Entretien F. Brousse 15-12-1990 - Bénédiction bouddhique - Contemplation - Beauté - Grands poètes

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  • Опубліковано 7 лют 2025
  • Que provoque la proximité des viandes et des chairs chez les végétariens ?
    F.B. : Je dirai d'abord un profond dégoût, un malaise et ensuite, toute une série de forces inférieures qui tachent de se traduire en cauchemars. Pour essayer de détruire tout cela, de le transformer, il y a toujours l’idée de la Bénédiction bouddhique, c'est-à-dire :
    Que tous les êtres soient heureux au nord,
    Que tous les êtres soient heureux au sud,
    Que tous les êtres soient heureux à l’est,
    Que tous les êtres soient heureux à l’ouest,
    Que tous les êtres soient heureux au nadir,
    Que tous les êtres soient heureux au zénith,
    Et que moi-même je sois heureux (ou heureuse) dans mon être fondamental.
    Il existe aussi la fameuse mélopée que l’on vous a donnée : « Mithra - Zoroastre - Ardouïrzour », et si vous prononcez cette cantilène - mettons cent fois par jour -, vous êtes à l'abri des lourdes émanations tumultueuses qui sortent des viandes mortes. Évidemment c’est très difficile, mais on peut y arriver. Une autre méthode consiste à imaginer au-dessus de la tête, une rose, une fleur, à neuf cent quatre-vingt-seize pétales et vous effeuillez cette fleur. C’est long ! Quand vous êtes arrivés au dernier pétale, eh bien toute influence mauvaise a disparu, mais il faut une certaine concentration mentale.
    Pourquoi la contemplation de la Beauté suprême fait-elle souffrir ?
    F.B. : Je pense que ce n'est pas la Beauté suprême qui est contemplée. Parce que la contemplation de la Beauté suprême ne peut apporter que de la joie et une joie infinie. Donc, c'est le reflet de la Beauté suprême dans une beauté inférieure, dans un firmament inférieur. La Beauté suprême est sur le plan du supramental, elle ne peut pas faire souffrir, elle est uniquement liée à la Joie, à l'Amour et à la Connaissance. Par conséquent, elle ne peut apporter que de la joie. Mais son reflet dans un monde inférieur, dans le monde astral, lui, est un peu inversé ; il n'est pas rayonnant et parfait, il peut donc apporter de la souffrance. Ce n'est pas obligatoire, mais il peut apporter l'idée que l'on est malheureux parce qu'on ne connaît pas cette beauté suprême et que, par conséquent, on sera toujours malheureux sur la Terre, car on ne pourra la connaître qu'au-delà, c'est-à-dire dans l'infini. Quand nous aurons quitté le corps terrestre, nous pourrons connaître la Beauté suprême dans sa totalité et nous serons totalement heureux.
    La souffrance vient-elle de l'œil de l'observateur ou est-ce un reflet dans l'astral par rapport à l'œil de l'observateur ?
    F.B. : L'œil de l'observateur n'étant pas parfait, c'est lui qui, incontestablement, jette un voile de tristesse sur l'univers.
    Par rapport à [???], il établit une balance [???] ?
    F.B. : L'autre côté ne peut se révéler à nous qu'à travers toute une série de dévoilements. J'ajoute que la suprême Beauté, comme la suprême Sagesse, ne peut se révéler à nous, car si elle se révélait à nous, la puissance terrible qui en émane traverserait tout notre corps et nous serions condamnés à la mort. Alors il vaut mieux attendre. C’est l’histoire de Sémélé qui a demandé à Jupiter de se révéler à elle dans toute sa splendeur. Jupiter ne put faire autrement ayant juré par le Styx, le serment suprême. Il eut beau atténuer la splendeur de ses foudres et de ses rayons, la malheureuse Sémélé fut brûlée et disparut dans les flammes. Il resta quand même d'elle un enfant, un embryon, que Jupiter - vous connaissez l’histoire - a mis à l'intérieur de sa cuisse et qui a permis à cet enfant de se développer : c'est Dionysos, le fils de Jupiter, qui est sorti de cette extraordinaire transformation. Pas mal de choses sont à voir dans cette légende. D’abord l’expression : « Être né de la cuisse de Jupiter », et ensuite, l’idée que la cuisse droite est en rapport avec la planète Jupiter, laquelle communique la puissance d’être dans un autre lieu en même temps qu’ici. On peut être dans quatorze endroits différents grâce à l’influence de Jupiter qui développe nos tulkous. [...]
    Y a-t-il de la créativité dans la contemplation des grands poètes par exemple ?
    F.B. : Les grands poètes nous imprègnent de leur magnétisme créateur et, par conséquent, rien qu'en contemplant les grands poètes, des formes nouvelles surgissent en nous et il y a une créativité : nous finissons par créer des poèmes, sinon des poèmes au moins des images et des rêves. Dans la contemplation des grands poètes, il y a un reflet dans l'âme, un reflet dans le corps éthérique et un reflet dans le Moi transcendantal. Par conséquent, c’est un excellent moyen. La contemplation des grands poètes suffirait pour nous ouvrir les portes de l’éternité. Il faudrait quand même le faire tous les jours, avec une espèce de puissance permanente, car parfois il y a une lassitude. Alors on s'arrête et on attend deux ou trois jours que recommence la marche vers l'Infini et elle recommencera éternellement.

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