@@StarCoreSE Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…
Merci ATE de nous fournir ces infos. Étant pilote de planeur, je n'ai jamais vu d'horizon artificiel dans ce genre de machines. À priori les instruments requis pour voler en IMC ne peuvent même pas tous rentrer sur cette mini planche de bord, sans parler de la conso d'énergie, à mettre en face de l'absence de moteur. Ce qui est certain, c'est qu'il n'existe pas de qualif IR sur une licence VV (Vol à Voile) Par-contre, pour la petite anecdote, la première fois où j'ai manipulé un train d’atterrissage rentrant, c'était lors d'un lâcher sur monoplace ; et je n'ai pas pour autant le droit de piloter un avion à train rentrant (j'ai PPL 0 qualifs) ... Ah la réglementation !
@@chantereaudominique8855 C'est ce que j'allais dire. On s'en rend compte même dans les jeux comme MSFS à quel point les nuages c'est pas bon quand on n'est pas équipé. Alors en vrai...
Dans le vol libre, nuages interdits, c'est la base... j'ajouterai que dans d'autres pratiques du vol libre comme le parapente, le vent nous fais changer de cap extrêmement rapidement jusqu'à nous faire faire un tour complet et ici en planeur malgré la vitesse très importante j'imagine que dans la durée ce doit se produire aussi. De plus l'épaisseur des nuages peut empêcher les GPS de capter. Merci pour ta vidéo j'ai découvert cette règle des 178 secondes, en tout cas une fois dans un nuages lorsque l'on a perdu tout repère, on trouve le temps très long dès les premières secondes...
L'épaisseur de nuage qui empêche les GPS de capter ? Les GPS des avions seraient-ils moins performants que ceux de voitures ? Un GPS de voiture n'est pas gêné par la couverture nuageuse entre lui et les satellites, pourquoi celui d'un avion le serait ? Imagine un temps bien bouché, au sol une voiture, au dessus et dans les nuages, un avion. La voiture capterait les signaux GPS et pas l'avion ?? Et attention à la bonne interprétation de la règle des 178s (voire mon commentaire)
En planeur, quand on "faisait le plafond", c'est à dire quand on se rapprochait de la base des cumulus, mon instructeur m'avait appris : la main sur les aérofreins. On pouvait toujours essayer de stocker de l'énergie dans la vitesse pour grapiller un peu mais aux barbulles et que le nuage aspirait encore, il fallait sortir les aérofreins et sans hésiter. Sinon, j'ai déjà fait du vol de pente sur les nuages. 2 fois en 180 heures. C'était avec un dégagement beaucoup plus franc que sur la vidéo et surtout TRES au dessus du relief. Il y avait plus de 500m de différence entre les plus hauts reliefs à proximité (et que je voyais) et la base des nuage. Le dégagement était en plein en direction de la vallée, et avec l'instructeur, on le surveillait constamment. Bref, c'est très beau, à une distance raisonnable des nuages et surtout, en surveillant le reste (autres planeurs, dégagement, relief). Là dans cette vidéo, ils s'engagent clairement au dessus des nuages sans dégagement en espérant que ça passerait. Ils ont joué, ils ont pris une dégueulante et ils ont été à deux doigts de perdre pour de bon. On ne joue pas dans l'aviation et encore moins en planeur, quand on n'a pas la main sur la vitesse verticale. On est un peu plus sans filet, donc on ne fait pas de paris.
Pareil pour moi, et c'est ce qui m'interpelle en 1er dans cet exemple : le pilote semble être décontracté, très bien, mais pas la main prête à bondir sur les AF et la droite qui tient le manche avec 2 doigts, déjà, je trouve ça un peu spécial. Même si le gros du problème se situe dans les décisions prises bien sûr.
Mon instructeur planeur (ex instructeur armée de l’air sur mirage f1) m’avait dit un jour: « si tu te retrouves au-dessus de la couche et qu’elle se referme en dessous de toi, mets-toi en descente (avec ou sans AF suivant le modèle de planeur), trime soigneusement ton planeur et lâches les commandes juste avant de rentrer dans les nuages et reprend les quand tu as à nouveau un référentiel » il indiquait que le planeur avait des chances d’être plus stable que le pilote... Gonflé mais probablement vrai
Depuis plus de 40 ans de vol à voile cela fait longtemps que j'ai l'impression d'avoir fait le tour ( analyse facteurs humains etc ... ) Ces videos d'une grande qualité d'analyse et d'expertise sont les seules à me redonner le goût à m'y intéresser à nouveau Bravo !
@@moinsundemi Laissez tomber : Denis nous fait une « petite » crise d'égo ; ça lui passera. Merci pour vos précisions. aviation-safety.net/wikibase/245090
Vidéo très instructive qui j'espère fera prendre conscience que le passage en IMC en étant non préparé, non qualifié ne pardonne que très peu. Ayant mon PPL + Licence planeur je peux affirmer que dans un vol, le plus difficile est de renoncer, de dire non... et faire demi tour. Je me suis surpris 1 ou 2 fois (en 20 ans) à "tunneliser" ou je n'envisageais aucune autre possibilité. Une fois posé et après debrief cela m'a fait froid dans le dos!! Au final cela fait un grand bien de revoir ce type vidéo ;)
Petite idée de vidéo "spin-off" sur les caractéristiques de vols des engins, de la forme des ailes et du vol à altitudes extrêmes ? Je pense aux difficultés rencontrées par les pilotes de U-2 ! A propos des ailes, le vol du Solar Impulse, des préparations et de l'importance de la planification. D'un autre coté, les ailes delta et les vols "strato" des Mirage 3, des dangers de la très haute altitude..
@@Real_Claudy_Focan at the edge of corner coffin pour le U2 diraient les anglais !!! : coincé dans un minuscule espace de 30 km/h entre le supersonique et le décrochage !!!
Comment dire..., chaque vidéo est de plus en plus un bonheur à regarder : Plus je te suis sur tes chaînes, plus je ressens le sentiment de reconnaissance pour ce que tu nous "donnes", nous fais partager, vraiment merci ! J'ai 57 ans et je n'ai pas de lien direct avec l'aéronautique (si ce n'est 20 ans passés dans le groupe Thales/Thomson-CSF contrôle du trafic aérien air-marine-terre et civil en tant que contrôleur de gestion jadis), mais tu es un exemple pour moi, une référence de "nature humaine" qui est portée par son discours et qui laisse transpirer la bonté, l'humilité, l'humanité (l'humour aussi, le sens du partage des connaissances et de l'expérience qu'il faut transmettre, ...) Bref, un gars qui a les pieds sur terre, quoi ! (et l'esprit qui fréquente le ciel, à l'image de St-Ex) Une pâte dont on a fait des astronautes par exemple... (Ça me fait penser à Stardust que j'adore aussi) PS : Ton dernier vol en Rafale Marine, alors là, ce sera collector, depuis le temps que l'on ne voit que le teaser du jingle ! (Le show avec le Rafale déco Tigre était déjà un must have)
Bonjour, Très intéressant d'avoir les commentaires d'un (ancien) pilote militaire sur cet évènement. Quelques précisions, si je puis me permettre : [A prendre au conditionnel] J'ai entendu parler de l'autorisation en France du vol sans visibilité (VSV) pour les planeurs, à la condition toutefois que le planeur soit équipé d'un certain nombre d'instruments, et que le pilote soit titulaire d'une qualification IFR. N'existant pas pour les licences planeur (SPL), elle doit être obtenue avec un brevet avion. Je parle au conditionnel car c'est quelque chose que j'ai entendu mais je n'arrive pas à trouver d'informations à ce sujet. De surcroît, ce n'est pas parce qu'on peut que l'on doit : c'est la même chose que pour les parachutes (on n'est plus obligé d'en avoir pour voler en planeur, mais la FFVP recommande fortement d'en être équipé !) [Fin du conditionnel] Concernant les conditions d'espacement par rapport aux nuages en vol à vue, et pour les planeurs, elles doivent être de 1500 m horizontalement, et de 300m verticalement, pour "voir et être vu". En dessous de la surface S (900m d'altitude ou 300 au-dessus des reliefs, au plus élevé des deux), il faut juste être en-dehors des nuages. Pour leur vitesse, en début de vidéo elle est a priori correcte : environ 120 km/h, à en croire la position des arcs colorés sur l'anémomètre. C'est une vitesse correcte pour un DG-1000S en recherche d'ascendance et en vol de pente. Pour mieux comprendre la vidéo, il faut savoir comment est gérée la vitesse de vol en planeur : l'anémomètre n'est qu'un instrument de contrôle. En effet, le pilote affiche une assiette, en plaçant l'horizon ("repère horizon") à une certaine position par rapport au tableau de bord et au fil de laine ("repère capot"), et contrôle la vitesse stabilisée à laquelle cette position correspond. Avec un peu d'habitude, l'anémomètre n'est plus regardé que de temps à autre ou dans des phases particulières, le bruit du planeur pouvant également donner une indication sur la vitesse. Mais qui dit perte de repère dit perte de contrôle de la vitesse. En planeur biplace la place avant est celle qui est la mieux équipée en général, car il y aura toujours quelqu'un dedans (vol sans personne en place avant interdit par le constructeur). L'instrument en bas est bien un accéléromètre : ce planeur est certifié voltige dans sa version 18 mètres. Pour la proximité au relief, le vol de pente se pratique avec des distances faibles : l'espacement horizontal peut être de 15 mètres. Il y a néanmoins de nombreuses règles à respecter, dont beaucoup dépendent également de la conformation générale du massif montagneux. Le vol de pente est presque une discipline à part entière dans le vol à voile. Concernant les conclusions de sécurité, il faut effectivement ne pas se retrouver "derrière la machine". En planeur on doit d'abord s'assurer que la machine vole (vitesse, assiette), puis gérer la trajectoire, puis enfin s'assurer de la poursuite du vol. Dans ce sens, aller chercher de potentielles ascendances dans les nuages était une mauvaise idée. Il faut donc garder un œil sur l'évolution de la situation à l'échelle, disons, de la demi-heure : si vous êtes très haut, est-ce que la couche en-dessous n'est pas en train de se refermer ? Est-ce que des grains ne se forment pas devant ? Il faut également cultiver sa "capacité de renoncement", ce qui est un long sujet. Petit point que je rajouterais : en biplace, il faut être très clair sur les rôles de chacun, qui est le commandant de bord (cdb), qui décide en dernier recours. Beaucoup de situation dégénèrent parce que "je pensais que c'était l'autre qui". Mais être cdb ne veut pas dire ne pas tenir compte de ce que dit le passager : le planeur est une activité plaisir donc autant éviter le stress inutile, d'une part, et d'autre part un passager qui panique peut devenir un danger pour l'aéronef (blocage des commandes par exemple). Navré pour ce commentaire un peu long ^^'
il y a plus de 10 ans... vol de pente l'hiver, le soir, dans le Vercors...1500m qnh, petit vario, on traine souplement.. la pente passe à l'ombre: quasi instantanément , la base du Cu qui était juste au-dessus de ma tête passe pleine verrière ! tout blanc ! virage opposé à la pente, 100% AF, vario qui dégueule en butée, 130 kmh ias en descente vers la vallée dans un brouillard vague, la base du nuage qui descend à la même vitesse que moi...! on se fait prendre une fois, pas deux. Si on peux faire un autre vol...
Bonjour ATE! Si je peut me permettre d’apporter un peu de mon expérience de vélivole, je pense qu’ils se sont fait surprendre en passant sous le vent du relief, dans la partie descendante de l’onde, en essayant a première vue de voler sur la « pente » du nuage ( même sur des nuages le vent a tendance a faire de l’onde, et il arrive qu’on l’exploite en planeur, même si c’est moins efficace qu’une montagne, et bien sûr en gardant ses distances pour éviter ce genre de situation), d’où le fort vario négatif, et la « petite » frayeur qui s’en suit. Toujours un plaisir ces vidéos d’analyse, merci !😉
Même analyse que toi. Il bascule dans le rotor a gauche se prend la dégueulante puis se fait taper sous le vent et se retrouve derrière la ligne crête coincé.
J'avais vu un instructeur kiwi faire une analyse similaire : Ils surfent sur la pompe de crête, mais en perdant le repère visuel à cause du nuage ils se sont faits décaler par le vent, IMC, vario qui dégringole etc... Par contre ce qui est plus compliqué à expliquer c'est pourquoi ni l'élève ni l'instructeur derrière (à moins que ce soient deux brevetés mais j'en sais rien) n'aient opté de se barrer sur la droite en début de vidéo, en voyant clairement que la couche nuageuse n'allait pas en s'amincissant à gauche.
@@TheSkipjack95 L'instructeur aurait clairement du voir son élève qui prenait à gauche en début de vidéo. Sûrement qu'il n'était pas concentré sur la trajectoire à ce moment là ou qu'il faisait trop confiance à l'élève
En fait, c’était un vol d’instruction avec l’instructeur en place arrière. Ils suivaient une crête au vent pour profiter de l’ascendance (ce n’est pas à proprement parler du vol d’onde). Comme le vent était assez fort, ils avaient le nez "dans le vent" (à droite sur la vidéo). Et, à un certain moment, le pilote en place avant a "décrabé" on ne sait trop pourquoi (et l’instructeur ne l’a pas remarqué…). Il est donc passé sous le vent de la crête, donc dans les turbulences (et dans les nuages qui ont tendance aussi à se former sous le vent).
Très bonne décision de faire demi-tour, je me souviens de ma deuxième demi-heure de vol en avril 1974, par un temps magnifique, très clair et surtout très calme. Alors l'envoi du Cessna 150, qui devait être sans difficulté, c'était sans compter un élément que je n'étais pas apte à envisager, l'instructeur,par contre aurait du accorder une attention à un fait nous précédant de peu. Face à la tour de contrôle de l'aérodrome, l'avion effectuait sa montée régulière, et sans aucun signe l'aile droite se déroba, l'avion se mit à voler sur la tranche, malgré le peu d'expérience je repoussai le manche sans manœuvre sur le palonnier. L'instructeur en réflexe avait tenté de saisir le manche en double commande mais ses mains avaient rencontrer le vide. nous avions perdu deux cent tours moteur, l’enchaînement fut l'aile gauche qui se déroba à son tour, puis l'assiette de vol redevint normale, tout ceci s'est passé à une altitude de 20/25 mètres au-dessus de la piste. Après des atterrissages suivi de re-décollages pendant 25 minutes, nous avons effectué un complet, l'avion garé sur l'herbe, après avoir effectué quelques pas, je me tournai vers l'instructeur : Ce qui vient de se produire, est-ce récurrent ? Sinon, en ce qui me concerne je ne remonte pas dans ce piège ! NOn, c'est la première fois de ma carrière ! Quelles sont les causes de cette danse de l'avion ? Je n'en sais rien ! Puis le plaisir de voler fut le plus fort, jusqu'à ce qu'un pilote pourtant expérimenté, propriétaire de deux concessions Mercedes, à l'issue d'un repas bien arrosé tua son passager Commandant dans l'armée, avec cet avion. Deux signes à quelques jours d’intervalles, dans le premier nous avions failli nous scratcher , dans le deuxième cas l'avion fut détruit ayant accroché une ligne électrique car le pilote avait volé trop bas pour que le passager aperçoive sa maison depuis les airs.J' ai suivi ces signes et abandonné l'aviation. Par contre, j'ai su les causes de cet aléas de décollage en visionnant une vidéo sur un accident d'un moyen courrier décollant très près derrière l'envol d'un gros porteur et entrant dans les turbulences de cet avion précédent. Ce qui était exactement le même cas, en ce qui concerne la piste de l'aérodrome trop court pour accueillir des gros porteurs, un moyen courrier nous avait précédé moins de deux minutes avant que l'on s'élance sur la piste en provoquant dans l'axe de celle-ci de très fortes turbulences qui restèrent dans l'axe du fait de l'absence totale de vent jusqu'à complet épuisement de l'énergie engendrée par cette masse énorme qu'était cet avion en déplacement.
Bonjour Até , comme toujours, difficile de commenter avec peu ou pas d'éléments de contexte . La vidéo commence alors que le biplace semble être juste passé en onde sur le bord d'attaque du rotor , le Vz est positive et stable et la logique voudrait que le pilote continue sur la même trajectoire , travaille les meilleures plages de montée , quand la Vz diminue , 180° par la droite pour revenir parallèle aux rotors et par une succession de huits passer franchement on top . Le tout en totale sécurité puisque à tout moment il est possible de dégager du côté non nébuleux ... Sauf que le pilote quitte cette ligne en obliquant à gauche , prend la dégueulante , passe en sous ondulatoire et dans la foulée en imc... Le Vario négatif est impressionnant , les turbulences également ... Et ces 2 là peuvent remercier le ciel et faire un des plus importants débriefing de leur vie ...
Mon instructeur m'a toujours dit "si tu rentres dans un nuage ne touche pas au manche et sort les AF" (ca evite de se retrouver la tete en bas...) mais en vol a voile on a rien a faire dans un nuage. Heureusement pas de morts cette fois.
Bonjour à toi. Je te découvre étant passionné de maquettisme d'avions de chasse. J'ai mis du temps à comprendre justement que tu en étais pilote de par ton humilité. Je n'imaginais pas cela envisageable. Tout mon respect pour cela et les quelques vidéos que j'ai pu survoler qui me semblent ultra-passionnantes ;) Il va de soit que je m'abonne et vais reprendre ton contenu depuis le début, je sais déjà que je vais apprendre plein de choses 😃
Hello Ate ! Tout D'abord merci pour tes vidéos super intéressantes sur la vie des chasseurs ! Sur cette vidéo, je souhaite apporter qq commentaires. 1... Le vol près des nuages est tout à fait possible en classe G et c'est souvent le cas en montagne. L'exploitation de l'onde demande souvent d'être proche du bord d'attaque de la vague, donc proche du nuage... Mais pas dedans c'est clair ! 😊 2... Passage sous le vent à partir de 1min35. Virage à gauche alors que le bord de nuage se reforme clairement à droite. L'erreur est là et ils vont s'enfermer sans réagir et sans considérer les indications de leur vario. Vario qui passe en négatif puis de pire en pire... et aucune réaction... Dommage... L'onde, c'est pas ta copine ! On ne passe jamais sur le nuage pour aller sous le vent parce qu'on va prendre une grosse "dégueulante"... En effet, on passe derrière la vague et c'est pas bon. En onde, on ne passe jamais sur la couche comme ils le font. Pour monter, on reste toujours au vent du nuage et on regarde toujours ce qui se passe au vent pour ne pas être dérivé et enfermé à ses dépens. Quand on change de ressaut on le fait avec une vitesse et une réserve de hauteur suffisantes. En assurant sa retraite en cas de perte de hauteur trop importante (un changement de ressaut ça peut être une perte de 1000m avec des varios de -5m/s) 3... Ensuite perte de contrôle en IMC et l'altimètre descend très vite. Le vol est turbulent, caractéristique du sous-ondulatoire ! En conclusion... Les vols en onde c'est très traître... T'es dans le laminaire tranquille... Grisé par l'altitude et la facilité apparente. Tout peut basculer en quelques secondes... Tu te fais embarquer très vite dans des vz vraiment vraiment très négatives... Si t'as pas prévu l'échappatoire, t'es très très mal très très vite... Je suis déjà passé du +10m/s à -10m/s en quelques secondes... 😬 Et ben même quand t'es haut et loin de tout danger... Ça fait bizarre... Vigilence, vitesse, réactivité ! En clair, le Contraire de ce que nous montrent les 2 acolytes ! Bons vols à tous !
Super video, merci Até. Mentour pilot a aussi fait une excellente analyse un peu plus longue de cette vidéo pour les vélivoles curieux tels que moi. Ils faisaient du vol de pente. Il se forme parfois un nuage le long de la crête quand l'air est saturé. En montant, l'air se refroidit et sa pression statique chute, l'humidité qu'il porte se condense. Ils sont allés se fourrer dedans.
Merci à toi. Jamais tu ne le répétera assez : préparation, formation. remise en question. ... Pour te taquiner, la vidéo que je préfère, c'est celle d'un bris de train sur le CDG. Pourquoi ? Parce que dans ta vidéo, tu as fais preuve d'humilité. C'est depuis lors que je suis abonné Vivement ta prochaine vidéo.
Même problème en parapente, on perd l'horizon en se retrouvant en rotation, alors on s'équipait d'un compas boule pour prendre le cap, il servait aussi d'horizon .... Les GPS d'aujourd'hui sont suffisamment précis et rapides pour remplacer le compas ..
J'apprend par Vicnet que tu vas participer à son challenge caritatif pour "Aviation sans frontières", sur une étape de l'Aéropostale, sur Flight Simulator 2020.. C'est vraiment génial. Une grande "épopée" à venir.. Vous êtes de belles âmes, je suis ravie de vous suivre.. "Fly safe" ;-)
Le teasing en fin de vidéo a très bien marché sur moi ! Je suis très très impatient de voir les images avec tes explications de ton dernier vol en Rafale ! La cerise sur le gâteau, survol de monuments dans le Nord ; Etant Nordiste, forcément ca mac(t)h. Bonne préparation à toi !
Je ne connaissais pas l'expression des "178 sec..."... mais tellement vrai. Même avec un avion équipé IFR c'est déjà déroutant de passer du vol à vue au vol aux instruments... Merci de la mise en garde...
Merci pour ces informations très instructives. J'ai eu l'occasion de faire plusieurs vols en duo avec un pilote qualifié et j'avoue que les sensations étaient là. J'imagine que cette mésaventure leur servira de leçon.
Pareil en parapente : le vol à vue, c'est "dans les endroits où on voit". Et clairement si on peut voler au-dessus des nuages, faut calculer la bonne trajectoire pour descendre au niveau des nuages mais en-dehors des nuages (visée une trouée), ou, plus simplement, NE PAS S'ENVOYER EN L'AIR DU TOUT.
il exploite une onde de nuage, en volant près du bord de celui ci en air laminaire, ce qui est très agréable, avec la conséquence qu'il peut monter bien au dessus de QBB (base de nuage), et risque à tout moment de voir la couche nuageuse se fermer autour de lui. Ils ont apparemment eu beaucoup de chance !!!!
Pour la distance aux nuages en France pour les planeurs au dessus de 3000 pieds AMSL (au dessus du niveau moyen de la mer). - C'est 300m sur le plan vertical (dessus ou dessous) - 1500m sur le plan horizontal (5000m si vol à plus de 260 km/h). On peut frôler le dessous des nuages si l'une de ces 2 conditions est présente : - on est en dessous de 3000 pieds AMSL (mer) - ou on est en dessous de 300 mètres ASFC (sol). Vol de pente en montagne par exemple.
Un peu "hors-sujet" mais il y a une règle quasi similaire en ski ! On est dangereux ou "à risques" le premier et le dernier jour d'un séjour ! Reprise de confiance trop rapide le 1er, si on est déjà "expérimenté, le fameux, "ah ouais, ca me revient vite" et le corps n'est pas à 100% et le dernier jour où le corps est "fatigué", confiance maximale après un séjour sans soucis et où on veut "tout donner" avant de rentrer ! Ca colle pas mal.. ^^
C'est également, non pas une règle mais un phénomène en parachutisme (cest plutot sur 500 sauts). En gros tu prends du niveau, donc de la confiance et cela au mépris des règles de bases. On peux s'affranchir de certaines mais pas de toutes.
Je n'avais pas vu la vidéo avant, impressionnant. Les nuages sont un peu ce que sont les vagues pour les marins ...c'est magnifique mais ça peut piéger celui qui n'a pas l'expérience et la qualification...belle vidéo en tous cas j'ai appris la règles des 178 secondes. Effrayante d'ailleurs mais tellement logique.
Bonjour ATE, merci pour vos vidéos. Je ne partage pas une partie de votre analyse ici. Je pense qu'il s'agissait de vol dynamique au dessus de la crête et non réellement d'onde. On entend le pilote arrière parler de ridge et on voit l'équipage s'efforcer de rester à droite des nuages. Le planeur dévie ensuite vers la gauche et les ennuis commencent; la perte d'altitude initiale est rapide sans variation de vitesse air (vario négatif, le manche semble ne pas bouger vers l'avant). En un second temps le vario devient franchement négatif et le planeur s'enfonce sous le vent dans les nuages. L'équipage semble prendre conscience de la situation et augmente la vitesse air (ça continue à parler de ridge puis de stratégie de mitigation) pour sortir sous le vent de la montagne avec la moins mauvaise finesse du planeur (ce qu'on apprend dans le manuel du pilote en pareil cas). D'où un taux de chute plus fort visualisé. Les secousses constatées peuvent venir de vortex sous le vent des reliefs ou de sortie du domaine de vol de la machine. Pour cette raison je pense qu'il étaient à ce moment déjà sous la crête et sous le vent. Le planeur était assez proche de la montagne dès le début (4100ft au début et 3500ft en fin de vidéo environ soit 180m de chute). Ceci dit merci beaucoup pour le rappel des règles et principes en lien avec le "cloud surfing" qui peut être dangereux même en plaine. Merci aux pilotes d'avoir posté leur mésaventure sur le net. Un pilote de planeur de niveau intermédiaire
Dans ma jeunesse, il m'est arrivé, apres 5 heures de vol... ayant fait le plafond sous un cumulus bien sombre, j'engage une transition vers le dernier, car une arrivée d'air maritime lessivait le ciel... Surprise, je suis arrivé bien au dessus de la base. Le nuage était en deux partie, avec une vallée les séparant et une sorte d'arche les qui les reliait... je n’ai pas hésité, je suis passé au milieu. Un de mes meilleurs souvenirs. C'était en 85 et je volais sur A60 fauconnet. Un vrai petit coucou bien agréable...
"une position...qui n'est pas une situation d'avenir..." hum. quand tu vois le rase mottes de conifères qu'ils se sont tapés, le level de flegme d'ATE est à 1000 !
Bonjour ! Je t'ai découvert (sûrement comme beaucoup ces derniers temps) via l'émission Pop Corn sur Twitch avec notre ami Domingo. Je n'ai pas du tout d'affinité avec l'aéronautique en générale. Si ce n'est 2 ou 3 vols d'une heure avec un ami ayant son brevet en "cesna" je n'ai aucune expérience. Mais étant curieux de nature, je me suis abonné afin de passer de temps en temps afin d'en apprendre un petit peu plus. Cette vidéo analyse est super intéressante, même si on y connait rien. Tes explications sont claires et limpides même pour les noobs :) Merci et bonne continuation :)
mise à part cet incident, les vols en planeurs semblent tellement agréable, t'as une belle vue et ca semble très doux comme vol, pas de bruit, pas de moteur, juste le vent
Si tu veux pas de bruit fait du vélo électrique mais pas du planeur ni du parapente, les si tu veux que ce soit doux et Sandro ris tu prends une Fiat Panda et tu mets des cotons dans les oreilles.
Purée vu le virage qu'il prend, et l'altitude "vachement" basse ils ont eu du pot de s'en sortir. C'est vrai qu'il n'a pas d'horizon artificiel pour contrôler son virage et il a du se dire "je suis assez haut puisque je suis dans les nuages"... Enfin je ne connais pas l'expérience du gars mais on voit que ça peut partir très vite en live..(en death pour le coup). Différents facteurs défavorables (altitude vitesse faible etc) une turbulence et, catastrophe ! Il a eu de la chance d'avoir assez de vitesse pour dégager de ce mauvais pas surtout avec le relief. L'interdiction de voler dans les nuages sans l'instrumentation et l'appareil adéquat n'est pas de trop. Merci ATE pour cette analyse, ça donne des idées de trucs .....A NE PAS FAIRE ! :/
Até, merci pour la video. Toujours au top. La vidéo est en effet un cas d école SV et finit heureusement bien. Bravo pour ton discours final très humble sur le fait que même en étant sur Rafale, il faut rester humble. C’est très pro et pédagogique de ta part, comme toujours. Continue comme ça ! 👍 👨✈️
Un autre risque non mentionné est de sortir de la couche en virage engagé et de ne pouvoir rien faire pour en sortir avant de percuter sans arracher les ailes. Déjà sur la vidéo, on voit qu'ils prennent du facteur de charge à la ressource par la fixation caméra qui ne tient pas l'accélération et le cadrage change
Ça me rappelle malheureusement l'accident de Renault Ecalle. C'est toujours ma référence lors de mes cours sur les vols vfr en météo dégradée. On a beau être le meilleur, quand on a pas de références, c'est fini. Suffit de faire l'expérience avec les lunettes de vsv avec des pilotes pros ou privés(en hélico pour ma part), sans horizon artificiel, le résultat est flagrant. En général ça calme les ardeurs. Merci pour tes vidéos.
@@chantereaudominique8855 pilote amateur oui et je pilote depuis l’âge de 16 ans ... et j’en ai 47... alors quand on parle de « minimum de formation » on sait pas de quoi en parle. Ou tu as ton diplôme ou tu l’as pas mails tu as pas un minimum de formation, n’importe quoi effectivement
@@chantereaudominique8855 y’a pas de souci on apprend tous les jours, ça ne change rien à la notion de « minimum de formation », ou on lâche des personnes formées ou on lâche pas mais il n’y a pas d’entre deux comme vous l’écrivez
Salut, Il est très rare en France d'avoir des planeurs équipés d'horizon. Et encore moins IFR. Les Suisses pratiquent le vol dans les nuages réglementés. Le grand écran en bas à droite c'est un calculateur de plan/GPS souvent relié au vario électrique au milieu du tableau de bord. :D Thomas vélivole averti :)
Merci pour la vidéo ! je partage tout de suite à mon club ! Il faut faire tourner ce genre "d'évènement" pour bien instruire les nouveaux pilotes de planeurs, la prévention est importante. Fly Safe
si vous avez un smartphone récent vous avez un horizon artificiel cherchez l'appli de bellwoodgroup "cockpit" votre smartphone doit être équipé de gyroscope (pas d'un simple accéléromètre) ce qui est le cas de beaucoup de modèles récent faute de quoi il n'est pas utilisable pour un avion. Donc à condition de bien sélectionner dans les options "Sensor Algorithm: Gyro with Drift tracking", l'indication fournie n'est en rien perturbée par l'accélération subie. Sans être un moyen de navigation primaire, cette appli pourrait équiper tous les tableaux de bord de planeurs. .
"Une position qui n'est pas une situation d'avenir" lol Tu m'étonnes ! Belle entrée en IMC ! Ok le terrain il est à gauche mais si y a un mur autour t'y vas quand même ? Objectif destination ? À droite y avait pas de couche. Autant se poser en campagne où on voit que poser le nez dans sous un cercueil ! Content qu'ils soient vivants, c'était vraiment moins une... Un bel exemple de comment ça peut aller mal très très très vite !
Une fois de plus bravo et mercis pour tes analyses. Si tu n'avais pas pris la décision de faire demi tour avec ton Rafale tu ne serais peut être plus là pour nous en parler... ! Cela me rappelle aussi les conditions météo similaires liées à l'accident de Gérard Leclerc (RIP)
Le paysage est magnifique, je comprends qu'ils aient eu l'ivresse. Dans l'onde au dessus d'une couche limite l'atmosphère est parfaitement laminaire, pas de turbulences alors que les variomètres peuvent afficher +6 +10 m/s et inversement c'est comme des vagues de houle... une onde quoi. Et juste en dessous de cette couche clean c'est un bordel total. C'est une turbulence chaotique, non stop. Ils ont dû vouloir 'transitionner' d'une vague à l'autre, en passant rapidement la pente descendante, mais sans marge.... J'ai eu la chance de pouvoir voler dans l'onde des volcans d'Auvergne, alors très jeune élève, c'est tellement magique, un grand calme tandis que le vario te dit que tu grimpes très vite, des nuages qui s'empilent ça fait des couloirs et des ambiances digne de Miyazaki, ou Jonathan Livingston, c'est pas facile de redescendre. On se sent vraiment dans un autre monde. À propos de ne pas redescendre facilement et de rester humble devant les éléments une vidéo sur les orages, les cumulonimbus, et cumulus congestus la phase qui précède, ce serait très intéressant. Les ailes de vol libre ne descendent pas assez vite et doivent les éviter absolument (cf l'histoire de la parapentiste aspirée à 10 000 mètres), les courants ascendants et descendants peuvent atteindre des vitesses monstre ... Mais les planeurs aussi, outre le risque de la foudre c'est celui d'avoir son aéronef démantibulé. Quand aux instruments c'est même pas suffisant puisqu'une phase essentielle de la formation IFR c'est apprendre à faire confiance à ses instruments plutôt qu'à ses impressions, et il arrive que ce soit la bagarre dans le cerveau. (Même en voiture conduite de nuit on peut se faire des frayeurs!) On m'avait dit qu'on peut, en cas de passage fortuit dans un nuage, utiliser la bille faute de mieux, la bille pouvant être parfaitement centrée , on croit que tout va bien mais on est en vol dos (anecdote de vieil instructeur... De la génération qui devait avoir affronté un cumulonimbus pour être instructeur vol à voile !) Un truc que je peux me permettre de conseiller sans hésitation, si vous avez l'occasion un jour de faire un vol d'onde avec un pilote qui connaît bien, ça vaut vraiment la peine !
Alors ça fait longtemps que j'ai plus tenu le manche d'un planeur et c'est toujours facile de commenter tranquille assis tranquille sur une chaise, mais je ne leur trouve aucune excuse sur ce coup.
Salut até, vidéo absolument instructive niveau erreur. Je te félicite pour ce choix de vidéo, cela sauvera la vie de certains imbéciles. J ai hâte de voir ta vidéo de ton dernier vol sur rafale qui a du procurer pas mal de nostalgie par la suite.
Bonjour ATE J"'ai du faire demi tour lors d'une sortie club car j'avais devant moi un mur à partir de 1400FT et des éoliennes sur tout le long du parcours ( Lognes Dieppe) qui sont entre 900 et 1250 FT . Étant jeune breveté à ce moment là , j'ai préféré faire demi tour et rentrer à Lognes. Comme m'a dit un ancien pilote de chasse sur Mirage 2000 , je suis là pour en parler. Je repense toujours à ce grand pilote que j'admirais beaucoup, Renauld ECALE qui malgré ses aptitude et ses qualifications c'est tué car il a fait tout les mauvais choix qu 'un jeune breveté ne ferait pas. Xavier TURGIS
Mauvaise interprétation du pilote - Déjà il est pépouse dans les nuages alors qu'il n'a rien à faire là - Et quand il se rend compte de son erreur il pique😅
Je me demandais si il était pas parti en spirale de désorientation. A ce moment là dans un planeur on a toujours l’aérofrein si on a de l’altitude, mais c’était pas le cas! Ils ont eu du bol. Zero visibilité sans altitude ...
Ce point de vue est très intéressant, d’autant plus que j’en était arrivé à une conclusion différente : la scène se passe en nouvelle Zélande, donc de l’autre côté de la planète la ou les gens vivent à l’envers, or règle élémentaire de la voltige aérienne quand on est à l’envers les commandes de tangage sont inversées. Conclusion : le pilote a simplement oublié qu’il vivait en nouvelle Zélande.
Salut, je suis entré une fois dans un nuage en planeur... trop concentré (effet tunnel) sur ma prochaine ascendance car le plafond était bas. J'ai fixé les commandes et attendu... une éternité. Le risque est de mettre le planeur en piqué ou sur le dos avec l'absence de repère visuel si on bouge les commandes. 2nde option, les aerofreins mais le relief n'était pas très loin et j'aurais pu taper un autre planeur. Je suis ressorti par le haut. Il me semble que c'est 150 mètres en horizontal et 50 en vertical de distance mini par rapport aux nuages en VFR. Le gars de la vidéo s'est pris le rabattant, l'opposé de l'ascendance en vol de pente, et ça surprend car le Vario peut descendre bien bas. Une seule solution, piquer et prendre de la vitesse vers un dégagement.
Très bon conseil... j’ajouterai juste que MÊME avec un pilote et un avion qualifiés/certifiés IFR on ne devrait pas rentrer dans les nuages sans être sous assistance d’un contrôle aérien (car aucune sécurité ne peut être assurée si un autre avion se trouve aussi dans le même nuage...). Et en plus vous pourriez croiser des drones qui se baladent (illégalement) dans les nuages des zones sans contrôle aérien...
Un vol ça se prépare ...pour moi comme une course en montagne avec échappatoire ect ... et il faut garder de l'humilité et savoir "renoncer" si besoin !! Merci ATE pour cette video !!
Bravo pour ce genre de vidéos qui remet les choses en place. Malheureusement, de nombreuses vidéos de planeurs, souvent très réussies d’ailleurs, montrent des vols extrêmes au ras du relief voire carrément dans des cumulonimbus et tendent à présenter ça comme normal voire fun, alors que c’est carrément suicidaire. Perso, j’ai essayé dans le simulateur Condor2 de voler dans un nuage à bord d’un planeur équipé d’un horizon artificiel. Et bien tout est parti en vrille quand même au bout de 15 secondes grand maximum. C’est l’intérêt des simulateurs, entre autre : pousser le bouchon trop loin pour voir qu’on ne s’en serait pas sorti dans le vrai monde, et ensuite mieux voler en sécurité.
Re-Bonjour "Até". Merci pour cette vidéo qui fait vraiment froid dans le dos (!). J'éspère que ça calmera les plus inconscients (novices ou expérimentés). Ici, tu parles de cloud surfing "ILLEGAL" : est-ce que notre réglementation (française ou internationale) a changé ? Il me semblait que sous la Surface "S" (1) , en espace non contrôlé, c'était la règle du "hors des nuages + en vue de la Surface" qui s'appliquait pour le vol à vue (à vue DE LA SURFACE évidemment : à vue ne veut pas dire "à vue des autres", ni encore moins "à vue du ciel") (??) Sans moteur, il est vrai que cette règle de la surface "S" permet de "surfer" littéralement à côté du nuage, voire au dessus des nuages, et d'effectuer des vols très intéressants (ceci à condition de ne jamais oublier la 2ème partie de la règle ci-dessus, et de prévoir une éventuelle finesse très dégradée par d'énormes descendances, voire une panne de moteur. En effet, une fois surpris par une nouvelle trajectoire bien plus défavorable, en cas de panne ou de descendances, la marge de hauteur choisie initialement devra toujours avoir été suffisante, afin de permettre au pilote de "dégager" à coup sûr (et ceci TOUT EN RESTANT EN VUE DE LA SURFACE). Même lorsqu'on était confortablement établi au dessus d'un nuage, et surtout lorsque celui-ci est un peu trop large, si on se rapproche (en descente et sans le souhaiter) de son sommet, ceci pourrait nous cacher assez facilement la vue de la surface (et nous entraînerait irrémédiablement en IFR contre notre volonté). En d'autres termes, je pense que sous la surface "S", même AU DESSUS des nuages, considérer chaque nuage de la même façon qu'on considère une montagne de rochers (ou un plateau couvert d'arbres), aide chacun à rester en vie. Mais je ne pensais pas que le cloud surfing était systématiquement illégal. P.S. : Est-ce que j'ai faux ou pas ici sur la légalité (présumée) du cloud surfing SOUS la surface "S" ? (en France ? Ailleurs ?). (1) : Surface "S" c'était la surface la plus haute entre 1000ft AGL or 3000ft AMSL (si mes souvenirs sont encore d'actualité). Dans l'espoir de n'avoir ici choqué personne ?... ;-) Simplement désireux de savoir si mes connaissances (déjà un peu anciennes) et ma propre recherche de limites de sécurité étaient erronées ? périmées ?? très à propos ?? Lionel Paillard.
J'ai des photos (3264/2448 72ppp) et une vidéo (640/480 64kb/s .mov) de Canadairs faisant le plein de flotte sur un lac en Italie (2007), je cède volontiers les droits. Mis à part les dégâts du feu, c'était un moment magique. + un Chinook de l'armée qui remplit son "sac". Une astuce sur la meilleure plateforme pour partager tout ça ?
Un marin de l'aéronavale, sur F-8 et qui était alors mon instructeur sur Fouga Magister à Salon, m'avait dit : "en TBA par MTO crapoteuse, il faut toujours voir 2 lignes de crètes ; si tu n'en vois qu'une on monte et on se fait tirer radar sol. Cela m'a sauvé la vie plus tard sur T Bird dans le Massif Central sur un trajet Toul - Hyères vol VFR, en montant aussitôt ; en sortie de couche, le Donon était à midi ...APP de Dijon ensuite pour vol IFR. Pour la petite histoire : le T-33 était aussi équipé d'une "ficelle" sur l'avant du cockpit. Chouette le diner le soir avec les couverts de tradition de la Royale !
je me souviens du tuto FlightSimu avec les fameuses pompes et les "couleurs" au sol... champs/foret, plage/ocean etc ... tant d'éléments qui influent sur les courants chaud... ça ne me viendrais pas à l'idée d'aller dans les nuages en planeur! et en plus avec qqun! :O il peut changer de slip et faire une ptite prière lui je crois :p haha
Trop hâte d’avoir une explication sur cette vidéo. Je suis vélivole et je ne comprends pas tout. Perte de repères et désorientation spatiale dans un nuage ?
Quand j'apprenais à voler sur DR-400, mon instructeur m'a fait traverser un nuage. Un bête cumulus, isolé, en plaine. Dans la seconde qui a suivi l'entrée dans le nuage, j'ai senti un mouvement de dérapage de l'avion. Bien évidemment, j'ai voulu le contrer... Il m'a expliqué (vivement...) que la deuxième chose à faire était de mettre ses pieds sous le siège. La première ? Ne jamais rentrer dans un nuage si on n'était pas formé à l'IFR. Ca marque, et le message est passé fort et clair...
Déjà je comprends pas qu'il passe son temps ras des barbules comme ça. En plus il a un instructeur (?) en arrière qui a pas l'air de tiquer plus que ça donc ça doit être courant pour eux. Et à 3:00 il tombe sur une dégueulante qui l'aspire dans le cumulus. Il a pas l'air de s'affoler parce qu'il pense connaître le relief dessous (j'ai l'impression qu'il essaie de rejoindre une pente ?) Et en émergeant, bien sûr extrême gros plan avec la planète. Et en bonus, petit micmac sur qui a les commandes. En panique le gars en place arrière a dû essayer de reprendre. A vue de nez, moralité : visibilité Ils ont dû s'enfiler deux trois coup de gnôle à l'arrivée ^^
Avis de parapentiste Soaring sur le long nuage ça monte... ils basculent derrière le rotor, se font dégueuler derrière. Sous le vent dans le rotor ils se font taper... Chaud les marrons le plaf est hyper bas.
@@pegzounet absolument d'accord, la faute est énorme, mais moyennant des précautions et surtout un vol en altitude loin des reliefs, le vol à flanc de nuage sur la face au vent peut donner une ascendance régulière (air laminaire) exploitable. Mais comme Chuet l'a fait remarquer, cette pratique est illégale en France (et ailleurs), mais pas en Angleterre ni en Suède ou aux USA par exemple, à condition de voler sur un planeur équipé d'un horizon gyroscopique, en ayant reçu la formation, et en respectant les procédures radio à l'entrée et à la sortie du nuage. En tous cas, la preuve est là, il existe un Dieu miséricordieux pour les pilotes inconscients !
Je vais vous raconter mon aventure en planeur. Mon instructeur voulait me montrer comment choisir un terrain pour se vacher et effectuer la manoeuvre d'approche en plaine ( en normandie) . Il venait du sud de la france pour tout l'été et ne connaissait pas beaucoup l'environnement autour de mon aérodrome. Nous étions en motoplaneur et la vue vers l'avant n'est pas bonne et forcément lui était derrière. Ce qui devait arriver arriva ! Il n'avait pas vu ( moi non plus) le chateau d'eau en dessous de nous dans l'angle mort vers l'avant ! Heureusement son sens de la sécurité lui a donné l'idée de virer un peu pour voir en dessous et OH SURPRISE nous descendions droit sur le chateau d'eau ... Même si on aurait pas descendu à moins de 150 m, je crois que personne n'aurait compris en cas de panne pourquoi nous nous étions écrasés sur un chateau d'eau alors qu'il y avait des champs de blé à perte de vue. Soyez toujours sur vos gardes et fly safe.
Et oui... c'est pour ça qu'on fait des checklist même pour un atterrissage en campagne. En planeur, c'est la VERDO. Grave erreur de la part de ton instructeur de ne pas t'avoir montré le côté sécurité avant d'entamer l'approche. Ou peut être qu'il l'a fait mais très mal...
Merci pour les détails très instructifs. On comprend que voler ne laisse pas la place au hasard, tout doit être préparé et sous contrôle... C'est chaud ! Il a bien récupéré le garçon... Ils ne se sont pas crachés... Mais il a dû changer son slip... 😂
C est du vol d onde en début de vidéo très classique en hivers ici dans les alpes. L onde est la plus forte sur la bordure des lenticulaires. Pour une raison inconnue (et suicidaire) ils s enfoncent dans le centre du nuage au lieu de rester sur le bord montant de l onde en virant à gauche et se tape le versant descendant (dégeulante ). En perdant de l altitude il se retrouvent secoués dans les rotors et sans référence visuelle. En complément pour les distances la règle des 300m ne s applique pas toujours au planeur lors de vol de pente par exemple. Ce qui s applique toujours ce sont les règles de visibilité qui ici ne l ont pas été.
Pour finir il y a la question du renoncement. La couverture nuageuse était peut-être en train de de refermer dans la direction de leur site d atterrissage. Dans ce cas il faut rentrer au plus tôt et repasser sous la couche, soit si c est trop tard se détourner vers un autre dégagement (piste ou champs posable). Peut-être on t il voulu rentrer coute que coute (effet tunnel) avec une piste du mauvais côté de l onde et du relief bâché ?
J'ai toujours eu peur des nuages en planeur. Mes instruments principaux, ce sont mes yeux et mes fesses, et j'ai vraiment besoin des deux. Je ne voles pas par temps de brouillard, pourquoi je devrais voler dans un nuage? On est aveugle et nos fesses peuvent nous tromper.. Mes instructeurs avaient pour habitude de monter a raz des nuages, dans cette "coupoles" qu'ils décrivent en haut de pompe. On en sortait alors en coupant dedans. J'avais toujours peur de rencontrer quelqu'un en sortant de cet autre monde tout gris. En solo, plusieurs fois, ils m'ont demandés pourquoi je revenais si tôt, ma réponse : j'ai du quitter ma pompe parce que j'allais rentrer dans un cumulus. Dans ce sport de compétition, ça a toujours été un peu mal vu. "Regarde le bleu qui revient deja parce qu'il a peur des nuages". M'en fout. Je n'ai pas l'expérience de mes instructeurs et je refuse de ramener un trou dans l'aile de mon avion parce que j'ai subi une collision. Pour moi, ce n'est pas un sport. C'est un plaisir qui doit pouvoir le rester. Mes instructeurs savent sans doute ce qu'ils font, pour moi, c'est 150 metres en hauteur, et 300 à l'horizontal.
@@Largoat Entre la théorie et la pratique... Logiquement si, mais les traverser rapidemment, se rapprocher sans son mètre ruban, ça fait partie des pratiques. Parfois, la géométrie de l'espace n'est pas évidente. La preuve avec la vidéo d'Até ;) Disons que les réprimandes n'étaient pas si ouvertes, mais je sentais bien les autres élèves se moquer doucement. Les instructeurs n'ont jamais rien dit, mais je sentais aussi que pour eux, je prenais la chose "un peu trop au pied de la lettre".
Je viens de voir la vidéo originale avec le son, et il y a un truc très intéressant à partir de 3:20 (de la vidéo originale), je ne sais pas quel est la relation entre le pilote à l'avant et celui de derrière (élevé/instructeur peut importe), à la vue du relief le pilote avant laisse les commandes a celui de derrière (même si on le vois toujours tenir le manche), le pilote de derrière est désorienté ("where are we"), c'est le pilote avant qui donne les repères et l'assiette à prendre, il identifie même et annonce un départ de vrille (réel ou pas, c'est une autre question) à un tel point qu'il fini par reprendre les commandes "de force" sur le pilote arrière.
t'as les aerofreins ? beaucoup de pilotes pensent à les sortir s'ils se font pieger . mais il faut prier pour que le nuage ne descende pas jusqu'au sol
@@franckalberto4078 bien sûr après on tire pas comme des bourrin si on est proche du nuage en général tu as juste à pousser sur le manche Mais attention au congestus
C'est pour ça qu'on explique de pas coller aux barbules, ça évite de se faire surprendre. Je ne jette pas la pierre, on s'est tous fait avoir au moins une fois. Apprenez des erreurs des autres, vous ne vivrez pas assez longtemps pour toutes les faire vous même.
Un petit rajout pour comprendre comment ils se mettent dans les 178s autour d'1'30 : ils partent sur ce qu'ils croient être un trou de foehn (à gauche) au lieu de rester au vent du nuage. Or ce n'est pas un trou de foehn et ça se referme à leur hauteur... Il est possible qu'ils aient volontairement piqué pour chercher la couche dégagée, bien conscients que s'ils restaient dans le nuage sans rien faire, ils allaient mourir. Par ailleurs, bravo aux gars pour le retex, ils sont encore en vie et leurs images ainsi que leur humilité en sauveront d'autres.
"ce n'est une pas une situation d'avenir" Best punch line ever ! si tu permet je garde cette excellente expression sous le coude :D et surtout merci pour ces videos qui sont toujours tres interessante, meme si on est pas pilote.
bonjour, voila une vidéo très impressionnante ! Cela me fait penser à une question que je me pose depuis un moment...Etant moi même pilote de parapente, je voulais savoir si des avions de chasse avait la possibilité de me '"détecter" si je m'équipe d'un "flarm" Je me demande cela car il y a souvent des exercices militaires aux endroits où je vole, et j'ai peur de me faire percuter par un avion. Quant pensez vous ?.
avec le flarm tu vas éviter les planeurs, en théorie si il y a des exercices militaire c est interdit de voler, même si ils avaient un flarm, un mirage 2000 a mach 2 qui vol dans ta direction risque trés vite d être un gros problème pour toi
Salut ATE, merci pour ta vidéo très instructive. Je m'intéresse beaucoup au vol à voile et aux planeurs en particulier et vu que c'est une activité aéronautique relativement accessible je commence à me dire que ce ne serait pas une mauvaise idée de passer un brevet. As-tu eu l'occasion d'en faire (que ce soit dans ta carrière ou pas) ?
Pas toujours évident de tenir sont sang froid quand on n a plus de points de repère visuel j ai déjà vécu ça dans un autre domaine que l aviation comment prépare ton les pilotes a ça ? Continue tes vidéos et tes explications toujours simple et claire pour tous bravo ! 👍
J’avoue avoir découvert la chaine tardivement mais quelle similitude avec d’autres aeronefs...comme le drone. drone-spot.tech est une plateforme de partage pour les spots et la réglementation. Ta. video m’a interpellé car, effectivement, combien de drones volent dans les masses nuageuses aux mépris des règles élémentaires ? Combien de videos avons nous rejeté ? Combien de videos existent de ce type ? Merci pour ce travail d’éducation que tu fais !
se mettre dans une position qui "n'est pas une situation d'avenir" !! ahahha j'adore cette façon d'expliquer ;-)
Expression relativement répandue chez les pilotes 😅
@@Le_Petit_PrinceExact !
@@Le_Petit_Prince Chez les pilotes et les marins ^^
C'est une bonne situation ça, pilote de planeur ?
@@StarCoreSE Vous savez, moi je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l’interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ça n’est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j’ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie… je ne suis qu’amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd’hui me disent « Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ? », et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c’est ce goût de l’amour ce goût donc qui m’a poussé aujourd’hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi…
Merci ATE de nous fournir ces infos.
Étant pilote de planeur, je n'ai jamais vu d'horizon artificiel dans ce genre de machines. À priori les instruments requis pour voler en IMC ne peuvent même pas tous rentrer sur cette mini planche de bord, sans parler de la conso d'énergie, à mettre en face de l'absence de moteur.
Ce qui est certain, c'est qu'il n'existe pas de qualif IR sur une licence VV (Vol à Voile)
Par-contre, pour la petite anecdote, la première fois où j'ai manipulé un train d’atterrissage rentrant, c'était lors d'un lâcher sur monoplace ; et je n'ai pas pour autant le droit de piloter un avion à train rentrant (j'ai PPL 0 qualifs) ... Ah la réglementation !
Je vois bien comme épitaphe pour ATE :
"La vie n'est pas une situation d'avenir"
Je ne sais pas pourquoi mai je me suis déjà demandé ce que je mettrais comme épitaphe sur ma propre tombe. Désormais je sais, grâce à toi ! Merci ! 👍
Le plus tard possible.
À chaque fois qu'il sort cette rengaine, ça me fait exploser de rire.
La vie, vous n'en sortirez pas vivant ^^
Tout dépend si on raisonne famille et descendance, ce qui serait salutaire pour la planète, on y ferait plus attention ...
Ça a commencé a chauffé autour d'une minute 30s. Entrer dans les nuages, sans moteur : ils ont grillé une de leurs vies. Merci pour le rappel
Même avec un moteur, et sans instruments pour voler dans les nuages, c’est une grosse prise de risque .
@@chantereaudominique8855 C'est ce que j'allais dire. On s'en rend compte même dans les jeux comme MSFS à quel point les nuages c'est pas bon quand on n'est pas équipé. Alors en vrai...
Dans le vol libre, nuages interdits, c'est la base... j'ajouterai que dans d'autres pratiques du vol libre comme le parapente, le vent nous fais changer de cap extrêmement rapidement jusqu'à nous faire faire un tour complet et ici en planeur malgré la vitesse très importante j'imagine que dans la durée ce doit se produire aussi. De plus l'épaisseur des nuages peut empêcher les GPS de capter.
Merci pour ta vidéo j'ai découvert cette règle des 178 secondes, en tout cas une fois dans un nuages lorsque l'on a perdu tout repère, on trouve le temps très long dès les premières secondes...
L'épaisseur de nuage qui empêche les GPS de capter ? Les GPS des avions seraient-ils moins performants que ceux de voitures ? Un GPS de voiture n'est pas gêné par la couverture nuageuse entre lui et les satellites, pourquoi celui d'un avion le serait ? Imagine un temps bien bouché, au sol une voiture, au dessus et dans les nuages, un avion. La voiture capterait les signaux GPS et pas l'avion ??
Et attention à la bonne interprétation de la règle des 178s (voire mon commentaire)
Non, l'épaisseur des nuages ne peuvent empêcher les GPS de capter.
En planeur, quand on "faisait le plafond", c'est à dire quand on se rapprochait de la base des cumulus, mon instructeur m'avait appris : la main sur les aérofreins. On pouvait toujours essayer de stocker de l'énergie dans la vitesse pour grapiller un peu mais aux barbulles et que le nuage aspirait encore, il fallait sortir les aérofreins et sans hésiter.
Sinon, j'ai déjà fait du vol de pente sur les nuages. 2 fois en 180 heures. C'était avec un dégagement beaucoup plus franc que sur la vidéo et surtout TRES au dessus du relief. Il y avait plus de 500m de différence entre les plus hauts reliefs à proximité (et que je voyais) et la base des nuage. Le dégagement était en plein en direction de la vallée, et avec l'instructeur, on le surveillait constamment.
Bref, c'est très beau, à une distance raisonnable des nuages et surtout, en surveillant le reste (autres planeurs, dégagement, relief). Là dans cette vidéo, ils s'engagent clairement au dessus des nuages sans dégagement en espérant que ça passerait. Ils ont joué, ils ont pris une dégueulante et ils ont été à deux doigts de perdre pour de bon. On ne joue pas dans l'aviation et encore moins en planeur, quand on n'a pas la main sur la vitesse verticale. On est un peu plus sans filet, donc on ne fait pas de paris.
Pareil pour moi, et c'est ce qui m'interpelle en 1er dans cet exemple : le pilote semble être décontracté, très bien, mais pas la main prête à bondir sur les AF et la droite qui tient le manche avec 2 doigts, déjà, je trouve ça un peu spécial. Même si le gros du problème se situe dans les décisions prises bien sûr.
Très intéressant comme réponse !
Mon instructeur planeur (ex instructeur armée de l’air sur mirage f1) m’avait dit un jour: « si tu te retrouves au-dessus de la couche et qu’elle se referme en dessous de toi, mets-toi en descente (avec ou sans AF suivant le modèle de planeur), trime soigneusement ton planeur et lâches les commandes juste avant de rentrer dans les nuages et reprend les quand tu as à nouveau un référentiel » il indiquait que le planeur avait des chances d’être plus stable que le pilote... Gonflé mais probablement vrai
Je doute, et tout dépend des conditions météo... Je ne prendrais pas ce risque.
Depuis plus de 40 ans de vol à voile cela fait longtemps que j'ai l'impression d'avoir fait le tour ( analyse facteurs humains etc ... ) Ces videos d'une grande qualité d'analyse et d'expertise sont les seules à me redonner le goût à m'y intéresser à nouveau Bravo !
C'est le ZK-GDG, basé sur le terrain de Feilding en NZ. La CAA à ouvert une enquête.
Continue de regarder la TV
@@denis6446 ?
@@moinsundemi Laissez tomber : Denis nous fait une « petite » crise d'égo ; ça lui passera.
Merci pour vos précisions.
aviation-safety.net/wikibase/245090
pourquoi dire de quoi il s'agit
@@alexandrechatty5439 SMB
Vidéo très instructive qui j'espère fera prendre conscience que le passage en IMC en étant non préparé, non qualifié ne pardonne que très peu. Ayant mon PPL + Licence planeur je peux affirmer que dans un vol, le plus difficile est de renoncer, de dire non... et faire demi tour. Je me suis surpris 1 ou 2 fois (en 20 ans) à "tunneliser" ou je n'envisageais aucune autre possibilité. Une fois posé et après debrief cela m'a fait froid dans le dos!! Au final cela fait un grand bien de revoir ce type vidéo ;)
Sauf que là, on ne voit que dans une direction, il y a sans doute encore des repères visuels sur les côtés.
Petite réaction à la vidéo virale où un planeur frôle l'accident. L'objectif ? Sortir des lessons learned applicables sur d'autres aéronefs. Fly safe
Salut "Até"!
Pour faire echo à cette intervention, on attend avec impatience le DEBRIEF BEA de l'accident tragique de "Feu Renaud Ecalle"......Merci!
@@waimea56 un magicien.....
Petite idée de vidéo "spin-off" sur les caractéristiques de vols des engins, de la forme des ailes et du vol à altitudes extrêmes ? Je pense aux difficultés rencontrées par les pilotes de U-2 ! A propos des ailes, le vol du Solar Impulse, des préparations et de l'importance de la planification. D'un autre coté, les ailes delta et les vols "strato" des Mirage 3, des dangers de la très haute altitude..
@@waimea56 quand on veut jouer les Guillaumet on le fait pas avec sa famille !!! pas besoin d'en dire plus.... si : il a tué femme et enfants !!!!
@@Real_Claudy_Focan at the edge of corner coffin pour le U2 diraient les anglais !!! : coincé dans un minuscule espace de 30 km/h entre le supersonique et le décrochage !!!
Comment dire..., chaque vidéo est de plus en plus un bonheur à regarder :
Plus je te suis sur tes chaînes, plus je ressens le sentiment de reconnaissance pour ce que tu nous "donnes", nous fais partager, vraiment merci !
J'ai 57 ans et je n'ai pas de lien direct avec l'aéronautique (si ce n'est 20 ans passés dans le groupe Thales/Thomson-CSF contrôle du trafic aérien air-marine-terre et civil en tant que contrôleur de gestion jadis), mais tu es un exemple pour moi, une référence de "nature humaine" qui est portée par son discours et qui laisse transpirer la bonté, l'humilité, l'humanité (l'humour aussi, le sens du partage des connaissances et de l'expérience qu'il faut transmettre, ...)
Bref, un gars qui a les pieds sur terre, quoi ! (et l'esprit qui fréquente le ciel, à l'image de St-Ex)
Une pâte dont on a fait des astronautes par exemple...
(Ça me fait penser à Stardust que j'adore aussi)
PS : Ton dernier vol en Rafale Marine, alors là, ce sera collector, depuis le temps que l'on ne voit que le teaser du jingle ! (Le show avec le Rafale déco Tigre était déjà un must have)
Bonjour,
Très intéressant d'avoir les commentaires d'un (ancien) pilote militaire sur cet évènement. Quelques précisions, si je puis me permettre :
[A prendre au conditionnel]
J'ai entendu parler de l'autorisation en France du vol sans visibilité (VSV) pour les planeurs, à la condition toutefois que le planeur soit équipé d'un certain nombre d'instruments, et que le pilote soit titulaire d'une qualification IFR. N'existant pas pour les licences planeur (SPL), elle doit être obtenue avec un brevet avion. Je parle au conditionnel car c'est quelque chose que j'ai entendu mais je n'arrive pas à trouver d'informations à ce sujet. De surcroît, ce n'est pas parce qu'on peut que l'on doit : c'est la même chose que pour les parachutes (on n'est plus obligé d'en avoir pour voler en planeur, mais la FFVP recommande fortement d'en être équipé !)
[Fin du conditionnel]
Concernant les conditions d'espacement par rapport aux nuages en vol à vue, et pour les planeurs, elles doivent être de 1500 m horizontalement, et de 300m verticalement, pour "voir et être vu".
En dessous de la surface S (900m d'altitude ou 300 au-dessus des reliefs, au plus élevé des deux), il faut juste être en-dehors des nuages.
Pour leur vitesse, en début de vidéo elle est a priori correcte : environ 120 km/h, à en croire la position des arcs colorés sur l'anémomètre. C'est une vitesse correcte pour un DG-1000S en recherche d'ascendance et en vol de pente. Pour mieux comprendre la vidéo, il faut savoir comment est gérée la vitesse de vol en planeur : l'anémomètre n'est qu'un instrument de contrôle. En effet, le pilote affiche une assiette, en plaçant l'horizon ("repère horizon") à une certaine position par rapport au tableau de bord et au fil de laine ("repère capot"), et contrôle la vitesse stabilisée à laquelle cette position correspond. Avec un peu d'habitude, l'anémomètre n'est plus regardé que de temps à autre ou dans des phases particulières, le bruit du planeur pouvant également donner une indication sur la vitesse. Mais qui dit perte de repère dit perte de contrôle de la vitesse.
En planeur biplace la place avant est celle qui est la mieux équipée en général, car il y aura toujours quelqu'un dedans (vol sans personne en place avant interdit par le constructeur). L'instrument en bas est bien un accéléromètre : ce planeur est certifié voltige dans sa version 18 mètres.
Pour la proximité au relief, le vol de pente se pratique avec des distances faibles : l'espacement horizontal peut être de 15 mètres. Il y a néanmoins de nombreuses règles à respecter, dont beaucoup dépendent également de la conformation générale du massif montagneux. Le vol de pente est presque une discipline à part entière dans le vol à voile.
Concernant les conclusions de sécurité, il faut effectivement ne pas se retrouver "derrière la machine". En planeur on doit d'abord s'assurer que la machine vole (vitesse, assiette), puis gérer la trajectoire, puis enfin s'assurer de la poursuite du vol. Dans ce sens, aller chercher de potentielles ascendances dans les nuages était une mauvaise idée.
Il faut donc garder un œil sur l'évolution de la situation à l'échelle, disons, de la demi-heure : si vous êtes très haut, est-ce que la couche en-dessous n'est pas en train de se refermer ? Est-ce que des grains ne se forment pas devant ?
Il faut également cultiver sa "capacité de renoncement", ce qui est un long sujet.
Petit point que je rajouterais : en biplace, il faut être très clair sur les rôles de chacun, qui est le commandant de bord (cdb), qui décide en dernier recours. Beaucoup de situation dégénèrent parce que "je pensais que c'était l'autre qui". Mais être cdb ne veut pas dire ne pas tenir compte de ce que dit le passager : le planeur est une activité plaisir donc autant éviter le stress inutile, d'une part, et d'autre part un passager qui panique peut devenir un danger pour l'aéronef (blocage des commandes par exemple).
Navré pour ce commentaire un peu long ^^'
Quand je passe dans un nuage sur un simu je ne suis pas confiant, mais là c'est de la stupidité.
il y a plus de 10 ans... vol de pente l'hiver, le soir, dans le Vercors...1500m qnh, petit vario, on traine souplement.. la pente passe à l'ombre: quasi instantanément , la base du Cu qui était juste au-dessus de ma tête passe pleine verrière ! tout blanc ! virage opposé à la pente, 100% AF, vario qui dégueule en butée, 130 kmh ias en descente vers la vallée dans un brouillard vague, la base du nuage qui descend à la même vitesse que moi...! on se fait prendre une fois, pas deux. Si on peux faire un autre vol...
Bonjour ATE! Si je peut me permettre d’apporter un peu de mon expérience de vélivole, je pense qu’ils se sont fait surprendre en passant sous le vent du relief, dans la partie descendante de l’onde, en essayant a première vue de voler sur la « pente » du nuage ( même sur des nuages le vent a tendance a faire de l’onde, et il arrive qu’on l’exploite en planeur, même si c’est moins efficace qu’une montagne, et bien sûr en gardant ses distances pour éviter ce genre de situation), d’où le fort vario négatif, et la « petite » frayeur qui s’en suit.
Toujours un plaisir ces vidéos d’analyse, merci !😉
Même analyse que toi.
Il bascule dans le rotor a gauche se prend la dégueulante puis se fait taper sous le vent et se retrouve derrière la ligne crête coincé.
J'avais vu un instructeur kiwi faire une analyse similaire : Ils surfent sur la pompe de crête, mais en perdant le repère visuel à cause du nuage ils se sont faits décaler par le vent, IMC, vario qui dégringole etc...
Par contre ce qui est plus compliqué à expliquer c'est pourquoi ni l'élève ni l'instructeur derrière (à moins que ce soient deux brevetés mais j'en sais rien) n'aient opté de se barrer sur la droite en début de vidéo, en voyant clairement que la couche nuageuse n'allait pas en s'amincissant à gauche.
@@TheSkipjack95 L'instructeur aurait clairement du voir son élève qui prenait à gauche en début de vidéo. Sûrement qu'il n'était pas concentré sur la trajectoire à ce moment là ou qu'il faisait trop confiance à l'élève
En fait, c’était un vol d’instruction avec l’instructeur en place arrière. Ils suivaient une crête au vent pour profiter de l’ascendance (ce n’est pas à proprement parler du vol d’onde). Comme le vent était assez fort, ils avaient le nez "dans le vent" (à droite sur la vidéo). Et, à un certain moment, le pilote en place avant a "décrabé" on ne sait trop pourquoi (et l’instructeur ne l’a pas remarqué…). Il est donc passé sous le vent de la crête, donc dans les turbulences (et dans les nuages qui ont tendance aussi à se former sous le vent).
Très bonne décision de faire demi-tour, je me souviens de ma deuxième demi-heure de vol en avril 1974, par un temps magnifique, très clair et surtout très calme. Alors l'envoi du Cessna 150, qui devait être sans difficulté, c'était sans compter un élément que je n'étais pas apte à envisager, l'instructeur,par contre aurait du accorder une attention à un fait nous précédant de peu. Face à la tour de contrôle de l'aérodrome, l'avion effectuait sa montée régulière, et sans aucun signe l'aile droite se déroba, l'avion se mit à voler sur la tranche, malgré le peu d'expérience je repoussai le manche sans manœuvre sur le palonnier. L'instructeur en réflexe avait tenté de saisir le manche en double commande mais ses mains avaient rencontrer le vide. nous avions perdu deux cent tours moteur, l’enchaînement fut l'aile gauche qui se déroba à son tour, puis l'assiette de vol redevint normale, tout ceci s'est passé à une altitude de 20/25 mètres au-dessus de la piste. Après des atterrissages suivi de re-décollages pendant 25 minutes, nous avons effectué un complet, l'avion garé sur l'herbe, après avoir effectué quelques pas, je me tournai vers l'instructeur : Ce qui vient de se produire, est-ce récurrent ? Sinon, en ce qui me concerne je ne remonte pas dans ce piège ! NOn, c'est la première fois de ma carrière ! Quelles sont les causes de cette danse de l'avion ? Je n'en sais rien ! Puis le plaisir de voler fut le plus fort, jusqu'à ce qu'un pilote pourtant expérimenté, propriétaire de deux concessions Mercedes, à l'issue d'un repas bien arrosé tua son passager Commandant dans l'armée, avec cet avion. Deux signes à quelques jours d’intervalles, dans le premier nous avions failli nous scratcher , dans le deuxième cas l'avion fut détruit ayant accroché une ligne électrique car le pilote avait volé trop bas pour que le passager aperçoive sa maison depuis les airs.J' ai suivi ces signes et abandonné l'aviation. Par contre, j'ai su les causes de cet aléas de décollage en visionnant une vidéo sur un accident d'un moyen courrier décollant très près derrière l'envol d'un gros porteur et entrant dans les turbulences de cet avion précédent. Ce qui était exactement le même cas, en ce qui concerne la piste de l'aérodrome trop court pour accueillir des gros porteurs, un moyen courrier nous avait précédé moins de deux minutes avant que l'on s'élance sur la piste en provoquant dans l'axe de celle-ci de très fortes turbulences qui restèrent dans l'axe du fait de l'absence totale de vent jusqu'à complet épuisement de l'énergie engendrée par cette masse énorme qu'était cet avion en déplacement.
Bonjour Até , comme toujours, difficile de commenter avec peu ou pas d'éléments de contexte . La vidéo commence alors que le biplace semble être juste passé en onde sur le bord d'attaque du rotor , le Vz est positive et stable et la logique voudrait que le pilote continue sur la même trajectoire , travaille les meilleures plages de montée , quand la Vz diminue , 180° par la droite pour revenir parallèle aux rotors et par une succession de huits passer franchement on top . Le tout en totale sécurité puisque à tout moment il est possible de dégager du côté non nébuleux ... Sauf que le pilote quitte cette ligne en obliquant à gauche , prend la dégueulante , passe en sous ondulatoire et dans la foulée en imc... Le Vario négatif est impressionnant , les turbulences également ... Et ces 2 là peuvent remercier le ciel et faire un des plus importants débriefing de leur vie ...
Mon instructeur m'a toujours dit "si tu rentres dans un nuage ne touche pas au manche et sort les AF" (ca evite de se retrouver la tete en bas...) mais en vol a voile on a rien a faire dans un nuage. Heureusement pas de morts cette fois.
Bonjour à toi. Je te découvre étant passionné de maquettisme d'avions de chasse. J'ai mis du temps à comprendre justement que tu en étais pilote de par ton humilité. Je n'imaginais pas cela envisageable. Tout mon respect pour cela et les quelques vidéos que j'ai pu survoler qui me semblent ultra-passionnantes ;)
Il va de soit que je m'abonne et vais reprendre ton contenu depuis le début, je sais déjà que je vais apprendre plein de choses 😃
Encore une très belle analyse. Merci infiniment pour ton partage d'expérience et ton professionnalisme.
Hello Ate !
Tout D'abord merci pour tes vidéos super intéressantes sur la vie des chasseurs !
Sur cette vidéo, je souhaite apporter qq commentaires.
1... Le vol près des nuages est tout à fait possible en classe G et c'est souvent le cas en montagne. L'exploitation de l'onde demande souvent d'être proche du bord d'attaque de la vague, donc proche du nuage... Mais pas dedans c'est clair ! 😊
2... Passage sous le vent à partir de 1min35. Virage à gauche alors que le bord de nuage se reforme clairement à droite. L'erreur est là et ils vont s'enfermer sans réagir et sans considérer les indications de leur vario. Vario qui passe en négatif puis de pire en pire... et aucune réaction... Dommage... L'onde, c'est pas ta copine !
On ne passe jamais sur le nuage pour aller sous le vent parce qu'on va prendre une grosse "dégueulante"... En effet, on passe derrière la vague et c'est pas bon.
En onde, on ne passe jamais sur la couche comme ils le font.
Pour monter, on reste toujours au vent du nuage et on regarde toujours ce qui se passe au vent pour ne pas être dérivé et enfermé à ses dépens.
Quand on change de ressaut on le fait avec une vitesse et une réserve de hauteur suffisantes. En assurant sa retraite en cas de perte de hauteur trop importante (un changement de ressaut ça peut être une perte de 1000m avec des varios de -5m/s)
3... Ensuite perte de contrôle en IMC et l'altimètre descend très vite. Le vol est turbulent, caractéristique du sous-ondulatoire !
En conclusion... Les vols en onde c'est très traître... T'es dans le laminaire tranquille... Grisé par l'altitude et la facilité apparente. Tout peut basculer en quelques secondes... Tu te fais embarquer très vite dans des vz vraiment vraiment très négatives... Si t'as pas prévu l'échappatoire, t'es très très mal très très vite... Je suis déjà passé du +10m/s à -10m/s en quelques secondes... 😬 Et ben même quand t'es haut et loin de tout danger... Ça fait bizarre...
Vigilence, vitesse, réactivité !
En clair, le Contraire de ce que nous montrent les 2 acolytes !
Bons vols à tous !
Super video, merci Até. Mentour pilot a aussi fait une excellente analyse un peu plus longue de cette vidéo pour les vélivoles curieux tels que moi. Ils faisaient du vol de pente. Il se forme parfois un nuage le long de la crête quand l'air est saturé. En montant, l'air se refroidit et sa pression statique chute, l'humidité qu'il porte se condense. Ils sont allés se fourrer dedans.
Merci à toi.
Jamais tu ne le répétera assez : préparation, formation. remise en question. ...
Pour te taquiner, la vidéo que je préfère, c'est celle d'un bris de train sur le CDG. Pourquoi ? Parce que dans ta vidéo, tu as fais preuve d'humilité. C'est depuis lors que je suis abonné
Vivement ta prochaine vidéo.
Merci pour ce partage et ces vidéos très instructive.. j' aime aussi ton expression.."n'est pas une situation d'avenir"..👍🙂🙏
J aime bien ce type de vidéos qui sont courtes et explique tout de meme ce qu'il faut pour quelqu un qui n y connait rien à l'aviation
Même problème en parapente, on perd l'horizon en se retrouvant en rotation, alors on s'équipait d'un compas boule pour prendre le cap, il servait aussi d'horizon .... Les GPS d'aujourd'hui sont suffisamment précis et rapides pour remplacer le compas ..
J'apprend par Vicnet que tu vas participer à son challenge caritatif pour "Aviation sans frontières", sur une étape de l'Aéropostale, sur Flight Simulator 2020..
C'est vraiment génial. Une grande "épopée" à venir.. Vous êtes de belles âmes, je suis ravie de vous suivre.. "Fly safe" ;-)
Le teasing en fin de vidéo a très bien marché sur moi ! Je suis très très impatient de voir les images avec tes explications de ton dernier vol en Rafale ! La cerise sur le gâteau, survol de monuments dans le Nord ; Etant Nordiste, forcément ca mac(t)h. Bonne préparation à toi !
Je ne connaissais pas l'expression des "178 sec..."... mais tellement vrai.
Même avec un avion équipé IFR c'est déjà déroutant de passer du vol à vue au vol aux instruments...
Merci de la mise en garde...
Merci pour ces informations très instructives. J'ai eu l'occasion de faire plusieurs vols en duo avec un pilote qualifié et j'avoue que les sensations étaient là. J'imagine que cette mésaventure leur servira de leçon.
Pareil en parapente : le vol à vue, c'est "dans les endroits où on voit". Et clairement si on peut voler au-dessus des nuages, faut calculer la bonne trajectoire pour descendre au niveau des nuages mais en-dehors des nuages (visée une trouée), ou, plus simplement, NE PAS S'ENVOYER EN L'AIR DU TOUT.
il exploite une onde de nuage, en volant près du bord de celui ci en air laminaire, ce qui est très agréable, avec la conséquence qu'il peut monter bien au dessus de QBB (base de nuage), et risque à tout moment de voir la couche nuageuse se fermer autour de lui. Ils ont apparemment eu beaucoup de chance !!!!
Pour la distance aux nuages en France pour les planeurs au dessus de 3000 pieds AMSL (au dessus du niveau moyen de la mer).
- C'est 300m sur le plan vertical (dessus ou dessous)
- 1500m sur le plan horizontal (5000m si vol à plus de 260 km/h).
On peut frôler le dessous des nuages si l'une de ces 2 conditions est présente :
- on est en dessous de 3000 pieds AMSL (mer)
- ou on est en dessous de 300 mètres ASFC (sol). Vol de pente en montagne par exemple.
Ça me fait penser a la règle des 100h, il paraît que c'est le nombre d'heures ou le pilote deviens dangereux car trop grosse prise de confiance
Le secrét pour moi c'est de ne jamais être en sur confiance. Garder à l'esprit qu'on est pas immortel et c'est valable pour tout les vehicules.
La règle est applicable à la première seconde de vol et pour le reste de votre vie.
Un peu "hors-sujet" mais il y a une règle quasi similaire en ski ! On est dangereux ou "à risques" le premier et le dernier jour d'un séjour ! Reprise de confiance trop rapide le 1er, si on est déjà "expérimenté, le fameux, "ah ouais, ca me revient vite" et le corps n'est pas à 100% et le dernier jour où le corps est "fatigué", confiance maximale après un séjour sans soucis et où on veut "tout donner" avant de rentrer ! Ca colle pas mal.. ^^
@@SirNavette Sinon c'est le même sort que la vidéo ou pire.
C'est également, non pas une règle mais un phénomène en parachutisme (cest plutot sur 500 sauts). En gros tu prends du niveau, donc de la confiance et cela au mépris des règles de bases. On peux s'affranchir de certaines mais pas de toutes.
Je n'avais pas vu la vidéo avant, impressionnant. Les nuages sont un peu ce que sont les vagues pour les marins ...c'est magnifique mais ça peut piéger celui qui n'a pas l'expérience et la qualification...belle vidéo en tous cas j'ai appris la règles des 178 secondes. Effrayante d'ailleurs mais tellement logique.
Bonjour ATE, merci pour vos vidéos.
Je ne partage pas une partie de votre analyse ici. Je pense qu'il s'agissait de vol dynamique au dessus de la crête et non réellement d'onde. On entend le pilote arrière parler de ridge et on voit l'équipage s'efforcer de rester à droite des nuages. Le planeur dévie ensuite vers la gauche et les ennuis commencent; la perte d'altitude initiale est rapide sans variation de vitesse air (vario négatif, le manche semble ne pas bouger vers l'avant). En un second temps le vario devient franchement négatif et le planeur s'enfonce sous le vent dans les nuages. L'équipage semble prendre conscience de la situation et augmente la vitesse air (ça continue à parler de ridge puis de stratégie de mitigation) pour sortir sous le vent de la montagne avec la moins mauvaise finesse du planeur (ce qu'on apprend dans le manuel du pilote en pareil cas). D'où un taux de chute plus fort visualisé. Les secousses constatées peuvent venir de vortex sous le vent des reliefs ou de sortie du domaine de vol de la machine. Pour cette raison je pense qu'il étaient à ce moment déjà sous la crête et sous le vent. Le planeur était assez proche de la montagne dès le début (4100ft au début et 3500ft en fin de vidéo environ soit 180m de chute).
Ceci dit merci beaucoup pour le rappel des règles et principes en lien avec le "cloud surfing" qui peut être dangereux même en plaine. Merci aux pilotes d'avoir posté leur mésaventure sur le net. Un pilote de planeur de niveau intermédiaire
Dans ma jeunesse, il m'est arrivé, apres 5 heures de vol... ayant fait le plafond sous un cumulus bien sombre, j'engage une transition vers le dernier, car une arrivée d'air maritime lessivait le ciel... Surprise, je suis arrivé bien au dessus de la base. Le nuage était en deux partie, avec une vallée les séparant et une sorte d'arche les qui les reliait... je n’ai pas hésité, je suis passé au milieu. Un de mes meilleurs souvenirs. C'était en 85 et je volais sur A60 fauconnet. Un vrai petit coucou bien agréable...
"une position...qui n'est pas une situation d'avenir..." hum.
quand tu vois le rase mottes de conifères qu'ils se sont tapés, le level de flegme d'ATE est à 1000 !
"Pas mal d'échanges entre l'avant et l'arrière" tu m'étonnes :-)
Bonjour !
Je t'ai découvert (sûrement comme beaucoup ces derniers temps) via l'émission Pop Corn sur Twitch avec notre ami Domingo.
Je n'ai pas du tout d'affinité avec l'aéronautique en générale.
Si ce n'est 2 ou 3 vols d'une heure avec un ami ayant son brevet en "cesna" je n'ai aucune expérience.
Mais étant curieux de nature, je me suis abonné afin de passer de temps en temps afin d'en apprendre un petit peu plus.
Cette vidéo analyse est super intéressante, même si on y connait rien. Tes explications sont claires et limpides même pour les noobs :)
Merci et bonne continuation :)
Merci Hem 😉😊
@@ATECHUET Merci à toi surtout de me faire découvrir :)
mise à part cet incident, les vols en planeurs semblent tellement agréable, t'as une belle vue et ca semble très doux comme vol, pas de bruit, pas de moteur, juste le vent
heu ?? pas de bruit ? tu as déjà fait du planeur ?
Doux... ça dépend des fois ^^
@@Largoat pas de bruit de moteur..
@@Largoat Ca dépend de la qualité de l'étanchéité ^^'
Si tu veux pas de bruit fait du vélo électrique mais pas du planeur ni du parapente, les si tu veux que ce soit doux et Sandro ris tu prends une Fiat Panda et tu mets des cotons dans les oreilles.
Purée vu le virage qu'il prend, et l'altitude "vachement" basse ils ont eu du pot de s'en sortir.
C'est vrai qu'il n'a pas d'horizon artificiel pour contrôler son virage et il a du se dire "je suis assez haut puisque je suis dans les nuages"...
Enfin je ne connais pas l'expérience du gars mais on voit que ça peut partir très vite en live..(en death pour le coup).
Différents facteurs défavorables (altitude vitesse faible etc) une turbulence et, catastrophe !
Il a eu de la chance d'avoir assez de vitesse pour dégager de ce mauvais pas surtout avec le relief.
L'interdiction de voler dans les nuages sans l'instrumentation et l'appareil adéquat n'est pas de trop.
Merci ATE pour cette analyse, ça donne des idées de trucs .....A NE PAS FAIRE ! :/
Até, merci pour la video. Toujours au top. La vidéo est en effet un cas d école SV et finit heureusement bien. Bravo pour ton discours final très humble sur le fait que même en étant sur Rafale, il faut rester humble. C’est très pro et pédagogique de ta part, comme toujours. Continue comme ça ! 👍 👨✈️
Fly safe 😁
Un autre risque non mentionné est de sortir de la couche en virage engagé et de ne pouvoir rien faire pour en sortir avant de percuter sans arracher les ailes.
Déjà sur la vidéo, on voit qu'ils prennent du facteur de charge à la ressource par la fixation caméra qui ne tient pas l'accélération et le cadrage change
Ça me rappelle malheureusement l'accident de Renault Ecalle.
C'est toujours ma référence lors de mes cours sur les vols vfr en météo dégradée.
On a beau être le meilleur, quand on a pas de références, c'est fini.
Suffit de faire l'expérience avec les lunettes de vsv avec des pilotes pros ou privés(en hélico pour ma part), sans horizon artificiel, le résultat est flagrant.
En général ça calme les ardeurs.
Merci pour tes vidéos.
Salut ATE, super vidéo, le mec a dû avoir peur. Vivement ta vidéo de ton dernier vol sur Rafale, je vais me régaler. Merci.
😁
Pour Les 100k d abonnement????
C’est ce qu’on appelle de l’inconscience . Étrange pour des pilotes qui doivent avoir un minimum de formation .
Un minimum de formation ??? T’as ton brevet ? De quoi tu parles sérieux
Toi, tu me sembles amateur par ta réaction .
@@chantereaudominique8855 pilote amateur oui et je pilote depuis l’âge de 16 ans ... et j’en ai 47... alors quand on parle de « minimum de formation » on sait pas de quoi en parle. Ou tu as ton diplôme ou tu l’as pas mails tu as pas un minimum de formation, n’importe quoi effectivement
@@denis6446 malgré ton âge et tes heures tu dois encore apprendre si cette vidéo n’éveille rien en toi .
@@chantereaudominique8855 y’a pas de souci on apprend tous les jours, ça ne change rien à la notion de « minimum de formation », ou on lâche des personnes formées ou on lâche pas mais il n’y a pas d’entre deux comme vous l’écrivez
Salut,
Il est très rare en France d'avoir des planeurs équipés d'horizon. Et encore moins IFR.
Les Suisses pratiquent le vol dans les nuages réglementés.
Le grand écran en bas à droite c'est un calculateur de plan/GPS souvent relié au vario électrique au milieu du tableau de bord. :D
Thomas vélivole averti :)
C'est quand qu'on te revoit en vol toi ? ^^
Cet été je passais tous les week-end verticale LFOR. :)
Merci pour la vidéo ! je partage tout de suite à mon club ! Il faut faire tourner ce genre "d'évènement" pour bien instruire les nouveaux pilotes de planeurs, la prévention est importante.
Fly Safe
si vous avez un smartphone récent vous avez un horizon artificiel cherchez l'appli de bellwoodgroup "cockpit"
votre smartphone doit être équipé de gyroscope (pas d'un simple accéléromètre) ce qui est le cas de beaucoup de modèles récent faute de quoi il n'est pas utilisable pour un avion.
Donc à condition de bien sélectionner dans les options "Sensor Algorithm: Gyro with Drift tracking", l'indication fournie n'est en rien perturbée par l'accélération subie. Sans être un moyen de navigation primaire, cette appli pourrait équiper tous les tableaux de bord de planeurs. .
"Une position qui n'est pas une situation d'avenir" lol
Tu m'étonnes ! Belle entrée en IMC ! Ok le terrain il est à gauche mais si y a un mur autour t'y vas quand même ? Objectif destination ?
À droite y avait pas de couche. Autant se poser en campagne où on voit que poser le nez dans sous un cercueil !
Content qu'ils soient vivants, c'était vraiment moins une...
Un bel exemple de comment ça peut aller mal très très très vite !
Waouh ! Tellement vrai. On ne s'y attendait pas !
C’est tellement agréable quand ça monte dans les barbulles +ou_178second , jai bien donner..merci 😮
Concis , clair et intéressant ! Bon boulot 👍
Elle est drôlement sympa cette petite série d'analyse de vidéo virale 👍
Bonjour Até.
Super debrief comme d'hab.
Je ne connaissais pas cette règle des 178 secondes.
Une fois de plus bravo et mercis pour tes analyses. Si tu n'avais pas pris la décision de faire demi tour avec ton Rafale tu ne serais peut être plus là pour nous en parler... ! Cela me rappelle aussi les conditions météo similaires liées à l'accident de Gérard Leclerc (RIP)
Le paysage est magnifique, je comprends qu'ils aient eu l'ivresse.
Dans l'onde au dessus d'une couche limite l'atmosphère est parfaitement laminaire, pas de turbulences alors que les variomètres peuvent afficher +6 +10 m/s et inversement c'est comme des vagues de houle... une onde quoi.
Et juste en dessous de cette couche clean c'est un bordel total. C'est une turbulence chaotique, non stop.
Ils ont dû vouloir 'transitionner' d'une vague à l'autre, en passant rapidement la pente descendante, mais sans marge....
J'ai eu la chance de pouvoir voler dans l'onde des volcans d'Auvergne, alors très jeune élève, c'est tellement magique, un grand calme tandis que le vario te dit que tu grimpes très vite, des nuages qui s'empilent ça fait des couloirs et des ambiances digne de Miyazaki, ou Jonathan Livingston, c'est pas facile de redescendre. On se sent vraiment dans un autre monde.
À propos de ne pas redescendre facilement et de rester humble devant les éléments une vidéo sur les orages, les cumulonimbus, et cumulus congestus la phase qui précède, ce serait très intéressant. Les ailes de vol libre ne descendent pas assez vite et doivent les éviter absolument (cf l'histoire de la parapentiste aspirée à 10 000 mètres), les courants ascendants et descendants peuvent atteindre des vitesses monstre ... Mais les planeurs aussi, outre le risque de la foudre c'est celui d'avoir son aéronef démantibulé.
Quand aux instruments c'est même pas suffisant puisqu'une phase essentielle de la formation IFR c'est apprendre à faire confiance à ses instruments plutôt qu'à ses impressions, et il arrive que ce soit la bagarre dans le cerveau.
(Même en voiture conduite de nuit on peut se faire des frayeurs!)
On m'avait dit qu'on peut, en cas de passage fortuit dans un nuage, utiliser la bille faute de mieux, la bille pouvant être parfaitement centrée , on croit que tout va bien mais on est en vol dos (anecdote de vieil instructeur... De la génération qui devait avoir affronté un cumulonimbus pour être instructeur vol à voile !)
Un truc que je peux me permettre de conseiller sans hésitation, si vous avez l'occasion un jour de faire un vol d'onde avec un pilote qui connaît bien, ça vaut vraiment la peine !
Alors ça fait longtemps que j'ai plus tenu le manche d'un planeur et c'est toujours facile de commenter tranquille assis tranquille sur une chaise, mais je ne leur trouve aucune excuse sur ce coup.
Salut até, vidéo absolument instructive niveau erreur.
Je te félicite pour ce choix de vidéo, cela sauvera la vie de certains imbéciles.
J ai hâte de voir ta vidéo de ton dernier vol sur rafale qui a du procurer pas mal de nostalgie par la suite.
Bonjour ATE J"'ai du faire demi tour lors d'une sortie club car j'avais devant moi un mur à partir de 1400FT et des éoliennes sur tout le long du parcours ( Lognes Dieppe) qui sont entre 900 et 1250 FT . Étant jeune breveté à ce moment là , j'ai préféré faire demi tour et rentrer à Lognes. Comme m'a dit un ancien pilote de chasse sur Mirage 2000 , je suis là pour en parler. Je repense toujours à ce grand pilote que j'admirais beaucoup, Renauld ECALE qui malgré ses aptitude et ses qualifications c'est tué car il a fait tout les mauvais choix qu 'un jeune breveté ne ferait pas.
Xavier TURGIS
Mauvaise interprétation du pilote
- Déjà il est pépouse dans les nuages alors qu'il n'a rien à faire là
- Et quand il se rend compte de son erreur il pique😅
Exactement, tout pour se casser la gueule, et même avec un horizon, l'instrument ne t'indique pas où se trouve le relief ...
il pique surement pour accélérer et pour rester le moins longtemps possible sous le vent du relief et éviter de se prendre un arbre dans les dents
Je me demandais si il était pas parti en spirale de désorientation. A ce moment là dans un planeur on a toujours l’aérofrein si on a de l’altitude, mais c’était pas le cas! Ils ont eu du bol. Zero visibilité sans altitude ...
Oui enfin à ce niveau là il avait plus de chances de se prendre un arbre que de ressortir vivant de la couche nuageuse
onchonchtuveuxduponch ...
Ils se sont pris une dégueulante monstrueuse.. 😰
Coup de bol qu’ils aient réussi à s’en sortir!
Hâte de lire le CR de ton dernier vol!
Ce point de vue est très intéressant, d’autant plus que j’en était arrivé à une conclusion différente : la scène se passe en nouvelle Zélande, donc de l’autre côté de la planète la ou les gens vivent à l’envers, or règle élémentaire de la voltige aérienne quand on est à l’envers les commandes de tangage sont inversées. Conclusion : le pilote a simplement oublié qu’il vivait en nouvelle Zélande.
Merci pour cette Super Formation et flippante la vidéo !!!
Salut, je suis entré une fois dans un nuage en planeur... trop concentré (effet tunnel) sur ma prochaine ascendance car le plafond était bas. J'ai fixé les commandes et attendu... une éternité. Le risque est de mettre le planeur en piqué ou sur le dos avec l'absence de repère visuel si on bouge les commandes. 2nde option, les aerofreins mais le relief n'était pas très loin et j'aurais pu taper un autre planeur. Je suis ressorti par le haut. Il me semble que c'est 150 mètres en horizontal et 50 en vertical de distance mini par rapport aux nuages en VFR. Le gars de la vidéo s'est pris le rabattant, l'opposé de l'ascendance en vol de pente, et ça surprend car le Vario peut descendre bien bas. Une seule solution, piquer et prendre de la vitesse vers un dégagement.
« Ça secoue! ça secoue!» « belle cascade d’ailleurs! » j’adore
il faut se garder une porte de sortie toujours.
Y'a pas bcp d'porte dans l'ciel c'est compliqué
Très bon conseil... j’ajouterai juste que MÊME avec un pilote et un avion qualifiés/certifiés IFR on ne devrait pas rentrer dans les nuages sans être sous assistance d’un contrôle aérien (car aucune sécurité ne peut être assurée si un autre avion se trouve aussi dans le même nuage...).
Et en plus vous pourriez croiser des drones qui se baladent (illégalement) dans les nuages des zones sans contrôle aérien...
Merci Ate de m’avoir appris la règle des 178 secondes...
Un vol ça se prépare ...pour moi comme une course en montagne avec échappatoire ect ... et il faut garder de l'humilité et savoir "renoncer" si besoin !! Merci ATE pour cette video !!
poncifs
Bravo pour ce genre de vidéos qui remet les choses en place. Malheureusement, de nombreuses vidéos de planeurs, souvent très réussies d’ailleurs, montrent des vols extrêmes au ras du relief voire carrément dans des cumulonimbus et tendent à présenter ça comme normal voire fun, alors que c’est carrément suicidaire.
Perso, j’ai essayé dans le simulateur Condor2 de voler dans un nuage à bord d’un planeur équipé d’un horizon artificiel. Et bien tout est parti en vrille quand même au bout de 15 secondes grand maximum. C’est l’intérêt des simulateurs, entre autre : pousser le bouchon trop loin pour voir qu’on ne s’en serait pas sorti dans le vrai monde, et ensuite mieux voler en sécurité.
Re-Bonjour "Até".
Merci pour cette vidéo qui fait vraiment froid dans le dos (!). J'éspère que ça calmera les plus inconscients (novices ou expérimentés).
Ici, tu parles de cloud surfing "ILLEGAL" : est-ce que notre réglementation (française ou internationale) a changé ? Il me semblait que sous la Surface "S" (1) , en espace non contrôlé, c'était la règle du "hors des nuages + en vue de la Surface" qui s'appliquait pour le vol à vue (à vue DE LA SURFACE évidemment : à vue ne veut pas dire "à vue des autres", ni encore moins "à vue du ciel") (??)
Sans moteur, il est vrai que cette règle de la surface "S" permet de "surfer" littéralement à côté du nuage, voire au dessus des nuages, et d'effectuer des vols très intéressants (ceci à condition de ne jamais oublier la 2ème partie de la règle ci-dessus, et de prévoir une éventuelle finesse très dégradée par d'énormes descendances, voire une panne de moteur.
En effet, une fois surpris par une nouvelle trajectoire bien plus défavorable, en cas de panne ou de descendances, la marge de hauteur choisie initialement devra toujours avoir été suffisante, afin de permettre au pilote de "dégager" à coup sûr (et ceci TOUT EN RESTANT EN VUE DE LA SURFACE).
Même lorsqu'on était confortablement établi au dessus d'un nuage, et surtout lorsque celui-ci est un peu trop large, si on se rapproche (en descente et sans le souhaiter) de son sommet, ceci pourrait nous cacher assez facilement la vue de la surface (et nous entraînerait irrémédiablement en IFR contre notre volonté).
En d'autres termes, je pense que sous la surface "S", même AU DESSUS des nuages, considérer chaque nuage de la même façon qu'on considère une montagne de rochers (ou un plateau couvert d'arbres), aide chacun à rester en vie.
Mais je ne pensais pas que le cloud surfing était systématiquement illégal.
P.S. : Est-ce que j'ai faux ou pas ici sur la légalité (présumée) du cloud surfing SOUS la surface "S" ? (en France ? Ailleurs ?).
(1) : Surface "S" c'était la surface la plus haute entre 1000ft AGL or 3000ft AMSL (si mes souvenirs sont encore d'actualité).
Dans l'espoir de n'avoir ici choqué personne ?... ;-)
Simplement désireux de savoir si mes connaissances (déjà un peu anciennes) et ma propre recherche de limites de sécurité étaient erronées ? périmées ?? très à propos ??
Lionel Paillard.
Bonjour ATE
super vidéo comme d hab !
une idée de sujet : Canadairs ; sécurité civil
J'ai des photos (3264/2448 72ppp) et une vidéo (640/480 64kb/s .mov) de Canadairs faisant le plein de flotte sur un lac en Italie (2007), je cède volontiers les droits. Mis à part les dégâts du feu, c'était un moment magique.
+ un Chinook de l'armée qui remplit son "sac".
Une astuce sur la meilleure plateforme pour partager tout ça ?
Un marin de l'aéronavale, sur F-8 et qui était alors mon instructeur sur Fouga Magister à Salon, m'avait dit : "en TBA par MTO crapoteuse, il faut toujours voir 2 lignes de crètes ; si tu n'en vois qu'une on monte et on se fait tirer radar sol.
Cela m'a sauvé la vie plus tard sur T Bird dans le Massif Central sur un trajet Toul - Hyères vol VFR, en montant aussitôt ; en sortie de couche, le Donon était à midi ...APP de Dijon ensuite pour vol IFR.
Pour la petite histoire : le T-33 était aussi équipé d'une "ficelle" sur l'avant du cockpit.
Chouette le diner le soir avec les couverts de tradition de la Royale !
je me souviens du tuto FlightSimu avec les fameuses pompes et les "couleurs" au sol... champs/foret, plage/ocean etc ... tant d'éléments qui influent sur les courants chaud... ça ne me viendrais pas à l'idée d'aller dans les nuages en planeur! et en plus avec qqun! :O il peut changer de slip et faire une ptite prière lui je crois :p haha
Trop hâte d’avoir une explication sur cette vidéo. Je suis vélivole et je ne comprends pas tout. Perte de repères et désorientation spatiale dans un nuage ?
Quand j'apprenais à voler sur DR-400, mon instructeur m'a fait traverser un nuage. Un bête cumulus, isolé, en plaine. Dans la seconde qui a suivi l'entrée dans le nuage, j'ai senti un mouvement de dérapage de l'avion. Bien évidemment, j'ai voulu le contrer... Il m'a expliqué (vivement...) que la deuxième chose à faire était de mettre ses pieds sous le siège.
La première ? Ne jamais rentrer dans un nuage si on n'était pas formé à l'IFR.
Ca marque, et le message est passé fort et clair...
Déjà je comprends pas qu'il passe son temps ras des barbules comme ça. En plus il a un instructeur (?) en arrière qui a pas l'air de tiquer plus que ça donc ça doit être courant pour eux. Et à 3:00 il tombe sur une dégueulante qui l'aspire dans le cumulus. Il a pas l'air de s'affoler parce qu'il pense connaître le relief dessous (j'ai l'impression qu'il essaie de rejoindre une pente ?) Et en émergeant, bien sûr extrême gros plan avec la planète.
Et en bonus, petit micmac sur qui a les commandes. En panique le gars en place arrière a dû essayer de reprendre.
A vue de nez, moralité : visibilité
Ils ont dû s'enfiler deux trois coup de gnôle à l'arrivée ^^
ça en a tout l'air.
Avis de parapentiste
Soaring sur le long nuage ça monte... ils basculent derrière le rotor, se font dégueuler derrière.
Sous le vent dans le rotor ils se
font taper...
Chaud les marrons le plaf est hyper bas.
@@pegzounet absolument d'accord, la faute est énorme, mais moyennant des précautions et surtout un vol en altitude loin des reliefs, le vol à flanc de nuage sur la face au vent peut donner une ascendance régulière (air laminaire) exploitable. Mais comme Chuet l'a fait remarquer, cette pratique est illégale en France (et ailleurs), mais pas en Angleterre ni en Suède ou aux USA par exemple, à condition de voler sur un planeur équipé d'un horizon gyroscopique, en ayant reçu la formation, et en respectant les procédures radio à l'entrée et à la sortie du nuage. En tous cas, la preuve est là, il existe un Dieu miséricordieux pour les pilotes inconscients !
Je vais vous raconter mon aventure en planeur. Mon instructeur voulait me montrer comment choisir un terrain pour se vacher et effectuer la manoeuvre d'approche en plaine ( en normandie) . Il venait du sud de la france pour tout l'été et ne connaissait pas beaucoup l'environnement autour de mon aérodrome. Nous étions en motoplaneur et la vue vers l'avant n'est pas bonne et forcément lui était derrière.
Ce qui devait arriver arriva ! Il n'avait pas vu ( moi non plus) le chateau d'eau en dessous de nous dans l'angle mort vers l'avant ! Heureusement son sens de la sécurité lui a donné l'idée de virer un peu pour voir en dessous et OH SURPRISE nous descendions droit sur le chateau d'eau ...
Même si on aurait pas descendu à moins de 150 m, je crois que personne n'aurait compris en cas de panne pourquoi nous nous étions écrasés sur un chateau d'eau alors qu'il y avait des champs de blé à perte de vue.
Soyez toujours sur vos gardes et fly safe.
Et oui... c'est pour ça qu'on fait des checklist même pour un atterrissage en campagne. En planeur, c'est la VERDO. Grave erreur de la part de ton instructeur de ne pas t'avoir montré le côté sécurité avant d'entamer l'approche. Ou peut être qu'il l'a fait mais très mal...
Merci pour les détails très instructifs. On comprend que voler ne laisse pas la place au hasard, tout doit être préparé et sous contrôle... C'est chaud !
Il a bien récupéré le garçon... Ils ne se sont pas crachés... Mais il a dû changer son slip... 😂
C est du vol d onde en début de vidéo très classique en hivers ici dans les alpes.
L onde est la plus forte sur la bordure des lenticulaires.
Pour une raison inconnue (et suicidaire) ils s enfoncent dans le centre du nuage au lieu de rester sur le bord montant de l onde en virant à gauche et se tape le versant descendant (dégeulante ). En perdant de l altitude il se retrouvent secoués dans les rotors et sans référence visuelle.
En complément pour les distances la règle des 300m ne s applique pas toujours au planeur lors de vol de pente par exemple. Ce qui s applique toujours ce sont les règles de visibilité qui ici ne l ont pas été.
Pour finir il y a la question du renoncement. La couverture nuageuse était peut-être en train de de refermer dans la direction de leur site d atterrissage. Dans ce cas il faut rentrer au plus tôt et repasser sous la couche, soit si c est trop tard se détourner vers un autre dégagement (piste ou champs posable).
Peut-être on t il voulu rentrer coute que coute (effet tunnel) avec une piste du mauvais côté de l onde et du relief bâché ?
C’est grisant, terriblement. Mais c’est surtout mortel...
J'ai toujours eu peur des nuages en planeur. Mes instruments principaux, ce sont mes yeux et mes fesses, et j'ai vraiment besoin des deux. Je ne voles pas par temps de brouillard, pourquoi je devrais voler dans un nuage? On est aveugle et nos fesses peuvent nous tromper..
Mes instructeurs avaient pour habitude de monter a raz des nuages, dans cette "coupoles" qu'ils décrivent en haut de pompe. On en sortait alors en coupant dedans. J'avais toujours peur de rencontrer quelqu'un en sortant de cet autre monde tout gris.
En solo, plusieurs fois, ils m'ont demandés pourquoi je revenais si tôt, ma réponse : j'ai du quitter ma pompe parce que j'allais rentrer dans un cumulus.
Dans ce sport de compétition, ça a toujours été un peu mal vu. "Regarde le bleu qui revient deja parce qu'il a peur des nuages".
M'en fout. Je n'ai pas l'expérience de mes instructeurs et je refuse de ramener un trou dans l'aile de mon avion parce que j'ai subi une collision.
Pour moi, ce n'est pas un sport. C'est un plaisir qui doit pouvoir le rester.
Mes instructeurs savent sans doute ce qu'ils font, pour moi, c'est 150 metres en hauteur, et 300 à l'horizontal.
ce que tu expliques me choque .. c'est pas interdit les nuages ? :/
@@Largoat Entre la théorie et la pratique...
Logiquement si, mais les traverser rapidemment, se rapprocher sans son mètre ruban, ça fait partie des pratiques. Parfois, la géométrie de l'espace n'est pas évidente.
La preuve avec la vidéo d'Até ;)
Disons que les réprimandes n'étaient pas si ouvertes, mais je sentais bien les autres élèves se moquer doucement. Les instructeurs n'ont jamais rien dit, mais je sentais aussi que pour eux, je prenais la chose "un peu trop au pied de la lettre".
Je viens de voir la vidéo originale avec le son, et il y a un truc très intéressant à partir de 3:20 (de la vidéo originale), je ne sais pas quel est la relation entre le pilote à l'avant et celui de derrière (élevé/instructeur peut importe), à la vue du relief le pilote avant laisse les commandes a celui de derrière (même si on le vois toujours tenir le manche), le pilote de derrière est désorienté ("where are we"), c'est le pilote avant qui donne les repères et l'assiette à prendre, il identifie même et annonce un départ de vrille (réel ou pas, c'est une autre question) à un tel point qu'il fini par reprendre les commandes "de force" sur le pilote arrière.
étant vélivole je me sens particulièrement concerné car même en plaine ça peut arriver... dépasser la VNE peut vite arriver
t'as les aerofreins ? beaucoup de pilotes pensent à les sortir s'ils se font pieger . mais il faut prier pour que le nuage ne descende pas jusqu'au sol
@@franckalberto4078 bien sûr après on tire pas comme des bourrin si on est proche du nuage en général tu as juste à pousser sur le manche
Mais attention au congestus
La VNE a peut d'importance quand on est a 2 doigts de s'écraser.
C'est pour ça qu'on explique de pas coller aux barbules, ça évite de se faire surprendre. Je ne jette pas la pierre, on s'est tous fait avoir au moins une fois.
Apprenez des erreurs des autres, vous ne vivrez pas assez longtemps pour toutes les faire vous même.
@@raouldemer2300 Certes, mais en plaine les nuages ne descendent pas jusqu'au sol.
Un petit rajout pour comprendre comment ils se mettent dans les 178s autour d'1'30 : ils partent sur ce qu'ils croient être un trou de foehn (à gauche) au lieu de rester au vent du nuage. Or ce n'est pas un trou de foehn et ça se referme à leur hauteur... Il est possible qu'ils aient volontairement piqué pour chercher la couche dégagée, bien conscients que s'ils restaient dans le nuage sans rien faire, ils allaient mourir. Par ailleurs, bravo aux gars pour le retex, ils sont encore en vie et leurs images ainsi que leur humilité en sauveront d'autres.
"ce n'est une pas une situation d'avenir" Best punch line ever ! si tu permet je garde cette excellente expression sous le coude :D et surtout merci pour ces videos qui sont toujours tres interessante, meme si on est pas pilote.
Merci superbe leçon de vie qui marche aussi sur terre
Merci pour toutes tes vidéos, toujours super instructives :) Meilleur UA-camur 2020
En ash25 ou en nimbus ils étaient mort...
bonjour, voila une vidéo très impressionnante ! Cela me fait penser à une question que je me pose depuis un moment...Etant moi même pilote de parapente, je voulais savoir si des avions de chasse avait la possibilité de me '"détecter" si je m'équipe d'un "flarm" Je me demande cela car il y a souvent des exercices militaires aux endroits où je vole, et j'ai peur de me faire percuter par un avion. Quant pensez vous ?.
avec le flarm tu vas éviter les planeurs, en théorie si il y a des exercices militaire c est interdit de voler, même si ils avaient un flarm, un mirage 2000 a mach 2 qui vol dans ta direction risque trés vite d être un gros problème pour toi
Salut ATE, merci pour ta vidéo très instructive.
Je m'intéresse beaucoup au vol à voile et aux planeurs en particulier et vu que c'est une activité aéronautique relativement accessible je commence à me dire que ce ne serait pas une mauvaise idée de passer un brevet.
As-tu eu l'occasion d'en faire (que ce soit dans ta carrière ou pas) ?
Bon choix... 👍
Pas toujours évident de tenir sont sang froid quand on n a plus de points de repère visuel j ai déjà vécu ça dans un autre domaine que l aviation comment prépare ton les pilotes a ça ? Continue tes vidéos et tes explications toujours simple et claire pour tous bravo ! 👍
dans cette situation vous:
-garder calme
-vous devienne fou
ATE:
𝙅𝙀 𝙉𝙀 𝙎𝙐𝙄𝙎 𝙋𝘼𝙎 𝘿𝘼𝙉𝙎 𝙐𝙉𝙀 𝙎𝙄𝙏𝙐𝘼𝙏𝙄𝙊𝙉 𝘿'𝘼𝙑𝙀𝙉𝙄𝙍
J’avoue avoir découvert la chaine tardivement mais quelle similitude avec d’autres aeronefs...comme le drone.
drone-spot.tech est une plateforme de partage pour les spots et la réglementation.
Ta. video m’a interpellé car, effectivement, combien de drones volent dans les masses nuageuses aux mépris des règles élémentaires ? Combien de videos avons nous rejeté ? Combien de videos existent de ce type ?
Merci pour ce travail d’éducation que tu fais !
en planeur solo j'ai traversé un nuage en 2 3 secondes la peur de ma vie tous les sens sont troublés une horreur
Les recommandations YT ça vend toujours du rêve
Je n'ai jamais fait d'aviation. Pourtant, bizzarrement, entrer dans un espace ou je n'ai aucune visibilité me parrait une mauvaise idée.
parfait, merci je retiens la règle des 178s
Super vidéo, comme d'hab. Merci!
Je découvre votre chaîne, je commence bien l'année 😊