Respectueusement, il faut être un peu naïf pour croire que le Canada est encore une fédération. Je suis dubitatif face à la remarque que l'État canadien fonctionne car il tient les gens ensembles! je ne fais pas la même lecture. On le dit, on peut le lire sur papier, mais de facto, la centralisation qui s'effectue à vitesse grand v au profit du gouvernement central vient éclipser le fonctionnement fédératif. Les empiètements du gouvernement central dans les compétences des provinces, notamment en matière fiscale, et ce depuis 1917 (taxation, pouvoir de dépenser-déséquilibre fiscal) ainsi que la conception trudeauiste du pays (1981-1982) montrent bien que nous ne sommes plus dans une véritable fédération fonctionnelle. Nous pourrions ajouter que la volonté chez certains, d'abroger ou de limiter le recours à la clause dérogatoire montre cette pression centralisatrice. Je pense aussi que la division entre les francophones du pays a été délibérément voulue par Pierre Trudeau, afin d'affaiblir l'élan revendicateur du Québec. Il faut peut être y voir une stratégie Détritus. Justement sur cette stratégie vieille comme le monde, je crois qu'il faut la compter pour peu de choses dans la crise, car c'est une crise qui secoue QS. Il ne faut pas déresponsabiliser les partis, ici le parti, et les personnes au centre de cette crise. S'arrêter au débat d'idées, je ne suis pas contre, mais le faire sans tenir compte des égo est à mon point de vue trop désincarné quand on parle de politique. Je viens de m'abonner, bravo à tous et toutes, c'est une bonne balado.
@lesengagespublics la production agricole pour les animaux ne peux pas être convertie pour la consommation humaine. Il faudrait changer les grains plantés ce qui est une tâche titanesque, l'humain mange bien plus varié et la variété requiert bien plus d'attention. Par exemple le maïs destiné à l'élevage porcin n'est pas du tout fait pour la consommation humaine. Donc de dire "tout squ'une vache peux manger, tout squ'un porc peux manger un humain peux le manger" est selon moi pas vrai. Pour manger 100 % local la solution est très complexe, oui il faudrait convertir une partie de la production céréalière destiné à la consommation animal, oui il faudrait investir plus dans la diversification agroalimentaire, parce que c'est bien bon le porc du Québec mais si on voulait fermer le cercle de l'alimentation on serait un peux tanner de manger heinque du porc. Mais la vraie problématique, c'est l'épicerie. Moi j'habite dans le vieux Hull à 15 minutes de marche du parlement d'Ottawa, et proche de ce parlement là s'y trouve un endroit bien connu, le marché by, magnifique comme endroit, malgré le problème d'itinérance qui gâche un peu l'ambiance mais bon c'est un autre sujet. Ce marché a maintenant une économie essentiellement touristique sauf quelques résidus de ce marché alimentaire d'antan, une poissonnerie, un vendeur de fromage, deux trois stands qui vendent des tomates et des légumes de saison. Mais si tu écris "byward markert 1940" dans youtube il y a une vidéo d'archives qui te montre ce marché où l'abondance en vient même presque caricatural. Puis je regarde cette vidéo là et je la compare avec le marché by d'aujourd'hui et je me dit: mais coudon qu'est ce qui c'est passé. Et bien il s'en est passé des affaires
Je ne crois pas que vous connaissiez le fonctionnement de la distribution alimentaire dans le monde. Le Québec doit nourrir le Québec : une partie des maritimes et quelques pays d'Afrique limiter le Québec à nous est immoral pour la majorité des peuples du monde. En 1970, Robert Bourassa a déclaré qu’à partir de ce jour, les Canadiens français du Québec sont devenus des Québécois. Nous sommes passées d'un peuple minoritaire au Canada à un peuple majoritaire au Québec.
Merci pour votre commentaire. Nous avons bien reçu votre point de vue. Pour continuer la discussion, pourriez-vous préciser comment vous voyez le rôle du Québec dans la distribution alimentaire mondiale?
@@lesengagespublicsVous discutez du fait que nous devons promouvoir l'achat de produit agricole local et de devenir autosuffisants. Toutefois, nous exportons beaucoup de produits agricoles. Comme le foin en Estrie et dans la Mauricie est de très bonne qualité et exporté aux États-Unis pour les élevages de chevaux. Les porcs en Chine et au Japon. Nous importons les petits fruits et des légumes en hiver. Le fait de construire et de rentabiliser des serres pour les petits fruits est non rentable économiquement ? On devrait plutôt voir à optimiser notre production locale qu'à favoriser les investissements sur nos produits locaux pour l'exportation ?
Respectueusement, il faut être un peu naïf pour croire que le Canada est encore une fédération. Je suis dubitatif face à la remarque que l'État canadien fonctionne car il tient les gens ensembles! je ne fais pas la même lecture. On le dit, on peut le lire sur papier, mais de facto, la centralisation qui s'effectue à vitesse grand v au profit du gouvernement central vient éclipser le fonctionnement fédératif. Les empiètements du gouvernement central dans les compétences des provinces, notamment en matière fiscale, et ce depuis 1917 (taxation, pouvoir de dépenser-déséquilibre fiscal) ainsi que la conception trudeauiste du pays (1981-1982) montrent bien que nous ne sommes plus dans une véritable fédération fonctionnelle. Nous pourrions ajouter que la volonté chez certains, d'abroger ou de limiter le recours à la clause dérogatoire montre cette pression centralisatrice. Je pense aussi que la division entre les francophones du pays a été délibérément voulue par Pierre Trudeau, afin d'affaiblir l'élan revendicateur du Québec. Il faut peut être y voir une stratégie Détritus. Justement sur cette stratégie vieille comme le monde, je crois qu'il faut la compter pour peu de choses dans la crise, car c'est une crise qui secoue QS. Il ne faut pas déresponsabiliser les partis, ici le parti, et les personnes au centre de cette crise. S'arrêter au débat d'idées, je ne suis pas contre, mais le faire sans tenir compte des égo est à mon point de vue trop désincarné quand on parle de politique. Je viens de m'abonner, bravo à tous et toutes, c'est une bonne balado.
12:13 toute le segment est intéressant mais ce passage est archi faux
merci pour votre commentaire, nous serions curieux de vous entendre élaborer.
@lesengagespublics la production agricole pour les animaux ne peux pas être convertie pour la consommation humaine. Il faudrait changer les grains plantés ce qui est une tâche titanesque, l'humain mange bien plus varié et la variété requiert bien plus d'attention. Par exemple le maïs destiné à l'élevage porcin n'est pas du tout fait pour la consommation humaine. Donc de dire "tout squ'une vache peux manger, tout squ'un porc peux manger un humain peux le manger" est selon moi pas vrai. Pour manger 100 % local la solution est très complexe, oui il faudrait convertir une partie de la production céréalière destiné à la consommation animal, oui il faudrait investir plus dans la diversification agroalimentaire, parce que c'est bien bon le porc du Québec mais si on voulait fermer le cercle de l'alimentation on serait un peux tanner de manger heinque du porc. Mais la vraie problématique, c'est l'épicerie. Moi j'habite dans le vieux Hull à 15 minutes de marche du parlement d'Ottawa, et proche de ce parlement là s'y trouve un endroit bien connu, le marché by, magnifique comme endroit, malgré le problème d'itinérance qui gâche un peu l'ambiance mais bon c'est un autre sujet. Ce marché a maintenant une économie essentiellement touristique sauf quelques résidus de ce marché alimentaire d'antan, une poissonnerie, un vendeur de fromage, deux trois stands qui vendent des tomates et des légumes de saison. Mais si tu écris "byward markert 1940" dans youtube il y a une vidéo d'archives qui te montre ce marché où l'abondance en vient même presque caricatural. Puis je regarde cette vidéo là et je la compare avec le marché by d'aujourd'hui et je me dit: mais coudon qu'est ce qui c'est passé. Et bien il s'en est passé des affaires
Je ne crois pas que vous connaissiez le fonctionnement de la distribution alimentaire dans le monde. Le Québec doit nourrir le Québec : une partie des maritimes et quelques pays d'Afrique limiter le Québec à nous est immoral pour la majorité des peuples du monde.
En 1970, Robert Bourassa a déclaré qu’à partir de ce jour, les Canadiens français du Québec sont devenus des Québécois. Nous sommes passées d'un peuple minoritaire au Canada à un peuple majoritaire au Québec.
Merci pour votre commentaire. Nous avons bien reçu votre point de vue. Pour continuer la discussion, pourriez-vous préciser comment vous voyez le rôle du Québec dans la distribution alimentaire mondiale?
@@lesengagespublicsVous discutez du fait que nous devons promouvoir l'achat de produit agricole local et de devenir autosuffisants. Toutefois, nous exportons beaucoup de produits agricoles. Comme le foin en Estrie et dans la Mauricie est de très bonne qualité et exporté aux États-Unis pour les élevages de chevaux. Les porcs en Chine et au Japon. Nous importons les petits fruits et des légumes en hiver. Le fait de construire et de rentabiliser des serres pour les petits fruits est non rentable économiquement ? On devrait plutôt voir à optimiser notre production locale qu'à favoriser les investissements sur nos produits locaux pour l'exportation ?