Merci merci....votre exposé me fais du bien. Je vis au quotidien tout ce que vous dites surtout le passage sur " avant c'était avant...bla bla"...+ je suis en télétravail parce que j'ai fuis un chef toxique c'est exactement ça mais du coup nous n'avons plus aucune volonté commune de lutte
C'est vrai que, pour les théoriciens du "management", 68 a été déclencheur / accélérateur de ce que vous décrivez admirablement. Mais dans votre récit, on pourrait surestimer les patrons qui auraient, chacun, su concevoir cette véritable stratégie du "bonheur au travail". En réalité, ils n'ont constamment fait que suivre aveuglément des modes successives élaborées au niveau mondial en provenance, le plus souvent, qui du Japon, qui de Harvard. Avec, en toile de fond, ce que décrit très bien Yohan Chapouteau : une sourde admiration de la « virilité » nazie et du darwinisme social. En tout cas : un grand bravo à vous !
La notion d' « objectifs » inspirée des fonctions commerciales a été plaquée de façon bestiale à tous les niveaux hiérarchiques de l'entreprise avec cette stupide idée de la relation « fournisseur / client » alors que l'individu est coincé dans des processus systémiques auxquels il est, déjà, quasiment impossible de fixer des objectifs. Vous l'avez très bien dit. D'autre part, c'est « bien joli » de fixer des objectifs à quelqu'un. Encore faudrait-il que celui-ci puisse définir, négocier et OBTENIR de l'entreprise, les moyens matériels, temporels et « humains » qui lui seront nécessaires. Ce n'est généralement pas le cas : on demande implicitement au salarié de « se débrouiller ». Avec les moyens le plus restreints possible existants, sa b... et son couteau. Et gare à lui s'il n'y parvient pas. Ça pourrait indiquer qu'il est nul ! D'où le burn-out ! Merci encore : le sujet m'a passionné ! (Ne pas se formaliser sur le manque d'inclusivité : chacun(e) traduira)
Dans une prochaine présentation, vous devriez insister davantage sur cette relation malsaine (pas forcément désirée par le patron) qui s'établit entre les fameux n, (n+1), (n+2) , … En effet, là où jadis, il pouvait y avoir une sorte de collaboration en toute camaraderie, il y a constamment place pour l'arrière pensée que « n » sera JUGÉ, en fin d'année, par « (n+1) ». Cela vient du fait que, tout simplement, l'exploitation capitaliste est ainsi répartie sur tous les étages de la hiérarchie, rendant quasiment impossible la cohésion de classe entre les salariés d'une même entreprise. Avec, pour conséquence, entre-autres, une fuite de la syndicalisation ! Chacun, à son niveau hiérarchique, se sent personnellement comme un exigeant (tout) petit « patron » (donc avec un esprit vaguement droitier). Il se peut que puisse s'instaurer une notion de « classe niveau « n » », si ses effectifs sont suffisants. C'est déjà ce qui se réalise, dans le principe, entre les employés et les cadres.
Merci merci....votre exposé me fais du bien. Je vis au quotidien tout ce que vous dites surtout le passage sur " avant c'était avant...bla bla"...+ je suis en télétravail parce que j'ai fuis un chef toxique c'est exactement ça mais du coup nous n'avons plus aucune volonté commune de lutte
C'est vrai que, pour les théoriciens du "management", 68 a été déclencheur / accélérateur de ce que vous décrivez admirablement.
Mais dans votre récit, on pourrait surestimer les patrons qui auraient, chacun, su concevoir cette véritable stratégie du "bonheur au travail". En réalité, ils n'ont constamment fait que suivre aveuglément des modes successives élaborées au niveau mondial en provenance, le plus souvent, qui du Japon, qui de Harvard.
Avec, en toile de fond, ce que décrit très bien Yohan Chapouteau : une sourde admiration de la « virilité » nazie et du darwinisme social.
En tout cas : un grand bravo à vous !
En tant que médecin du travail j’ai particulièrement apprécié cette conférence. Merci beaucoup à Danièle et à l’Institut La Boétie.
Merci. Une analyse très fine et pertinente. Ça renvoie à du vécu
Intéressant merci 😊
Servitude volontaire... Merci Mme Linhart.
Excellente présentation
Super interessant !
Merci !!
Merci
La notion d' « objectifs » inspirée des fonctions commerciales a été plaquée de façon bestiale à tous les niveaux hiérarchiques de l'entreprise avec cette stupide idée de la relation « fournisseur / client » alors que l'individu est coincé dans des processus systémiques auxquels il est, déjà, quasiment impossible de fixer des objectifs. Vous l'avez très bien dit.
D'autre part, c'est « bien joli » de fixer des objectifs à quelqu'un. Encore faudrait-il que celui-ci puisse définir, négocier et OBTENIR de l'entreprise, les moyens matériels, temporels et « humains » qui lui seront nécessaires.
Ce n'est généralement pas le cas : on demande implicitement au salarié de « se débrouiller ». Avec les moyens le plus restreints possible existants, sa b... et son couteau. Et gare à lui s'il n'y parvient pas. Ça pourrait indiquer qu'il est nul ! D'où le burn-out !
Merci encore : le sujet m'a passionné !
(Ne pas se formaliser sur le manque d'inclusivité : chacun(e) traduira)
Guetté 2027
Ou avant
Dans une prochaine présentation, vous devriez insister davantage sur cette relation malsaine (pas forcément désirée par le patron) qui s'établit entre les fameux n, (n+1), (n+2) , … En effet, là où jadis, il pouvait y avoir une sorte de collaboration en toute camaraderie, il y a constamment place pour l'arrière pensée que « n » sera JUGÉ, en fin d'année, par « (n+1) ».
Cela vient du fait que, tout simplement, l'exploitation capitaliste est ainsi répartie sur tous les étages de la hiérarchie, rendant quasiment impossible la cohésion de classe entre les salariés d'une même entreprise. Avec, pour conséquence, entre-autres, une fuite de la syndicalisation !
Chacun, à son niveau hiérarchique, se sent personnellement comme un exigeant (tout) petit « patron » (donc avec un esprit vaguement droitier).
Il se peut que puisse s'instaurer une notion de « classe niveau « n » », si ses effectifs sont suffisants.
C'est déjà ce qui se réalise, dans le principe, entre les employés et les cadres.