pas vraiment d'accord ça dépend vraiment le domaine et des gens.
En faite pour faire quelque chose de parfait faut pratiqué et donc produire de la quantité dans un premier temps.
Mais au bout d'un moment pour ce perfectionner on passe au bout de quelque temps a une autre vitesse ou on ce met a beaucoup plus peaufiné ce que l'on fait.
Si je fais le parallèle avec mes vidéos je suis commencer en ne sachant même pas comment tenir une caméras j'ai tous fait en free style.
Et au début je voulais faire beaucoup de vidéo.
Mais avec le temps j'avais envie de commencer a en faire de meilleur qui me demandais plus de réflextion plus de texte, plus de moyen, plus de temps de montages et travaille en général.
Au bout d'un moment quand on a atteins une certain expérience je ne crois pas qu'en produisant de la quantité on produit automatiquement mieux de la qualité.
Puis arrive le moment ou tu bloques car tu réalise que tu n'arrive pas faire aussi bien que ce que tu aimerais car ton désir de perfectionnisme flingue t'as productivité.
En faite faut trouver l'équilibre dans tous ce bordel ^^''
Absolument. Et je pense que tu peux trouver cet équilibre par un système de palliers : la quantité rend certaines choses plus faciles et automatiques avec le temps, et tu peux alors mettre un peu d’énergie libérée sur une petite amélioration. Au fond, y a pas de secret, sinon la patience et l’acceptation de ses imperfections 😉