Thich Nhat Hanh parle du mal-être, traduction du mot pâli dukkha, qui signifie aussi la peine, la souffrance, l'insatisfaction. Pour contrer ce mal-être que nous connaissons tous, nous pouvons avoir recours à des techniques de yoga, comme la méditation, mais aussi à l'application des vertus comme la sagesse, la contemplation, la compassion, la patience etc. La cessation du mal-être doit alors advenir et c'est le nirvâna ou nibbâna en pâli. Toutefois, si notre problème existentiel était simplement de l'ordre du mal-être, du malaise et de l'insatisfaction, alors l'application des vertus recommandées par le Bouddha seraient pleinement suffisantes. Et dès que ces vertus seraient mobilisées nous devrions être aussitôt libérés. Or, ce n'est jamais le cas. Non seulement les vertus de sagesse sont insuffisantes à nous libérer définitivement de notre condition, mais elles peuvent aussi nous entraver inconsciemment. Comment cela est-il possible? Tout simplement parce que l'analyse de notre condition humaine faite par le Bouddha et reprise par Thich Nhat Hanh est partielle et erronée. Notre condition humaine n'est pas seulement marquée par l'insatisfaction ou le mal-être, mais elle est affectée par le mal, qui n'est pas reconnu par le Bouddhisme et qui l'a englobé dans dukkha. Or, la particularité du mal est de ne pas se réduire à un sentiment de malaise comme de résister au traitement d'une éthique des vertus, dont le Bouddhisme est parfaitement représentatif. Thich Nhat Hanh dans sa grande sagesse aurait dû le remarquer. Et s'il en a été incapable, c'est à la fois parce que son degré de sagesse était très limité, et aussi parce que son Bouddhisme ne lui permettait pas d'identifier correctement ce mal qui surpasse tout mal-être. En ce sens, l'éveil peut produire un aveuglement ou une méconnaissance que la sagesse bouddhique entretient souvent à son insu, et contre lesquels elle ne peut rien.
Thich Nhat Hanh parle du mal-être, traduction du mot pâli dukkha, qui signifie aussi la peine, la souffrance, l'insatisfaction.
Pour contrer ce mal-être que nous connaissons tous, nous pouvons avoir recours à des techniques de yoga, comme la méditation, mais aussi à l'application des vertus comme la sagesse, la contemplation, la compassion, la patience etc.
La cessation du mal-être doit alors advenir et c'est le nirvâna ou nibbâna en pâli.
Toutefois, si notre problème existentiel était simplement de l'ordre du mal-être, du malaise et de l'insatisfaction, alors l'application des vertus recommandées par le Bouddha seraient pleinement suffisantes. Et dès que ces vertus seraient mobilisées nous devrions être aussitôt libérés.
Or, ce n'est jamais le cas.
Non seulement les vertus de sagesse sont insuffisantes à nous libérer définitivement de notre condition, mais elles peuvent aussi nous entraver inconsciemment.
Comment cela est-il possible?
Tout simplement parce que l'analyse de notre condition humaine faite par le Bouddha et reprise par Thich Nhat Hanh est partielle et erronée.
Notre condition humaine n'est pas seulement marquée par l'insatisfaction ou le mal-être, mais elle est affectée par le mal, qui n'est pas reconnu par le Bouddhisme et qui l'a englobé dans dukkha.
Or, la particularité du mal est de ne pas se réduire à un sentiment de malaise comme de résister au traitement d'une éthique des vertus, dont le Bouddhisme est parfaitement représentatif.
Thich Nhat Hanh dans sa grande sagesse aurait dû le remarquer. Et s'il en a été incapable, c'est à la fois parce que son degré de sagesse était très limité, et aussi parce que son Bouddhisme ne lui permettait pas d'identifier correctement ce mal qui surpasse tout mal-être.
En ce sens, l'éveil peut produire un aveuglement ou une méconnaissance que la sagesse bouddhique entretient souvent à son insu, et contre lesquels elle ne peut rien.